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MessageSujet: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyVen 20 Déc - 14:37




ARRETE DE ME SUIVRE !

Seule dans mon appartement, étalée dans mon canapé sous ma couverture polaire je regardais sans vraiment suivre le roi lion qui passait sur une chaîne du câble. « Ma vie est un gouffre » laissais-je échapper avant d'étirer mes jambes et de remonter le plaid sur mes épaules. Je soupirai avant d'avaler la dernière cuillère de mon pot de glace. Je jetais un coup d'oeil à mon portable, aucun message de la part de Sam ce qui eut pour effet de me soulager. Au moins c'était clair et même si c'était dur à avaler, je préférais ça à une rupture non consentie par les deux parties. Tout ça pour une toute petite erreur. C'était l'histoire de ma vie, je ne pouvais pas rester dans le droit chemin, je devais toujours prendre un chemin détourné. J'avais choisi le seul lieu sur terre ou se trouvait l'unique homme capable de me faire péter un plomb. Bravo joy, bravo. La prochaine fois que ça t'arrive par pitié choisis l'endroit où tu ne veux absolument pas aller cela t'évitera pas mal de soucis. Je préférais éviter de me laisser aller dans mes pensées romantiques et partir dans un délire de destinés communes. Ça n'existait pas, ce n'était tout simplement pas possible. Le coup de foudre n'existait que pour faire rêver les femmes. Hugo n'était qu'une distraction intéressante à laquelle je n'avais pas réussi à échapper tout simplement. Il était donc temps pour moi d'oublier la chaleur de son corps et l'intensité de son sourire. Après tout il n'était pas mon genre d'homme. Etant donné que bien sûr j'avais enquêté. Monsieur était un séducteur et j'étais tombée dans le panneau! Dire qu'en plus il était un ami de ma cousine et que je l'avais questionné pour en apprendre plus sur lui. Elle avait dû me prendre pour une folle, ce qui dans le fond n'était pas totalement faux. De toute façon à la vue de notre dernière soirée ensemble, on était tous aussi fou les uns que les autres. Roulant des yeux, je jetais de nouveau un coup d'oeil à mon téléphone. Il aurait pu m'envoyer un message pour s'excuser d'avoir réduit mon couple a néant. Quoique j'avais peut-être omis de lui donner mon téléphone. Prochaine mission : lui voler son téléphone et y ajouter mon numéro ni vu ni connu... Non mauvaise idée, ça faisait trop fille désespérée. Qu'est-ce que je pouvais détester les week-end ! Il n'y avait rien à faire si ce n'est me morfondre et passer ma journée à regarder des disneys. Relevant les yeux mon regard se posa de nouveau sur l'écran. « Nan... » Cette scène était juste horrible, pauvre Simba obligé de fuir la terre des lions...

Je n'étais pas totalement seule dans mon appartement. Blue était toujours là, les chiens sont bien plus fidèles que les hommes aucun doute à ce sujet. Vautré sur le canapé, l'australien décida de sauter sur le parquet avant de partir chercher un jouet. Le cochon avait perdu son nez et deux pattes. « Tu l'as encore tué... » Ce chien détruisait des jouets à la pelle, c'était un destructeur en puissance. Incapable de résister à son regard de chien battu je m'extirpais du canapé en râlant avant d'attraper mon manteau. « Allons faire du shopping » Quoi de mieux pour se remonter le morale que dépenser son argent. J'avais vu une animalerie en rentrant de l'école et pour moi ce genre d'endroit représentait une sorte de paradis. A une époque c'était les selleries dans lesquelles je pouvais passer des heures, maintenant c'était le rayon chien. En plus Blue avait besoin d'un nouvel harnais le sien s'était cassé quelques jours avant.

Quelques minutes plus tard je poussais la porte de l'animalerie. Celle-ci était assez petite et contenait même un rayon pêche. Dans une petite ville comme Pearl trees, il devait être assez difficile de tenir une boutique dédiée aux animaux de compagnie. C'était sûrement la raison qui les avait poussés à proposer des articles pour les pêcheurs du coin. « Ohhhh » J'attrapais une peluche en forme de chien, elle était trop mignonne. Blue laissa échapper un petit couinement. « Ah nan elle est trop jolie pour que tu la détruises, je la prends pour moi » Elle sera parfaite sur mon lit avec ma collection de peluches. Mon regard se posa sur les jouets qui étaient présentés dans le rayon avant de s'arrêter sur une balle bleue. « Ah .... » Je l'attrapais avant de la presser légèrement ce qui eut pour effet de lui faire émettre un son très désagréable pour l'oreille humaine, mais juste divine pour Blue qui se lança dans un concerto de couinements. « Tais toi un peu » Pourquoi devait-il toujours me faire honte. « On cherche un harnais avant » Délaissant le coin des jouets je m'élançais vers le coin des colliers, laisse et harnais. « Je peux vous aider ? » une voix féminine tinta dans mes oreilles. Une sourire sur le visage, la vendeuse brune à l'air sympathique -qui me rappelait Brenda dans beverly hills- s'approcha de moi avant de poser son regard sur Blue qui tentait en vain d'attraper la balle que j'avais déposé un peu plus loin. « Il est superbe, il s'appelle comment ? » Autant le dire, elle avait réussi en une seconde à me charmer. Bien sûr qu'il était beau mon Blue, c'était le plus beau. « Blue » Habituée aux animaux, elle ne mit pas longtemps à plonger ses mains dans le poil doux et soyeux de mon australien qui s'étala à ses pieds de tout son long. En fait si, il était comme tous les autres ! « Vous cherchez quelque chose en particulier ? » « Oui, un harnais avec une poignée assez importante, Blue est chien visiteur et c'est plus facile pour les personnages âgés ou avec un handicap de saisir une poignée assez large. Un peu comme les harnais julius k9 » Je me rendais régulièrement dans une maison de retraite pour apporter un peu de joie aux résidents et le harnais s'avérait bien plus pratique que le collier. « Je vends des julius K9 ceux avec l'étiquette interchangeable .. Par contre, je suis désolée j'ai un rendez-vous, mon fils va s'occuper de vous »

J'acquiesçais, aucun soucis, un peu d'aide ne me ferait pas de mal. Elle disparut et je plongeais la tête la première dans les différents harnais. Plongée dans la contemplation d'un harnais, je mettais mise à la recherche de ce que je pourrais mettre comme étiquette sur le côté. Superdog? Nan... Wonderful boy? Oui ça sonnait bien. Ma recherche prit fin quand une voix désormais bien connue m'interpella. « Vous désirez ? » Ah non pas ça... Elle était ou la sortie? Bien trop loin pour que je sorte sans me faire remarquer.  Je me figeais sur place avant de me retourner pour lui lancer un regard mi-émerveillé mi-surpris. « Toi...ici » laissais-je échapper en balbutiant. Je devais me ressaisir et vite. « Tu as décidé de me poursuivre jusqu'au tombeau ou quoi ? Jamais je ne te laverai tes affaires, jamais !!!  » une mine boudeuse se dessina sur mon visage, seul moyen de garder une certaine contenance devant lui. Je détestais me l'avouer, mais nos petites querelles me manquaient... et nous nous étions quittés le soir d'avant. Accroc ? Non pas du tout... ou un petit peu.

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyLun 23 Déc - 19:06




ARRETE DE ME SUIVRE !

Hugo fulmina alors qu’il se retournait dans son lit. La soirée chez Naé avait été un véritable désastre, il n’y avait pas d’autres mots pour décrire ce repas. Quand il avait vu Joy en compagnie de son mec…. Raaaaah, il ne voulait même pas y repenser !! Il ne faisait que ça depuis qu’il était rentré chez lui ce soir-là !! Et dire qu’elle ne lui avait même pas dit qu’elle avait quelqu’un dans sa vie…! Il ne l’aurait jamais embrassée s’il avait su….! Oui, enfin bon… Peut-être que si, après tout il l’avait embrassée dans l’unique but de la faire taire, rien de plus ( : siffle: ) Ah mais pourquoi ça l’énervait autant qu’elle soit avec quelqu’un ?!! Il ne comprenait strictement rien à ce qui se passait dans sa tête… Et cette histoire le perturbait plus que de raison : hier soir, dans la boîte de nuit où Hugo amassait le plus de conquêtes, il n’avait même pas eu le coeur à bouger du bar pour aller draguer une fille. Résultat : il était rentré chez lui, bredouille, à une heure du matin, chose qui ne lui était tout simplement jamais arrivé auparavant… Mais était-ce lié à Joy ? Bien sûr que oui, c’était lié à Joy !! Il ne faisait que penser à ce repas, à elle avec son mec, à elle sans son mec, à elle seule avec lui, à elle en train de lui rendre son baiser et d’enrouler ses jambes autour de sa taille… Aaaaah mais qu’elle sorte de sa tête, ce n’était plus possible !!!

