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[terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!])

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptySam 25 Jan - 20:07




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Je pouvais y arriver, c'était dans mes cordes. Jouer à la femme fatale, ça ne me ressemblait pas, mais avec lui j'avais franchement envie de pousser mes limites et de les découvrir. Je n'avais jamais ressenti une telle attraction pour un homme jusqu'à ma rencontre avec Hugo. C'était troublant et comme toute chose qu'on découvre franchement un peu effrayant, mais je me surprenais à découvrir un côté de ma personnalité que je n'avais jusqu'à alors pas vraiment eu le temps d'exprimer. A croire que celui-ci était apparu avec l'arrivée d'Hugo dans ma vie. S'il avait réussi à faire ça, il réussirait sûrement à faire pas mal d'autres choses et j'avais vraiment envie de voir le reste, mais pour le moment je devais déjà lui mettre le grappin dessus et ce n'était pas totalement gagné. En deux semaines, je m'étais quand même pas mal débrouillée, j'avais réussi à attirer son attention et ce soir j'en étais le centre. Exactement comme à l'animalerie... Depuis qu'il m'avait enfermé dans le vestiaire, je recherchais ces moments où nous étions seuls et on pouvait s'adonner à ces petits moments d'intimités. Sauf que désormais, j'avais envie de plus, certes il savait parfaitement bien embrasser et je n'avais cesse de réclamer ses lèvres, mais j'avais envie de lancer un peu plus la machine, de voir de quoi on était capable. C'était déjà si fort lorsque l'on s'embrassait et j'avais franchement hâte de découvrir ce que ça allait donner quand il allait me faire sienne. Enfin pour le moment, on y était pas encore, nan j'étais encore en train de le chercher d'une manière assez ostentatoire. S'il pouvait me résister, c'était franchement qu'il avait un sérieux problème. D'ailleurs il n'avait pas intérêt, j'avais pris un paquet de courage pour réussir à faire ça, alors s'il me repoussait, ça risquait de ne plus jamais arriver.

« Oui » Bien sûr que je voulais passer ma soirée avec lui, celle d'après aussi s'il voulait et même celle qui suivrait. Bref, j'avais envie de passer quasiment tout mon temps avec lui. En tout cas, c'était assez clair, il était sans doute aussi frustré que moi par la situation et semblait parfaitement conscient que je craquais pour lui. S'il était venu dans ma chambre, il n'y avait aucun doute, je l'aurais tout simplement laissé entrer avant de me jeter dans ses bras à corps perdu. L'idée était tentante, mais je devais avouer que me retrouver coller à lui dans le jacuzzi rendait les choses encore plus excitantes et j'avais franchement envie d'en profiter jusqu'à que ça devienne trop chaud. En espérant qu'on soit assez lucide pour y mettre fin, ce dont je n'étais pas totalement sûre. J'allais compter sur Hugo pour être la personne avec la tête sur les épaules. Après tout je n'étais pas reconnue pour ça, pas du tout même et comme fallait bien que quelqu'un le soit, il ne restait plus que lui. Sinon, il pouvait toujours me renvoyer boulet...

Je ne sais même pas pourquoi j'ai pensé à cette possibilité. Vu la façon dont il me regardait, il semblait être de plus en plus à bout de nerfs et ça me rendait bien évidemment encore plus déterminée à terminer cette soirée de manière épique. J'avais pris les rênes et je profitais de chaque seconde qu'il était en train de m'offrir. Il était tombé comme une masse... Je pinçais les lèvres avant de lui répondre « t'as pas intérêt à t'endormir ce soir , alors peut-être que je pardonnerais » Amusée, je savais très bien qu'il était déjà pardonné, je l'avais fait à l'instant où je m'étais couchée à côté de lui. Alors non, je ne lui en voulais pas, mais si ça pouvait le motiver c'était tant mieux.


Cependant, malgré tout ça, je continuais tout de même de douter. J'avais franchement peur qu'il me repousse. Je fus vraiment rassurer quand il répondit à mes lèvres d'une façon qui laissait apparaître le désir qui le rongeait lui aussi. Bon bhé là c'était totalement mort pour faire machine arrière. Qu'est-ce que je pouvais aimer quand il me collait de cette façon contre lui. Ses caresses étaient divines et je sentais déjà que je perdais le contrôle. Quand il décolla ses lèvres des miennes, je lui lançais un regard surpris avant de suivre son regard. « Hein , mais j'ai pas envie d'attendre... qu'est-ce qu'y a? » Mes yeux se posèrent sur mon maillot de bain, enfin c'était un maillot de bain improvisé. Une moue amusée se dessina sur ton visage. « T'aimes bien ? » Ah il devait aimer si ça le rendait dingue. Prenant une position quelque peu lascive, autant continuer sur ma lancée, j'ajoutais « J'avais pas de maillot.... » J'avais bien envie de lui dire que j'avais encore des trucs plus affriolants dans ma valise, mais il ne m'en laissa pas le temps vu qu'il reprit les choses en main. Arf, y avait pas à dire, il était doué. Bon je n'avais pas vraiment assez d'expérience, je ne pouvais le comparer qu'à Sam et autant dire qu'il l'écrasait comme une chaussure écrase une fourmi. « ça me rassure, j'avais peur que tu aies des courbatures » lui susurrais-je à mon tour dans l'oreille. Bon peut-être que j'étais un peu en train de le chercher, mais juste un petit peu. Après tout, il avait fait du ski toute la journée, s'il était fatigué et s'il n'était pas en mesure d'assurer je pouvais le comprendre [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855

Mais qu'est-ce qu'il avait ce soir, il n'arrêtait pas de parler, il  nepouvait pas se concentrer et faire ce qu'il avait à faire. Je détestais quand ses lèvres me quittaient. Quelques secondes et je me sentais déjà en manque. Heureusement ses mains semblaient parfaitement savoir ce qu'elles faisaient et il avait déjà réussi à me mettre dans un état second... Plus aucun mot ne sorti de ma bouche et quand son doigt se mit à jouer en moi, je ne pouvais que laisser échapper des soupires de plaisir. J'aurais bien aimé trouver assez de force pour agir à mon tour, mais là j'étais complètement autre part, mon cerveau était totalement déconnecté. La seule chose que j'arrivais encore à faire c'était de bouger mon bassin afin de ressentir encore plus de plaisir. Fallait bien que je lui vienne un peu en aide quand même [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855, mais hors de questions de me décoller du sien, disons que ça devenait de plus en plus intéressant. Quand il me repoussa, je lui lançais un regard accusateur. Ah non pas encore, c'était quoi cette histoire, pourquoi à chaque fois il fallait qu'il s'arrête à des moments clés. Et pourquoi disait-il qu'on était maudits. Je me laissais faire avec un certain dépit, c'était franchement nul comme fin. Mon regard croisa alors celui de mon très cher prof de ski. Oh non, mais qu'est-ce qui foutait là lui. « ... Will ... » Ma voix était assez sèche, en fait elle était même désagréable. Son regard qui me déshabillait me glaça, c'était excessivement désagréable. Me rappelant que j'étais en sous-vêtements, je me reculais rapidement avant de me cacher derrière Hugo. Si j'acceptais sans aucun gêne qu'Hugo me déshabille du regard, ce n'était pas le cas pour William. La façon dont il m'avait regardé... je me sentais épiée et j'étais franchement mal à l'aise. Si Hugo n'avait pas été là, j'aurais sûrement totalement paniqué, mais sa présence était rassurante et autant dire qu'il semblait quelque peu sur la défensive. Un peu plus et il lui aurait sauté à la gorge. Un sourire amusé se dessina sur mon visage au fur et à mesure que je comprenais qu'il était jaloux.

William semblait s'inquiéter de mon état, mais je n'étais pas née de la dernière pluie. Ces paroles semblaient remplies de sous-entendus. « Heu.. ça va » Hugo en présence rapprochée, je laissais échapper un petit rire amusé, enfin fallait pas qu'il en fasse trop non plus, je savais me défendre. Je n'eus pas vraiment le temps de répondre que William enchaîna « ça se voit pas, je pourrais te donner des cours si tu veux ! »Autant dire que la voix de l'armoire à glace était du genre cassante et légèrement désagréable. « Hugo ? T'aurais pas vu ma serviette, faut que j'y aille... Je suis fatiguée !!! » Le regard suppliant, j'étais juste en train de tenter de lui faire comprendre qu'il était grand temps que je sorte d'ici. L'autre continuait toujours de me regarder et je me sentais de plus en plus mal à l'aise. Ni une ni deux, la réponse du grand brun ne se fit pas attendre .

Quelques secondes plus tard j'étais hors du jacuzzi, enroulée dans la serviette d'Hugo. Me mettant sur la pointe des pieds je m'approchais de son oreille pour lui murmurer les mots suivants « Dépêches toi d'aller dans ta chambre, j'ai pleins de trucs à te montrer » Un sourire amusé sur le visage, je déposais une bise sur sa joue avant de tourner les talons pour regagner le vestiaire.

Il ne fallut pas longtemps pour me changer et regagner ma chambre. Vite, fallait que je me change et que je trouve quelque chose d'approprier pour le rejoindre dans sa chambre. Avec tous les dessous que j'avais dans ma valise, je devais bien en avoir un ultra sexy. Allumant la lumière, mon regard se posa alors sur une peluche qui n'était pas là avant mon départ. Une jolie tête, deux petites oreilles, je la reconnaissais très bien. C'était celle sur laquelle j'avais craqué à l'animalerie. Un sourire béat sur le visage Elle était trop mignonne et offerte par Hugo, elle devenait encore plus intéressante. C'était son premier cadeau... S'il voulait me faire encore plus craquer, c'était gagné. Je n'avais pas besoin qu'il m'offre autre chose, cette peluche, c'était juste parfait. Quand mon regard se posa sur le mot, je bondissais telle une enragée sur celui-ci pour le saisir. Incapable de m'empêcher de rire, je lançais un regard amusé à la peluche qui semblait avoir survécu à son week-end de torture. Sourire qui disparut quand il parla de ma dette. Rha nan j'avais oublié de payer, la honte. C'était pas possible, sa mère était si gentille. J'étais une voleuse....une sale voleuse. J'allais lui apporter l'argent. Mon sourire revint bien rapidement sur mes lèvres au fur et à mesure que je lisais les dernières phrases. J'étais obligée d'aller dans sa chambre, il fallait bien que je sauve mon tee-shirt , mon soutien-gorge croustillant et mon jean... En parlant de fringues, il fallait que je trouve quoi mettre et vite...Quelques minutes plus tard, j'étais changée. Mon ensemble rouge était désormais en train de sécher près du radiateur et avait été remplacé par un ensemble noir. Bien entendu, hors de questions de partir le rejoindre en peignoir, j'avais donc opté pour un slim et un chemisier. Bon, c'était pas extra, mais je pouvais pas faire mieux.


Je jetais un rapide coup d’œil au couloir... Personne. Qu'est-ce que c'était excitant, j'adorais ça !!! En tout cas une chose était sûre vu la vitesse à laquelle je marchais j'étais pressée d'y arriver. D'ailleurs une fois devant sa porte je ne marquais aucun temps d'arrêt, je frappais directement à sa porte. Il avait intérêt à ouvrir cette porte et vite, ou sinon je risquais de la défoncer...

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyJeu 30 Jan - 20:02




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Hugo n’avait jamais vu un pot de colle pareil. Ce mec ne remarquait même pas qu’il était en train de les gêner ? Il voyait pas à quel point Joy était mal à l’aise face à lui ? Si le moniteur de ski n’avait rien remarqué, ce n’était pas le cas du beau brun qui avait senti dès le début la gêne de la demoiselle qui avait été dans ses bras quelques secondes à peine plus tôt. Il pouvait le dire : il n’avait jamais aimé William. Et ce n’était même pas par rapport à Joy. Non, il ne l’avait jamais apprécié depuis qu’il le connaissait, c’est à dire depuis deux ans. Pourtant ces deux là auraient pu très bien s’entendre : ils s’étaient souvent croisés à la discothèque de la station et passaient leurs soirées l’un exactement comme l’autre : à draguer et à tenter de ramener une fille dans leur lit… Mais Hugo n’appréciait pas vraiment la manière de faire du moniteur de ski. Ce gars ne se prenait tout simplement pas pour de la merde et il l’avait entendu plus d’une fois rejeter de façon très insultante une fille qui avait eu le béguin pour lui durant son séjour au ski… Deux hommes, deux manières complètement différentes de faire. Hugo était peut-être un salaud dans son genre mais à côté de William, il faisait presque débutant !
Il pouvait peut-être mettre ça sur le compte de la frustration d’avoir été arrêtés en plein élan mais Hugo sentait bien qu’il y avait autre chose derrière cette ambiance pesante qui venait de s’abattre sur eux. Voyant comment Joy essayait de se cacher derrière lui, il comprit vite fait qu’elle n’avait pas spécialement envie que William remarque qu’elle était en sous-vêtements et non en maillot de bain. Il faut dire aussi que le regard insistant et plutôt pervers du moniteur de ski n’était pas très subtil. C’était bien simple, depuis qu’il avait débarqué dans le jacuzzi il n’avait pas quitté la jeune femme des yeux, ignorant totalement la présence du brun à ses côtés. Il allait falloir trouver une solution rapidement avant que Hugo n’aille lui foutre son poing dans la gueule. Il se fichait qu’il jette son dévolu sur n’importe laquelle des femmes présentes dans la station mais la façon dont il déshabillait sa collègue du regard, c’était trop pour lui. Lorsque Joy lui demanda d’une voix quasi désespérée si elle avait vu sa serviette et qu’elle désirait y aller, Hugo se dit immédiatement que c’était la meilleure des idées qu’elle pouvait avoir : si elle partait maintenant, William avait encore une chance de ne pas finir défiguré… Il hocha la tête et quitta le jacuzzi, allant chercher sa propre serviette sur le banc situé pas loin. Tendant les bras au dessus de l’eau, le bas de la serviette venant frôler les bulles, il fit signe à Joy qu’elle pouvait sortir. De cette manière, il était impossible pour ce bellâtre de moniteur de ski de pouvoir la reluquer et de remarquer que la belle était habillée de sous-vêtements incendiaires… C’était peut-être impossible pour William de voir tout ça mais Hugo n’avait pas pensé que ça allait être possible pour lui…! Lorsque la nymphe Joy sortit lentement de l’eau, il crut qu’il n’allait jamais plus réussir à avaler sa salive de sa vie : elle était tout simplement sublime. Des formes généreuses, des hanches fines, des jambes à n’en plus finir… Hugo l’entoura rapidement avec la serviette et la sécha brièvement en lui frottant les épaules. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour recraquer et lui sauter dessus… même si l’envie ne lui manquait pas…! Pourtant Joy mettait ses nerfs à rude épreuve… Lorsqu’il la vit se mettre sur la pointe des pieds pour venir lui murmurer quelques mots à l’oreille, il crut qu’il allait céder à la tentation de l’embrasser là devant William. Mais il valait mieux la laisser partir… Surtout que la soirée était loin d’être terminée : Joy venait de lui dire de se dépêcher de rejoindre sa chambre… Cela sonnait comme la promesse d’une nuit bien excitante et il était donc hors de question qu’il perde son temps ici avec un moniteur de pacotille qui ne méritait pas son attention. Après un baiser aérien déposé sur sa joue, la belle quitta la pièce sous le regard d’Hugo. Il récupéra la serviette de Joy qu’elle avait déposée près du jacuzzi et fut sur le point de quitter à son tour la salle sans un regard ni même un mot pour William… mais la voix de celui-ci s’éleva dans les airs et Hugo stoppa net sa progression.

« Tu vois, c’est le genre de filles qui méritent qu’on leur rende une petite visite la nuit… La chambre 7… C’est bien celle qui se trouve près du salon, non ? »

Hugo détourna lentement la tête jusqu’à apercevoir le visage de William. Ce connard osait le regarder avec un sourire sur les lèvres. Là tout de suite, sa volonté de ne pas lui foutre son poing dans la gueule venait de disparaître comme par enchantement. Hugo grinça des dents et essaya de contenir toute la colère qu’il ressentait suite aux mots prononcés par William. Pour qui il prenait Joy celui-là ? Et puis… il avait osé regarder le numéro de sa chambre sur le trousseau ? Il comptait faire quoi là ? Lui rendre une visite nocturne ? Il était sérieux ce bouffon ?

« Quoi ? » demanda William qui avait remarqué que Hugo le regardait d’un oeil mauvais. « Tu la trouves pas trop bonne cette nana ? Faut que je me la tape avant qu’elle s’en aille… histoire de lui laisser un bon souvenir de son séjour au ski… » Fier des mots dégueulasses qui venaient de sortir de sa bouche, William se mit à ricaner… Et Hugo entra à nouveau dans le jacuzzi.

Il aurait pu se retenir et laisser passer ça si cet enfoiré n’avait pas ajouté cette dernière remarque plus que graveleuse. Hugo attrapa William par l’arrière de la nuque et l’obligea à se décoller du mur du jacuzzi, collant presque son nez au sien. Plissant les yeux, Hugo le regarda avec tout le mépris que ce mec pouvait lui inspirer.

« J’ai mal entendu là… Tu as dit quoi ? Qui est « trop bonne » ? T’as envie de te taper qui…? » Il lui agrippa fermement la nuque, plantant ses doigts dans sa chair. William essayait de relever son cou et de se dégager mais Hugo le tenait parfaitement en place. « Dis-moi que c’est pas de ma copine que t’étais en train de parler là… Dis-moi que tu tiens à la vie et que j’ai sûrement mal entendu… » Il parlait d’une voix posée mais il était prêt à exploser à tout moment. Hugo ne savait même pas comment il avait fait pour ne pas lui foutre son poing dans la tronche tout de suite…

« Ah… C’est… C’est ta copine ? Je savais pas… J’avais tellement l’habitude de te voir avec une fille différente chaque soir l’année dernière que je pensais que… Enfin bon, je savais pas… Et puis Joy m’a laissé entendre qu’elle était célibataire et comme j’ai l’impression que je lui plais, je voulais tenter ma chance… Tu peux enlever ta main de là ? Je supporte pas la proximité avec les hommes… »

Hugo pouffa de rire. « Tu préfères peut-être la proximité avec mon poing ? » L’air grave, Hugo voulait que William comprenne qu’il était plus que très sérieux. « Si je te vois l’approcher encore, ne serait-ce même que vouloir l’aider à se relever si elle chute de ses skis, crois-moi… ce poing tu vas te le manger en pleine gueule… Je me suis bien fait comprendre ? »

« T’énerve pas pour ça mec… C’est juste une fille…! » Hugo ricana tout en hochant négativement la tête. « Je te préviens gentiment : arrête de croire que tu lui plais, ne pense même pas à tenter ta chance. Le seul regard qu’elle a pour toi, c’est celui du dégoût. Tu la regardes avec tes yeux de pervers qui ne pensent qu’à la foutre dans ton lit… Tu ne veux que tirer un coup avec elle et la jeter comme une merde… Tu crois que c’est ce qu’une fille comme elle attend d’un mec ? »

Relâchant son « otage », Hugo sortit à nouveau du jacuzzi et attrapa la serviette de Joy. Sans un regard pour William, n’attendant même pas une réponse de sa part, il prit la direction des vestiaires pour aller se changer.
Assis sur le banc en bois, Hugo regarda d’un air absent le plafond. Il n’avait même pas réfléchi à ce qu’il venait de dire. Tout était sorti d’une traite sans passer par la case « est-ce que je suis pas en train de dire une connerie, là ? » de son cerveau… Soufflant un grand coup, il se refaisait le film de ce qui venait de se passer. Et les derniers mots qu’il avait prononcés le sciaient en deux… « Tu crois que c’est ce qu’une fille comme elle attend d’un mec ? » Il était qui pour juger le fait que William veuille tenter sa chance avec elle… Il était comme lui après tout, à sauter sur tout ce qui pouvait porter une jupe… A sa place, n’aurait-il pas tenté lui aussi ? La situation entre lui et Joy était bien sûr très différente de celle qui existait entre elle et William… De une parce qu’ils avaient appris à se connaître… Et de deux parce qu’il plaisait à Joy.
Et c’était bien là tout le problème… Ce qu’il venait de sortir était tellement vrai… Joy était le genre de filles à attendre plus d’un mec qu’un simple coup d’un soir. Mais Hugo n’avait jamais donné plus que ce qu’il pouvait offrir à une fille… Une nuit, pas une autre de plus… « Merde… » murmura-t-il tout en se passant une main nerveuse sur le visage. Depuis le début il se répétait sans cesse qu’il verrait par la suite les conséquences de tout ça. Qu’il fallait qu’il couche avec elle pour calmer son envie d’elle obsessionnelle depuis plusieurs jours. Mais il n’avait pas vraiment réfléchi à ce que Joy pourrait penser de tout cela, il ne s’était pas encore mis à sa place. Et c’est ce qu’il était en train de faire maintenant.

Et bon sang, ça le faisait flipper.


Joy allait certainement attendre de lui bien plus qu’une nuit… « Tu ne veux que tirer un coup avec elle et la jeter comme une merde… » Il pouvait se les dire également ces mots là parce qu’au final, même s’il n’avait aucune envie de lui faire du mal, c’était bien comme ça que les choses allaient se passer… Une fois qu’il aurait eu ce qu’il voulait, il savait exactement comment il allait se comporter…
Il allait faire comme d’habitude.

Cassé dans son élan, Hugo prit son temps pour s’habiller. Lui qui avait été si pressé d’aller rejoindre Joy dans sa chambre… Il ne savait même plus quoi penser. Oui, il avait grave envie d’elle mais il avait encore plus envie de la protéger de lui et du connard qu’il pouvait être. Refermant le vestiaire dans un claquement sec, Hugo prit alors une décision qu’il n’avait jamais prise de sa vie auparavant. Il allait faire passer Joy avant lui.

S’il ne voulait pas qu’elle souffre par sa faute, c’était bien simple : il ne fallait pas qu’ils couchent ensemble ce soir.


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Lorsqu’il pénétra dans le chalet, Hugo fut content de voir que Sarah, la réceptionniste, était déjà partie. Il n’avait aucune envie de croiser qui que ce soit et il longea, d’un pas lent, le long couloir qui le menait à sa chambre. Quelques mètres plus loin, il la vit. En train de frapper à sa porte. Hugo s’arrêta et s’appuya contre le mur, profitant du fait qu’elle ne l’ait pas vu pour pouvoir la regarder en douce. Comment est-ce qu’il allait gérer ça ? Depuis qu’il était sorti du spa, son cerveau essayait de trouver la meilleure des façons pour l’éloigner de lui sans lui faire de mal. Mais dans tous les cas, Joy serait blessée dans son amour propre et il n’était pas sûre que leur « amitié » puisse survivre à ça. Il y avait de grandes chances pour qu’elle ne lui parle plus jamais. Se faire rejeter ainsi alors qu’ils avaient déjà failli par deux fois passer à la vitesse supérieure… c’était sûr et certain que Joy allait vouloir le massacrer…

« Ah bon sang… » maugréa-t-il en se grattant la tête. S’il la rejetait maintenant, elle allait le tuer…. S’il la rejetait après les galipettes… Elle allait le tuer…! Hugo vira de son esprit l’image d’un mini-lui posé sur son épaule et habillé en démon. Démon qui n’arrêtait pas de lui suggérer de passer aux choses sérieuses avec elle… Après tout, quitte à se faire tuer, autant que ce soit après en avoir profité… [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855 Il dégagea également son mini-lui habillé en ange qui lui martelait sans cesse qu’il ne fallait pas céder à la tentation et à la luxure. Pff tu parles… Luxure, c’était bien le pêché qui caractérisait Hugo depuis des années. Aller contre ça c’était comme s’il se reniait lui-même…!

« Qu’est-ce que je dois faire ? » murmura-t-il alors qu’il regardait Joy d’un air sérieux. Jamais de sa vie il n’avait autant hésité à passer la nuit avec une fille… Même pour sa toute première fois il n’avait pas hésité autant…! « Pourquoi ça me touche autant ce qui peut se passer par la suite…? » Il la connaissait pourtant la réponse. Il avait peur de s’attacher à elle et qu’elle finisse par l’abandonner. Il avait peur de lui donner ce qu’il n’avait jamais donné aux autres et qu’elle le détruise en morceaux. Il avait peur de trop s’impliquer et qu’elle ne ressente pas les mêmes choses…

« Ma copine… » Deux petits mots qui avaient franchi ses lèvres quelques minutes plus tôt lorsqu’il avait menacé William. Il avait encore du mal à croire qu’il ait osé sortir ça alors qu’ils n’étaient absolument rien du tout pour l’autre. « Ma copine… » Deux petits mots qu’il n’avait jamais prononcés auparavant et qui sonnaient tellement drôle à ses oreilles. « C’est moi qui ai sorti ça…? » pensa-t-il alors qu’il fixait toujours Joy qui s’obstinait à frapper à sa porte. Il n’avait jamais eu de copine. Jamais. Et pourtant, il avait toujours rêvé et gardé enfoui au fond de lui l’idée saugrenue qu’un jour tout puisse basculer et qu’il puisse enfin connaître la joie d’être dans une relation stable.

« Est-ce que c’est toi celle que j’attends ? » Ses pensées se bousculaient dans son esprit. Si on lui avait dit il y a deux semaines de cela l’importance que Joy allait prendre dans sa vie, il aurait ri jusqu’à s’en faire mal au ventre. Lui qui pensait être parti pour sa taper une fille différente chaque soir jusqu’à la fin de sa vie… Voilà que la vie venait de le surprendre…

« Ma copine… » murmura-t-il une dernière fois alors qu’il voyait la main de Joy redescendre mollement le long de ses flans. Ce fut comme un électro-choc. Non, elle était… en train d’abandonner ? Son coeur se remit à battre la chamade. Et il savait que c’était la peur qui le faisait battre ainsi. Non, elle n’avait pas le droit d’abandonner, elle n’avait pas le droit de l’abandonner ! Si elle partait, c’était sûr et certain que tout allait se terminer là. Joy n’allait pas vouloir faire face à un troisième échec.
Hugo se redressa, se décollant du mur sur lequel il s’était trop longuement appuyé. Il n’y avait qu’une seule façon de savoir si un futur était possible avec elle, si c’était elle qui allait lui faire changer sa vision des choses.

Il allait devoir se jeter à l’eau.

Ce n’est qu’en essayant qu’il pourrait savoir si c’était elle qui était faite pour lui… Alors tant pis pour toutes ses craintes. S’il ne les mettait pas de côté, il vivrait toute sa vie enchaîné ainsi à sa solitude et sa peur maladive de l’abandon. Même s’il ne voulait pas se l’avouer, il en avait assez de tous ces coups d’un soir, de ces filles qui défilaient dans son lit et dont il ne se souvenait même pas du prénom une fois qu’il était rentré chez lui… Et là, il avait enfin l’occasion d’avoir une fille qui lui hantait l’esprit depuis plus longtemps que quelques minutes, une fille dont il se souvenait du prénom tellement il avait lutté pour savoir ce que c’était… Et surtout : il avait enfin l’occasion de partager quelque chose avec une fille qui arrivait à voir en lui et qui n’avait pas envie de le lâcher.
Alors il avança. Un pas. Puis deux. Les mètres entre elle et lui diminuaient et il avait une putain de frousse. Joy était de dos et ne s’était toujours pas retournée. La tête basse, elle semblait complètement anéantie, prête à tout abandonner. Hugo pressa le pas et arriva enfin à sa hauteur. Il lâcha son sac à dos et sa serviette qui tombèrent en un bruit sourd sur le sol. Prenant Joy par les épaules il l’obligea à se retourner pour lui faire face. L’une de ses mains vint se poser sur sa joue alors que l’index de son autre main se posa sur ses lèvres. D’une voix qui trahissait toute l’émotion qui était en train de le dévorer, Hugo lui chuchota « Surtout ne dis rien… » Il vit les yeux de Joy s’ouvrir de surprise. « J’suis tellement désolé d’être en retard… » Elle l’avait attendue et Hugo espérait qu’elle comprenne le double-sens. Elle ne l’avait pas attendue que maintenant, après leur séance au spa. Cela faisait deux semaines en fait qu’elle l’attendait… Et il était enfin là.

Il ne fut même pas surpris lorsque ses lèvres entrouvertes trouvèrent les siennes. Il en avait du mal à respirer tellement le moment était intense pour lui. Jamais il ne s’était offert ainsi à travers un baiser. Jamais il n’avait essayé d’exprimer ce qu’il ressentait en touchant les lèvres de quelqu’un. Alors il espérait que Joy sente tout ça, qu’elle voit à quel point il était perdu mais qu’il était là tout de même. Qu’il avait peur de la route qu’ils étaient en train de prendre mais qu’il la laissait le guider. Le corps de Joy buta sur la porte de la chambre contre laquelle il venait de l’amener et Hugo en profita pour intensifier leur baiser. C’était absolument incroyable de ressentir tout ça, il avait l’impression qu’il allait exploser d’un moment à un autre. Est-ce qu’on pouvait mourir d’un trop plein de bonheur ? Parce qu’il avait la vague impression que c’était ce qui allait lui arriver s’il n’arrivait pas à calmer les battements désordonnés de son coeur. Les mains de Joy qui s’agrippaient à lui, ses lèvres qui venaient le dévorer avec autant de passion que les siennes, tout ça était en train de le rendre dingue. Il le lui avait dit un peu plus tôt qu’elle le rendait dingue mais ce n’était rien par rapport au flot d’émotions qui était en train de le submerger en cet instant même.
Il était conscient qu’il empêchait presque Joy de respirer, qu’il lui dévorait littéralement les lèvres mais il avait besoin de l’embrasser ainsi, de lui transmettre le message… Il était partant. Il allait tenter cette aventure complètement folle avec elle.
Ses mains avaient envie de la toucher partout, ses lèvres quittaient furtivement les siennes pour aller l’embrasser dans le cou avant de remonter s’abreuver à nouveau à sa bouche. Sa main fit remonter vivement l’une de ses jambes pour qu’elle vienne l’entourer. Il allait faire l’amour à Joy. Et il allait lui offrir le meilleur Hugo qui ait jamais existé. Il comptait bien faire en sorte qu’elle se rappelle de cette nuit toute sa vie.
Sa deuxième main délaissa sa joue pour aller fouiller dans la poche de son pantalon. Il en sortit quelques secondes plus tard la clef de sa chambre et trouva avec grand peine la serrure, Joy ayant décidé qu’il devait uniquement se concentrer sur ce qu’ils faisaient, à savoir s’embrasser à en perdre haleine. Lorsqu’il réussit enfin et que la porte s’ouvrit derrière le dos de la jolie brune, Hugo passa une main derrière le dos de la belle, surprise par le vide qui était désormais derrière elle et qui ne la retenait plus. Hugo la fit reculer lentement, tout en l’embrassant, et referma la porte derrière lui d’un coup de pied. Il enclencha le verrou - ce serait bête qu’on vienne les déranger une troisième fois… et si c’était le cas, il y allait sûrement avoir un meurtre… - et ouvrit les yeux en grand alors que Joy le poussait contre la porte boisée avec force.
Hugo adorait ce retournement de situation et de se retrouver dans la position de la personne acculée au mur. Joy gagnait de plus en plus en confiance dans ses gestes et il aimait voir son côté tigresse s’allumer petit à petit en elle.

« Déshabille-moi… » lui murmura-t-il dans un souffle entre deux baisers. Il commençait à avoir chaud, trop chaud, il était plus que temps de passer aux choses sérieuses, que sa chemise blanche vole à l’autre bout de la pièce. Il sentait un long frisson lui glisser le long des reins alors que les mains de Joy s’activaient à défaire avec empressement les boutons de sa chemise un par un. « J’espère que tu t’es bien reposée au spa parce que je vais te faire passer une nuit de malade… » vint-il lui chuchoter sensuellement à l’oreille. Ses mains glissèrent le long du dos de la jeune femme, allant caresser ses jolies fesses rebondies qu’il aimait tant, passant en dessous du tissu de son slim. Vu ce qu’il touchait, Joy avait encore choisi des sous-vêtements affriolants pour son plus grand bonheur. Si jamais un jour il allait chez elle, l’une des premières choses qu’il ferait serait d’aller visiter son tiroir à sous-vêtements pour contempler sa jolie collection.

Joy avait enfin réussi à combattre tous les boutons de la chemise et s’activait maintenant à la lui enlever. Hugo lui fila un petit coup de main et ils envoyèrent valser ensemble le bout de tissu quelque part, loin, très loin dans la pièce. Hugo embrassa une dernière fois Joy avec passion avant de descendre lentement le long de son cou et de son décolleté. Ses lèvres se perdaient au dessus du tissu de la chemise que portait la jeune femme, tout comme ses mains qui suivaient ses formes, descendant lentement. Hugo posa un genou à terre alors qu’il embrassait le ventre si plat de Joy, ses mains caressant ses cuisses avant de remonter vers l’endroit où il avait déjà pu faire preuve de son talent quelques dizaines de minutes plus tôt. Alors que ses doigts commençaient à la toucher par dessus son slim, il leva le visage vers elle pour guetter ses réactions. Il posa son deuxième genou à terre et un éclair de lucidité lui traversa l’esprit lorsqu’il réalisa que c’était la toute première fois qu’il se retrouvait ainsi. Littéralement aux pieds d’une fille. L’image était assez forte pour le chambouler quelques instants. Joy avait le don pour lui faire faire des choses qu’il n’avait encore jamais faites on dirait bien…

Il planta son regard dans le sien, conscient du fait que ce petit bout de femme venait de le mettre à genou devant elle. Il lui sourit alors qu’il voyait l’effet que lui procuraient ses doigts qui couraient entre ses cuisses et avança lentement sa tête vers cette antre. Hugo remplaça sa main par sa langue et il sentit les jambes de Joy se mettre à trembler autour de lui. Elle le rendait dingue mais lui aussi avait bien l’intention de lui faire voir le plus d’étoiles possibles cette nuit. Ses deux mains remontèrent le long de ses jambes avant de venir attraper le haut de son pantalon. Elles le firent descendre lentement, libérant la jeune femme de ce tissu, un pied après l’autre. Il n’attendit pas plus longtemps pour reprendre là où il s’était arrêté et il fut ravi d’entendre la respiration saccadée de la jeune femme lui parvenir à l’oreille. Il écarta légèrement le tissu de sa culotte avant de replonger à nouveau sur elle, sentant la main de la jeune femme passer intensément dans ses cheveux. Joy pouvait avoir un aperçu de toute l’étendue de son talent et il comptait bien tout lui faire découvrir ce soir…

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyJeu 30 Jan - 23:04




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Fixant sa porte, les questions se bousculaient dans ma tête. Un paquet de questions dont je n'avais pas envie de chercher les réponses, parce que je savais très bien que si je réfléchissais trop je ne franchirais jamais le seuil de sa chambre. Agir sans réfléchir, je savais le faire, c'était un peu mon plus gros défaut, mais il ne m'était jamais arrivée de me retrouver dans une telle situation. C'était difficile à comprendre, mais je savais que je ne me serais jamais comporter comme ça avec une autre personne, il n'y avait que lui pour me faire perdre les principes auxquelles je tenais tant. Dans mon monde on ne couchait pas au bout de deux semaines sans avoir au préalable passer assez de temps ensemble pour vraiment se connaître, on embrassait pas son assistant dans un lieu public encore moins une école et on ne crevait pas non plus d'envie pour qu'il nous fasse l'amour dans l'animalerie de ses parents. J'étais tellement perdue que j'avais même préféré quitter Sam pour y voir plus clair. Le truc c'est que ça n'avait pas marché. Ça m'avait juste libéré d'un poids, j'avais retrouvé ma liberté qui avait finalement été capturé par Sam. Avec lui je n'avais jamais été moi-même, il détestait tout ce que j'étais et j'avais dû changer pour que cela marche. En une seconde, Hugo avait réanimé cette partie de moi et désormais je refusais de la voir disparaître de nouveau. Était-ce pour ça que je m'étais attachée à lui ? Ça aurait été tellement plus facile si ça avait été le cas, mais non c'était plus profond que ça et bien plus indéfinissable. J'étais folle amoureuse de lui et j'aimais passionnément le futur que j'étais en train de nous imaginer. Mon imagination était importante depuis ma jeunesse, mais là, elle allait un peu trop loin et pourtant à chaque fois que j'en avais l'occasion je la rendais encore plus florissante, je la nourrissais avec des envies et idées qui sortaient de nos rencontres et avec ça je commençais à me fabriquer un monde. Un monde que je voulais construire avec lui car ce genre de projet ne peut pas se construire seule, ça se fait à deux. Un sourire se dessina sur mon visage tandis que j'observais sa porte en attendant une quelconque réponse de sa part. J'étais en train de sourire de ma propre innocence, j'étais un cas à part et il avait fallu que je tombe amoureuse d'un homme insaisissable. J'aimais les défis, aucun doute la-dessus et Hugo risquait d'être le défi de ma vie. Alors, on se retrousse les manches et on se lance. Je risquais de me faire planter demain matin et le pire c'est que je n'allais sûrement même pas lui en vouloir, car finalement il ne m'avait rien promis. Il ne s'était pas lancé dans une déclaration, il ne m'avait pas non plus dit clairement ce qu'il ressentait, en gros c'était plus négatif que positif quand on y réfléchissait bien, mais je m'en moquais parce que je voulais quand même essayer et tant pis si ça foirait, de toute manière je n'étais pas en train de mettre ma vie en jeu ? N'est-ce pas ?

J'étais totalement terrifiée, il n'était pas encore là et j'avais déjà les mains moites, mon coeur battait dans ma poitrine à un rythme des plus irréguliers et je ne pouvais m'empêcher de penser à la tendresse de ses mains et à ses caresses qu'il m'avait offertes dans le jacuzzi. J'en avais même oublié William et son regard de pervers. La seule chose qui me restait en tête c'était la chaleur d'Hugo et sa volonté à me sortir de là comme un chevalier protecteur. Si ça continuait je n'allais pas tarder à le voir arriver dans mes rêves en selle sur un magnifique étalon blanc. J'haussais les sourcils à cette idée, elle était complètement stupide. Rien de plus chiant qu'un cheval blanc, c'est jamais blanc de toute façon, c'est toujours sale  et puis Hugo risquait de se casser la figure et de se rompre le cou, mauvaise idée, il n'allait plus être utilisable pendant un moment et j'en serais malade. Heureusement pour moi, aucune caméra de surveillance n'était en train de me filmer. Je ressemblais vraiment à une folle à sourire ou à prendre un air grave devant cette porte. Foutue porte d'ailleurs qui refusait catégoriquement de s'ouvrir. J'avais beau me dire que j'étais désirable et qu'il avait envie de moi, plus les secondes passées et plus j'étais en train de m'avouer le contraire et c'était horriblement douloureux. J'avais été complètement conne, Hanaé m'avait pourtant bien mise en garde, ce n'était pas comme si je n'étais pas au courant, mais Hugo n'était pas le genre de mec qui s'intéresse aux filles comme moi. J'étais pas assez désirable, pas assez débridée et encore moins le genre à coucher pour coucher. Il avait dû s'amuser avec moi et maintenant qu'il avait fini il était parti en boite pour terminer sa soirée et s'éclater. Mon bras tomba lentement le loin de ma taille, je ne ressentais même pas de la colère, juste de la tristesse, une énorme tristesse. Pour une fois que je voulais être à la hauteur de quelqu'un j'avais réussi à foirer. Séduire Hugo ? J'avais pensé à quoi ? Qu'il allait tombé follement amoureux de sa collègue hystérique ? Fallait pas trop rêver non plus, il était temps de redescendre sur terre et de voir la vie comme elle était : pourrie . J'allais gentiment repartir dans ma chambre et laisser cette histoire derrière moi. C'était ma meilleure idée depuis deux semaines. Alors pourquoi restais-je là devant sa porte à chercher des excuses pour son absence. Il avait peut-être eu un problème sur la route ? Il s'était peut-être fait renversé ? Ou William lui avait mis une droite et il baignait désormais dans une marre de sang. Cette idée me fit froid dans le dos. J'allais l'appeler, juste pour vérifier, s'il ne répondait pas, j'allais partir le chercher juste au cas où. Parce que pour moi, non il ne s'était pas amusé, tout avait été vrai.

Un bruit sourd retentit dans mes oreilles. Réaction immédiate, je sursautais avant de prier pour ne pas entendre la voix de madame crossman. Si elle me voyait devant la porte d'Hugo, j'étais morte, elle allait me mettre aux fers. Le simple contact de ses mains sur mes épaules me rassurèrent en l'espace d'une micro seconde. Comment avais-je fait pour le reconnaître ? Bonne question, je savais juste que c'était lui, je n'en avais aucun doute, il venait d'arriver. Il était en retard !!! il avait de la chance que je sois assez folle pour l'attendre. Ma joue s'appuya avec tendresse sur sa main pour ne pas manquer une miette de sa caresse. J'avais bien des choses à lui dire, j'entrouvrais la bouche avant de la refermer. C'est moi où je venais d'obéir à sa demande ? Il avait réussi à me faire taire ? Ça c'était hors du commun ! Désormais, je n'attendais plus qu'une chose qu'il m'embrasse enfin, j'avais assez attendu, s'il voulait se faire pardonner c'était désormais à lui de bouger son pion. Alors, quand il m'embrassa, ma réaction ne se fit pas attendre. Mes bras s'entourèrent autour de sa nuque tandis que je m'agrippais à lui comme si ma vie en dépendait. D'ailleurs, oui, depuis quelques temps ma vie était vraiment en train de dépendre de la sienne et j'adorais ça. J'étais totalement terrifiée, mais j'avais bien saisi dans sa voix que je n'étais pas la seule dans cette situation. Hugo ? Terrifié ? C'est le genre de truc que je n'avais jamais cru possible.Ses craintes je les connaissais pour les avoir ressenties, mais contrairement à lui je ne me jetais pas dans une relation sans vouloir un lendemain. Désormais je n'avais plus qu'à espérer trouver assez de force et de courage pour réussir à le retenir. Je ne m'étais jamais sentie aussi passionnée, aussi désireuse d'appartenir à quelqu'un. Je voulais qu'il me fasse sienne, je rêvais de lui appartenir, je voulais devenir un des plus grands intérês de sa vie, mis à part ça je n'étais pas du tout quelqu'un d'égocentrique. Ma peur disparut totalement, je lui faisais confiance de A à Z, je ne craignais plus rien. J'appréciais chaque seconde de ses lèvres et refusais catégoriquement de le sentir s'éloigner de moi. Non, je voulais ressentir chacun de ses battements de coeur, chacun de ses mouvements, chaque signe qui trahissait son excitation, comme je voulais qu'il ressente tout ceux qui étaient désormais en train de me ravager. J'étais enseveli sous une véritable sensation de bonheur, en fait c'était un véritable raz de marée et pour la première fois de ma vie je ressentais l'envie de me noyer. C'était tellement bon que j'aurais presque pu craindre d'en crever si je n'étais pas intéressée seulement par Hugo. Désormais tout le reste me semblait futile. Collée contre sa porte, je n'avais même pas envie de bouger. J'adorais sa façon de me tenir fermement contre celle-ci Qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Je jetais un rapide coup d'oeil avant de rouler des yeux pour l'embrasser avec encore plus de vigueur, mais on s'en foutait de ses clés, il aurait pas pu les préparer avant. Rha les mecs, impossible de réfléchir deux secondes avant de passer à l'action. Mes mains s'aventurent avec un plaisir certain sous sa chemise. Je commençais à connaître son torse par coeur, un pur bonheur dont je n'allais pas me lasser. Je me laissais faire quelque peu désireuse de rapidement retrouver ses bras, dire qu'une clé venait me voler une de ses mains, c'était pas juste 

Un regard taquin se posa sur mon visage avant que mes deux mains se posent sur ses épaules pour le faire reculer. Après tout, il venait de fermer la porte on était seule et je pouvais à mon tour prendre possession de mon assistant. Après tout c'était moi la maîtresse, c'était à moi de donner les ordres [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 Une fois contre la porte, je ne mis pas longtemps à retrouver les lèvres d'Hugo. « avec plaisir... » laissais-je échapper à mon tour. Il allait pas rester habiller, non c'était hors de questions. « Tu devrais en faire de même... j'ai chaud »Un rire amusé sorti de ma gorge , je remontais légèrement mes lèvres jusqu'à ses oreilles. « Je t'ai jamais dit que j'étais excessivement endurante... » susurrais-je d'un ton qui me sembla vraiment hyper sensuel, je me surprenais moi-même.

Chacune de ses caresses me rendaient de plus en plus fébrile et désireuse de me retrouver liée à lui et pourtant je n'avais pas envie que cela se termine, je voulais que chaque seconde dure des heures et je m'agrippais fermement à cette idée. Fébrilement mes mains s'occupèrent de sa chemise, qu'est-ce que ça m'énervait d'être aussi empoté. Tout aurait plus facile si je n'étais pas en train de tressaillir à chaque fois qu'il me touchait. Je me pinçais les lèvres pour ne pas dire une connerie, j'étais bien capable de lui sortir les 3 mots dangereux au plus mauvais moment de la journée. Joy faut que tu te la fermes !!! Enfin libérée de sa chemise j'étais bien décidée à s'attaquer à son pantalon tout en le suppliant de faire de même avec mon chemisier. J'avais une folle envie qui libère mes seins. Allez savoir pourquoi mais je me sentais à l'étroit dans mon joli soutien gorge. Mon regard le suivi vers le sol, ah mon dieu il avait réussi en quelques secondes à m'amener à un niveau que je n'avais jamais atteint en 3 ans de relations. Que pouvais-je faire d'autre si ce n'est appréciée chaque seconde de cette intrusion parfaitement maîtrisée. J'étais en train de lui donner les clés de mon antre, il venait de les gagner.