Il soupira. Pourquoi s’énervait-il autant à cause de cette fille ? Elle n’avait rien de spécial après tout… Au contraire, il y avait tellement de choses qui l’agaçaient chez elle : son sourire permanent accroché aux lèvres, ce côté innocent qui lui donnait un air encore plus gamin qu’elle ne l’était déjà, les bêtises qu’elle pouvait dire ou faire… Elle était tellement à l’opposé du style de femmes qu’il aimait. Et en plus, elle n’avait pas de formes ! Non franchement, c’était vraiment le type de femmes qu’il n’ajouterait jamais à son tableau de chasse ! Se retournant une nouvelle fois dans sa couette, il se dit qu’il allait être bien incapable de fermer l’oeil. Il était fatigué et avait bien besoin d’une petite sieste mais il pensait trop à ce qui s’était passé dernièrement dans sa vie… Satanée Joy ! Même quand elle n’était pas physiquement présente, elle continuait de l’emmerder. Il se releva tout à coup dans le lit et prit son téléphone portable. Rien. Pas de message. C’était sûr qu’il n’aurait aucun message de la part de Joy, vu qu’il ne lui avait pas filé son numéro… Alors qu’est-ce qu’il espérait comme ça ? Qu’elle ait appelé le directeur ou Savannah pour obtenir son numéro et qu’elle l’appelle comme ça tout à coup pour qu’ils puissent parler calmement (hmm… du moins aussi calmement que leurs deux caractères de cochon leur permettaient…) de ce qui s’était passé entre eux ? Ils s’étaient quasiment hurlé dessus chez Naé et ça avait été un vrai dialogue de sourds… Pff… Et maintenant, ses après-midis de repos se transformaient en séance de « je me refais le film de ce qui s’est passé… » Ah ce qu’il était pathétique !! C’était vraiment indigne de sa part de se morfondre comme ça pour rien dans son lit !! Cette fille l’avait marabouté ou quoi ?
Hugo en avait assez. Il allait la rayer d’un trait de son esprit et ne plus penser à elle de la journée. Ni demain d’ailleurs. Ni plus jamais !! Voilà, un coup de gomme magique et Joy était effacée de sa tête.


« Hugo, tu pourrais t’occuper de la cliente qui est dans la boutique s’il-te-plait ? Ton père et moi avons rendez chez le docteur Stuart et nous allons être en retard si on ne part pas tout de suite… »


Voilà qui tombait à pic !! Une cliente à gérer ! Hugo se leva tout de suite de son lit et enfila un tee-shirt propre et son jean. « Pas de souci, m’man. Allez-y avant d’être en retard. Je m’occupe de la cliente dès que je retrouve mes baskets...! »

« Sous ton lit, fiston… » lui fit remarquer sa mère avec un sourire. Hugo s’approcha d’elle et lui déposa un bisou sonore sur la joue. « Qu’est-ce que je ferai sans toi ma p’tite maman ? » Il attrapa sa paire de baskets et les enfila vite fait. Arrivé en bas des escaliers, il passa au travers du rideau qui séparait la boutique de leur habitation et vit la cliente en train de fouiner dans le rayon des harnais pour chiens.

« Vous désirez ? » lui demanda-t-il d’un ton poli. Il aurait dû s’apercevoir tout de suite qu’il y avait un truc qui clochait… Ce chien, il l’avait déjà vu quelque part mais où… ? Impossible de s’en souvenir… Et puis… s’il n’y avait eu que ça… Cette chevelure longue et noire, il l’aurait reconnue entre mille…
Lorsqu’elle se retourna et qu’il vit son air surpris, Hugo ouvrit la bouche à s’en décrocher la mâchoire… Mais… C’était pas possible !! Il était maudit ou quoi ?! Voilà qu’elle osait pointer le bout de son nez chez lui, dans la boutique de ses parents !! Et… Quoi ?? Comment ça c’était lui qui la poursuivait ? C’est elle qui se pointait ici et c’est lui qui la poursuivait ? C’était vraiment le monde à l’envers !! Cette fille était vraiment folle dans sa tête !!!

« Qu… Qu’est-ce que tu fiches ici ? Et où tu as vu que je te poursuivais d’abord ?! Tu te pointes chez moi et c’est moi qui te suis ? Tes sushis étaient avariés ou quoi ? T’as perdu la tête… Ah tiens, tu fais bien de me reparler de ma chemise ! J’aimerais bien la revoir un jour ! Tu comptes pas me la laver et réparer tes conneries ? Très bien !! Tu viens de déclarer la guerre ! »

« Oh mais… Qu’est-ce qui se passe ici ? On vous entend hurler depuis là-haut !! Hugo, pourquoi tu cries comme ça sur la demoiselle ? »

Son père venait de faire irruption dans la boutique, son manteau sur le dos, prêt à partir pour leur rendez-vous. Enervé, et c’était le moins que l’on puisse dire, Hugo croisa les bras et serra les dents. Elle avait de la chance que son père soit arrivé à ce moment-là parce qu’il n’avait pas encore fini de l’incendier comme elle le méritait.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire de chemise pas lavée, Hugo ? » demanda sa mère qui arriva à son tour dans la boutique. Mince…! Elle avait entendu cette partie là de la conversation ?

« C’est rien… » grogna-t-il entre ses dents. « C’est juste une petite erreur que mademoiselle Thornton ici présente a oublié de réparer… »

« Mademoiselle Thornton ?! Oh mais c’est vous la jolie institutrice qui vient d’arriver ? Hugo n’arrête pas de nous parler de vous !! »

« M’man… » fit-il d’un air choqué. Qu’est-ce qu’elle lui racontait comme bêtises ?!! Après, Joy risquait de se faire des idées !! Comme si il pouvait dire du bien d’elle après leur rencontre plus que chaotique ! Et ce n’est pas comme s’il parlait constamment d’elle en rentrant du boulot… Où est-ce que sa mère était allée pêcher le fait qu’il ait dit qu’elle était jolie… ???! (peut-être que ça lui avait échappé à un moment mais il ne s’en souvenait vraiment plus… :siffle:)

Son père toussa tout à coup. Le genre de quinte de toux qui faisait peur à Hugo : depuis quelques semaines, son père avait dû mal à supporter son traitement et à chaque fois que sa toux le prenait, Hugo avait l’impression qu’il allait recracher ses poumons. En deux pas, il arriva à côté de son père et le fit asseoir sur l’une des chaises derrière le comptoir.

« Ca va mieux ? » lui demanda-t-il quelques instants plus tard lorsque la crise semblait être passée. Son père hocha la tête et se releva péniblement, s’accrochant au bras de sa femme. Hugo le conduisit jusqu’à la porte d’entrée et les regarda partir ensemble à pied vers la rue du docteur Stuart.
Mal à l’aise que Joy ait assisté à cette scène, Hugo se retourna et essaya de détourner la conversation. D’une voix sérieuse, il lui demanda : « Tu as besoin de quoi ? Un harnais pour Blue, c’est ça ? »

Il s’agenouilla et fit une caresse à Blue qui lui lécha la main, apparemment content de le revoir.
Jamais il n’aurait voulu que Joy connaisse d’autres aspects de sa vie, qu’il travaillait à l’animalerie, que ses parents étaient malades mais le destin avait fait qu’elle soit arrivée en cet instant.

Et tout ça ne lui donnait plus du tout envie de se battre et de se chamailler avec elle…

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyLun 23 Déc - 21:53




ARRETE DE ME SUIVRE !