Le laissant terminer, je n'allais pas l'arrêter en si bon chemin, je l'aidais à se relever avant de le pousser sur le lit bien décidée à prendre de nouveau le contrôle de la situation. Je pris place sur lui, la où son pantalon laissait entrevoir une bosse. Mes mains abandonnèrent son torse pour agripper mon chemiser que j'envoyais à l'autre bout de la pièce. Ah une couche en moins, c'était déjà ça. Doucement, mon corps avança  vers lui se collant à son torse pour y déposer des baisers doux puis torrides avant de s'aventurer un peu plus bas où mes mains expertes avaient déjà entrepris de déboutonner son pantalon. Me redressant, l'abandonnant pendant quelques secondes je fis glisser celui-ci avec une certaine habilité qui me surpritmoi même (c'était la soirée découverte [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 ). Mes lèvres retrouvèrent la position qu'elles occupaient un peu plus tôt et purent enfin prendre possession de sa partie jusqu'alors cachée par un très joli boxer ( bhé oui c'est toujours bien de le souligner) jouant avec celle-ci, je pris plaisir à faire monter la pression jusqu'à que celle-ci me semble trop insupportable à supporter pour lui. Mes mains remontèrent sur son torse tandis que mon regard plongea de nouveau dans le sien. Quelques secondes plus tard je retirais mon soutien gorge lui dévoilant ainsi ma poitrine pour la première fois. Plongeant vers lui, j'attrapais de nouveau ses lèvres avec avidité. Je les quittais quelques secondes pour remonter vers son oreille effleurant sa peau avec sensualité. « Je crois que je t'ai déshabillé.. » Ma main partit caresser son membre avant de remonter le long de sa taille. « Dis?! tu n'étais pas censé me faire passer une nuit de malade » lui murmurais-je avant de coller mes lèvres aux siennes entraînant nos langues dans une nouvelle danse frénétique. Il n'avait aucun doute à avoir , car je n'en avais aucun, ce soir j'étais totalement à lui... et ça n'allait pas durer qu'un soir, parole de Joy !

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyDim 9 Fév - 20:34




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Hugo avait l’impression que tout se déroulait à la vitesse de l’éclair. Il lui semblait que ne s’était écoulé que le temps d’un battement de cils entre le moment où la porte s’était refermée derrière eux et le moment où Joy le poussait vers le lit. D’habitude il n’était pas du genre à se laisser faire et aimait avoir les rênes en main… Mais forcément, rien ne pouvait se passer de façon normale lorsque Joy entrait dans l’équation. Il ne savait pas si c’était sa trop forte envie d’elle qui faisait que tout semblait tournoyer autour de lui, toujours est-il qu’ils s’étaient retrouvés sur le lit plus rapidement qu’il ne l’avait prévu. Emporté par la tornade Joy, Hugo ne réfléchissait plus à rien et avait mis toutes ses questions de côté. Ce moment, cette nuit avec elle, c’était une parenthèse qui s’ouvrait et il ne savait pas quand elle allait se refermer. Comment allait-il réagir demain matin ? Qu’est-ce qui allait se passer pour eux par la suite ? Mieux valait ne pas y penser et profiter de l’instant présent. Joy ne semblait pas en proie aux mêmes doutes que lui, d’ailleurs il se demandait si elle en avait même un seul. Depuis qu’il la connaissait, il la voyait foncer tête baissée dans chaque situation et il n’y avait apparemment pas d’exception ce soir : elle n’avait pas perdu la moindre seconde pour le déshabiller et il était déjà complètement nu sous elle. Hugo posa son regard sur le corps lui aussi dénudé de la jeune femme, se mordant la lèvre inférieure avec envie. Malgré la pénombre de la chambre, il voyait chaque courbe, chaque forme et elle était juste divine à souhait. Il se laissa faire sous les caresses de la jolie brune, plongeant la tête en arrière, chutant sur son oreiller. Cela faisait deux semaines qu’il n’y avait pas eu de femme dans son lit et malgré ces quatorze longues journées d’abstinence - un record pour lui - il savait que l’attente en avait valu le coup. S’il était vraiment sincère avec lui-même, il ne les avait même pas vu passer ces quatorze jours… Parce qu’inconsciemment, malgré ses sorties en boîte et les filles qui étaient venues le draguer dans le seul but de passer un bon moment avec lui, depuis deux semaines la seule fille qu’il avait espéré avoir dans son lit, c’était elle. Il n’avait attendu que ce moment là depuis le premier jour, depuis l’instant où ils s’étaient chamaillés pour la première fois. Parce que pour la première fois de sa vie, il rencontrait une fille intéressante, une fille qui avait du répondant et qui ne s’était pas laissée avoir par son charme. Elle était un défi qu’il voulait relever et en deux semaines de temps, sa curiosité ne s’était pas tarie.

Et il aimait particulièrement ce paradoxe plutôt étonnant, vouloir l’avoir dans son lit tout en n’ayant pas spécialement l’envie. Il voyait pour la première fois une fille au delà de l’aspect sexuel et de ce qu’elle pourrait lui apporter au pieu. Pas qu’il n’y pensait pas avec elle - au contraire, il ne pensait qu’à ça - mais c’était la première fois qu’il développait un lien avec quelqu’un avant de passer à l’étape supérieure. Et c’était étrange pour lui ce qui était en train de se passer entre eux; d’habitude, il ne se souciait pas de ce que pouvait penser la fille avec qui il couchait, il savait que le lendemain ils ne se reverraient plus mais avec Joy, comme d’habitude, tout était différent. Et il voulait que tout soit parfait, qu’elle passe la plus belle nuit de sa vie (il allait vite lui faire oublier son Sam).

Bizarrement, il avait l’impression d’être le plus gêné des deux. Nan en fait, correction : il était le seul à avoir l’air gêné. C’était la nuit des grandes premières pour Hugo : il allait faire l’amour à une fille qu’il connaissait depuis plus longtemps que deux minutes et puis… demain matin, il allait se souvenir pour la première fois du prénom de la fille avec qui il venait de passer la nuit.
Le corps de la jolie brune remonta lentement contre le sien et Hugo savoura sa peau si douce contre la sienne. Joy vint lui murmurer quelques mots à l’oreille, lui rappelant la promesse qu’il lui avait faite quelques minutes plus tôt. Il la laissa l’embrasser, elle y mettait une fougue non dissimulée, et Hugo décida de reprendre les choses en main. Il l’avait trop laissée faire. Malgré sa volonté de lutter contre le flot de questions qu’il l’assaillait depuis deux semaines, il avait quand même laissé son esprit vagabonder, s’interrogeant sur les conséquences de cette nuit à deux. Il était désormais trop tard pour faire machine arrière et surtout… il n’en avait pas la moindre envie. Il voulait Joy, toucher son corps, entendre ses cris, lui montrer que l’étalon Hugo était à la hauteur de sa réputation. Alors d’un mouvement sec, il les fit pivoter pour qu’elle se retrouve sous lui. De bas en haut, ses yeux la dévorèrent avant de plonger son regard dans le sien. « Tu aimes avoir le dessus sur moi, hein ? Mais on n’est pas à l’école ici, Joy… A partir de maintenant, c’est moi qui gère… Les seuls mots que je veux entendre de ta bouche c’est « encore » et « Hugo »… » Il recula jusqu’à ce que ses pieds touchent le sol, emportant avec lui le corps de Joy qu’il fit glisser le long des draps. Hugo se mit debout et obligea la jeune femme à se retourner, la faisant se mettre à quatre pattes sur le matelas. D’un mouvement franc, il fit descendre la culotte en dentelle noire de la jolie brune qui tomba au niveau de ses genoux. La vue que lui offrait Joy était tout simplement sublime et il savait qu’il allait se régaler. Il espérait qu’elle ne lui ait pas menti et qu’elle était véritablement excessivement résistante car il comptait bien la faire hurler de plaisir toute la nuit. Hugo alla chercher un préservatif dans la boîte située sur sa table de chevet et arracha l’emballage directement avec les dents (c’est pas ce bout de plastique qui allait les emmerder et leur faire retarder ce moment qu’ils avaient déjà dû remettre à plus tard plusieurs fois…). Sans attendre plus longtemps, il glissa en elle, lui donnant le temps nécessaire afin qu’elle s’habitue à lui. Ses coups de reins se firent doux jusqu’à ce qu’il la sente prête pour son rythme de croisière… Et elle n’allait pas être déçue du voyage…
L’une de ses mains agrippa la hanche de la jeune femme alors que l’autre s’aventurait dans son dos, la plaquant d’une main ferme contre le matelas… Les coups de rein se firent alors plus violents et il ferma les yeux pour apprécier chaque sensation que leur corps à corps lui procurait. Délaissant son dos, sa main vint tenir l’autre hanche et ses yeux se rouvrirent pour contempler ce spectacle. Joy, complètement offerte à lui, avait les yeux clos et se laissait totalement faire (pour une fois [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 ) Il se colla plus à elle, faisant glisser ses mains sur le ventre de la jeune femme, ses lèvres se perdant sur ses épaules, les embrassant. « C’est encore meilleur que ce que j’avais imaginé… Et pourtant, crois-moi, dans ma tête, c’était déjà du top niveau… » lui chuchota-t-il à l’oreille. Oh oui il y avait pensé maintes et maintes fois ces derniers temps mais il avait été loin du compte. Il n’avait pas pensé aux frissons qui allaient lui parcourir l’échine alors qu’elle venait à sa rencontre, voulant encore plus ne faire qu’un avec lui. Il n’avait pas pensé à ce qu’il allait bien pouvoir ressentir à faire l’amour à une fille pour qui il avait des sentiments. Parce qu’il ne pouvait plus se voiler la face : toutes ces sensations qu’elle lui procurait c’était dû à ce que son coeur ressentait pour elle. Et vu la vitesse à laquelle son coeur était en train de battre dans sa poitrine, Joy venait de se placer directement sur la première marche du podium des nuits qu’il n’allait pas pouvoir oublier…

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Hugo jeta sa tête en arrière et regarda l’heure sur le radio-réveil. Il était 4h18 du matin et ils n’avaient pas encore fermé l’oeil de la nuit. Il glissa sa main dans la chevelure de Joy qui était à moitié allongée sur lui, à moitié sur le matelas, sa tête reposant sur son torse. Il se sentait bien, trop bien même, sentant l’adrénaline de l’après-câlin se diffuser dans tout son être. Avec un sourire en coin, Hugo se refit le film des dernières heures et, amusé, il se dit qu’il n’y avait presque pas un endroit de la chambre qui n’avait pas vu passer leurs ébats. La pièce était sens dessus dessous, tout ce qui s’était trouvé en travers de leur chemin avait fini par voler avant de se retrouver au sol. La table qui servait de bureau n’avait plus la moindre chose dessus et Hugo se mordit la lèvre en se rappelant le bruit horrible qu’avait fait la planche en bois lors de ses assauts. Il avait même eu tellement peur que le bureau ne résiste pas qu’il avait décidé qu’il serait plus prudent de passer au fauteuil juste à côté. Ce qu’ils avaient fait. Les murs n’y avaient pas échappé eux non plus, il s’en était servi avec joie pour pouvoir la bloquer, un peu comme lors de leur toute première rencontre mouvementée dans le vestiaire, sauf que là, bien sûr, l’échange avait été plus intense qu’à l’école… Joy avait définitivement été à la hauteur de ses attentes. Ce n’était pas toutes les filles qui pouvaient se vanter de pouvoir enchaîner autant de parties de jambes en l’air sans réclamer une pause. Elle avait été parfaite… Mais il s’y était attendu. Il savait que si elle mettait autant de fougue dans le lit que dans la vie, ils allaient passer un putain de bon moment. Et ça avait été le cas.
Il embrassa la jeune femme sur le front, appréciant ce moment de douceur après la tempête sexuelle qui venait de s’abattre dans la chambre. Il ramena sur eux la couette pour qu’elle n’attrape pas froid et la colla plus contre lui, lui caressant le dos pour lui transmettre un peu de chaleur. Tout était propice pour qu’ils s’endorment ainsi, dans les bras l’un de l’autre (à condition que cette fois-ci Joy le veuille bien car la dernière fois qu’il lui avait demandé si elle voulait dormir ils avaient remis ça [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 ). Ils allaient être épuisés comme pas possible dans quelques heures quand il allait falloir gérer les vingt petits monstres mais Hugo ne regrettait absolument rien. Cette nuit, il l’avait rêvée depuis longtemps et elle avait été tout simplement magique.

« Tu veux dormir ? » murmura-t-il tout en continuant de caresser les cheveux de Joy, comme s’il la berçait. « On peut aller prendre une douche si tu veux… » L’air autour d’eux puait le sexe à plein nez et il n’était pas contre le fait d’aller enlever la couche de sueur qui s’était déposée sur sa peau. Il roula légèrement pour se retrouver au dessus d’elle et l’embrassa dans le cou, déposant des dizaines de bisous. Sa main s’égara sur sa hanche puis sur sa poitrine et le désir d’Hugo se réactiva en un centième de seconde. « Oh c’est pas vrai, j’ai encore envie de toi… » soupira-t-il, défait. « Arrête de me donner envie de toi comme ça, espèce de tentatrice… » Joy était vraiment la tentation réincarnée, il n’en avait jamais assez de la toucher et était déjà devenu accro à sa façon de lui faire l’amour. Il fallait qu’il se décroche le plus vite fait possible des griffes de sa tigresse s’il ne voulait pas craquer une nouvelle fois. En fait, il avait surtout envie de la laisser se reposer un peu, il ne l’avait pas vraiment ménagée cette nuit.

« Fais ce que tu veux… » commença-t-il en quittant la douceur des bras de Joy à contrecoeur « …mais moi je file à la douche… » Il prit la direction de la salle de bain et laissa délibérément la porte entrouverte. Si Joy avait envie de le rejoindre, elle connaissait le chemin…

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyMar 11 Fév - 21:25




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Deux possibilités s'étaient offertes à moi quelques minutes plus tôt. J'avais eu la possibilité de rester dans ma chambre et de ne pas aller dans la sienne. Si je me retrouvais dans cette situation, c'était uniquement parce que je l'avais voulu et parce que j'en avais décidé ainsi. Si j'y avais bien réfléchi ? Non sûrement pas assez ,car si je l'avais fait je ne serai jamais venue le retrouver. Ce soir je n'ai tout simplement pas envie de penser à demain, juste pour une soirée... Bon d'accord cela m'arrive assez régulièrement mais d'une manière générale, cela ne prend pas en compte ce genre de relations. Dans mon monde « coucher pour coucher » c'est juste quelque chose d'inconcevable. C'est finalement la question qui me taraude le plus. Savoir ce qu'il pense de moi à ce moment précis ?! Mais finalement mon esprit se met rapidement en mode off et ce n'est pas plus mal. Je ne sais pas comment il fait, mais il a réussi un très joli coup de maître en réussissant à me faire lâcher prise,car oui, c'est bien connu, j'aime avoir le contrôle... sur tout ! J'ai toujours été comme cela depuis que je suis gamine, mais cela a gravement empiré après l'accident. On peut dire bien des choses sur mon comportement, mais dans tout ce que je fais je m'assure au préalable d'avoir un certain contrôle sur les choses, je me laisse toujours une porte de secours. Le truc c'est qu'avec Hugo, je n'ai jamais trouvé de porte de sortie, pire je n'ai jamais eu envie de la chercher. La situation me convient, même si elle n'est pas parfaite, je suis là où j'ai envie d'être et même si cela me paraît étrange, aujourd'hui je ne veux pas avoir peur, celle-ci finira par arriver à un moment ou à un autre.

Depuis le début de notre rencontre tout va très vite et pourtant je ne me suis jamais autant sentie en confiance avec un homme. Bon mon expérience est assez limitée alors évidemment niveau comparaison c'est mort, mais dans le fond je crois que personne ne pourrait réussir à me faire ressentir le flot d'émotions qui m'envahit à chacun de nos contacts et ceux-ci non même pas besoin d'être physiques. Le simple fait de le voir sourire ou s'occuper des enfants suffit à me faire totalement fondre. Alors ne parlons pas des moments où il me prend dans ses bras, je ferai tout pour que cela continue encore et encore, mais ce soir je n'ai vraiment pas à me plaindre à ce niveau-là.

Un léger rire sort de ma gorge quand il décide enfin de prendre les commandes, voilà qui n'ai pas trop tôt. Depuis le temps qu'il me colle contre les murs, j'ai sérieusement envie qu'il aille au fond des choses pour une fois. Parce qu'il faut bien l'avouer, je commence sérieusement à mourir de désir, le feu qui enflamme mon corps en ce moment même et une preuve irréfutable que j'ai de plus en plus envie de totalement lui appartenir. Alors, quand il finit par nous unir je ne peux retenir un long sourire de plaisir. J'avais l'impression d'avoir attendu des années, mais en fait non ça ne faisait que deux semaines...Si j'étais une experte dans les conneries en tout genre, Hugo était véritable en expert dans l'art du sport en chambre. Il maîtrisait parfaitement ce sport et j'avais désormais envie de devenir son élève, sa seule et unique élève [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 . Il avait sûrement encore pas mal de choses à me montrer, même si pour le moment il m'avait permis de découvrir un très large éventail de ses possibilités. J'étais toute à lui et j'en ressentais un bonheur extrême. Il était en train de m'amener dans des sommets où je n'avais jamais espéré mettre les pieds. C'était tellement bon que je ne pouvais retenir aucun de mes cris. Heureusement que sa chambre était excentrée parce qu'à force d'hurler « Hugo » et « Encore » les autres auraient pu sérieusement se poser des questions. Collée contre lui, j'appréciais chacun de ces coups de rein. En fait j'étais devenue incapable de me décoller de lui, j'adorais chacun de nos échanges et je refusais qu'ils cessent. Hors de question qui me laisse de côté . Je venais de découvrir un petit côté séductrice qui semblait apparaître seulement en sa présence. « C'est encore meilleur que ce que j'avais imaginé... Et pourtant, crois-moi, dans ma tête, c'était déjà du top niveau... » Ma main passa tendrement dans ses cheveux tandis que je bougeais légèrement mon bassin après un léger mouvement de hanches pour rendre la situation encore plus agréable qu'elle n'était déjà. « Si je devais nous mettre une note , on exploserait les scores... Strike » plaisantais-je avant de l'embrasser. Ma blague était pourrie et puis il s'était arrêté, fallait qu'il reprenne les choses, on pouvait parler plus tard.

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Couchée sur Hugo, je suivais avec la main les courbes que dessinaient ses muscles. Vu d'ici c'était encore mieux. Moi qui n'étais pas tactile, j'étais complètement collée à lui et rien ne semblait me décider à quitter la chaleur de son corps et la tendresse de ses bras. « Non j'ai pas sommeil » En fait je refusais de m'endormir pour ne pas avoir à me réveiller, parce que ce que je craignais c'était bel et bien le lendemain matin. J'avais peur qu'il agisse comme il le faisait habituellement alors pour ne pas y penser, je préférais tout simplement ne pas m'endormir. « Je suis bien comme ça ... avec toi, j'ai pas envie que le sommeil vienne gâcher ça » Laissant échapper un bâillement, je me lovais encore un peu plus contre lui oubliant tout ce qui pouvait m'inquiéter. J'y réfléchirai plus tard. Prendre une douche « Hmmm » en fait non pour le moment je n'étais pas décidée à aller me doucher. Quand il roula pour changer de position, je laissais échapper un léger soupire de déception, soupire qui changea rapidement pour se transformer en véritables soupires de plaisir. Chacun de ses contacts suffisaient à me faire tressaillir et à activer de nouveau mon désir et je ne semblais pas être la seule dans cette situation. Je lui lançais un regard vexé avant de me redresser légèrement. « Tu devrais être content ça pourrait être le contraire... » C'était pas de ma faute s'il pouvait pas se contrôler d'abord [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 1275292560

Mon regard le suivit jusqu'à la douche avant de se poser sur la chambre. La femme de chambre allait piquer une crise cardiaque. Il ne me fallut que quelques secondes pour me décider. Il n'allait pas se doucher tout seul, moi aussi j'avais envie de prendre une douche , encore plus qu'il me fasse l'amour dans celle-ci et d'après ce que j'avais pu comprendre ça risquait de ne pas être compliqué. Un sourire amusé se dessina sur mon visage tandis que je rentrais dans la salle de bain. Il était de dos et n'était toujours pas rentré dans la douche. Mes bras s'enroulèrent autour de sa taille et je posais délicatement mes lèvres sur son épaule. Délicatement je le contournais pour atteindre la douche, laissant mes doigts glisser sur sa peau. J'ouvrais l'eau avant de me retourner pour saisir ses lèvres. « J'ai aussi envie de toi... une folle envie » Après avoir imaginé qu'il me plaque sous la douche, j'étais bien décidée à réaliser ce fantasme et tout de suite. Ma main s'enroula autour de son poignet pour l'attirer dans la douche. L'eau était ni trop chaude, ni trop froide, parfaite pour moi, je n'avais plus qu'à espérer que ce soit pareil que lui, mais vu la manière dont il me plaqua au mur il y avait fort à parier que la température de l'eau lui convenait également. Puis de toute manière on s'en foutait totalement de la température de l'eau, elle aurait pu être glacée ça n'aurait rien changé. Mes lèvres attrapèrent sa bouche avec passion, sa langue m'avait manqué.  Mes bras s'enroulèrent autour de sa nuque, quand à mes jambes elles retrouvèrent une fois de plus la place qu'elles affectionnaient tant. Il fallait avouer que depuis quelques temps je me trouvais très souvent accrochée à lui... Notre corps à corps reprit de plus belle avec pour changement la délicatesse de l'eau qui rajoutait une petite touche sympathique à notre ébat. Les lèvres entre ouvertes je laissais échapper un long soupir de plaisir qui se changea en cris quand il se lança dans la dernière ligne droite. On avait quitté la douche pour visiter la salle de bain, puis on était revenu dans cette douche pour conclure. En gros on avait vraiment visiter toute sa chambre. Je ne pouvais définitivement plus m'y perdre. Toujours collée à lui je finis par décider à retrouver le sol. Avec toute cette histoire je commençais sérieusement à avoir mal aux jambes... , en fait j'avais mal partout, comme si je venais de me taper un véritable marathon [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106
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Un sourire se posa sur mes lèvres « Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec quelqu'un... » Par peur de le voir s'enfuir ou de croiser son regard, je collais doucement ma tête contre lui pendant quelques instants. « Dis? tu me prêtes ton gel douche cette fois-ci ? Faut bien que je me douche » Un large sourire sur le visage, j'attrapais avec un certain plaisir le récipient bleu. Attrapant un gant , je lui tendais avec un sourire en coin « fais ça bien... » Oui parce que pour ma part je m'étais déjà lancé dans l'exercice et il allait briller comme un sou neuf [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855

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Blottie dans les bras d'Hugo, je n'avais pas réussi à trouver le sommeil. Mon inquiétude était montée au créneau juste après qu'il s'endorme. Je craignais que notre idylle prenne fin le lendemain matin et je comprenais désormais que ça risquait d'être bien plus dur que ce que j'avais eu en tête. La luminosité dans la chambre était assez faible, mais je réussissais sans trop de mal à l'observer. Il dormait à poings fermés. Après tous ses efforts, il avait sûrement besoin de récupérer. Ma main glissa doucement dans ses cheveux pour dégager ses yeux. Voilà, maintenant c'était parfait. S'il y avait une image que je voulais emporter avec moi c'était bien celle-ci parce qu'en le regardant dormir je me sentais vraiment dans son monde, en couple. Un coup d'oeil sur le réveil me ramena doucement à la réalité, il était 6 heure. Dans deux heures les enfants allaient se lever et il était mieux pour tout le monde que je ne me trouve pas dans sa chambre à ce moment-là. Sortir du lit me demanda un sacré lot de volonté parce que c'était la dernière chose que j'avais envie de faire, mais après avoir pesé le pour et le contre, il s'avéra qu'il s'agissait de la meilleure situation pour moi. Premièrement ça allait éviter que les élèves remarquent que nous étions ensemble la cette nuit.Deuxièmement,ça me rassurait parce que ça m'enlevait le stress de la discussion du lendemain matin. Je craignais tellement qu'il me dise qu'il n'y avait eu pour lui que du sexe que je préférais éviter cette situation et continuer à me bercer d'illusions. Il me fallut quelques minutes pour rattraper mes affaires et les enfiler. C'était d'ailleurs un miracle que j'y arrive sans le réveiller. Arrivée dans ma chambre je m'étalais sur mon lit, il ne me restait plus que deux heures de sommeil, il fallait vraiment que j'en profite. J'étais sortie de chez lui quelques minutes plus tôt et il commençait à me manquer. Dormir sans lui risquait d'être compliqué, mais j'allais bien devoir y arriver !

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyDim 16 Fév - 20:15




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Debout devant les portes de la douche, Hugo faisait inconsciemment tourner son bracelet à l’aide de son pouce. Cela ne faisait que trente petites secondes qu’il avait quitté la chambre mais déjà son cerveau était en proie à d’innombrables questions. Il avait pourtant voulu mettre tout ça de côté, forcer son esprit à attendre le matin avant de commencer à flipper sur ce qu’ils avaient fait mais bien sûr, il n’arrivait pas à contrôler tout ce flot de questions qui était en train de l’envahir.
Hugo passa nerveusement sa langue sur ses lèvres. Avec Joy, rien se passait comme il le prévoyait et cette nuit n’avait pas fait exception à la règle. Faire l’amour à une fille pour qui on commence à avoir des sentiments était une grande première pour lui et il avait du mal à décrire ce qu’il avait ressenti lors de ces nombreuses fois où ils n’avaient fait plus qu’un. Magique était peut-être le mot qui convenait le mieux. Il avait encore du mal à descendre de son petit nuage, se remémorant chaque câlin, chaque cri, chaque rire qu’ils avaient partagés, il avait l’impression de sentir encore sous ses doigts la peau délicate de Joy, d’entendre ses lèvres murmurer son prénom. En bref, il avait pris son pied et il ne lui avait pas menti en lui disant qu’il avait encore envie d’elle. C’était une sensation étrange, comme une soif intarissable, il avait envie lui faire constamment l’amour et se fichait éperdument du manque de sommeil. Il avait envie de lui faire constamment l’amour parce que quelque part, au fond de lui, il y avait une petite horloge qui faisait tic-tac et qui lui signifiait que c’était bientôt la fin. Au lever du soleil, tout serait différent et lui agirait comme d’habitude. Il n’avait jamais tenté l’expérience d’avoir la même fille deux soirs d’affilée dans son lit et il savait que, malgré tout ce que Joy venait de lui faire ressentir, elle aussi ferait partie de cette longue liste. Et Joy était une fille bien plus dangereuse que toutes celles qu’il avait pu rencontrer jusqu’à présent car, mine de rien, elle avait réussi à faire en sorte que sa carapace se craquèle et il lui avait laissé apercevoir des choses qu’il n’avait jamais montré à personne. Il s’était un peu trop dévoilé et commençait déjà à le regretter amèrement. Joy allait voir à quel point il était un beau salaud et ça n’allait pas être commode à gérer durant les prochaines semaines à l’école. Mais il se devait de mettre un stop immédiatement. « Ne pas s’attacher à elle… Je ne dois pas m’attacher à elle… » murmura-t-il sans cesse comme pour essayer de se convaincre. « Au matin, tout sera fini… Il vaut mieux… Pour elle comme pour moi… » C’était là la meilleure de ses techniques pour ne pas souffrir : les coups d’un soir ne pouvaient pas lui faire de mal, n’est-ce pas ? Il ne connaissait pas la fille avec qui il passait la nuit et le matin il s’éclipsait de leur vie aussi vite qu’il n’était apparu… Mais alors pourquoi ressentait-il comme un pincement au coeur en cet instant même ? Etait-ce parce qu’il connaissait Joy depuis plus longtemps ? Se pourrait-il que, malgré ses efforts pour garder intacte la barrière qu’il s’était érigée autour de son coeur, Joy ait réussi à s’installer dedans ?
Hugo soupira, sachant déjà que ce qui l’attendait risquait d’être bien plus difficile à gérer que d’habitude. Joy n’allait pas comprendre ce revirement de situation aussi soudain…
Perdu dans ses pensées, il n’avait même pas entendu la porte de la salle de bain s’ouvrir et eut un léger sursaut lorsque les mains fraîches de la jeune femme vinrent s’enrouler autour de sa taille et deux lèvres pulpeuses embrasser délicatement son épaule. Joy le contourna et, après avoir mis en route l’eau de la douche, l’invita à entrer. Ses lèvres venaient de se poser sur les siennes et Hugo sentit qu’il perdait pied complètement, balayant d’un revers de la main tout ce à quoi il venait de penser quelques instants plus tôt. Le matin n’était pas encore là… Alors il avait le droit de profiter d’un dernier instant de bonheur avec elle…
Plaquant la jeune femme contre le mur carrelé de la douche, Hugo embrassa la jeune femme avec fougue. L’eau qui coulait sur eux donnait un effet encore plus torride à leurs ébats, il regardait les gouttes ruisseler sur le corps parfait de la femme à qui il faisait une nouvelle fois l’amour, jalousant celles qui s’échouaient entre ses seins avant de venir se perdre sur son ventre si plat. Il avait rarement eu de femme aussi parfaite dans ses bras - il faut dire que Woodburgh n’était pas vraiment le genre de ville où l’on trouve de sublimes créatures comme à Hollywood ou New York - et il était complètement sous le charme de cette petite bouille et de ces yeux rieurs. Joy montrait beaucoup d’émotion au travers de son regard et il aimait ce qu’il était en train d’y lire en ce moment. Elle ne jouait pas avec lui… Et tout à coup, il se sentit mal pour tout le mal qu’il allait lui faire dans quelques heures, lui qui allait devoir la gérer comme il avait géré les autres filles… Elle ne méritait pas ça mais il n’avait pas d’autre choix s’il voulait se protéger…
L’eau brûlante de la douche lui donnait le tournis et, son précieux fardeau entre les bras, Hugo décida de visiter le reste de la salle de bain. Reposant Joy sur l’un des meubles qui composait la pièce, il reprit sa douce torture et vint nicher sa tête au creux de son cou. Il avait envie d’être tout contre elle, de sentir la chaleur de son corps, son odeur, il ne voulait pas oublier le moindre détail de leur nuit… Il avait besoin qu’elle le serre fort contre elle, il voulait la sentir s’accrocher à lui car demain c’était tout le contraire qu’il allait lui demander. Il était une belle ordure, un sacré égoïste et il se détestait. Il laissait ses doutes l’envahir à nouveau alors qu’il avait tout fait pour éviter ça. Mais plus les secondes s’écoulaient et plus un énorme « Salaud » s’affichait devant ses yeux. Jamais il n’aurait dû commencer ça avec elle… Mais il était trop tard pour protéger Joy du connard qu’il était…

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Il avait senti les frissons parcourir le corps de Joy alors il n’avait pas hésité une seconde avant de revenir dans la douche. Il la contemplait avec une lueur non dissimulée dans les yeux, gravant dans son esprit cette image d’elle dans la phase de l’extase. Essoufflé, ses mains descendirent et Joy posa à nouveau les pieds par terre. S’il devait choisir le meilleur des câlins de cette nuit, celui de la douche semblait être un cran au dessus. Il y avait de la buée dans toute la pièce et il était vraiment sous le charme de la jeune femme avec ses cheveux mouillés… Et puis, vu l’heure avancée de la nuit, ce câlin était sûrement le dernier qu’ils partageaient…

« Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec quelqu’un… » Hugo s’était immédiatement figé à l’entente de ces mots… Heureusement, Joy ne l’avait pas regardé et était venue blottir sa tête contre son torse. Incapable de faire le moindre mouvement, il était resté là, les bras ballants le long de son corps. Oh bon sang, le réveil allait être plus que difficile pour la jeune femme… Son coeur lui criait pourtant de faire quelque chose, il en cognait à lui faire mal dans la poitrine, mais sa raison ne voulait pas qu’il agisse ainsi. S’il répondait à Joy, s’il lui disait que pour lui aussi, c’était exactement la même chose, qu’il ne s’était jamais senti aussi bien de sa vie avec quelqu’un, ce serait l’incompréhension totale pour elle au petit matin. Alors il se tût. Et il fut ravi qu’elle enchaîne sur autre chose et qu’elle ne persiste pas… Tendant son gel douche à la jeune femme, Hugo sentait une saveur amère se répandre dans sa bouche… Il se haïssait pour toutes les choses qu’il allait devoir lui dire dans peu de temps…

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Il s’était effondré dans le lit dès qu’ils étaient sortis de la salle de bain. Il ne leur restait pas beaucoup de temps avant que le réveil ne sonne et qu’une nouvelle journée redémarre. Hugo était loin d’être pressé que le petit matin arrive. Malgré son envie de profiter des derniers instants de bonheur avec Joy, il n’avait pas pu empêcher ses yeux de se fermer. Il était tellement bien là, avec Joy dans ses bras, qu’il n’avait pas vu Morphée venir l’embarquer vers le doux pays des songes…

Le réveil fut brutal - il fallait vraiment qu’il change de sonnerie, à chaque fois il se réveillait en sursaut - et il se dépêcha pour attraper son téléphone et arrêter l’alarme stridente. Il était 7h30 et les rayons du soleil réussissaient à s’infiltrer à travers les jours du volet. La pièce était donc à moitié éclairée et il pouvait ouvrir les yeux sans mal. Instinctivement, la première chose qu’il fit fut de tourner sa tête à droite pour voir où était Joy. Il allait devoir arborer son masque d’indifférence dès qu’il la verrait mais il espérait qu’elle soit encore endormie pour pouvoir profiter de la vision juste l’espace de quelques instants. Mais lorsque sa tête bifurqua vers la droite et que ses yeux ne rencontrèrent que le vide, Hugo fronça immédiatement les sourcils. Joy était déjà debout ? Il passa une main sur le drap et constata qu’il était froid et que l’oreiller aussi… Quoi ? Elle était debout depuis si longtemps ? Elle avait dormi au moins ? Il quitta vite fait la couette, inquiet de ne pas entendre du bruit provenant de la salle de bain. « Joy ? » demanda-t-il en toquant à la porte. Pas de réponse. « Crois-moi te noyer sous la douche c’est pas ça qui va t’aider à te réveiller… » fit-il d’un air moqueur même s’il n’était pas totalement serein. Il n’entendait absolument pas l’eau de la douche couler et Joy n’était venue avec aucune de ses affaires alors elle n’était sûrement pas en train de se maquiller et de cacher ses cernes… « Joy ? Je vais rentrer… » Il attendit quelques secondes dans l’espoir d’obtenir une réponse, même négative, mais seul le silence lui répondit une nouvelle fois. Ouvrant la porte, il passa sa tête dans l’entrebâillement et ne vit qu’une chose : Joy n’était pas là…

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Les mains posées sur le rebord de l’évier de la salle de bain, Hugo tentait de contenir tant bien que mal toute la colère qu’il ressentait. Rien, pas le moindre mot ni même le moindre texto. Joy était partie de sa chambre sans laisser la moindre trace derrière elle…. Il avait pourtant retourné les draps du lit, avait inspecté les moindres recoins de la pièce et regardé un bon millier de fois son téléphone mais rien, désespérément rien. Elle s’était volatilisée…
Relevant la tête et se regardant dans le miroir, une seule pensée arrivait à parvenir à son esprit : elle avait fait comme lui. Elle avait fait exactement ce que lui faisait le petit matin après une nuit passée en galante compagnie dans un hôtel de Woodburgh… Ses mains se crispant sur le rebord de l’évier, il n’arrivait pas à croire ce qui était en train de lui arriver… On venait de lui faire subir ce qui lui faisait subir à chacune de ses conquêtes… Une véritable histoire d’arroseur arrosé…! Oh qu’il détestait tout ce qu’il ressentait en cet instant, ce sentiment de s’être fait avoir et d’avoir été manipulé… Joy était ce genre de filles ? Celles qui disparaissent au petit matin après avoir eu ce qu’elles voulaient obtenir ? Il ne comprenait pas…. Jamais il n’avait pensé à un tel scénario. Lui qui aurait dû être en cet instant en train d’expliquer à la jeune femme qu’il ne pouvait pas lui offrir plus qu’une nuit… Il venait de se faire avoir comme un débutant….! En tout cas, ce n’était pas du tout agréable d’être de ce côté de la barrière et il se demandait si les filles qu’il avait dégagées de la même manière de sa vie avait ressenti la même chose que lui… La question qui tournait en boucle dans sa tête était tout simplement « pourquoi ? » Pourquoi lui avait-elle fait ça ? Est-ce que toutes les belles paroles qui étaient sorties de ses lèvres, ses « je me suis jamais aussi bien sentie avec quelqu’un » ou encore « j’aime être avec toi », ce n’était finalement que du vent et une de ses techniques pour l’amadouer et l’attirer dans son lit ? Il n’arrivait pas à y croire… Il n’arrivait pas à imaginer Joy comme cela et pourtant…. les circonstances ne jouaient pas en sa faveur quand il regardait bien les choses.

« J’hallucine… » marmonna-t-il alors qu’une main passait sur sa joue. S’il n’y avait pas tout le bordel dans la chambre, il aurait pu croire qu’il avait rêvé cette nuit avec elle mais la lampe était belle et bien par terre, le bureau complètement vide et puis toutes ses fringues éparpillées à l’endroit où Joy les avait projetés lorsqu’elle l’avait déshabillé… Ne manquaient que ses fringues à elle… Et la propriétaire de ces vêtements…

Hugo fit les cent pas dans sa chambre. Malgré toute la colère qu’il ressentait, il allait bientôt falloir se préparer pour aller réveiller les petits monstres et prendre un copieux petit déjeuner. La journée s’annonçait difficile et il ne savait pas encore comment il allait réagir lorsqu’il reverrait Joy…

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Ca lui avait bouffé la tête toute la journée. Vraiment. Il avait été incapable de penser à quoi que ce soit d’autre et s’était montré désagréable avec tout le monde. Pourtant qu’est-ce que ça changeait après tout ? Le résultat était le même : lui et Joy, c’était fini, ça n’avait été qu’un coup d’une nuit et chacun reprenait désormais son petit bonhomme de chemin… Oui mais voilà, son égo venait de prendre un sacré coup de poignard et ça, il avait du mal à l’encaisser. Après une nuit comme celle-là, n’importe quelle fille aurait rampé devant lui pour qu’il lui en offre une autre. Surtout qu’il s’était surpassé cette nuit, il avait fait exprès de monter le niveau d’un cran car il y avait du répondant en face de lui. Joy n’avait pas failli à sa promesse et lui avait largement démontré son côté endurant. Et chaque câlin avait été à la hauteur de ce qu’il s’était imaginé, voire même plus. Il ne pouvait pas mentir : il avait adoré passer la nuit avec elle. Et s’il n’avait pas eu ses foutus principes, il lui aurait sûrement demandé de rempiler pour une deuxième… Raaah de toute façon, c’était elle qui était partie comme une voleuse alors il n’y avait même pas besoin de penser une seule seconde à déroger aux règles !
L’après-midi était passé vite malgré sa fatigue et il venait d’effectuer avec les gamins leur dernière descente de ski sur les pistes. Demain matin, ils allaient dire adieu à tout ça et reprendre la route de Pearl Trees. Et lui allait devoir faire en sorte que tout ce qui s’était passé avec Joy n’était qu’un intermède qu’il allait devoir effacer au plus vite de son esprit… Mais après tout… Pourquoi attendre Pearl Trees pour se remettre en selle ? Il y avait plein de jolies filles qui traînaient dans la station, il n’y avait pas vraiment fait attention jusque là - il avait concentré tous ses efforts sur Joy… - mais il n’allait pas gâcher cette dernière soirée en restant tout seul comme un con dans sa chambre.

« Enfin c’est terminé…! J’aime beaucoup ces enfants mais dieu sait à quel point ils ont pris toute mon énergie durant cette semaine ! » souffla Mme Crossman qui déchaussait elle aussi pour la dernière fois ses skis.
« J’vous le fais pas dire… » Hugo poussa un soupir. Le week-end à Pearl-Trees allait être bien trop court pour récupérer correctement.
« Vous avez quelque chose de prévu ce soir ? Avec les autres parents d’élèves, nous voulons organiser une petite soirée fondue dans le salon, histoire d’être toujours à proximité des enfants. Vous et Joy vous voulez vous joindre à nous ? »
Hugo tiqua dès qu’il entendit Mme Crossman prononcer le prénom de Joy. « Désolé mais j’ai déjà prévu de passer la soirée dans la nouvelle boîte de nuit de la station. Pour Joy, il faudra voir avec elle mais je suis sûr qu’elle se fera un plaisir de vous accompagner… » Il offrit un léger sourire à Mme Crossman et prit la direction de sa chambre. Une bonne douche, ranger un peu tout le bazar dans sa chambre - demain matin il n’allait sûrement pas avoir le temps - et s’habiller… Il avait du temps devant lui mais il voulait faire les choses bien. Ce soir, il allait sortir le grand jeu.

Chemise grise foncée, deux boutons ouverts en haut pour dévoiler la naissance de son torse, pantalon noir, parfum et chaussures de ville. S’admirant dans le grand miroir de la salle de bain, il était tout simplement parfait. Toutes les chances étaient de son côté pour séduire la première fille qui tomberait dans ses filets…
Emportant avec lui les clefs de sa chambre et sa veste, Hugo ne mit pas longtemps à trouver l’entrée de la boîte de nuit, quelques chalets plus loin. Le néon tape-à-l’oeil clignotait à lui en faire mal aux yeux mais heureusement pour lui, il n’attendit pas longtemps avant de pouvoir pénétrer les lieux. Il y avait du monde qui voulait apparemment profiter de leur dernière nuit à la station, la boîte était déjà bien remplie malgré l’heure peu avancée de la nuit. Hugo se commanda un cocktail au bar tout en regardant autour de lui. Les filles qui se trouvaient là étaient toutes en groupes et aucune ne lui plaisait vraiment. Une fois servi, il se dirigea vers l’une des tables qui offraient une vue sur la piste de danse : ce serait parfait pour se mettre en quête de sa proie. Cette nuit, il allait s’en donner à coeur joie. Il n’y aurait rien de mieux pour oublier ce qui s’était passé avec Joy que de reprendre ses vieilles habitudes. Et demain matin, c’était lui qui allait se volatiliser…!
Hugo sentait la colère poindre à nouveau le bout de son nez. Il n’avait toujours pas digéré ce qu’elle avait osé lui faire et était bien content de ne pas l’avoir croisée de la journée. Il ne sait pas ce qu’il lui aurait dit ou ce qu’il aurait fait… Demain, il allait se mettre à l’autre extrémité du bus et éviter tout contact avec elle… Elle ne méritait tout simplement pas qu’il s’énerve pour elle, tout ce qu’elle avait gagné c’était son indifférence…
Hugo but une gorgée de son cocktail guettant du regard celle qui serait susceptible de finir la nuit prochaine dans ses draps. Mais force était de constater qu’il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la dent.

« Bonsoir beau brun… » vint lui murmurer une voix non méconnue à l’oreille. Il tourna la tête et vit Sandra, la réceptionniste, prendre place à côté de lui. Et merde, il ne manquait plus qu’elle…! Vu le pot de colle qu’elle pouvait être, elle allait squatter toute la soirée à ses côtés et il allait être incapable de pouvoir draguer quelqu’un…!

« Salut… » lui répondit-il d’un sourire forcé. Durant un court instant, l’idée lui traversa l’esprit qu’il pourrait la ramener elle dans son lit, après tout cela faisait des années qu’elle lui tournait autour espérant une réaction de sa part… Mais ce serait trop facile, il avait besoin de défi, d’un challenge. Et puis il suivait toujours le même principe : ne jamais coucher avec une fille qu’il risquait de revoir. (principe qu’il avait largement bafoué la nuit dernière… :siffle: ) Et comme ils venaient chaque année dans cette station, il faisait une croix sur Sandra.

« Je crois que c’est la première fois qu’on se voit en dehors du chalet…. » Il vit Sandra se rapprocher de lui. « Et je suis plutôt contente de te voir sans ta combinaison de ski pour une fois… Je te trouve super sexy comme ça… » Sandra avait rangé le vouvoiement au placard et n’avait pas hésité à venir passer sa main sur le haut du torse d’Hugo, là où sa chemise était entrouverte…
Ses plans pour ce soir risquaient d’être plus compliqués que prévu, il n’avait pas envisagé le fait de devoir se débarrasser de la collante réceptionniste…

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyLun 17 Fév - 21:03




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Bien en sécurité sous ma couette, je m'étais enroulée dans celle-ci pour tenter de retrouver un certain confort perdu en abandonnant les bras d'Hugo. Toutes mes tentatives furent de véritables échecs, aucune position n'était en mesure de m'apporter autant de bien être que quelques minutes plus tôt. En y réfléchissant, il n'y avait rien de très étrange à cela. Vu tout ce que je ressentais pour lui, il n'y avait rien d'étonnant à ce que je me sente mieux en sa compagnie que toute seule dans mon lit froid. Vautrée sous mes draps, le regard perdu dans le néant de ma chambre tendant de réfléchir à la situation, je me trouvais dans une situation que je détestais : Ne pas savoir ce que j'étais en train de faire. La soirée avait été extraordinaire, magique et la seule chose que j'avais réussi à faire c'était fuir comme une voleuse. J'avais complètement oublié de lui écrire un mot, ce n'était peut-être pas plus mal, je me voyais mal écrire sur un papier à quel point j'avais aimé notre performance et assortir cette déclaration d'un joli smiley. Non je ne devais pas m'en vouloir, venir dormir dans ma chambre était la meilleure idée que j'avais eu. De toute façon, ce n'était pas comme si je faisais ça dans le but de le blesser, c'était plus une obligation vis-à-vis de moi, mais aussi des élèves.