C'était un cauchemar, un véritable cauchemar. Mes yeux se fermèrent dans l'espoir de s'ouvrir sur quelqu'un d'autre ou tout simplement le plafond de ma chambre. Idée totalement stupide vu qu'il hantait mon esprit toute la journée et que son visage narquois se dessinait tous les jours sur mon plafond. Cette espèce de clue intersidéral. Comment aurais-je pu savoir que monsieur vivait ici. Ce n'était pas marqué sur son front. Il était coréen bordel, si j'étais arrivée dans un magasin tenue par une coréenne, je serais partie en prenant la poudre d'escampette, mais ce n'était définitivement pas le cas. Il était le fils de la gérante de l'animalerie. C'était juste impossible... Dire que j'étais venue là pour l'oublier et bien non ce foutu destin l'avait remis sur ma route. Elle était où la caméra cachée? C'était encore une blague ? Vu le comportement de sa mère, non cela n'en était pas une. Il était bien son fils et devait travailler avec sa mère quand il n'était pas à l'école. Un long soupir sortit de ma bouche faisant virevolter mes mèches mal coiffées. Oui parce qu'en plus j'étais venue ici comme une véritable sdf. C'était juste la honte. Un peu plus et on aurait pu me conduire à l'armée du salut pour m'offrir de nouvelles affaires. C'était le week-end, pour une fois que je pouvais porter mes vieux jeans pourris et mon tee shirt hello-kitty. Bravo l'impression de femme fatale. Si c'était l'effet que j'avais voulu lui donner et bien c'était totalement mort. Au moins, je devais voir le positif, en me voyant comme ça il n'aurait plus jamais envie de me tirer dans un vestiaire. Il ne m'adresserait plus jamais la parole ce qui allait tout simplement me sauver la vie et m'aidait à l'oublier. Oui parce que si je comptais uniquement sur ma force de volonté c'était mort avant même d'avoir commencé. J'étais volontaire, très volontaire, mais quand il entrait dans l'équation ma volonté s'envolait à tire-d'aile. Quoique j'étais très très très volontaire pour lui rentrer dedans et tenter d'obtenir quelques mots de sa part ou au moins une réaction.

D'ailleurs si j'avais voulu obtenir une réaction de sa part, j'aurais dû venir ici un peu plus tôt. C'était une si bonne idée de me pointer dans la boutique de ses parents comme une fleur et en plus de demander à sa mère de faire appel à ses services. Comment aurais-je pu monter un plan aussi diabolique? J'étais juste bonne à réciter des citations Disney et chanter vive le vent d'hiver dans ma douche. Comment pouvait-il penser une seule seconde que j'étais assez dingue pour le suivre chez lui? là où ses parents travaillaient? Il m'avait bien regardé ou quoi ? N'avait-il pas encore compris que j'étais la reine pour me foutre dans ses situations plus abracadabrantes les unes que les autres. Rho il venait de m'énerver. J'allais le tuer. L'envie de lui balancer la balle de Blue à la tronche me passa bien à l'esprit, mais je l'avais déposé plus loin. Serrant les points, je prenais une grande bouffée d'air frais, je n'allais pas me mettre à hurler dans une animalerie. Quoi ? Moi ? Déclarer la guerre. Trop, il avait dit trop de conneries pour que je me la ferme. « Nan mais t'es un beau malade mon pauvre . Ce n'est pas de ma faute si tu te trouves dans le seul magasin où j'ai décidé de foutre les pieds pour que tu te barres de mon esprit. Comme si ma vie tournait autour de Monsieur Hugo Livingstone. J'ai une vie je te rappelle !!! Tu n'as pas d'autre chose à faire que te penser à ta chemise toute pourrie. Demande à Nate de te la laver, vous aviez l'air si proche, il doit savoir comment ça se lave » Bhé quoi, il y avait un truc entre eux, c'était sûr, ils s'étaient donnés le mot pour que ma vie et celle de ma cousine soient un enfer. « Ou pourquoi ne demanderais-tu pas à toutes tes blondasses en string que tu fréquentes? elles doivent tellement rêver de lâcher ta petite chemise qui pue le café » Ah j'en avais encore des choses à dire. « Tu crois quoi espèce de ... »

Oh papa d'Hugo... Mon visage se décomposa tandis que je me reprenais pour sourire à ce pauvre homme qui n'avait rien demandé. « Bonjour » Ce n'était pas de sa faute s'il avait un fils comme Hugo. Mon regard se posa ensuite sur sa mère, puis de nouveau sur le grand brun qui n'allait sûrement pas tarder à me remettre à ma place. Il avait dû être adopté, tout comme moi... Étrange point commun qui nous unissait, mais ça j'allais le garder pour moi. Il risquait de mal le prendre...

« Oui tiens pourquoi tu cries ? » lançais-je avec un sourire amusé au coin des lèvres. Qui est pris qui croyait prendre. J'étais une cliente, n'était-il pas censé être à mon service. Cette idée était particulièrement alléchante. « ton erreur tu veux dire...c'est toi qui m'a embrassé crétin » dis-je à mi-voix pour ne pas que sa mère l'entende, mais lui avait dû réussir à le saisir.

Jolie institutrice ? Mes yeux s'écarquillèrent tandis que je combattais désormais le feu qui envahissait mes joues. Il avait dit à sa mère que j'étais jolie... Il était mignon en fait. Super maintenant en plus d'être dans une situation délicate, je me sentais encore plus idiote que d'habitude. « On s'entend si bien vous savez, on fait une équipe du tonnerre» Mensonge ? Pas vraiment, c'était tout à fait vrai pour la partie tonnerre.

on sourire disparut bien rapidement de mon visage. Je n'avais jamais assisté à une telle crise de toux, c'était juste impressionnant et complètement terrifiant. Sans vraiment hésiter je tentais de me rapprocher d'eux pour proposer mon aide, mais ils semblaient tous bien plus utiles que moi. « Vous devriez peut-être boire un peu ? » Ce n'était sûrement pas avec ce genre de réflexion débile que je risquais de leur venir en aide. En un instant le Hugo que je connaissais venait de totalement se transformer. Le mec totalement insupportable venait de gagner des points niveau tendresse. Il devait franchement me détester pour me traiter de la sorte. Il se comportait tellement différemment avec les autres, comment ne pas le trouver attachant malgré tout ce qu'il me faisait vivre? J'avais beau tout faire pour le détester, j'en étais complètement incapable, encore moi maintenant après avoir assisté à cette scène. Il semblait tellement chamboulé que je ressentais juste l'envie folle de le prendre dans les bras pour lui remonter le morale. « ça va ? » dis-je en oubliant totalement la raison qui m'avait poussé à franchir la porte. Rha pourquoi je m'inquiétais pour lui... Il n'avait sûrement pas envie de me parler de ses problèmes, surtout pas moi. « Tu te souviens de son nom ? » Dire qu'il connaissait le nom de mon chien et même pas le bien. C'était juste déprimant... Blue semblait tout à fait à l'aise en la présence d'Hugo. Ce chien était un sale traite... « Blue pieds ! » On se tient bien, non mais oh. On n'embrasse pas des inconnus, surtout pas mon assistant. Bon on en était ou , pourquoi j'étais venue déjà. « Un harnais... oui... si tu veux j'y vais ... Comme ça tu pourras aller avec tes parents ?» Il semblait tellement inquiet que je me voyais mal monopoliser son attention, je pouvais revenir un autre jour, si je ramassais assez de courage pour franchir de nouveau la porte.

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyJeu 26 Déc - 9:14




ARRETE DE ME SUIVRE !

On dirait que c’était devenu une habitude pour tous les deux de s’engueuler comme du poisson pourri dès qu’ils se voyaient… C’est vrai qu’ils venaient encore une fois de faire très fort : une engueulade à l’école, une engueulade chez Naé et maintenant, une engueulade à la boutique ! Et pour ne rien gâcher ses parents avaient entendu une partie de leur conversation, youpi ! Parmi tous les reproches que Joy lui avait fait en retour, quelques mots restaient gravés dans l’esprit d’Hugo : « Ce n’est pas de ma faute si tu te trouves dans le seul magasin où j’ai décidé de foutre les pieds pour que tu te barres de mon esprit. » Oh ces choses que l’on peut sortir sous le coup de la colère… Il se demanda si Joy avait conscience de ce qui était sorti de sa bouche. Alors comme ça elle avait besoin de faire les boutiques pour l’oublier ? Il obsédait tant que ça son esprit ? Heureux d’entendre qu’il paraissait autant l’obséder qu’elle l’obsédait lui (il venait bien de passer toute son après-midi à maugréer contre elle…), Hugo avait failli lui en faire la remarque mais c’était le moment qu’avait choisi son père pour faire irruption dans la pièce et faire cesser leur énième chamaillerie.

Malgré la présence de ses parents, il n’arrêtait pas de repenser à tout ce que Joy venait de lui hurler dessus… D’ailleurs il faudrait qu’il en touche deux mots à Naé… Des « blondasses en string » ? Elle n’avait pas pu l’inventer toute seule, il sentait que la cousine Naé avait dû passer par là et lui raconter un peu trop de choses le concernant… Qu’est-ce qu’elle avait bien pu lui raconter d’autre ? Il n’aimait pas ça le fait de savoir que Joy connaissait des choses sur lui alors que lui ne connaissait presque rien d’elle à part les quelques bribes d’informations qu’il avait réussi à glaner au début. C’était quelque part… très frustrant. Joy était une fille très ouverte et expansive mais elle gardait cette aura de mystère la concernant. Résultat, il ne savait presque rien d’elle et ça l’énervait. Ok, se hurler dessus comme ils le faisaient, ce n’était peut-être pas la meilleure technique pour en apprendre plus sur l’autre et se confier sur sa vie mais il n’y pouvait rien si elle l’exaspérait autant !! Et pour ajouter une couche supplémentaire à cette exaspération, il avait fallu que Joy débarque à la boutique à un moment où il y travaillait… et il avait fallu qu’elle assiste à l’une des crises de toux de son père… Non seulement elle avait découvert qu’il avait un autre petit boulot à côté de l’école mais elle avait aussi découvert où il habitait et qu’il avait été adopté… La totale quoi !! Elle savait absolument tout ou presque de sa vie alors qu’il n’avait voulu en aucun cas lui dévoiler la moindre partie ! Quelle poisse !!

Une fois ses parents partis pour le rendez-vous, Hugo avait senti le malaise s’installer. L’atmosphère de feu qui avait régné quelques instants plus tôt entre lui et Joy s’était évaporée comme neige au soleil. Leurs petites chamailleries semblaient bien futiles dans l’esprit d’Hugo qui ne pensait en cet instant qu’à l’état de santé de son père qui se détériorait de semaine en semaine.

Alors qu’il caressait Blue, le sublime chien de sa collègue, Hugo entendit la jeune femme proposer de revenir plus tard pour venir chercher le harnais. Se relevant, il lui offrit un sourire gêné et lui toucha l’épaule : « Non, c’est bon. Bouge pas, je vais te chercher ça. » Il laissa Joy dans la boutique et se dirigea vers la réserve et plus particulièrement vers les étagères où ils entreposaient tous les harnais. Il prit celui qui, selon lui, correspondait le mieux au gabarit de Blue et se dirigea à nouveau vers la boutique.

« Tu veux le lui faire essayer maintenant ? » lui demanda-t-il en tendant le harnais à la jeune femme. « Si ça lui va pas, ça évitera que tu reviennes pour rien… » Lorsque ces mots quittèrent sa bouche, Hugo les regretta immédiatement. Il avait passé toute l’après-midi à espérer recevoir un appel d’elle et là, il lui disait en gros qu’il ne voulait pas la revoir dans la boutique. Et cette ambiance glaciale qui régnait désormais dans la pièce…. Raaaah, il ne savait ni quoi dire ni quoi faire pour que les choses redeviennent comme avant entre eux. Il préférait encore se chamailler comme un gamin avec elle plutôt que d’être là comme un con, à ne pas savoir quoi lui dire… Enfonçant les mains dans ses poches, il regarda Joy se dépatouiller avec le harnais et Blue qui semblait plus enclin à s’amuser avec sa propriétaire qu’à se laisser faire. Le chien aboyait gaiement dans la boutique et n’arrêtait pas de tourner autour de Joy qui commençait à perdre patience.

« Dis donc… Il est aussi intenable que sa maîtresse…! » s’amusa Hugo. « Besoin d’un petit coup de main peut-être ? Est-ce que l’équipe du tonnerre doit prendre du service ? » Il jeta un regard en direction de Joy et lui offrit un clin d’oeil complice, histoire de détendre un peu l’atmosphère.

« Vas-y, prépare le harnais et moi j’essaye de le faire tenir en place… » Hugo se plaça face à Blue, qui avait ancré ses deux pattes avant dans le sol, remuant la queue, prêt à jouer. Au moins, il y en a un ici qui avait l’air de bien s’amuser ! Et il avait un nouveau compagnon de jeu en la personne d’Hugo. Mais celui-ci le regardait d’un air sérieux, et d’une voix grave, il interpella le chien : « Blue ! Pas bouger ! » suivi d’un petit sifflement et d’un signe de la main lui signifiant de s’arrêter. L’animal se redressa et regarda le jeune homme sans broncher, Hugo avança alors vers lui et se plaça derrière l’animal, le retenant par le cou. « Voilà, c’est bon, tu vas pouvoir lui passer le harnais… » Il attendit que Joy mette l’objet en place sur son chien. C’était le bon harnais, ils n’allaient pas avoir besoin d’en tester un autre.

« Ok, ça lui va comme un gant ! T’es un bon chien, Blue ! » fit-il en s’agenouillant et en caressant le haut de la tête de l’animal qui était tout content d’être félicité.  Relevant la tête vers Joy, Hugo la regarda d’un air sérieux et lui dit : « Tu me l’as rendu… » Joy sembla décontenancée par ce qu’il venait de dire, elle avait haussé les sourcils, se demandant sûrement de quoi il pouvait bien parler. Alors Hugo précisa ses propos…

« Mon baiser… Tu me l’as rendu… Si pour moi c’était une erreur - comme tu me l’as dit tout à l’heure… - pour toi, c’était quoi ? »

Il avait finalement réussi à lui poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’il savait qu’elle avait un petit-ami. Et il avait hâte d’avoir enfin la réponse.

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyJeu 26 Déc - 12:06




ARRETE DE ME SUIVRE !

Quand on y pensait, cette histoire était complètement dingue. Pourquoi avait-il fallu que je tombe sur lui, ici, dans ce coin paumé qu'était Pearl Trees. Il était le seul coréen à des kilomètres et sûrement le seul mec qui pouvait réussir à me faire réagir comme ça. Même avec mon frère aîné qui me tapait sur le système, je n'avais jamais eu un tel comportement. Oui je m'emportais rapidement et j'étais peut-être légèrement irréfléchie, mais il y avait tout de même des limites à ne pas dépasser. Ne pas sauter sur mon assistant aurait dû en faire partir. Sauf qu'à chaque fois qu'il apparaissait mes limites avaient légèrement tendance à s'effacer. Cette sensation aurait dû m'être désagréable, mais elle était bien loin de l'être. Au contraire, je ne cessais de chercher à ressentir ça. C'était devenu un besoin quotidien, limite vital. Pourquoi fallait-il que je ressente ça pour le seul type qui risquait en une nuit de me briser le coeur. Il suffisait qu'Hanaé ai évoqué ses petites soirées nocturnes pour que je vois rouge telle une vieille harpie morte de jalousie. Alors, pour mon propre bien, je devais tout de suite mettre fin à ce qui grandissait en moi. Tenter de le détester faisait donc partie de mon plan qui devenait de plus en plus ridicule au fur et à mesure de nos rencontres. Je n'avais désormais plus qu'à espérer ne pas avoir sorti quelque chose de trop sentimental pour qu'il comprenne ce que j'étais en train de ressentir. Etant donné que bien évidemment, il me mettait dans des états pas possibles qui m'empêchaient de réfléchir clairement. Déjà que c'était difficile en temps normal, là c'était impossible. Le calme venait de retomber et je tentais de me rappeler les paroles prononcées quelques minutes plus tôt. Rien de grave ne me revenait en tête... Non j'avais assuré sur ce coup là, comme quoi tout arrive.