Cherchant toutes les excuses possible et inimaginables, je commençais à comprendre que si j'avais vraiment voulu dormir le mieux aurait été de rester avec lui, parce que la seule chose à laquelle je pensais à ce moment même c'était à la façon dont il allait prendre la chose en se réveillant. Il semblait ne pas vraiment s'attacher, alors ça n'allait sûrement pas le blesser, ça allait peut-être l'arranger ou au contraire ça allait lui faire mal. Enfin ça c'était s'il ressentait quelque chose pour moi. Un sourire béa s'afficha sur mon visage avant qu'un léger rire stressé ne sorte de ma gorge. C'était possible ça ? En tout cas vu ce qu'on venait de partager ça y ressemblait.... Mon dieu !!! Qu'est-ce que je venais de faire, on n'était même pas encore ensemble et je commençais à tout faire foirer. Je devais absolument lui envoyer un message et tout de suite. Sautant sur le parquet de ma chambre je m'élançais à travers celle-ci à tâtons. « Et merde » jurais-je en tapant avec mon genou dans la chaise que j'avais sûrement dû laisser traîner. Après avoir allumé la lumière, je me lançais à la recherche de mon téléphone qui semblait avoir disparu de la circulation. Quelques secondes plus tard , mes souvenirs refirent surfaces. Nan, j'avais pas fait ça... je l'avais pas oublié dans les vestiaires du jacuzzi... Mais si, bien sûr que si. Après tout à quoi ça sert un téléphone si ce n'est à le laisser traîner n'importe où. Me maudissant, j'éteignais la lumière avant de me recoucher. Impossible d'aller chercher mon téléphone vu l'heure qu'il était...

La seule solution qu'il me restait c'était de partir frapper à la porte d'Hugo pour tout lui expliquer, mais il avait  aussi le droit de dormir. Bref, je venais de foirer notre première soirée ensemble et je l'avais fait d'une manière royale...
Le reste de ma nuit fut un véritable calvaire, mon lit semblait avoir perdu tout son intérêt et mes pensées ne cessaient d'amener Hugo dans mon esprit. En gros, j'aurais franchement mieux fait de rester avec lui, ça aurait éviter pas mal de problèmes. Pas besoin de reveil pour me lever, j'étais déjà lever quand ma montre indiqua l'heure fatidique pour me lever.

Je fus une des premières levées, la journée allait être très très difficile. J'avançais au radar et je ressemblais à un raton laveur venant de se prendre une télécharge électrique. La plupart des parents d 'élèves qui me croisèrent me lancèrent des regards inquiets. « C'est rien, j'ai pas réussi à dormir... » Madame Crossman me proposa même de me laisser dormir encore un peu plus, mais je refusais catégoriquement de retrouver mon lit. Je devais lui parler et vite ! Bien décidée à lui parler avant la fin de la journée, je finis par abandonner l'idée en voyant la tête qu'il tirait. Ok... il tirait la tronche et c'était sûrement pas parce qu'il avait passé une mauvaise nuit. Allez le voir risquait d'empirer les choses, surtout qu'on allait pas vraiment avoir l'occasion de se retrouver uniquement tous les deux avant ce soir. Je n'avais donc plus qu'à patienter jusqu'à ce soir ce qui me donnait assez de temps pour me trouver ce que je pourrais bien lui dire....

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Il était 20 heures et je commençais déjà à m'endormir. Debout devant la réceptionniste du Spa, j'étais en train de tenter de me réveiller, mais je commençais sérieusement à dormir sur place. « Ah vous avez de la chance ! » fit elle en posant mon téléphone sur le comptoir. «vienstoi » Attrapant le téléphone, je constatais que celui-ci n'avait bien entendu plus de batteries... Super ! « C'est William le professeur de ski qui l'a ramené » Ah il avait quand même des bons côtés celui-là, il venait de me sauver la vie, parce que oui je tenais énormément à mon téléphone. Après tout il contenait un numéro très très précieux. De retour au chalet, je branchais mon téléphone attendant à côté de lui en espérant voir apparaître un Saint Graal ( un message d'Hugo par exemple) « 8 Appels de maman, 3 messages de Maman, Deux appels d' Ethan... » Oups... C'est vrai que ma mère m'avait demandé de l'appeler pendant mon séjour, elle devait commencer à s'inquiéter et il fallait vraiment que je la rappelle pour éviter qu'elle n'appelle la police pour qu'on vienne me chercher. Elle devait déjà m'imaginer morte dans une crevasse. Avant d'appeler ma mère, je passais un rapide coup de téléphone à la pension canine ou se trouvait Blue. Monsieur était devenu la mascotte, il était parfaitement à son aise et semblait m'avoir totalement oublié. Sale bête. Maintenant c'était au tour de ma mère. « Joyyyyy, rho mon bébé tu m'as inquiété, tu vas bien au moins ? Tu mets bien tes lunettes de soleil et ta crème ? Surtout fait attention quand tu sors couvre toi bien et ne vas pas skier sur des pistes trop difficiles, tu risquerais de te faire mal » Et bam c'était parti pour 20 minutes d'un monologue menait par ma mère. « Oué bisous, salut mamounette » Pas le temps de lui parler de ma rupture avec Sam, ce qui m'arrangeait pour le moment et encore moins le temps de lui parler de mes autres soucis.

Quelques minutes plus tard, je me trouvais devant la porte du beau brun. Après avoir sonné plusieurs fois, je devais l'avouer soit il n'était pas là, soit il n'avait franchement pas envie de me parler. Haussant les épaules, je regagnais rapidement le petit groupe qui fêtait la fin de notre séjour, Hugo régnait par son absence. Sans l'intervention de madame Crossman, j'aurais sûrement passé la soirée à le chercher. Sorti ? Il était sorti en boite ? Il ne manquait pas de culot celui-la. Après la soirée qu'on avait passé, il était déjà reparti chassé. Je ne m'étais jamais sentie aussi blessée dans ma vie. Rapidement la déception laissa place à la colère. J'avais pas ruiné mon dernier mot, j'allais lui ruiner son coup, il allait s'en souvenir. Il pensait peut-être qu'il serait facile pour lui d'agir avec moi comme avec toutes les autres et bien il se trompait. « Je vais sortir aussi, amusez vous bien » A la vue des visages réjouis, ma décision arrangeait tout le monde.

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J'avais mis le paquet, robe blanche ultra sexy, talons, maquillage harmonieux qui accompagnait parfaitement ma personnalité. Je ne m'apprêtais pas souvent de la sorte, mais là cela en valait la peine, il allait voir ce qu'il était en train de rater. Certes, je ne pouvais sûrement pas arrivé à la cheville des filles qu'il allait draguer, mais je pourrais au moins prouver que je possédais aussi certains atouts. Dire que je n'avais jamais mis les pieds en boite. Je comprenais pourquoi ! Je détestais ce genre d'endroit. Voilà à peine deux minutes que je m'étais lancée dans l'immense salle et je commençais déjà à avoir le tournis. Pire encore, je me sentais sérieusement dérangée par les regards des hommes qui descendaient le long de mes jambes. Pinçant les lèvres, je pris une bonne bouffée d'oxygène. Je n'allais pas rester longtemps, j'allais lui dire ma façon de penser et après j'allais renter dans ma chambre, dans mon lit, toute seule !! Et puis merde j'étais pas là pour les regarder flirter, j'allais les anéantir. Tournant les talons je me dirigeais vers le bar pour commander un cocktail vert pétant, ça risquait de bien tâcher ce truc. « Oh Joy tu es là » A peine m'étais-je retourner qu'il apparut dans mon champ de vision. Il était très bien habillé, séduisant même, mais je n'avais pas jeté mon dévolu sur lui. « William, t'es là toi aussi » « oué je viens souvent, on va danser ?» Haussant un sourcil puis l'autre, je fis un signe négatif de la tête. « Heu... non merci, tu m'excuseras.. » Tournant les talons sans lui adresser un quelconque  regard, je m'élançais vers le couple d'inséparable qui n'allait pas tarder à chanter ensemble la sérénade. « Hugo, Sarah !!!! Quelle surprise ! » Faisant mine de me vautrer, je lâchais mon verre sur eux. Le liquide vert était désormais répandu sur leurs affaires, pauvres petits inséparables mouillés.... « Oh vraiment je suis désolée... Je suis vraiment maladroite. Au fait Sarah, tu devrais faire attention, sa petite copine est enceinte, elle ne  va pas tarder à accoucher ! » Foudroyant Hugo du regard, une bouffée de bonheur m'envahit quand des personnes attroupées autour de nous lancèrent des signes de désapprobation. « Bon allez je vous laisse, éclatez vous bien » m'exclamais-je avec un sourire rieur.

Ah comment je venais de mettre les pieds dans le plat. J'étais vraiment faite pour la comédie... Une actrice dans l'âme. Avançant vers la sortie, je fus stoppée net dans mon avancée par l'étreinte d'un homme, mais pas celle d'Hugo. Celle-ci me fit bondir en avant comme une biche effrayée. Cependant, la fuite fut impossible. Il referma sa main sur mon poignet avant de me tirer vers lui. « Allez Joy vient danser » Nez à nez avec William, je lui lançais un regard noir. « Non ! Lâche moi ! » Il me lança un regard colérique avant de serrer encore un peu plus fort mon poignet . « Arrêtes tu me fais mal !!! » J'avais beau me débattre et tenter de fuir, il savait visiblement y faire. Son visage commençait sérieusement à se rapprocher. « Bordel lâche moi !!! » S'il s'approchait encore d'un millimètre, j'allais lui foutre un coup dans ses parties géniales et il allait s'en souvenir !

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyVen 21 Fév - 12:48




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Hugo ferma les yeux et se mit à pouffer de rire. Décidément, ce n’était ni sa journée, ni sa soirée ! D’abord c’était Joy qui…. raaah il ne voulait même pas en parler tellement il était énervé après elle…! Et maintenant, il fallait qu’il gère la libido débordante de la réceptionniste. Sarah n’y allait pas par quatre chemins. Effectivement, jamais ils ne s’étaient croisés en dehors du chalet depuis le temps qu’il venait à la station et ce soir, il remerciait le ciel qu’il ne l’ait pas croisée plus tôt … car elle était franchement collante et ne savait pas comment il allait faire pour s’en dépêtrer. Les doigts de la jeune femme semblaient avoir de la glu car, malgré le fait qu’il lui ait attrapé le poignet pour l’obliger à se décoller de lui, sa main restait fermement accrochée sur son torse. Et mine de rien, ses doigts descendaient de plus en plus… Il sentit la jeune femme s’approcher de lui, sa bouche venant frôler son oreille « Et si je t’amenais chez moi ? Ce serait bête de gâcher notre soirée ici alors qu’on pourrait s’amuser tranquillement dans ma chambre… J’ai même une bouteille de champagne au frais si tu as envie de t’amuser un peu plus… » Hugo recula de quelques centimètres afin de regarder la jeune femme dans les yeux… « Ecoute Sarah, je suis… » Il s’arrêta en plein dans sa phrase car, alors qu’il était en train de reculer sa tête, son cerveau venait de capter une information très importante. Il cligna des yeux une fois avant de tourner légèrement le regard vers sa droite. Vers l’entrée de la boîte… Là où se tenait Joy… en compagnie de William.

« Alors là… elle manque pas d’air… » marmonna Hugo qui n’en revenait toujours pas de la vision qu’il avait devant son nez. Rien ! Pas un coup de téléphone ni même le moindre petit texto ! Elle s’était volatilisée ce matin et réapparaissait maintenant comme une fleur… en compagnie de ce connard de moniteur de ski ?! C’était une blague ou quoi ? Hugo sentit la colère lui monter au nez en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « ouf »; sa main entourant toujours le poignet de Sarah, il fixait Joy qui papotait avec William. Sarah, qui cherchait à comprendre pourquoi le jeune homme s’était arrêté net dans sa phrase, détourna elle aussi le regard pour voir ce qui intriguait tant Hugo.

« Ah, c’est bien ! William est enfin allé vers elle, j’espère que ça va marcher pour lui. Ils forment un mignon petit couple tu trouves pas ? » minauda la jeune femme alors qu’elle posait sa tête sur l’épaule d’Hugo qui se dégagea d’un mouvement sec.

« Comment ça « couple » ? Ca se voit comme le nez au milieu de la figure qu’ils vont pas ensemble…! Et puis on part demain, qu’est-ce qu’il lui prend de tenter sa chance le dernier soir à celui-là ? »

Sarah se mit à sourire avant de lever les yeux au ciel. « Bah quoi, fais pas ton vieux jeu, on parle pas de mariage ou quoi que ce soit de sérieux. Y a pas de mal à se faire du bien pour une nuit, tu sais… »

C’était l’hôpital qui se foutait de la charité ! Si Sarah savait que d’habitude, celui qui tenait ce discours, c’était lui ! Il était le premier à défendre les bienfaits des coups d’un soir et là, la jeune réceptionniste le prenait pour un mec coincé qui ne sait pas s’amuser…! Il avait l’impression d’être dans une blague carambar : « Quel est le comble pour Hugo Livingston ? Se faire entendre dire qu’il est vieux jeu…! »

« Mais attends… Pourquoi tu réagis comme ça par rapport à ta collègue ? T’es… jaloux ? Y a quelque chose entre vous ? »

Hugo tourna la tête vers Sarah et la foudroya du regard. « Comment ça jaloux ? Jaloux de quoi ? De qui ? Elle est juste ma collègue ! C’est simplement qu’elle a largué son mec la semaine dernière et elle a sûrement pas la tête à commencer une histoire avec qui que ce soit… »

« Au contraire, elle doit se changer les idées ! Elle est célibataire, elle a le droit de s’amuser. Moi j’dis qu’il pourrait rien lui arriver de mieux que de s’envoyer en l’air cette nuit avec William… En plus c’est un bon coup. »

« Ah ouais, parce que lui et toi…? » fit Hugo qui faisait aller son index entre l’endroit où se trouvait William et la jeune femme, faisant semblant de s’intéresser au fait que le moniteur de ski ait pu mettre la petite blonde dans son lit. Parce que la seule image qu’il avait en tête, à cause de cette Sarah de malheur, c’était Joy en train de prendre son pied cette nuit avec cet abruti… Euuurk, il avait envie de vomir direct !!

« Mais assez parler d’eux… Qu’est-ce que tu penses de ma proposition alors ? Ca te dit de venir chez moi ? J’ai la nette impression que tu as besoin de te détendre pour ta dernière nuit ici… Crois-moi, y a rien de mieux qu’une folle nuit de sexe… Et je suis sûre que t’es un bon coup toi aussi… » murmura-t-elle avant de venir l’embrasser sous son oreille gauche.

« Hugo, Sarah !!!! Quelle surprise ! »

Hugo sursauta alors qu’il remarquait enfin la présence de Joy à quelques dizaines de centimètres d’eux, juste devant leur table. Tellement obnubilé et en colère, il ne l’avait même pas vue quitter l’entrée…! Il ne chercha même pas à reculer et s’éloigner du pot de colle qu’était Sarah. Après tout, Joy venait sûrement de voir que la demoiselle venait de l’embrasser dans le cou alors ça ne servait à rien de jouer à l’innocent… Et puis, il n’y avait aucune raison pour qu’elle soit la seule à s’amuser ce soir ! Si elle osait se pavaner en boîte avec William alors qu’Hugo lui avait offert une nuit de rêve la veille, il n’y avait pas de raison pour qu’il ne s’amuse pas également de son côté ! Même si ce n’était pas vraiment prévu que ça se passe avec Sarah-le-pot-de-glu… Mais, tellement énervé par le fait que Joy puisse se laisser séduire par ce connard de William, Hugo était prêt à prendre la première fille qui lui tombait sous la main pour montrer à son coup de la veille que lui aussi était passé à autre chose…
En parlant de tomber… Joy avait à peine eu le temps de prononcer le mot « surprise » qu’il la vit faire exprès de chuter juste devant le nez de Sarah. Un liquide vert pétant s’échoua alors sur eux d’eux et, complètement abasourdi, Hugo regarda sa jolie chemise maintenant toute mouillée et qui puait un cocktail alcoolisé à l’odeur dégueulasse.

« Oh vraiment je suis désolée... Je suis vraiment maladroite. Au fait Sarah, tu devrais faire attention, sa petite copine est enceinte, elle ne va pas tarder à accoucher ! »

Hugo ne réagit même pas, gardant la tête baissée vers ses habits. Oh la terrible sensation de déjà-vu ! Il avait l'impression d’être revenu deux semaines en arrière, lors du premier jour d’école de Joy. Ce jour là, il avait fini (ou plutôt sa chemise…) dans le même état après avoir jeté tout le contenu de la boîte de chocolats de la nouvelle institutrice à la poubelle… Elle s’était vengée ainsi, renversant opinément le café (bien brûlant) sur lui… Elle avait fait ça sous le coup de la colère… Alors ce soir…? Est-ce que c’était pour la même raison ? Pourquoi venait-elle de réagir comme ça ? C’est lui qui devrait être en colère ! Ils passent la nuit ensemble et même pas qu’elle daigne rester au petit matin ou lui envoyer le moindre mot de toute la journée ! Là elle se pointe en boîte en compagnie de William et c’est elle qui ose s’énerver et lui balancer un truc à la gueule ? (il passait sous silence le fait qu’elle ait raconté un gros bobard uniquement dans le but de casser le coup qu’elle pensait qu’il avait avec Sarah…) C’était le monde à l’envers ou quoi ??!!

« Aaaaah! Non mais quelle conne !! » hurla Sarah à côté de lui. « Elle vient de détruire ma robe ! Raaaah ! » Cette dernière se leva, frottant énergiquement le tissu avec un mouchoir mais elle ne faisait qu’étaler les dégâts. Il la vit partir sans un mot vers les toilettes des filles et Hugo se mit à pouffer de rire devant l’hilarité de la scène. Dire qu’il ne savait pas, il y a encore une minute à peine, comment il allait bien pouvoir se débarrasser de Sarah et paf, Joy arrivait et en 10 secondes elle venait de résoudre son problème…! Il ne comprenait toujours pas pourquoi il avait été la victime de ses foudres mais au moins elle avait eu le mérite de lui avoir enlevé une sacrée épine du pied…! Bye bye la mante religieuse Sarah ! Ce soir, ce n’est qu’en rêve qu’elle allait pouvoir se taper l’apollon qu’il était [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106

« Raaaah et c’est dégueulasse en plus… » râla-t-il entre ses dents alors qu’il décollait sa chemise collée à sa peau. Il se leva à son tour de la banquette, prêt à prendre la direction lui aussi des toilettes pour aller éponger tout ça. Il règlerait le problème Joy après… Et elle allait entendre parler du pays, foi de Livingston ! Mais, alors qu’il était non loin des toilettes hommes, Hugo regarda vers l’entrée, à l’endroit même où il avait vu Joy et William lors de leur arrivée en boîte, et il sentit son sang ne faire qu’un tour dans ses veines. Il stoppa net sa progression et se dirigea vers eux, d’abord à vitesse normale avant de finir carrément en course lorsqu’il vit à quel point ça semblait dégénérer entre eux. C’était bien simple : William tenait Joy par le poignet qui essayait vainement de se dégager de son emprise. Mais le moniteur de ski ne semblait pas l’entendre de cette oreille et, utilisant sa force, la contraignait à rester près de lui.
Hugo arriva à leur hauteur et, sans le moindre mot, attrapa William par le col qui, sous le coup de la surprise, en lâcha la jeune femme. Un bon crochet du droit fit voler le moniteur de ski contre le mur derrière lui. Hugo ne lui lâcha pas la grappe pour autant, se penchant vers l’homme pour le relever et le coller contre le mur.

« Je t’ai dit quoi hier ? » murmura Hugo dont le visage était tout près de William. « Hein, je t’ai dit quoi ? Je t’ai pas dit par hasard que si jamais je te voyais t’approcher une seule fois de Joy t’aurais mon poing dans la gueule ? » William ne répondit pas et essuya d’un revers de la main le sang qui coulait au coin de sa bouche. « Et toi tu t’amuses quand même à vouloir tenter avec elle ? Et en plus de ça t’utilises la violence ? Mais tu veux que je te détruise la gueule, avoue… » Hugo décolla William du mur avant de le pousser à nouveau contre celui-ci. Il était tellement énervé, le voir attraper de force le poignet de Joy l’avait complètement rendu fou de colère. S’il n’avait pas été là, qu’est-ce qui se serait passé ? Il ne voulait même pas l’imaginer ne serait-ce qu’une seconde.
« C’est ça ta façon de faire avec les filles ? Les forcer quand elles te disent non ? T’acceptes pas le refus alors tu crois qu’elle te dira oui si tu lui fais mal ? Mais quel genre d’ordure tu es toi ? »

« Toi et moi, on sait très bien qu’elle n’attend que ça… » fit William dans un sourire. Sourire qui déplut fortement à Hugo qui ne se gêna pas pour lui envoyer une deuxième fois son poing dans la figure, laissant retomber William comme une merde sur le sol.

« Estime-toi chanceux que je te tue pas… » fit la voix d’Hugo alors qu’il lui administrait un coup de pied dans les côtes. Il se retourna pour regarder Joy qui était restée derrière eux mais qui avait assisté à toute la scène. Il lui attrapa la main et l’obligea à le suivre. « Toi… Viens avec moi dehors, on doit se parler. » Il récupéra leurs manteaux au vestiaire et s’engouffrèrent ensemble dans le froid de la nuit qui était tombée sur la station. Ils firent quelques mètres afin de s’éloigner de la boîte de nuit et de la file de personnes qui y attendaient pour entrer et Hugo s’arrêta net, se retournant tout à coup vers Joy.