En un instant, toute ma colère s'était évanouie au soleil. Malgré tous mes efforts je ne pouvais pas le détester encore moins après avoir assisté à une telle scène. C'était tellement triste et il semblait tellement affecté que je me sentais juste mal à l'aise de lui faire perdre son temps avec toutes ces conneries. Il ne méritait sûrement pas que je fasse de sa vie un enfer. Ce n'était pas la meilleure méthode pour ne pas penser à lui, vu que c'était ce que je faisais toute la journée 24h sur 24h. Bientôt je n'allais sûrement pas tarder à rêver de lui. Non !!! hors de question que ça arrive, je devais absolument trouver une solution pour atténuer mes sentiments. Je n'avais désormais plus qu'à trouver un autre plan. Penser à ce qu'il allait faire ce soir ? Pourquoi pas, il allait sûrement pas passer sa soirée à penser à moi. Non, lui il allait s'éclater pendant que je passerai ma soirée à me demander avec qui il passerait la sienne.

Si j'en avais eu le courage, je lui aurais posé plus de questions sur son père et lui aurais aussi avoué que comme lui j'avais été adopté. Mais pour le moment mon courage était en train de s'enterrer sous terre. Lui aussi c'était traître, comme mon chien qui trouvait visiblement Hugo très à son goût. Même Blue qui détestait qu'on me colle trop était en train de craquer pour lui, c'était un vrai cauchemar. Je devais trouver une solution et vite. Je pouvais commander un harnais par internet. Tant pis pour la peluche mon lit en était déjà rempli. « Non t'embêtes pas je vais y aller » Tu parles, ce n'était pas comme s'il m'avait déjà écouté. Rha, mais il ne pouvait pas le faire rien qu'une fois bordel. Je jouais avec l'idée de m'enfuir, mais j'en avais déjà assez fait. Il était parti chercher le harnais, je ne pouvais pas partir et je n'en avais pas envie. De toute façon, je trouvais toujours une excuse pour rester là où il se trouvait, un peu plus ou un peu moins, pour aujourd'hui cela ne changerait rien.

Pendant les quelques secondes où il disparut, je baissais ma garde, laissant tomber mes bras le long de mon corps comme si je portais tout le poids du monde sur mes épaules. Je jetais un coup d'oeil à l'extérieur, à l'endroit même où j'avais vu ses parents disparaître. Pitié, faite que son père n'ait rien de grave. Quand Hugo réapparut ma première réaction fut de reprendre contenance. Hors de question qu'il remarque l'état dans lequel j'étais ( l'état dans lequel IL me mettait).

« Ok ...Allez Blue » Je lui enlevais son ancien harnais avant de pincer les lèvres pour effacer le sourire qui s'était installé plus tôt. Il était vraiment sympa, merci, il aurait pu me foutre à la porte, ça aurait été plus rapide « ça sera pas long, une fois que j'ai le harnais, je n'aurai plus aucune raison de revenir » déclarais-je d'un ton qui se voulait neutre, mais qui en fait trahissait parfaitement ma déception. Il devait avoir du mal à venir bosser si ma présence lui était si désagréable. Quelque peu énervé, Blue se lança dans un ballet de danse. Rha il allait s'y mettre, ce n'était pas possible. « Blue !!! Assis » Parles toujours tu m'intéresses. Il faisait tout sauf s'asseoir, comme donner la patte à Hugo, comme si cela allait m'aider à mettre le harnais. Plus j'avais envie de me dépêcher à lui enfiler pour partir le plus vite possible et plus Blue réagissait de manière à m'empêcher de lui mettre.

Hugo avait beau tenter de se montrer sympathique, j'avais juste envie de sortir pour pleurer comme une madeleine. Pourtant, il n'avait rien dit de grave, j'étais juste à crans ces derniers temps et mes nerfs commençaient à lâcher. Je ne trouvais d'ailleurs rien à lui répondre, surtout qu'il disait n'importe quoi. Moi ? Intenable ? Pas du tout, je savais parfaitement bien me tenir. La preuve, j'étais sagement en train de tenter de mettre le harnais à ce chien alors que j'avais juste envie de tout lui cracher à la figure, mais sachant l'impact que cela aurait pu lui faire, je préférais garder le silence. En fait, il était chanceux et il l'avait même pas remarqué. « Je vais très bien y arriver toute seule ! Merci ! » Il voulait m'aider pour me foutre plus vite dehors et bhé il allait attendre. Je finis tout de même par abdiquer après que Blue s'étale sur le dos les 4 pattes en l'air et que je tente en vain de le redresser. La scène devait être franchement cocasse. Blue qui se grattait le dos et moi essayant d'attraper ses pattes pour qui se foute debout. Hugo semblait plus habitué aux animaux que je ne l'avais pensé. En quelques secondes il immobilisa Blue qui se laissa faire. Je lui lançais un regard débité avant de passer le harnais à Blue. La taille était parfaite et ça lui allait à ravir. « T'es beau mon Blue » C'était parfait, il avait son harnais, j'allais pouvoir partir. Je m'apprêtais d'ailleurs à demander combien je devais quand il parla de je ne sais quoi. Rendu de quoi ? Haussant les sourcils, je tentais de comprendre ce qu'il venait de dire. Je lui avais rendu sa chemise ? Quand ? Bha non elle était encore dans le vestiaire... Enfin normalement... Il devait se tromper..

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« Mon baiser... Tu me l'as rendu... Si pour moi c'était une erreur - comme tu me l'as dit tout à l'heure... - pour toi, c'était quoi ? » Une bombe, il venait de me lâcher une véritable bombe. La bouche ouverte , je le regardais comme un poisson hors de l'eau. Pourquoi fallait-il qu'il pose cette question maintenant ? Ce mec était une vraie plaie, je ne pouvais pas lui dire la vérité, non c'était impossible. « Je devrais y aller, oui je pense que je devrais y aller tout de suite et oublier tout ça. Fais comme si tu n'avais jamais posé la question. » Je commençais à partir avant de me retourner vers lui. Il me fallait toujours un peu de temps pour comprendre ce qu'on venait de me dire « Comment ça une erreur ? C'était une erreur pour toi ? Et bhé tu avais qu'à réfléchir avant de m'embrasser. Alors, non ce n'était pas une erreur pour moi, mais très bien si c'était une erreur pour toi, ça va rendre les choses plus faciles » Bon j'avais peut-être dit que c'était une erreur pour lui, mais il n'avait rien nié. Aucun soucis, je n'allais surement plus jamais lui adresser la parole. Après tout, c'était lui qui avait commencé. S'il ne m'avait pas embrassé, je n'aurais pas craqué, je ne serais sûrement pas folle de lui à l'heure actuelle (quoique si, mais autant me dire non, c'était plus facile) . Comprenant que je venais de tout cracher sans en avoir conscience, je tournais la tête avant de grimacer. Bon heureusement je n'avais pas dit que j'étais a... Non je ne l'étais pas, je ne l'étais pas, je n'allais plus y penser, j'allais rentrer bien gentiment à la maison. « Je te dois combien? histoire que je ne revienne jamais ! ? » Énervée ? Totalement, mais encore plus déçue et triste. Enfin la seule chose qui aurait pu me réconforter, c'était qu'il me prenne dans ses bras, mais à la vue de la situation, c'était franchement improbable et surtout cela aurait tout empirer. Alors autant s'arrêter et faire comme si on ne se connaissait pas.

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyJeu 26 Déc - 13:44




ARRETE DE ME SUIVRE !

Hugo était nerveux et essayait de ne pas le montrer par tous les moyens possibles. Technique n°1 : ne plus regarder Joy et baisser les yeux vers Blue. Voilà, ça c’était une bonne idée ! La crinière du chien était bien plus passionnante à regarder que le regard étonné de la demoiselle. Il se sentait tout bizarre, comme un gosse de l’école primaire où il travaillaient tous les deux, qu’il aurait réprimandé pour une connerie faite dans la cour de récré. Ce n’était pas dans les habitudes - et c’était peu de le dire ! - d’Hugo de s’inquiéter des faits et gestes d’une demoiselle avec qui il avait passé un moment disons… hmm intime (même si pour lui, un bisou n’était que du pipi de chat comparé à son activité préférée dans un lit…) Il s’en fichait de savoir pour quelle raison une fille l’embrassait et décidait de coucher avec lui, du moment qu’il obtenait ce qu’il voulait, le reste n’avait pas vraiment d’importance. Vu qu’il n’était pas le genre à poser de questions, Hugo était quasi certain d’avoir déjà couché avec des filles déjà prises, ou même pire… mariées. Mais étant donné qu’il n’était de passage dans leur vie que durant une courte nuit, il s’en fichait pas mal. Et au final, mieux ne valait pas savoir, il ne s’en portait que mieux.

Sauf que là, il s’agissait de Joy. Sa collègue avec qui il allait passer le reste de l’année scolaire et peut-être même plusieurs dizaines d’années si elle décidait de rester enseigner à Pearl Trees. Et ça changeait toute la donne. Ca compliquait beaucoup les choses et encore plus depuis qu’il savait, depuis le repas chez Naé, qu’elle avait un petit-ami. Ils s’étaient tout de même embrassés comme des malades dans le vestiaire à l’école et ça aurait même pu sérieusement dégénérer si la cloche de fin de récréation n’avait pas retenti. Qui sait jusqu’où ils auraient pu aller ? Joy aurait-elle trompé son copain dès son premier jour de boulot avec le parfait inconnu qu’il était ?

Ce que Hugo n’arrivait pas à comprendre et qui l’exaspérait au plus haut point, c’était pourquoi il se souciait tellement de tout ça. Avec n’importe quelle autre fille, il n’aurait jamais réagi de cette façon, n’aurait jamais fait une telle scène dans la salle de bain de Naé alors que tout le monde aurait pu aisément les entendre. Pourquoi avec Joy tout était différent ? Elle le bousculait dans ses habitudes, ne réagissait jamais comme il s’y attendait. Lui qui pensait savoir comment fonctionnaient les filles depuis le temps qu’il les pratiquait se sentait complètement démuni face à elle. Elle était comme un Rubik’s cube dont il n’arrivait pas à assembler la dernière face pour que tout colle, elle était une véritable prise de tête mais hors de question d’abandonner et de la laisser gagner : il était plus têtu que n’importe qui et surtout plus têtu qu’elle. Leur petite guéguerre qu’il se livrait depuis le premier jour, c’est lui qui en sortirait vainqueur.

Malgré ces belles paroles qui animaient son esprit, Hugo n’était quand même pas à l’aise en cet instant. Il avait posé la question à Joy, celle qui le hantait depuis le repas et à laquelle elle ne lui avait pas répondu malgré toute son insistance. Pourquoi lui avait-elle rendu son baiser ? Elle avait Sam dans sa vie, un mec avec qui elle sortait depuis plus de trois ans ! Trois ans !! Ca semblait une éternité pour Hugo !! Lui qui dépassait rarement plus de trois heures d’affilée avec quelqu’un… Il avait du mal à s’imaginer être avec quelqu’un depuis si longtemps… ! Mais s’ils étaient ensemble depuis tant de temps, cela voulait dire qu’ils étaient bien ensemble non ? Qu’ils étaient heureux ? Si on est avec quelqu’un depuis tant d’années, c’est que c’est la bonne personne, celle avec qui on s’imagine vieillir au coin du feu à la retraite, non ? Alors pourquoi est-ce qu’elle l’avait embrassé ? Il voulait tellement comprendre pourquoi elle avait agi ainsi que c’en était devenu une véritable obsession depuis son retour du repas de chez Hanaé…

Et maintenant que la bombe avait été lâchée, il attendait avec appréhension la réponse de Joy. Le stress lui tordait les entrailles, il avait un mal de ventre terrible, le rendant incapable de se lever. Tout en continuant de caresser la tête de Blue, il sentait ses pulsations cardiaques augmenter considérablement. Pourquoi se mettait-il dans un tel état ? Même si Joy lui sortait encore une fois un truc qu’il ne voudrait pas entendre, qu’est-ce que ça pouvait lui faire après tout ?

Lorsque la jeune femme ouvrit enfin la bouche pour parler, Hugo resta comme deux ronds de flan. C’était… hallucinant !! Faire comme s’il n’avait jamais posé la question ? Elle était bien bonne celle-là !! Pour une fois qu’il prenait ses responsabilités et voulait parler sérieusement d’une situation voilà qu’on lui disait de faire comme s’il n’avait rien demandé !! La majorité des nanas avec qui il passait une nuit le harcelaient de questions le matin pour soit qu’il leur donne son numéro soit pour savoir pourquoi il était un parfait connard qui ne voulait s’amuser qu’avec elles… Et là Joy agissait… comme lui !! Elle voulait prendre la fuite pour éviter de répondre à une question qui la mettait mal à l’aise !! C’était vraiment le monde à l’envers !! Depuis quand se retrouvait-il dans la position de la nénette qui demande des explications ?

Alors qu’il la voyait prête à s’enfuir, se dirigeant vers la porte d’entrée, Hugo arrêta de caresser tout à coup Blue pour se relever. Alors là, non ! Hors de question qu’elle s’en aille comme ça et qu’elle parte comme une voleuse !! (d’ailleurs elle n’avait même pas encore payé le harnais !) Alors qu’il était sur le point de lui attraper le poignet pour la forcer à le regarder et lui fournir enfin une réponse à sa question, Joy s’était retournée, lui disant enfin ce qu’elle avait sur le coeur. Hugo resta là à l’écouter et à assimiler ses paroles. Et alors qu’il percuta qu’elle lui demandait combien elle lui devait pour le harnais (et surtout le fait qu’elle lui dise qu’elle n’avait jamais plus envie de revenir dans leur boutique…), il sortit enfin de sa léthargie et se mit à sortir ce qu’il avait lui aussi sur le coeur et qu’il s’était retenu de lui hurler dessus chez Naé.

« C’est toi qui as estimé que c’était une erreur de ma part, c’est ce que tu as dit tout à l’heure ! Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit ! Pour moi, ce baiser était voulu…! Réfléchir avant de t’embrasser ? Comment tu voulais que je réfléchisse, tu parlais tellement, t’es un vrai moulin à paroles, j’arrivais même pas à en placer une ! Le seul moyen que j’avais trouvé, c’était ça. Je t’ai embrassée et je regrette rien ! Et si c’était à refaire, je le referai, je ne changerais rien ! Alors maintenant tu vas m’expliquer pourquoi toi, tu m’as embrassé en retour ! T’as un mec Joy et t’as sauté au cou d’un parfait inconnu dès ton premier jour de travail ! Il est hors de question que tu t’en ailles d’ici sans que tu m’aies expliqué… »

Hugo avança vers la porte d’entrée et activa l’un des interrupteurs qui fit descendre le rideau métallique. Voilà, comme ça, elle n’allait pas pouvoir le fuir et devrait enfin s’expliquer !

« T’es une fille exaspérante… » lui dit-il en la regardant dans les yeux. « Tu m’énerves à un point inimaginable… » Hugo sentait l’énervement le gagner et bizarrement, il ressentait cette forte impression de déjà-vu… Eux deux enfermés dans une même pièce, énervés l’un contre l’autre… Mais cette fois-ci, s’ils se jetaient au cou de l’autre, ce n’était pas sûr que ce serait en s’embrassant… Peut-être qu’Hugo venait de déclencher une guerre mais il voulait des réponses à ses questions. Et Joy allait les lui donner.

Il s’avança pas à pas vers elle, la toisant de sa hauteur pour l’intimider.

« Moi j’ai la conscience tranquille… Mais vu comment toi tu essayes d’esquiver la discussion, je crois qu’on ne peut pas en dire autant de toi… »

Il s’avança encore, obligeant la jeune femme à reculer et à buter contre le mur derrière elle. Oh que ça lui rappelait tellement cette scène dans les vestiaires… Il se pencha légèrement vers elle et posa son regard sur ses lèvres qu’il avait déjà eu l’occasion de goûter.