« Alors là, va falloir que tu m’expliques ce qui t’est passé par la tête ce soir…! » râla-t-il tout en la montrant du doigt. « T’as pas vu comment ce type te regarde depuis qu’on est arrivé ici ? Et toi tu traînes avec lui, tu le laisses t’approcher ? Et si j’avais pas été là hein ? T’aurais eu l’air maligne si jamais j’avais été dans les chiottes à réparer tes conneries…! » hurla-t-il en lui montrant l’état de sa chemise. « Et c’était pour quoi ça, hein ! Pourquoi tu m’as encore balancé un truc sur mes fringues ? Qu’est-ce qu’elles t’ont fait ? Faut me le dire si tu les aimes pas hein ! A ce rythme là, j’vais pu avoir de chemises dans deux mois ! J’peux savoir pourquoi tu t’es énervée comme ça ? Tu trouves pas que c’est un peu le monde à l’envers ? J’peux savoir pourquoi ce matin, j’étais tout seul à mon réveil ? Pff je pensais pas que t’étais ce genre de filles là, Joy. T’as eu ce que tu voulais de moi et t’as pris la poudre d’escampette… » Hugo respira un coup, conscient qu’il déversait tout ce qu’il avait sur le coeur et qu’il retenait depuis ce matin. « Fallait me le dire si tout ce que tu attendais c’était un coup d’un soir ! Oh mais d’ailleurs, si ça se trouve, je t’ai gâché tes plans avec William ce soir. Peut-être que t’avais envie de t’amuser avec lui pour ta dernière nuit ici ! » Hugo savait qu’il faisait preuve de mauvaise foi, il savait pertinemment qu’en aucun cas Joy ne voulait passer la nuit avec William, même s’il avait pensé ça une brève seconde lorsqu’il les avait vus ensemble à la boîte. Mais Joy s’était débattue et ne semblait pas apprécier la façon dont le moniteur de ski la collait… Hugo était tellement énervé par tout ça que n’importe quoi sortait de sa bouche. En vérité, il avait eu peur pour elle et de ce qui se serait passé s’il n’avait pas été présent. « Tu m’as pris pour un con, tu me parles pas de la journée et quand tu me vois, je me prends ton verre dans la gueule… Excuse-moi si je prends les choses un peu mal là ! »
Hugo se passa une main sur le visage tout en se retournant. Il avait du mal à regarder Joy dans les yeux en cet instant. Il avait vraiment peur d’y voir ce qu’il craignait depuis ce matin : le rejet. Parce qu’après tout, c’était bien ce qu’elle avait fait en quittant le lit dans la matinée et en ne lui parlant pas de la journée, non ? Hugo n’avait jamais eu à gérer une telle situation de sa vie et il se sentait en cet instant complètement démuni face à ce petit bout de femme.

« Dis-moi simplement une chose… » commença-t-il en lui faisant face à nouveau. Il avait enfoncé ses mains dans les poches de son manteau pour se protéger du froid glacial. Joy devait mourir de froid dans sa petite robe blanche et son manteau qui ne couvrait quasiment rien. « Depuis deux semaines… Est-ce qu’au moins tu as été sincère avec moi rien qu’une fois ? » Est-ce qu’il s’était à ce point trompé sur elle ? Est-ce qu’elle n’avait cherché qu’à le mettre dans son lit une fois et puis basta ? Alors tout ce qui s’était passé entre eux depuis quinze jours, ce n’était que du vent ? Hugo sentit une pointe se former dans son coeur. Finalement, il avait entièrement raison de mener la vie qu’il menait… Les coups d’un soir avec des filles qu’il ne connaissait pas ne pouvaient pas lui faire de mal. Pour la première fois, il avait voulu tenter l’aventure avec une fille qu’il avait appris à connaître et apprécier… Et il s’était fait copieusement avoir.

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyVen 21 Fév - 17:07

Joy E-S Thornton a écrit:



LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

J'étais partie rapidement, mais pas assez pour ne pas entendre Sarah. Si j'étais conne , ah oui complètement, c'était excessivement stupide ce que je venais de faire, mais ça possédait un avantage : ça me faisait un bien fou. Jalouse ? Non, j'étais horriblement jalouse. Ce n'était pourtant pas mon genre, mais quand Hugo entrait dans l'équation rien n'était comme d'habitude. Je n'avais jamais eu besoin de m'inquiéter avec Sam. C'était pas le genre de mec à aller voir ailleurs. Hugo... n'en parlons pas. Hanaé m'en avait si bien parlé de lui que je savais pertinemment qu'il n'était pas venu en boite pour l'ambiance. Nan il était là pour amener une autre fille dans sa fameuse chambre numéro 4, juste après notre nuit. Alors, oui, j'avais envie de lui faire payer  la douleur que je ressentais et en même temps je me sentais complètement idiote de réagir de cette façon. On en revenait toujours au même, il ne m'avait rien promis, je m'étais juste fait des films. Il avait le droit de faire sa vie et de ne pas me vouloir dans celle-ci, mais c'était bien trop dur pour moi. Je venais de faire une grave erreur en pensant que je pouvais surmonter tout ça sans trop de mal si ça se finissait mal. Quelle idiote, ô oui j'étais Conne, y avait pas plus conne. Dire qu'il était là, vautré contre cette Sarah et qu'il osait me regarder dans les yeux sans aucun gène. C'était franchement pas le moment d'éclater en sanglots, je n'allais pas pleurer pour lui, il ne le méritait pas. La seule chose que je désirais faire maintenant, c'était de m'enfuir et de retrouver ma chambre pour pleurer dans mes draps. Demain risquait de me demander pas mal d'énergie et j'allais devoir me préparer pour ça. Vu l'état dans lequel j'étais, je n'allais pas encore dormir de la nuit. Bref, je venais de me brûler les ailes comme jamais et même si je cherchais mille et une raison pour le détester, je n'y arrivais pas entièrement. Il avait qu'à rester avec la réceptionniste et s'envoyer en l'air avec elle, si c'était comme ça qu'il voulait mener sa vie, grand bien lui fasse, je n'allais plus jamais lui adresser la parole, j'en étais capable.

J'aurais dû me montrer plus prudente, si cela avait été le cas, j'aurais sûrement pu éviter William. Pourquoi ma vie était-elle comme ça ? Pourquoi fallait-il que je tombe sur ce genre de mecs. Haussant les sourcils, je commençais sérieusement à en avoir marre. « Lâche moi , dernier avertissement » Autant parler à un mur, il n'écoutait rien. Depuis le début il avait tendance à me saouler, ce soir c'était le pompon. Il pensait vraiment que j'allais coucher avec lui ? Pendant un instant je me demandais à partir de quel moment dans ce séjour, j'avais pu lui indiquer que j'avais envie de lui ? J'avais beau y réfléchir, je ne voyais pas. C'était tellement pas mon genre de jouer à la séductrice, je le faisais uniquement pour Hugo et en plus ça n'avait franchement servi à rien. J'aurais mieux fait de me casser une jambe au début du séjour et le finir enfermé dans ma chambre à faire des mots croisés, ça m'aurait sérieusement arrangé. À la place, j'étais en train de me faire broyer le poignet par un pauvre type et je commençais sérieusement à craindre pour la suite. Plus qu'à espérer qu'il me lâche au moment où je me déciderais enfin en lui décochant un coup de genou dont il risquait de se souvenir. Encore fallait-il que j'arrive à bien viser et ça c'était pas gagner. M'imaginant déjà fuir après mon coup de pied, je ne vis pas arriver mon superman. Tout se passa excessivement vite. Hugo prit les choses en main et envoya une droite monumentale dans le visage de William. Muette comme une carpe, j'observais la scène d'un air niais. Qu'est-ce qu'il était en train de se passer ? C'était quoi ce délire encore ? De quoi ils avaient parlé hier ? J'étais pas au courant ! En tout cas, je lui étais encore redevable. Hugo venait de me sauver la vie, mais cela n'apaisait pas ma colère. Je jetais un regard inquiet à mon poignet qui avait viré au violet. Vu comme il me l'avait tordu, y avait pas à parier, j'avais sûrement réussi à réveiller ma vieille entorse. Génial .... Quelle soirée !
Hugo venait de prendre ma défense et si une partie de moi bondissait de joie, l'autre était toujours en train de faire apparaître tous ses points négatifs. Cependant, mon petit côté romantique prit rapidement le dessus, s'il agissait comme ça, c'était sûrement parce qu'il tenait un peu à moi, au moins je ne lui étais pas indifférente. Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça ? Je venais une fois de plus de le mettre dans une situation délicate. On risquait de se faire mettre dehors par les videurs, c'était du grand n'importe quoi et il aurait même pu se faire blesser si William possédait un peu de répondant, ce qui n'était heureusement pas le cas. Finalement peut-être qu'Hugo n'avait pas réagi parce qu'il possédait des sentiments pour moi ,mais par pure bonté d'âme ? Il ne voulait peut-être pas qu'il arrive une merde à sa collègue ? Non, non , cette idée était idiote. Après tout ça, je voulais encore croire qu'il avait des sentiments et tant pis si je me trompais, j'avais tout simplement besoin d'y croire.


« Toi et moi, on sait très bien qu'elle n'attend que ça... » Alors là, c'était l'apothéose. Je me sentais salie et franchement humiliée. Prête à lui foutre une baffe, je n'eus pas le temps de réagir qu'Hugo venait déjà de lui envoyer un deuxième coup de poing. Heureusement qu'il était là pour défendre mon honneur.Ahhh bien fait ! Pas de chance William faut pas t'en prendre à JoyHug. « Saches que même si tu étais le dernier mec sur terre, jamais je ne coucherai avec toi ! » Hors de question de finir dans le lit de ce gros Con. J'étais franchement prête à me lancer dans une longue tirade
sur le respect qu'il devait aux femmes, mais je n'en eus pas vraiment l'occasion.

A peine libérée, me voilà de nouveau prisonnière. Le truc c'est que j'appréciais être la prisonnière d'Hugo. Je lui emboîtais le pas. Je préférais ça à le savoir dans les bras de l'autre folle. De toute manière, il fallait vraiment qu'on parte où on allait nous foutre dehors. J'avais encore eu une grande idée, j'étais en train de congeler. Tremblotante mon regard se posa sur Hugo et je compris à l'instant même qu'il était énervé. En fait je ne l'avais jamais vu autant hors de lui. Il parlait si vite que je n'arrivais même pas à en placer une. Mon dieu, j'avais réussi à le contaminer. Aucune de ses phrases ne me laissa de glace. Elles étaient toutes blessantes et je dus franchement prendre sur moi pour ne pas éclater en sanglots. Laissant échapper un soupir de dépit je pris quelques secondes avant de répondre. Déjà il fallait que j'encaisse et que je me calme pour ne pas lui en foutre une. Il venait de m'aider, je n'allais pas le remercier avec une baffe. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait. Comment pouvait-il me parler comme ça ? J'avais beau être folle amoureuse de lui, il venait de dépasser les bornes, il ne comprenait rien, en tout cas il ne me comprenait pas. « Oh bhé oui bien sûr, j'ai toujours kiffé William, j'ai passé ma semaine à rêver qu'il me viole » lâchais-je complètement hors de moi. « Si je suis venue ici, c'était pour te trouver ! Alors j'ai tenté de me faire jolie. Ah quelle idée, t'étais bien trop intéressé par l'autre pour le remarquer. En plus j'ai mis ses talons qui sont en train de me broyer les pieds ! » Oué n'importe quoi ! La prochaine fois j'évite les talons de 10 centimètres ce n'est pas pour moi, mais alors pas du tout. « Qu'est-ce que j'y pouvais moi qu'il soit là l'autre abruti, c'est pas de ma faute si c'est le rendez-vous des dragueurs, c'était le seul endroit où tu pouvais être de toute manière ! Je suis venue te voir dans ta chambre, mais tu n'y étais pas. C'est madame Crossman qui m'a dit ou tu étais! » Si ça m'énervait et bien oui. Il aurait pu partir  au spa ou voir un film , mais nan il était allé draguer alors que je poireautais comme une comme devant sa chambre . « Pourquoi je me suis énervée comme ça. Parce que j'étais jalouse, parce que j'ai envie d'être la seule à tes côtes, que je déteste voir une autre femme de toucher. Fallait que je la vire, c'était pas possible autrement, c'est le seul truc qui m'est passé par la tête, désolée pour ta chemise » Il avait de la chance quand même, j'étais en train de m'excuser, ce qui était tout de même le comble. Quoique... Non , il avait raison sur ce point là, j'en voulais sérieusement à ses chemises. « t'inquiètes pas je te rendrai bientôt les tiennes, comme ça on aura plus rien à se dire. Et t'auras plus à t'en faire pour tes anciennes chemises , Sarah sera sûrement heureuse de te les repasser !» Aux bords des larmes, je tenais encore la route, en tout cas je ne pleurais pas encore, la colère me permettait de tenir.

Le pire était cependant à venir, je pouvais tout encaisser, mais quand il parla de coup d'un soir, je ne pus retenir mes larmes plus longtemps. C'était juste impossible... « c'est comme ça que tu le vois...» laissais-je échapper encore sous le choc. Après tout ce que je lui avais dis, il pensait que je ne voulais que du Q. « Si tu dis ça c'est vraiment que tu ne me connais pas. Dire que j'ai passé la journée à penser a toi, parce que oui dès que tu n'es plus là, tu me manques... N'importe quoi, j'aurais dû profiter de la beauté du paysage! » Comme si j'étais le genre de fille à faire ça. C'était juste... bha le pire truc qu'il pouvait me dire. Jouant avec l'idée de partir et de laisser sur place pour me réfugier dans un endroit sécuritaire, je finis tout de même par abandonner cette idée, on était en train de mettre cartes sur table, je ne pouvais pas fuir, pas maintenant en tout cas. J'allais lui prouver qu'il se trompait. Il pouvait croire ce qu'il voulait, mais je ne partirais pas sans lui avouer la vérité, sans lui dire ce que j'avais sur le coeur ! Abandonnant mes pieds que je contemplais depuis quelques secondes, j'attrapais son regard avant de me lancer. « Tu veux savoir pourquoi je ne suis pas restée ? Parce que j'ai eu peur. J'ai eu peur que tu me jettes comme tu le fais avec toutes les filles avec qui tu couches. Je ne voulais pas sortir en pleurant de ta chambre et me retrouver face à face avec les enfants. J'ai voulu t'envoyer un message pour m'excuser mais j'avais oublié mon téléphone au Spa. J'ai passé le reste de ma nuit à m'en vouloir et à vouloir te rejoindre ! Si seulement j'avais su que tu partirais dès le lendemain te trouver une autre fille, j'aurais sûrement réussi à dormir. Quoique non... même pas. »Reprenant mon souffle, j'en avais besoin, j'enchaînais sur la même lancée. « Je t'ai jamais pris pour un con, je suis folle amoureuse de toi et je commence juste à réaliser à quel point c'est dur de te voir mener la vie que tu mènes. Je pensais pouvoir réussir à le supporter, j'en suis incapable » Au fur et à mesure, je réalisais que j'étais juste en train de lui dire tout ce que j'avais envie de dire depuis un moment, mais je n'avais jamais eu envie de lui dire de cette manière sous le joug de la colère. J'étais en train de mourir de froid et en même temps je me sentais bouillonner. « Depuis deux semaines... Est-ce qu'au moins tu as été sincère avec moi rien qu'une fois ? » Où avais-je pu autant me tromper pour ne pas qu'il remarque la vérité. C'était déstabilisant et douloureux. J'avais tout fait pour qui le comprenne, mais ça n'avait pas marcher. « Y a pas une seconde où j'ai pas été sincère avec toi et j'ai même cru en toi, très fort, malgré tout ce qu'Hanaé m'avait raconté sur tes soirées, j'ai toujours cru que tu étais différent et je suis sûr que c'est le cas et même après t'avoir vu avec l'autre j'y crois encore. Sarah avait raison sur un point, je dois être sacrément conne ! Au fait Merci quand même de m'avoir aidé» Sur ses mots, je tournais les talons, un peu trop rapidement d'ailleurs. Déjà peu stable sur ceux-ci, une plaque de glace et hop me voilà en train de partir pour embrasser le sol.  Réaction naturelle j'attrapais la première chose à ma portée, le bras d'Hugo. Résultat des courses, ce ne fut pas une personne, mais deux qui goûtèrent la fraîcheur de la neige. Super, c'était parfait. Pinçant les lèvres, je me tournais pour lui faire face. « Pardon, c'est la dernière fois que je m'agrippe à ton bras et désolée pour ton pantalon » Si j'étais encore énervée et bhé bien sûr que oui. Le pire c'est que malgré ça je ne pouvais pas m'empêcher de lui demander. « Pitié, dis-moi que tu t'es pas fait mal ? » Aucun soucis pour moi, hormis le fait d'être congeler et d'avoir mal au poignet à cause de William, cette chute n'avait causé aucun dégât. Enfin si, ma robe était sûrement foutue, mais de toute façon au point où j'en étais, c'était franchement pas si grave.  

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptySam 22 Fév - 22:13




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Il avait voulu des réponses. Maintenant il était servi. Hugo en avait littéralement les bras qui lui tombaient. Il ne s’était pas attendu à… ça. Toute colère qu’il avait ressentie s’était volatilisée comme neige au soleil et en cet instant, il laissait le vent du nord lui souffler dans les bronches. Il l’avait écoutée sans rien dire, sans répliquer. A croire qu’on venait de lui couper la langue.

Joy venait vraiment de le désarmer avec sa réponse. Un monologue sans fin, des paroles à n’en plus finir, tellement de mots qu’il avait du mal à tous les remettre dans le bon ordre. Jamais de sa vie quelqu’un ne l’avait autant scotchée que Joy ce soir. Ô bien sûr, elle s’était emportée contre lui (y avait-il une journée qu’ils avaient passée où ils ne s’étaient pas crêpé le chignon tous les deux ?) mais surtout il y avait des mots qui étaient sortis qu’Hugo n’avait jamais entendus quelqu’un prononcer à son encontre.

Il se sentait bizarre. S’il avait su, il n’aurait sûrement pas ouvert sa bouche. Parce que là, il avait envie de fuir, disparaître loin, très loin, prendre ses jambes à son cou. Le problème, c’était que Joy venait de les lui scier ses jambes. Et il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir répondre à tout ça ? Elle venait de le prendre totalement de court. Mais la jolie brune ne semblait pas vraiment attendre de réaction de sa part. Lorsque Hugo leva les yeux vers elle, Joy était en train de se retourner, visiblement prête à repartir vers le chalet et s’enfermer dans sa chambre. Est-ce qu’il allait la laisser partir comme ça ? Est-ce qu’il n’allait rien faire pour la retenir ? Il était comme paralysé, ses muscles refusaient de bouger et, impuissant, il la regarda se retourner à contre-coeur. Mieux valait pour eux deux qu’elle s’en aille et qu’il ne la retienne pas. Il ne pouvait pas la rendre heureuse, il le savait. Après tout, il était Hugo Livingston, le salaud qui se tapait toutes les jolies filles de Woodburgh…

Il baissa à nouveau le regard : la voir s’éloigner de lui allait lui faire trop de mal. Mais il écarquilla subitement les yeux lorsqu’il sentit la main de Joy venir lui agripper le bras avec force. Impossible pour lui de réagir en conséquence, le voilà qu’il voltigeait en compagnie de la jeune femme sur le sol. Aïe, merci la plaque de glace… Hugo écouta Joy se perdre en excuses alors qu’il tentait maladroitement de se relever. Il était plus à l’aise sur la neige que sur la glace et ses chaussures ne se prêtaient pas tellement à la situation. « Ca va, j’ai rien de cassé… » lui répondit-il alors qu’il tenait enfin sur ses jambes. Il tendit une main vers Joy afin de l’aider à se relever et la vit hésiter sur quelle main elle allait lui donner. Lorsqu’elle lui tendit la main gauche, Hugo regarda alors sa main droite appuyée sur sa jambe. Ses yeux remontèrent légèrement et il vit la teinte bleutée au niveau de son poignet. Il ne fit aucune remarque mais il bouillonnait à l’intérieur. Il valait mieux pour William que Joy se soit fait ça en tombant et non à cause de lui, sinon demain Hugo allait lui laisser un autre souvenir de son poing avant de partir. Une fois Joy debout, Hugo lui prit le bras et l’aida à marcher afin qu’elle ne retombe pas à cause de la plaque de glace. « Et toi, rien de cassé ? » demanda-t-il d’un regard inquiet. Il la regarda de bas en haut et fit même le tour de la jeune femme. Lorsqu’il vit que sa robe était complètement déchirée derrière et qu’on voyait une partie de son postérieur, Hugo se dit qu’elle n’allait définitivement pas pouvoir rentrer comme ça. Le chalet n’était pas loin mais il y avait des gens dehors et hors de question que qui que ce soit (à part lui [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855 ) mate les fesses de la jolie brune. Alors, sans même y réfléchir, Hugo passa ses mains sous les genoux de Joy et la prit dans ses bras… « Avant que tu ne protestes pour que je te remette au sol… 1) C’est vrai que toutes les raclettes que tu as pu manger durant le séjour auraient pu m’empêcher de te porter ce soir… Mais t’es toujours aussi légère qu’une plume alors non, tu n’es pas trop lourde… Et non, je ne vais pas te faire descendre… 2) Tu te demandes sûrement pourquoi je te porte et la réponse est simple. T’as peut-être rien de cassé mais ta robe a souffert. J’ai eu une belle vision de tes fesses en t’inspectant… Alors vaut mieux que je te porte si tu ne veux pas que tout le monde puisse mater ton joli postérieur… » Hugo lui offrit un petit clin d’oeil et avança prudemment, essayant d’éviter au possible tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une méchante plaque de glace. il tenait précieusement son fardeau entre les bras et appréciait leur soudaine proximité. C’était une sorte de pause, une trêve, et il n’était pas si pressé que ça d’arriver à bon port. Il sentait que Joy se réchauffait petit à petit contre lui, c’est vrai qu’elle était complètement glacée… Quelle idée aussi de s’habiller comme ça en plein hiver… même s’il ne se plaignait pas de la voir ainsi vêtue. Elle était divine, parfaite à souhait; lorsque ses yeux regardaient le sol, ils avaient largement tendance à se baisser encore plus pour pouvoir regarder ses jambes de rêve. Et ce soir, elle avait fait fort, elle était juste à tomber par terre avec cette robe et ces talons…

Arrivés devant le chalet, il indiqua à la jeune femme de prendre ses clefs dans la poche de sa veste afin de pouvoir ouvrir les portes. Dans le couloir, ils entendirent les rires des parents d’élèves qui semblaient bien avoir arrosé leur dernière fondue du séjour. Hugo prit la direction de sa chambre, sans chercher à aller vers celle de Joy. Pour cela, il aurait fallu qu’ils passent devant le salon et ce n’était pas une bonne idée que de croiser les parents d’élèves dans ces conditions… [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855

Entrés dans la chambre, Hugo déposa Joy par terre et se dirigea vers sa valise qu’il avait déjà préparée aux 3/4 pour leur retour du lendemain. Il en sortit un tee-shirt et un bas de pyjama qu’il posa sur le lit. Sans même prendre la peine d’aller se changer dans la salle de bain (après tout Joy l’avait vu sous toutes les coutures la nuit dernière…) Hugo déboutonna sa chemise toute collante et son pantalon avant d’enfiler son pyjama. Regardant Joy, assise sur son lit, qui se massait le poignet, il alla chercher la trousse à pharmacie et s’agenouilla à côté d’elle.

« Fais-moi voir ça… » fit-il tout en lui prenant délicatement son poignet douloureux entre les mains. Il affichait une teinte violette pas très jolie et Hugo serra les dents pour ne pas dire tout haut ce qu’il était en train de penser tout bas : William était un homme mort. Il sortit du gel de la trousse à pharmacie ainsi qu’une bande à enrouler autour de son poignet. Il la soigna dans le silence le plus complet et cette ambiance commençait à peser lourd. Il était conscient que c’était à lui de parler, Joy avait déjà dit tout ce qu’elle avait sur le coeur, il y a quelques minutes dehors… Mais il ne savait pas par où commencer ni même ce à quoi il pensait exactement. Il se leva alors et alla ranger la trousse à pharmacie dans la salle de bain. Immobile derrière la porte, il souffla un bon coup pour se donner du courage. Ce n’était pas tous les jours qu’il devait régler un tel problème et il ne savait pas comment cela allait bien pouvoir finir. Nerveux, Hugo posa la main sur la poignée de porte. Il était à deux doigts d’avoir une discussion très sérieuse avec Joy mais il ne savait toujours pas ce qu’il allait lui dire. Devait-il tout faire pour l’éloigner de lui tant qu’il était encore temps, tant qu’ils ne s’étaient pas investis trop sentimentalement dans cette relation ? « Aaargh, laisse-tomber Hugo… Elle t’a dit qu’elle était amoureuse de toi… Il est déjà trop tard. Tu as déjà fait trop de mal… » Il soupira face à cette pensée. Joy était amoureuse de lui. Non. « Folle amoureuse de lui », c’était ce qu’elle lui avait dit. Malgré tout ce qu’il pouvait penser, ce soir, Hugo le serial lover était heureux. C’était la toute première fois qu’une fille lui disait ça et, connaissant la franchise de Joy, il savait qu’elle était sincère. Que contrairement à lui, en amour elle ne jouait pas.
« Allez… Tu peux le faire. Tu peux régler ça comme un adulte. » Soufflant une dernière fois, Hugo poussa la porte et se retrouva à nouveau dans sa chambre… Mais Joy ne se trouvait plus sur le lit. Scannant rapidement la pièce, Hugo la trouva sur le pas de la porte, prête à quitter les lieux. « Non, reste ! » fit-il, une main en avant, comme pour la retenir.
Joy ne bougea plus d’un millimètre mais ne se retourna pas pour autant. Tant mieux dans un sens. Ne pas devoir à affronter son regard allait sûrement l’aider à lui dire les choses. « Tu sais pourquoi je suis allé en boîte ce soir ? J’y suis allé parce que je me suis senti blessé. Tu m’as blessé. Quand je me suis réveillé ce matin et que j’ai vu que tu n’étais plus là, j’ai cru… J’ai cru que tu t’étais amusé avec moi, que ce qui s’était passé cette nuit ne voulait rien dire pour toi. J’ai cru que j’avais été ton coup d’un soir, juste une partie de jambes en l’air pour oublier ton ex… Et je l’ai super mal pris… J’ai eu l’impression de m’être complètement gourré sur ton compte… J’ai retourné complètement la chambre, j’espérais trouver un message, n’importe quoi qui m’aurait fait dire que je me trompais. Mais rien. Et quand je t’ai vu débarquer avec William ce soir… Tout ça, ça a conforté ce que je m’étais imaginé, que tu ne voulais qu’un coup d’un soir et puis basta… Je sais pas ce que ta cousine t’a dit sur moi mais j’aurais aimé que tu m’en parles. Les choses que j’ai pu faire, que je fais, je préfère que tu entendes ça de ma bouche plutôt que de quelqu’un d’autre… Mais si tu veux tout savoir, oui, ce que t’a dit ta cousine est vrai : je suis un gros dragueur, je couche avec des filles différentes chaque soir, je suis une véritable ordure, la pire merde sur laquelle tu pouvais tomber… Et je comprends pas… Je comprends pas comment, malgré tout ce qu’elle a pu te dire sur moi, tu as pu tomber amoureuse de moi. J’suis un mec écoeurant, t’as eu raison d’avoir peur que je te jette ce matin et au final tu as bien fait de faire ce que tu as fait parce que oui, je t’aurais jetée comme j’ai jetée toutes les filles avec qui j’ai passé une nuit. Mais j’ai pas arrêté de me demander aujourd’hui si j’aurais été capable de le faire, de te demander de partir. Toute la nuit je me suis senti incapable de te jeter au petit matin. Et tu sais pourquoi ? Parce que j’ai jamais couché auparavant avec une fille que je connais depuis plus longtemps qu’une soirée. Ca fait deux semaines que t’es entrée dans ma vie, Joy, et tu es comme un raz-de-marée, tu as tout emporté. Je me surprends à penser à toi tout le temps sans savoir pourquoi. J’ai envie de me chamailler avec toi, de partager des choses avec toi, de passer tout simplement du temps en ta compagnie… Et c’est de ma faute si on en est arrivé à cette situation. Je t’ai laissée découvrir des choses sur moi que j’avais jamais montré à personne. Je voulais juste… que tu aperçois celui que je suis vraiment. Que tu ne me voies pas comme toutes ces filles en boîte qui ne veulent que passer un instant éphémère de plaisir avec moi. Et tu m’as dit ce soir là, quand on était tous les deux dans le salon, que tu ne voulais pas me lâcher, que tu voulais continuer à détruire la barrière que je m’étais amusé à ériger… Et je me suis pris au jeu. C’était la première fois que quelqu’un voulait s’accrocher à moi… Et j’ai aimé ça. Joy… Tu comprends peut-être pas, ça peut te dépasser… Mais j’ai la frousse de ce qu’on est en train de faire toi et moi. J’ai jamais eu à gérer une telle situation auparavant, c’est complètement nouveau pour moi. Je suis totalement perdu… Est-ce que… Est-ce que tu veux bien m’aider à y voir plus clair ? »

Toujours à quelques mètres derrière elle, Hugo n’espérait qu’une chose… Que Joy se décide à réduire cette distance entre eux… Car en cet instant, elle lui semblait être à des années lumières.

Inatteignable.

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyMar 25 Fév - 21:46




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Bravo Joy, Bravo, tu as encore réussi ton coup. Si tu veux qu'on te décerne l'oscar de la jalouse de l'année, il n'y a pas de doute, tu vas l'obtenir haut la main. Qu'est-ce qu'il m'avait pris au juste ? Aller en boite pour pister Hugo et en plus faire une scène magistrale devant la réceptionniste. J'étais totalement grillée, c'était complètement mort. Pas vraiment fier de moi, je devais tout de même avouer que la tête de Sarah valait son pesant d'or, mais mise à part ça, je m'étais mise dans un joli pétrin. J'avais été assez idiote pour croire qu'Hugo serait resté avec sa victime de la soirée, après tout c'était sûrement ce qu'il voulait, en toute logique il n'avait aucune raison pour me suivre. Enfin ça, c'était sans compter sur William. Encore une preuve de mon don pour m'attirer des ennuis plus gros que moi. Heureuse qu'Hugo vienne à mon secours, je perdis rapidement mon sourire quand il me confronta à tout ce que j'avais craint depuis le début de la journée et même avant. J'étais dans une situation délicate, j'avais le choix entre dire la vérité et mentir, mais à vrai dire, il avait tellement réussi à m'énerver que la vérité s'était présentée d'elle- même. Pourquoi fallait-il que je me parle si vite. Maintenant,, je regrettais tout ce que je venais de dire, parce que oui j'avais bien capté qu'Hugo craignait ce genre de relations. Je venais de lui balancer en pleine tête tout ce qu'il tentait de fuir depuis des années. J'étais un sacré numéro, un jour il allait vraiment falloir que j'arrive à prendre sur moi et à ne pas foncer tête baissée. Pour le moment, Hugo ressemblait à un parfait bonhomme de neige. Il était statique, blanc comme la neige et son nez rouge lui donnait un air de Rodolphe le joli renne du Père Noël. Enfin c'était peut-être pas le moment pour penser au traîneau du père noël et à ses rennes...

Il avait beau me reprocher d'être parti. Partir était la seule que j'avais envie de faire à ce moment-là. Parce que je savais pertinemment qu'après avoir lâcher une telle bombe notre relation ne serait plus la-même. Je l'adorais comme elle était , même si je rêvais qu'elle continue sur cette lancée, la tête qu'il faisait me donnait plus des indices sur une fin assez tragique. Or, les tragédies Grecques n'ont jamais été ma tasse de thé. Nan moi je préfère sans aucun doute les dessins animés Disney. Du genre la belle qui finit avec la bête ou encore Simba et Nala. N'importe quoi, c'était pas non plus le moment de penser à ça. Quoique vu comment c'était en train de se passer, regarder un dessin animé ne pourrait qu'avoir un effet positif sur moi. Avant tout ça, il fallait encore que j'arrive à partir avec classe et fierté. Après tout, il n'y a rien d'embarrassant à se vautrer sur le trottoir en robe. Rouge pivoine, je me sentais complètement nulle et encore plus honteuse. Aucun doute, il allait vraiment partir en courant. En plus d'être amoureuse de lui, je m'y accrochais comme une noyée et je l'entraînais dans ma chute. « Ouf, c'est déjà ça » laissais-je échapper avec un soupir de soulagement. Pour avoir fait des années de patinage, j'étais bien placée pour savoir que les chutes sur la glace pouvait être assez grave. Incapable de ne pas lui sourire quand il s'inquiète pour moi, je répondis d'un signe de tête négatif avant d'ajouter sur un ton assez amusé. «Ne t'inquiètes pas j'ai vécu pire, il en faut plus pour casser » Oui... Beaucoup plus si on en juge par la chance que j'avais eu en sortant du coma. J'étais une miraculée et je m'en souvenais tous les matins en ouvrant les yeux. Roulant des yeux, je laissais échapper un soupir blasé en me redressant sur mes jambes. Bon plus qu'à faire demi-tour et partir en évitant de se casser la figure cette fois-ci.


Pas vraiment le temps de prendre la poudre d'escampette que je me trouvais dans ses bras. « RhhaaAhhhh » râlais-je. Qu'est-ce qu'il était en train de faire, je n'étais pas handicapée, je pouvais marcher. Bon d'accord, j'avais encore quelques cours à prendre pour marcher en talons sur de la glace, mais quand même pas besoin de me porter. Prête à me débattre, j'abandonnais rapidement l'idée quand il expliqua le comment du pourquoi. Il est vrai que depuis quelques minutes, je ressentais une certaine fraîcheur au niveau des fesses, tout s'expliquait. « Oh non... » soufflais-je totalement désespéré. C'était pas possible d'être si maudite. La honte, c'était totalement la honte , impossible d'aller dans ma chambre , je ne pouvais pas passer devant les parents d'élèves comme ça. Peut-être que je pouvais appeler Madame Crossman pour la supplier de m'amener un de ses jeans. Mais pour ça, fallait-il encore que j'aie mon portable. Portable qui bien évidemment se trouvait en sécurité dans ma chambre. Roulant des yeux, je laissais momentanément mon cerveau en mode off pour me blottir contre Hugo. C'était sans doute la dernière fois... Alors j'allais en profiter au maximum. Finalement c'était encore plus difficile en faisant ça. Je ne comprenais pas comment il ne pouvait pas remarquer cette alchimie qu'il y avait entre nous. S'il ressentait un petit peu de ce que je ressentais alors il ne pouvait pas me traiter comme les autres, c'était impossible. Je n'avais jamais cru aux grandes histoires d'amour, mais quand je voyais ce que je ressentais pour lui, je commençais franchement à me dire que je mettais trompée. Aimer profondément quelqu'un... C'était possible, j'aurais juste préféré que cela se passe différemment. Le seul truc c'est que je n'avais jamais pensé que ça pouvait autant faire mal. Ce que je ressentais pour Hugo c'était excessivement fort, si fort que je n'arrivais pas vraiment à trouver d'adjectif pour vraiment l'expliquer. En contre partie la douleur était bien plus forte que tout ce que j'avais pu imaginer....

Arrivée dans la chambre d'Hugo, je fus bien incapable de ne pas penser à la nuit qu'on y avait passée quelques heures plus tôt. Ce soir, la situation était bien plus tendue que celle de hier... de quoi me foutre le bourdon pour toute la soirée et sûrement les jours suivants. En tout cas, il fallait vraiment que je trouve une solution pour partir de là et vite, je ne me sentais pas capable de lui faire face une seconde de plus, surtout pas pour qu'il me dise « adieu et oublie moi » Quelque peu blasée, je me laissais tomber sur le lit en attendant de trouver une solution pour regagner ma chambre sans me taper la honte. Mon cerveau semblait décidé à ne pas réussir à connecter ses neurones, résultat je restais assise telle une zombie à la recherche d'un but.

« Fais moi voir ça » J'étais tellement perdue dans mes pensées pour chercher un moyen de rendre la situation moins tendue que je ne l'avais même pas remarqué revenir. « Laisse... c'est pas la première fois » laissais je échapper toujours aussi dépitée. Je détestais ce silence, je détestais le fait qu'il ne me regarde pas et qu'il se concentre sur mon poignet. Je détestais qu'il fasse comme si je n'existais pas , je refusais qu'il m'oublie. Mon regard le suivit jusqu'à sa salle de bains. Seule dans sa chambre, je finis par attraper sa veste, elle me servirait de cache misère jusqu'à ma chambre. De toute manière je ne pouvais pas rester ici plus longtemps, j'en étais incapable, la situation était trop gênante et embarrassante pour que je reste là à attendre son verdict.


Sur la pointe des pieds, je me levais pour attendre cette fichue porte. J'étais d'ailleurs prête à l'ouvrir quand la voix d'Hugo retentit dans ma tête. « Merde... » laissais-je échapper pour moi-même. Bon bhé c'était totalement mort... Fuir n'était désormais plus possible. Dire qu'en toute logique, j'aimais aller de l'avant. Avec lui j'avais l'impression de pédaler dans la semoule et de refuser de voir la vérité en face, je ne voulais pas que ça s'arrête et je tentais par tous les moyens de retarder ce moment. Toujours face à ma porte, je m'attendais à bien des choses, mais sûrement pas à ça. Le début eu pour effet de crisper ma main autour de la poignée, j'avais juste une envie partie en courant pour ne pas entendre ça, parce que oui c'était bien ce que je redoutais et il était juste en train de me l'avouer. Cependant l'intonation de sa voix me retint, il y avait une sorte de culpabilité, comme s'il s'en voulait d'être comme ça. De quoi malgré tout susciter mon attention. Finalement un sourire se dessina sur mon visage, il n'était pas possible, il ne remarquait même pas ce qu'il était en train de me dire. Alors que mon cœur s'était resserré sous la tristesse quelques minutes plus tôt, il se mettait désormais à battre la chamade. Aucun doute là-dessus, l'homme dont j'étais tombée amoureuse était unique, on ne pouvait pas l'inventer. Malgré tout ce qu'il m'avait dit, il venait aussi de dire qu'il tenait à moi et qu'il m'aimait. Bon il ne l'avait pas dit clairement, mais je l'avais compris et c'était bien ça le principal. Souriant à la porte, je ne pus m'empêcher de me mordre la lèvre inférieure pour reprendre une certaine contenance. Je ne pouvais pas lui démontrer qu'il était juste en train de dire qu'il était amoureux de moi, il semblait tellement sur de ce qu'il disait qu'il était bien incapable de me croire, mais moi, je venais tout simplement de graver ses paroles dans une partie de ma mémoire. Aucun doute, je n'oublierai jamais ce qu'il venait juste de me dire.

Enlevant ma main de la poignée de porte, je me retournais pour lui faire face. Je ne l'avais jamais vu autant déstabiliser. Cela le rendait encore plus attachant, même s'il ne semblait pas le remarquer. Il avait peut-être tenté de me faire fuir, mais il venait juste de réussir à me donner une jolie raison pour rester. « Tu sais que parfois, tu es un peu difficile à saisir... » Affichant un sourire, je comblais les quelques centimètres qui nous séparaient pour attraper sa main. Humm j'avais quitté ses bras quelques minutes plus tôt, mais j'aimais trop son contact pour ne pas le toucher...

« Tu dis que tu es un vrai salaud et que tu aurais agi comme avec tout les autres, mais tu ne l'as pas fait... Tu aurais pu repartir en boite, mais tu es là, avec moi... et rien ne t'y oblige. Tu te comportes peut-être mal avec les autres, mais avec moi, tu as toujours été différent.  A chaque fois, d'une façon ou d'une autre, j'ai l'impression que tu finis toujours par me choisir » Bon c'était peut-être un peu présomptueux mais pas totalement faux non plus. « t'es pas un salaud Hugo... t'as juste une sacrée peur de l'attachement... » Lâchant sa main, mes bras s'enroulèrent autour de sa nuque ce qui me permit de me coller encore un peu plus à lui. « Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais je sais qu'il y a quelque chose entre nous qui nous dépasse tous les deux... Quelque chose de fort, de très fort... » Mes lèvres se posèrent délicatement contre les siennes. Presque amusée de sa réaction, vu qu'il restait stoïque, sûrement en train de se demander quoi faire, je continuais sur ma lancée. « J'ai peur aussi... ça fait toujours peur, mais dans la vie y a des moments où  il faut se lancer... Je suis morte de trouille aussi, mais j'ai pas envie de te lacher ! » Me collant encore plus à lui, l'embrassant cette fois-ci avec un peu plus de passions, je finis par me décoller doucement de lui pour plonger mon regard dans le sien. « Je veux prendre le risque, je ne sais pas comment ça va finir, mais là tout de suite je refuse de te quitter, je t'aime et je veux être avec toi.. » Jamais deux sans trois, mes lèvres attrapèrent tendrement ses lèvres tout en faisant descendre sa main jusqu'à mes fesses. Parce que oui, j'avais froid [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 

Je commençais sérieusement à me demander s'il allait réagir et pas me repousser, mais enfin, il semblait avoir réussi à dépasser sa terreur. Quoique sur ce coup-là, je l'avais peut-être un peu poussé vers ce chemin. Au contact de sa langue, la mienne ne mit pas longtemps à renchérir tandis que je le laissais me coller contre sa porte. Un gloussement sortit de ma gorge tandis que je remontais mes jambes autour de sa taille ( et oui encore, mais c'est parce que c'est trop bon [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855 ) « Si tu savais à quel point, j'aime quand tu me colles contre les murs » lui susurrais-je à l'oreille. Si j'étais en train de le chercher ? Non non, ça ne me ressemble pas du tout. Si j'avais prévu de passer la nuit avec lui et bien oui. Plongeant mon regard dans le sien je rajoutais d'un ton sensuel « Cette fois-ci, c'est toi qui ne vas pas m'échapper »
Mouais hors de questions, il était à moi et puis c'est tout [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 1275292560 . Pourquoi il s'était rhabillé d'ailleurs... Il avait oublié ce qui se passait quand on était dans la même chambre. En tout cas le pyjama avait un avantage non-négligeable, c'était bien plus pratique pour promener mes petites mains toutes innocentes en dessous [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855 . Bien plus pratique que le jean :siffle: 
 

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyDim 2 Mar - 1:49




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Il avait craché sa longue tirade, sans s’arrêter, débitant tout ce qu’il avait sur le coeur. Il ne savait même pas si tout cela avait eu un sens, s’il était passé du coq à l’âne ou pas. Il avait juste dit tout ce qui lui était passé à l’esprit sans même y réfléchir. Hugo qui, d’habitude, était un homme qui gardait ses sentiments pour lui et qui ne s’exprimait jamais dessus (tout simplement parce qu’il pensait en être dépourvu), venait de se rattraper en toute beauté. En cet instant, il était complètement perdu, tout ce qu’il ressentait pour Joy se bousculait dans sa tête sans qu’il puisse analyser logiquement les choses. Il n’avait pas tort quand il disait que la jeune femme avait été un raz-de-marée dans sa vie, emportant tout sur son passage : c’était réellement le fouillis, un bazar sans nom, il ne comprenait pas pourquoi il se sentait tant attiré par elle, pourquoi il voulait continuer de la voir et pourquoi il s’emportait ainsi lorsqu’il se l’imaginait avec un autre homme.
Les secondes s’écoulaient et le silence régnait dans la pièce. Joy avait lâché la poignée de la porte et s’était retournée vers lui. Il eut soudainement la frousse, se disant que finalement, il n’avait pas envie d’entendre ce qu’elle avait à lui dire. Il ressentait cette peur du rejet, pourtant ce n’était pas comme s’il lui avait demandé de devenir sa petite-amie, il voulait simplement y voir plus clair, comprendre pourquoi il lui accordait tant d’importance. Pourquoi elle et pas une autre…

« Tu sais que parfois, tu es un peu difficile à saisir... » murmura-t-elle. Hugo s’insulta mentalement. Comme il l’avait craint, sa longue tirade n’avait pas été des plus claires. Il la regarda avancer vers lui, comblant les quelques mètres qui les séparaient. Leur soudaine proximité fit battre plus fort le coeur du jeune homme qui en avala difficilement sa salive. Il attendait patiemment la suite. Joy était la seule à avoir les clefs de cette énigme et chaque mot qui allait sortir de sa bouche serait important. Il baissa le regard vers leurs deux mains enlacées, Joy venant d’attraper sa main dans la sienne. Il aimait ce contact, si rassurant, la douceur qui se dégageait des gestes de la jolie brune.
Et puis elle se mit enfin à parler. Hugo se mit à boire ses paroles, l’écoutant avec une énorme attention. Est-ce que c’était vrai ? Est-ce qu’il finissait toujours par la choisir elle ? C’est vrai qu’il n’avait pas été un salaud avec elle comme il avait pu l’être avec toutes les autres… Mais bon… Elle ne lui avait pas laissé le temps de l’être. Elle était partie avant qu’il ait pu la rejeter.
Mais il avait été sincère quand il lui avait dit qu’il ne savait pas s’il en aurait été capable. Si ce matin elle s’était encore trouvée dans le lit à son réveil, aurait-il eu le courage de lui dire que ça n’avait été qu’une nuit de sexe et rien de plus ? Qu’il avait eu juste envie de tirer un coup avec elle uniquement pour assouvir une envie passagère ? Voilà pourquoi il s’était toujours refusé de coucher avec des filles qu’il risquait de recroiser dans sa vie : gérer l’après coup d’un soir était beaucoup plus difficile. Il ne pouvait pas lui effacer la mémoire ou s’enfuir loin… Et il était conscient qu’avec Joy, il était tombé sur un sacré numéro. Tout était compliqué depuis le début : Joy était une personne entière, qui disait ce qu’elle ressentait sans langue de plomb. Et puis surtout, elle était sa collègue. Merde, il avait couché avec sa collègue…! Il n’aurait pas pu choisir pire pour transgresser sa règle numéro un « Ne jamais coucher avec une fille que je risque de revoir ». Sur ce coup là, il avait frappé fort : il n’avait absolument aucun moyen de l’esquiver à moins de démissionner de son poste d’assistant. Mais ça, il en était hors de question : il aimait bien trop ce boulot et les enfants lui manqueraient trop. Et puis… il savait qu’il était incapable de rester plusieurs jours sans la voir…

« T'es pas un salaud Hugo... t'as juste une sacrée peur de l'attachement... »

Hugo se sentit blêmir. Joy venait tout simplement de mettre des mots sur ce qu’il ressentait depuis des années mais qu’il n’avait jamais réussi à exprimer. Peur… de l’attachement ? Comment Joy arrivait-elle à lire en lui comme dans un livre ouvert ? Les sourcils levés, il la regarda dans les yeux alors qu’il sentit sa main lâcher la sienne. Comble de l’ironie, Joy, qui lui disait qu’il avait peur de s’attacher, venait d’enrouler ses bras autour de sa nuque, se rapprochant encore plus de lui. Il y avait au moins l’un des deux dans cette pièce qui n’avait aucune peur de s’attacher à l’autre… [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2421017855
Les derniers mots de Joy résonnaient dans sa tête : il hallucinait encore de l’avoir vue viser aussi juste. A croire qu’elle le connaissait encore mieux que lui-même ! Il ne pouvait pas lui dire qu’elle avait absolument raison, qu’il était peut-être un expert en amour physique mais complètement nul quand il s’agissait d’amour réel et de sentiments… Il aurait dû se dégager de ses bras, s'éloigner le plus possible d’elle et de son pouvoir magique qui faisait qu’il se sentait complètement démuni face à elle. Mais il s’en sentait incapable, il restait là, immobile entre les bras de Joy. Cette révélation sortie des lèvres de la jeune femme l’avait complètement scotché sur place et, lorsqu’elle poursuivit et lui dit qu’il y avait quelque chose de très fort entre eux, Hugo ne se mit pas à bouger pour autant. Il était pétrifié. Il lui avait demandé de l’aider à y voir plus clair et Joy mettait des mots sur ce qu’il n’arrivait pas à voir. Cette attirance indéniable entre eux. Elle venait de lui avouer se sentir dépassée par tout ça de son côté mais elle avait clairement perçu ce que lui refusait d’admettre. Il avait gardé constamment ses oeillères, s’engouffrant dans la brèche « Je suis attiré par elle uniquement parce que j’ai envie de coucher avec elle » et avait tenté d’esquiver tout ce qui, de près comme de loin, pouvait s’apparenter à une réelle attirance, le fait qu’elle l’intéressait autrement que nue dans son lit, qu’il avait envie de la connaître, d’entrer dans son coeur. Il avait eu ces pensées mais avait essayé du mieux qu’il pouvait de les balayer, de les mettre dans un coin de sa tête. Il avait pensé à tort que s’il couchait une fois avec elle, tout cela s’éteindrait comme un vulgaire feu de paille. Mais cette nuit passée avec elle avait compliqué les choses. Il pensait encore plus à elle, n’avait pas encaissé le fait qu’elle ait pu s’amuser avec lui. Et puis il y avait cette intensité dès qu’ils se voyaient et se touchaient qui n’avait pas disparu. Il avait couché avec elle… et malgré tous ses principes, il était incapable de la rejeter, d’enlever ses bras enroulés autour de sa nuque pour lui dire que tout était fini et qu’elle ne devait rien espérer de sa part. Parce que ce serait lui mentir… mais également il se mentirait à lui-même. Rien n’était fini, il savait que ce n’était que le début d’une drôle d’aventure, il ne savait pas où ça allait le mener ni même s’il serait capable de ne lui faire aucun mal.
Sans crier gare, les lèvres de Joy se posèrent sur les siennes. Oh oui, il n’avait aucune idée dans quoi il s’embarquait… Tout cela lui donnait une frousse pas croyable et, pour la première fois de sa vie, il ne rendit pas son baiser à une femme.