« Qu’est-ce qui te fait peur comme ça, Joy ? » murmura-t-il. « Ne me dis pas que tu as apprécié le baiser qu’on s’est échangé…? C’est pour ça que tu as dit que ce n’était pas une erreur pour toi ? »

Et voilà. La meilleure défense c’était l’attaque. En la titillant ainsi, il savait qu’il allait enfin avoir une réaction de sa part. Il ne la connaissait pas depuis bien longtemps mais il avait tout de même compris l’un de ses modes de fonctionnement : quand elle était énervée, elle avait tendance à sortir ce qu’elle avait réellement sur le coeur. Tous les moyens étaient bons pour avoir enfin la vérité.

« Est-ce que tu serais prête à faire la même erreur une deuxième fois ? » Son souffle se mêlait au sien. Hugo jouait avec le jeu et il en était conscient… Mais il avait peut-être envie de se brûler les ailes… Il ne souhaitait cependant qu’une chose en cet instant : qu’elle lui réponde le plus vite possible. Parce qu’il allait craquer. Il avait terriblement envie de retoucher ses lèvres et de voir si les étincelles qui étaient toujours là quand ils étaient ensemble allaient s’embraser à nouveau...

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyJeu 26 Déc - 15:19




ARRETE DE ME SUIVRE !

Depuis le début de notre rencontre tout était fort, trop fort. Personne ne se comportait comme ça. À par nous. Je n'avais jamais eu l'envie de tromper Sam, malgré notre relation qui en était arrivée à un point de non retour je n'avais pensé à trouver ce qui me manquait dans les bras d'un autre. Je voulais finir cela proprement. Mais l'arrivée d'Hugo avait tout précipité. Il avait réveillé quelque chose en moins que je pensais absent. J'avais toujours rêvé à des histoires qu'on peut lire dans les livres ou voir dans un film. Comme beaucoup de personnes d'ailleurs. Dans le fond, ma vie s'était écrite au fur et à mesure de mes expériences et rarement à cause des rencontres. À l'instant même ou mon regard s'était posé sur lui, il s'était mis à changer ma vie. Autant dire que c'était déstabilisant, surtout pour quelqu'un comme moi qui tentait de toujours tout contrôler pour éviter les mauvaises surprises. Hugo était passé dans les mailles du filet avec une facilité déconcertante. Je détestais le fait de l'aimer parce que je ne savais pas du tout ou tout ça allait me mener. Pour la première fois depuis longtemps je me sentais de nouveau sur une corde raide. Après le décès de ma cousine et mon accident, je m'étais jurée de ne plus jamais souffrir de la perte de quelqu'un, de ne plus jamais m'attacher sans retenue. Sam avait tant ramé pour me séduire que j'avais fini par l'accepter, parce que ma foi sa présence n'était pas si désagréable. Avec Hugo, je ne pouvais rien retenir, j'étais juste prise dans le flot incessant de mes sentiments. Je me sentais incapable d'arrêter les choses et le pire c'est que je ne savais pas du tout ce que je voulais.

J'en avais une brève idée, mais ce n'était pas possible. Ce genre de truc ça n'existait pas. Si j'avais eu un coup de foudre n'aurais-je pas dû l'aimer tout de suite et non l'envie d'en faire de la chair à saucisse. Dire qu'il avait détruit les chocolats à ma mère. Qu'importe qui d'autre aurait fait cela se serait vu ignorer royalement. Lui gagnait mon intérêt. Je ne me comprenais plus et je le comprenais encore moins. Pouvait-il s'être attaché à quelqu'un comme moi ? Pourquoi me posait-il cette question ? Selon Naé il collectionnait les filles, il n'avait donc aucune raison de s'attarder à notre échange de salive. Vu tout ce qu'il devait faire avec les autres filles, je n'avais pas dû lui laisser un souvenir mémorable. Cela aurait pu être le cas si quelqu'un n'avait pas hurlé dans la cour de récrée pour me ramener à la réalité. Heureusement d'ailleurs, je n'aurais jamais osé remettre les pieds à l'école si on était passé à une vitesse supérieure.

Une fois de plus, il avait fallu que je parle plus que prévu. Je n'aurais pas dû dire ça. Je n'avais plus envie de jouer, perdre ou gagner pour le moment ça n'avait plus d'importance. Je voulais juste disparaître et ne plus jamais le revoir. Je détestais me sentir faible et c'était exactement ce que j'étais en train de ressentir. Cette question était un véritable enfer, comment pouvait-il me demander ça ? Demandait-il ce genre de truc à chacune de ses conquêtes ? Sûrement pas. Il était hors de question que je finisse comme l'une d'entre elle.


C'était la première fois depuis que je le connaissais qu'il se faisait aussi loquace. Logiquement c'était moi qui sortais de longues tirades, pas lui. Depuis le repas chez Naé, il était bizarre. Je savais très bien pourquoi . C'était à cause de Sam. Il n'avait pas arrêté de le chercher. Il était jaloux ? Nan impossible, ce n'était pas le genre de mec qui avait envie de maintenir une relation stable, il n'avait donc pas besoin d'être jaloux. Au contraire, il aurait dû être heureux de se savoir célibataire et aurait même pu plaindre Sam de devoir se taper un moulin à parole. Chacun de ces mots me donnaient envie de lui sauter dessus, pas pour l'embrasser ni pour lui arracher sa chemise -Enfin si !!-, mais tout simplement pour le faire taire parce que j'allais être obligée de répondre et on sait toujours ce qui se passe dans ce genre de situations. Je suis incapable de me retenir. « Si tu écoutes toujours ce que je dis... Et puis si ce n'était pas vrai tu aurais dû le dire dès le départ ! Si tu as envie de m'embrasser à chaque fois que je parle trop, il va y avoir comme un sacré problème. Je parle toujours trop. Tu aurais pu m'embrasser chez Naé , j'attendais que ça d'ailleurs ! » Je me mordais la lèvre, putain je ne venais pas de dire ça... Ah si c'est ce que je venais de dire. « Enfin je veux dire qu' avec l'alcool , je ne supporte pas le vin, mais alors pas du tout » Est-ce qu'il allait me croire ? Nan, il était surement pas si stupide. Il pouvait toujours faire celui qui n'avait rien entendu, c'était pas mal comme idée, faire comme si de rien était pour qu'on reprenne notre petite vie chacun de notre côté. Je tentais de me convaincre qu'il s'agissait de la meilleure solution, mais je la détestais. Elle était vraiment pourrie cette idée. « Puis j'ai plus de mec figure-toi, on a rompu après le repas chez Naé , c'était voué à l'échec de toute façon » Mon regard suivi son avancé jusqu'à la porte. Ah il allait enfin me laisser partir. J'allais pouvoir retrouver ma liberté. Mon bonheur fut de courte durée vu qu'il activa le rideau pour fermer la boutique.

« Qu'est-ce que tu fais ? » Je regardais d'un air désespéré les rideaux qui s'abaissaient. « Rha c'est pas possible, tu te souviens de ce qui s'est passé la dernière fois que tu m'as enfermé en quelque part ! Et je ne suis pas du tout exaspérante, c'est toi qui me force à l'être, nuance !!! » Je l'énervais, rha et lui alors. « Toi aussi figure-toi... » Il fallait que je me calme, je détestais l'enfermement et être enfermée avec Hugo c'était juste la pire des idées possibles. Y avait pas un truc pour boire dans ce magasin , histoire de me rafraîchir les idées. « Non, non, non, tu tiens tes distances » Dis-je tout en essayant de le fuir, un peu plus et on allait jouer à trappe-trappe. Enfin ça c'était avant que je me retrouve bloquer contre un rayon.