« J'ai peur aussi... ça fait toujours peur, mais dans la vie y a des moments où il faut se lancer... Je suis morte de trouille aussi, mais j'ai pas envie de te lâcher ! »

Il avait peut-être la frousse. Mais elle aussi. Ils étaient comme deux débiles, terrifiés par ce qu’ils ressentaient pour l’autre, par leur histoire qui avait commencé sur les chapeaux de roue, ils étaient pris dans un tourbillon depuis deux semaines et réaliser maintenant tout ce qui s’était passé les dépassait tous les deux. Il se sentait tellement novice et complètement con à rester planté là sans un mot. Mais il ne savait absolument pas quoi dire. Heureusement que Joy, elle, prenait les choses en main, fonçant et faisant, comme elle en avait l’habitude, ce qui lui semblait être le meilleur choix. Ses lèvres touchèrent les siennes à nouveau, ce baiser était beaucoup moins timide que le premier mais Hugo ne réagissait toujours pas. Comment Joy faisait-elle pour arriver à aller de l’avant ainsi malgré ses craintes ? Il n’avait toujours rien dit et pourtant elle semblait de plus en plus à l’aise. Elle le regardait dans les yeux, sans même ciller, et il était envieux de cette confiance qu’elle avait en elle.

« Je veux prendre le risque, je ne sais pas comment ça va finir, mais là tout de suite je refuse de te quitter, je t'aime et je veux être avec toi… »

Si elle voulait le rendre complètement aphone, elle avait gagné. Elle venait de lui lâcher une bombe, LA bombe. Les trois petits mots que personne ne lui avait jamais dit avant. Mais il n’y avait pas que ça : comme elle le lui avait dit quelques jours auparavant, elle ne voulait pas le lâcher… Hugo avait l’impression que l’air s’était raréfié autour de lui. C’était ça hein ? Sinon pourquoi son coeur s’emballerait-il ainsi sans raison ?
Joy l’aimait. Il ne l’avait pas inventé, elle lui avait bien dit les fameux trois petits mots. Malgré l’ordure qu’il était, malgré les mots blessants qu’il ait pu lui sortir, elle avait dépassé tout ça et avait réussi à transpercer sa carapace. Et apparemment, le vrai Hugo lui plaisait. Quelqu’un l’aimait pour ce qu’il était vraiment.
Il resta toujours stoïque lorsque, pour la troisième fois, les lèvres de Joy vinrent toucher les siennes mais Joy ne l’entendait pas de cette oreille : lentement elle lui avait pris la main et l’avait fait descendre le long de sa chute de reins avant de la placer là où sa robe était déchirée : pile sur ses fesses. C’était un geste qui voulait lui dire « Réagis, bon sang ! » Elle s’offrait complètement à lui et lui restait de glace ? Il restait de glace alors que pour la première fois de sa vie une fille le voulait vraiment lui et pas Hugo le playboy qui sait ce qu’il fait au lit ?
Il sentit un électrochoc lui parcourir la colonne vertébrale et il se mit enfin à réagir. Prenant le visage de Joy en coupe entre ses mains, sa langue vint à la rencontre de la sienne. Il ne savait toujours pas si c’était une bonne idée, il ne savait pas s’ils étaient en train de faire une connerie ou non mais Hugo voulait suivre son instinct. Il avait envie d’elle, de l’embrasser, d’être près d’elle, de la toucher, il voulait respirer le même air que le sien, parcourir à nouveau ce corps qu’il avait découvert avec passion la veille. Tant pis pour ses principes. Au placard tous ses principes… Il n’était plus à une première fois près avec Joy : ce soir, il allait faire l’amour pour la deuxième nuit consécutive à la même fille.

Tant pis pour les conséquences.

Il fit reculer la jeune femme contre la porte de sa chambre. Il l’entendit rire contre ses lèvres alors qu’elle enroulait une nouvelle fois, à croire que c’était leur marque de fabrique, ses jambes autour de sa taille.

« Si tu savais à quel point j'aime quand tu me colles contre les murs… » lui murmura-t-elle à l’oreille. Hugo lui sourit. « J’ai cru remarquer ça, oui… »

Il était enfin dans son élément : il ne savait peut-être pas exprimer ce qu’il ressentait mais personne ne pouvait le battre dans son domaine de prédilection : le sexe copuler [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 Même s’il n’arrivait pas à trouver les mots pour dire à Joy ce qu’il ressentait, il allait le lui dire avec son corps, lui faire comprendre que ce soir, même s’il était encore perdu, il était tout simplement heureux de faire l’amour à une fille qui l’aimait.

« Cette fois-ci, c'est toi qui ne vas pas m'échapper » ajouta-t-elle alors que c’était lui qui pourtant la tenait complètement bloquée contre le bois de la porte… « Ne t’inquiète pas, je n’ai aucune envie de t’échapper… » lui répondit-il dans le même murmure. Et c’était vrai, ce soir il n’avait aucune envie de fuir malgré tout ce que cette deuxième nuit avec elle pouvait impliquer.

« Vu que tu aimes tant que je te colle contre le mur, tu ne verras pas d’objection à ce que je te fasse l’amour là, hein? Si je me souviens bien, c’est l’un des rares endroits qu’on n’a pas visité hier soir… »

Tant pis pour le bruit et le mur qui risquait de trembler. Tant pis si les parents d’élèves les entendaient du bout du couloir. Hugo comptait bien montrer à Joy cette nuit à quel point il avait envie d’elle. Et ce serait la plus belle façon de répondre à son « je t’aime »…


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Il n’avait pas réussi à fermer l’oeil de la nuit et avait contemplé Joy en train de dormir à côté de lui, se posant des milliards de questions. Une main calée sous l’oreiller, l’autre près de sa bouche se mordillant de temps en temps nerveusement les doigts, Hugo ne savait plus quoi penser. Il cherchait désespérément des réponses en regardant la déesse endormie à ses côtés mais aucun éclair de génie n’était arrivé. Malheureusement.
Il avait désormais les deux pieds dans l’inconnu et comme dans les livres dont on est le héros, il ne savait pas ce qui l’attendait derrière ces nombreuses portes face à lui. Cette nuit encore, ils avaient fait l’amour comme des malades et cette nuit encore, il avait adoré ça. Premier problème. Jamais il n’avait désiré une fille deux nuits de suite. Quand il avait goûté une fois, sa conquête perdait tout intérêt pour lui. Et ce n’était pas le cas avec Joy.
Cette nuit, s’il était vraiment sincère avec lui-même, avait été encore plus magique que la première… D’où le deuxième problème. Ils commençaient à se connaître, savaient ce que l’autre aimait et Joy, fidèle à elle-même, avait tout fait pour le rendre encore plus dingue que la nuit précédente, ajoutant une bonne dose de sensualité et d’audace, osant des choses dont il était persuadé que même elle n’avait même pas idée qu’elle pouvait faire. Encore une fois, ils avaient pris leur pied. Si les choses avaient évolué ainsi, si la deuxième nuit avait été meilleure que la première…. Est-ce que cela voulait dire que la suivante serait encore meilleure ? Troisième énorme problème. Voilà qu’il se mettait à penser à la nuit suivante… Il devait absolument écarter cette idée de son esprit.
Hugo se retourna et s’allongea sur le dos, contemplant le plafond tout en poussant un soupir exaspéré. A dire vrai, tout était exceptionnel depuis qu’il connaissait Joy. Et il se sentait bien avec elle. Ce n’était pas anodin s’il recherchait constamment sa compagnie. Il repensa à ce qu’il lui avait dit la veille, juste avant qu’ils n’entament leur nuit de débauche et ses mots, ses propres mots !, avouaient tellement de choses qu’il ne savait pas comment il n’avait pas pu comprendre ce qu’il ressentait. « Je me surprends à penser à toi tout le temps sans savoir pourquoi. J’ai envie de me chamailler avec toi, de partager des choses avec toi, de passer tout simplement du temps en ta compagnie… » C’était tellement évident qu’il se traita d’imbécile. Quel est le crétin qui pouvait sortir ça sans se rendre compte que ce qu’il ressentait là… c’était bien plus qu’une envie d’être ami avec elle ? La réalisation lui donna des sueurs froides et il se retourna à nouveau vers la jeune femme pour la contempler dans son sommeil.

Il avait des sentiments pour Joy.

Quatrième et le plus énorme de ses problèmes.

Comment une telle chose avait-elle pu arriver ? C’était possible ça ? Sans même qu’il s’en rende compte ? Comment était-il passé de « j’ai envie de passer du temps avec elle » à « j’ai des sentiments pour elle » ?
Au moins maintenant, il comprenait pourquoi son coeur se mettait à battre la chamade dès qu’il était en sa compagnie. Il comprenait pourquoi la jalousie lui étreignait le coeur quand il se l’imaginait dans les bras de William au lieu des siens. Il comprenait pourquoi il avait ce besoin quasi viscéral de l’avoir à ses côtés : Hugo Livingston était amoureux.

Panique à bord. Cinquième problème ! [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 2654697610

Comment est-ce que cela allait finir ? Il était incapable de gérer une relation amoureuse, l’échec était couru d’avance ! Joy allait sûrement attendre de lui des choses qu’il serait incapable de lui donner. Elle qui avait connu une relation de trois ans… Lui qui n’en avait connu aucune…! Ca ne pouvait pas marcher !

« Ok, respire… » se dit-il alors qu’il se mit à souffler lentement pour calmer son coeur qui s’emballait sous le poids de la pression qu’il s’infligeait tout seul.
Mais rien à faire, son rythme cardiaque ne voulait pas baisser. Hugo quitta alors la chaleur de la couette et se mit à faire les cent pas dans sa chambre, jetant des coups d’oeil sur la silhouette allongée sur ses draps. Il était bientôt sept heures et le réveil allait sonner dans peu de temps. Qu’est-ce qu’il allait faire quand Joy allait se réveiller ? Qu’est-ce qu’il allait lui dire ?? « Excuse-moi mais je flippe parce que je viens de me rendre compte que j’ai des sentiments pour toi ? » Pff !! Comment passer pour un gros loser en une quinzaine de mots…! Tant pis, il improviserait le moment venu… En attendant, il fallait qu’il s’occupe l’esprit avec autre chose et la seule chose qu’il avait trouvée, c’était de finir de boucler sa valise. Il récupéra les quelques trucs qu’il avait laissés dans la salle de bain, prit ses affaires qui avait fini sur le sol au début de leur premier câlin et enfourna le tout dans son sac. Il sortit les affaires de Joy qu’elle n’avait pas encore récupérées : son tee-shirt Hello Kitty, un jean et un soutif qu’il posa au bout du lit.
Voilà, sa valise était enfin fermée et il avait réussi à tout y caser, y compris les souvenirs qu’il avait achetés pour ses parents. C’est à ce moment là que le réveil se mit à sonner et que Joy ouvrit les yeux. Il la vit le chercher dans le lit avant de porter son regard là où il se trouvait. Heureusement que les volets de la chambre étaient fermés car Joy aurait pu voir sans problème à quel point Hugo avait le teint livide. Il serrait à s’en faire mal à la main la poignée de sa valise. Il emporta son manteau qu’il cala entre son flanc et son bras et dit d’une voix qui se voulait la plus froide possible : « Je vais aller préparer les petits et leur faire prendre le petit déjeuner. Oublie pas de donner la clé de ma chambre à la réception… et je t’ai mis tes affaires au bout du lit. » Sans un autre mot et surtout sans attendre la réaction de Joy, Hugo quitta la chambre et referma la porte derrière lui, s’y adossant. Il ferma les yeux avant de murmurer tout bas : « Je suis désolé… » Prenant la direction de l’entrée, Hugo déposa son sac dans la soute du bus qui attendait déjà devant le chalet et prit ensuite la direction des dortoirs des petits monstres.
Il ne savait pas vraiment ce qu’il venait de faire… Mais, tout comme son coeur qui ne cessait de battre à cent à l’heure, il avait besoin d’air. De faire le point. De prendre du recul par rapport à tout ce qui s’était passé entre eux. Il ne pouvait pas s’engager comme ça à la légère… Il devait faire attention sur ce qu’il ressentait réellement, savoir s’il était vraiment tombé amoureux d’elle. Et puis, il ne devait surtout pas faire de mal à Joy, Joy qui était amoureuse de lui… Peut-être qu’il venait de lui faire de la peine avec un tel comportement, lui qui lui avait fait une scène la veille parce qu’elle était partie au petit matin avant qu’il ne se réveille… Lui venait de faire bien pire, il avait été froid, distant, le Hugo de Woodburgh qui quittait son coup d’un soir après une nuit à l’hôtel…

Il avait été distant mais c’était ce dont il avait besoin pour mettre de l’ordre dans ses idées. Les prochaines heures et journées risquaient d’être tendues entre lui et Joy… Mais il allait tout miser sur ces quelques jours de réflexion… Ca allait être quitte ou double.

Soit tout ce qu’il ressentait pour elle se confirmait… Soit il allait devoir sortir de sa vie. 
 

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MessageSujet: Re: [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 EmptyDim 2 Mar - 20:09




LES BRIDÉS FONT DU SKI !!

Hugo avait réussi un joli tour de passe-passe, sans le vouloir, il avait réussi à me faire tomber amoureuse de lui et pas qu'un peu. J'avais aimé Sam, mais quand je comparais avec les sentiments que je ressentais pour Hugo, j'en arrivais à éprouver un sentiment de culpabilité pour lui voir dit « je t'aime » sans savoir ce que cela signifiait vraiment. Parce qu'en comparaison à ce que je ressentais pour Hugo, mes sentiments pour Sam étaient quasiment inexistants. Alors au vu de ce que je ressentais pour le bel asiatique, je ne me voyais pas partir en claquant la porte. Dans la vie, il y a des moments ou il fait savoir faire face, celui-ci en fait partie. Non, je n'étais pas sûre de moi, pas du tout même, mais je ressentais trop de choses pour laisser tomber. Je voulais essayer de me battre. Le problème, c'est que dans ce genre d'histoire, on se bat à deux. Seule, je pouvais tout essayer, lutter de toutes mes forces, si Hugo n'y mettait pas du sien, c'était déjà mort avant d'avoir commencé. Pourquoi avais-je confiance en lui ? Là encore c'était difficile à expliquer. Il s'agissait avant tout d'un ressenti. On n'avait pas passé tellement de temps ensemble. Deux semaines c'est court et en toute logique trop court pour penser avoir trouvé la bonne personne et pourtant, c'était bien ce que je ressentais. Tous ces petits moments qu'on avait passés ensemble étaient gravés dans ma mémoire, je ne risquais pas de les oublier. Chacun d'entre eux, même les désagréables (Comme la boite de chocolats [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 1275292560) m'avaient permis de me faire une idée du personnage et malgré tout ses défauts [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 , je savais parfaitement qu'il était bien plus que ceux qu'il prétendait être. À l'entendre parler, j'avais presque l'impression que lui-même jugeait son comportement déplacé. Heureusement, il ne connaissait pas mon frère, qui lui ne possédait aucun remords. Il adorait ça et s'en vantait. Mon frère était irrécupérable, mais ce n'était pas le cas d'Hugo, j'en étais sûre et certaine. Non cela n'était pas qu'une invention de mon esprit romantique, c'était basé sur des faits et sur... Ah et puis on s'en fous :boude : c'est comme ça et puis c'est tout. Bien sûr qu'il peut changer... C'est le seul espoir que j'ai alors autant s'y accrocher.

En tout cas, c'était clair. Depuis notre rencontre, j'étais devenue une vraie tigresse [terminé] Joyhug -- Les bridés font du ski ! (... mais pas que ça... hmm... [hot!]) - Page 2 3627167106 . C'était simple, je ne pouvais pas me passer de lui et je résistais encore moins à partir du moment où on était en contact. Si on rajoutait la magie de la nuit dernière, je n'avais décidément aucune envie de partir et je lui avais fait savoir. C'était simple avec lui, je ne ressentais aucun gène, tout me semblait facile et ça rendait les choses encore plus passionnantes. Ma peur s'envola quand il commença enfin à réagir. Non pas que je pensais que c'était gagné, mais tout simplement parce que j'aimais trop ça pour continuer à flipper. J'allais recommencer à avoir la trouille une fois qu'on aurait terminé de nous amuser, mais pour le moment, la seule chose que j'avais envie, c'était qu'il me fasse l'amour contre ce mur. Promis, je tenterais de ne pas faire trop de bruit. Aussi étrange que cela puisse paraître, dans ce genre de moment, j'avais l'impression qu'il laissait tomber ses barrières. On retrouvait cette symbiose qui nous manquait tant quand on cherchait à comprendre ce que l'autre avant en tête. Parfaitement à l'aise, je me laissais aller à quelques fantaisies parfaitement contrôlées ou pas XD. En tout cas, une fois de plus, il n'y avait rien a redire. C'était juste parfait, même mieux qu'hier, ce que je n'aurais même pas cru possible.


Vautrée dans les draps d'Hugo, je savais parfaitement ce qui m'attendait au petit matin. Il allait faire son choix et j'allais devoir l'accepter. Vu la nuit passée, je n'étais finalement pas plus avancée. En y réfléchissant mieux, je lui avais un peu sauté dessus... Quasiment aucun mec n'aurait résisté à une fille qui les supplie presque de leur faire l'amour et cela n'était pas une preuve de leurs sentiments. Quand la sentence tomba, j'en restais sans voix. Je n'étais pas vexée, j'étais juste triste, profondément triste et je sentais la déception envahir mon cœur. Celui-ci se chargea d'une lourdeur désagréable et froide. En quelques secondes, il avait pris un poids conséquent. Un long soupire s'échappa de ma gorge tandis que je trouvais assez d'énergie pour m'asseoir en tailleur dans le lit. « Aiiiiiiie» un gémissement de douleur s'échappa de ma bouche quand je pris appui sur mon poignet. Hier n'était rien par rapport à aujourd'hui. Il me lançait et semblait avoir pris en volume. Vu la situation, mon poignet était bien la dernière chose qui m'intéressait. La seule chose que j'avais en tête pour le moment, c'était qu'il était parti, j'avais échoué et je m'étais joliment faite avoir. J'allumais la lumière. Mauvaise idée, voir la chambre totalement vidée amena une jolie crise de larmes que je réussissais à combattre en pensant à la journée qui m'attendait. Pour le moment, je n'avais même pas la force d'être en colère contre lui. J'étais vidée de toute énergie, de toute joie, je me sentais totalement éteinte. J'avais envie de rentrer chez moi et de m'enfoncer sous la couette et surtout de ne plus jamais voir Hugo, ce qui risquait d'être compliqué. J'avais oublié un petit détail : on travaillait ensemble. Toute cette histoire risquait d'être compliquée et me connaissant, j'allais être incapable d'agir comme avant. Sentant arrivée la déprime, je m'extirpais du lit et enfilais rapidement les affaires qu'il avait posées sur lit. Quelques minutes après je bouclais mes valises. Les yeux rougis par les larmes qui s'étaient échappées pendant mon petit séjour dans ma chambre. Je fus obligée de prendre quelques minutes pour me présenter aux élèves. J'avais surement encore les yeux rouges, mais c'était moins pire que quelques minutes plus tôt. Ce qu'il y a de positif quand vous travaillez avec des enfants, c'est leur faculté à vous faire sourire. Alors en voyant une de mes élèves tentait de fermer sa valise en sautant dessus, je ne pus retenir un rire. Dieu merci, heureusement que je n'allais pas être toute seule avec Hugo. Une fois arrivée dans le bus, après mettre à mon tour battue avec la valise de Lily, je m'installais à côté de Mme Crossman, sans accorder un regard à Hugo. D'ailleurs, j'étais même incapable de dire où il s'était assis et c'était mieux comme ça. Pas de doutes, j'allais m'en souvenir de ce séjour..
 

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