« J'ai pas peur, je suis terrorisée » Terrorisée par l'idée de le voir disparaitre de ma vie... Tentant de m'accrocher au peu de volonté qui me restait. je serais la laisse de Blue dans mes mains en oubliant que mon chien n'était pas à l'autre bout. Il était en en train de grignoter un os trouvé sur le bord du rayon. « Hmmm et cela change quoi si j'ai apprécié. T'embrasses bien, t'embrasses bien, je vais pas te donner une médaille! » Il croyait quoi? Que je l'avais noté? J'étais pas aussi folle.  Si je l'avais fait je lui aurais mis 21/20. Il s'en serait sûrement jamais remis et aurait couru pour montrer sa note à tout le monde. Alors c'était bien mieux de ne pas l'avoir fait [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- 2421017855.

Regardant ses lèvres, je ne pus m'empêcher de déglutir pendant qu'une certaine excitation tout a fait indésirable - non non je n'avais pas du tout envie de combler les derniers centimètres qui nous séparaient (Joy grosse menteuse) - s'emparait de moi. C'était fou de ressentir ça pour quelqu'un, il me rendait totalement folle. J'étais folle d'amour ? C'était possible ? Ça sonnait pas super en tout cas. Ma volonté de lui résistait s'envola à une vitesse déconcertante, maintenant il fallait juste espérer qu'il me fasse une blague et qu'il décide lui-même de me laisser de l'espace. « J'ai dit que ce n'était pas une erreur ! Comment je pourrais recommencer deux fois une erreur qui n'en est pas une » Telle était la question ? Bien sûr que je pouvais recommencer, sans aucun soucis même. Rha j'allais sûrement regretté ce que je m'apprêtais à faire, mais dans la vie il faut savoir prendre des risques ! Effaçant la distance qui séparaient ses lèvres des miennes je les saisissais avec un plaisir non dissimulé. Voilà comment je répondais à cette question, cette « erreur » j'étais prête à la faire et à la refaire tant qu'il me le permettrait. Et lui que voulait-il ?

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyJeu 26 Déc - 19:39




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Il adorait être la cause de son bafouillement et de la voir aussi gênée. Sa technique avait totalement marché : Joy lui sortait exactement ce qu’il avait envie d’entendre. Alors comme ça elle avait attendu qu’il l’embrasse chez Naé ? Rien que ça !! Hugo était carrément scotché par cette révélation…! C’est vrai que les choses avaient été très tendues chez Naé et il se rappelait notamment du moment où ils s’étaient retrouvés tous les deux dans la salle de bain… Les questions et les reproches avaient fusé, la tension avait été plus que palpable. Oh l’idée de l’embrasser pour la faire taire lui avait encore une fois traversé l’esprit à ce moment là mais il était tellement en colère contre elle lors de cette soirée… La voir assise à côté de son mec qui ignorait totalement que sa petite-amie avait embrassé son collègue lors de son premier jour de travail… Hugo avait été exécrable tout le temps où il s’était retrouvé face à Sam. Le gars n’y était pour rien mais il ne pouvait pas le saquer, c’était physique ! Sa gueule ne lui revenait pas et en plus, il n’allait pas du tout avec Joy…! (non, ce n’est pas du tout la jalousie qui parle :siffle: ) Si ce n’était pas de la jalousie alors pourquoi ressentait-il une joie immense alors que Joy venait de lui avouer que tout était fini avec lui ? Ils avaient rompu après le repas chez Naé… Wow. Est-ce que c’était de sa faute ? Voilà encore une chose qu’il allait devoir demander à Joy : il voulait savoir comment ça s’était terminé entre eux. C’était quand même hallucinant comment il avait l’impression qu’un poids venait de se libérer de son coeur. Mais Hugo essaya de ne pas y accorder trop d’importance : ce n’était pas parce qu’il était jaloux de ce mec qu’il était heureux que ce soit terminé entre Joy et lui, non… c’était tout simplement parce qu’ils n’allaient définitivement pas ensemble. Dès le premier regard, ça se voyait que leur couple n’était pas fait pour durer, ils ne se parlaient pas, ne se regardaient pas comme des gens supposés être amoureux étaient censés se parler et se regarder…

Maintenant que le rideau était baissé et qu’il n’y avait plus que eux deux sans personne autour qui risquait de les déranger, Hugo se mit à sourire. Joy avait peur de le voir avancer vers elle, lui demandant de garder ses distances. Conscient de l’effet qu’il lui faisait, il décida de s’en amuser et d’avancer encore et encore vers elle, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus reculer. Lorsqu’elle buta contre le mur, Hugo afficha un petit rictus satisfait : maintenant elle était obligée de lui faire face. Elle était terrorisée, venait-elle de lui avouer. Quelque part lui aussi l’était un peu, il avait peur de comment pouvaient évoluer les choses entre eux. Joy avait raison, la première fois qu’ils s’étaient retrouvés seuls dans une même pièce, c’était parti légèrement en live… Mais ça avait été si intense et, il ne pouvait pas se mentir à lui-même, tellement bon qu’une partie de lui avait envie de retenter cette expérience. Lui ? Embrasser à nouveau une fille quelques jours après leur premier baiser ? C’était une grande première ! Ca lui était déjà arrivé quand il était ado avec ses petites amies de l’époque mais depuis qu’il avait adopté son mode de vie un peu débridé ça ne lui était encore jamais arrivé…! Et puis Joy n’y mettait pas vraiment du sien pour ne pas lui donner envie de l’embrasser à nouveau : il embrassait bien - elle venait de le lui dire - et puis elle n’avait pas considéré leur baiser comme une erreur. S’il comprenait bien comme il faut, Joy avait répondu à son baiser parce qu’elle en avait eu envie et qu’il avait réussi, en l’espace de quelques secondes, de lui faire oublier le fait même qu’elle avait un petit-ami. De mieux en mieux Livingston ! Plus les années passaient et plus il se bonifiait comme le bon vin ! Ses baisers étaient tellement parfaits qu’il faisait perdre la tête aux jeunes filles maintenant…! Fier de l’effet qu’il avait pu avoir sur elle, Hugo attendait de voir comment elle allait réagir désormais alors qu’il n’était qu’à quelques centimètres de ses lèvres. Allait-elle lui mettre un coup dans les côtes pour se dégager ? Demander à Blue de lui attaquer les fesses ? Il s’était attendu à tout, même à ce qu’elle se transforme en ninja digne d’un film de kung-fu mais certainement pas à ça. C’était rare les fois où Hugo ait été surpris par quelqu’un mais là… Joy décrochait définitivement la palme…! Sans hésitation aucune, elle avait réduit la distance entre eux pour venir poser ses lèvres sur les siennes. Tous les fusibles grillèrent dans le cerveau d’Hugo juste à l’instant où il pensa que oui, les étincelles s’étaient embrasées à nouveau entre eux. Il ne chercha même plus à penser à vrai dire, il se posait trop de questions avec elle et avait envie de se laisser aller… Oui, plus tard les questions et tout ce qui pourrait en découler… Il voulait juste profiter de l’instant présent et savourer ces lèvres qu’il avait inconsciemment espéré pouvoir retoucher depuis l’instant où il les avait quittées dans le vestiaire de l’école. Attrapant Joy par la taille, il l’attira à lui afin d’approfondir leur baiser. Ses lèvres étaient divines, encore plus douces que dans ses souvenirs et elle avait toujours cette façon de l’embrasser qui l’avait rendu dingue lors de leur premier baiser. Il ne put empêcher un soupir de plaisir de s’échapper de ses lèvres à lui, c’était divinement bon; cette fille le rendait dingue dans tous les sens du terme. Prenant son visage en coupe entre ses mains, Hugo savoura chaque millimètre carré de ses lèvres qu’elle lui offrait. Parce qu’elle était en train de s’offrir entièrement à lui, il ne ressentait aucune gêne de sa part, aucun mouvement de recul, ils étaient tous les deux conscients de ce qui était en train de se passer mais ni l’un ni l’autre n’avait envie d’arrêter. Hugo voulait même aller plus loin, voulant revivre la même intensité qu’il avait ressenti lors de leur premier baiser lorsqu’elle avait enroulé ses jambes autour de lui. Faisant glisser ses mains le long du corps de la jolie brune, Hugo lui attrapa les fesses et la souleva de terre, l’obligeant à enrouler ses jambes autour de sa taille. Joy passa ses mains autour de sa nuque et il la plaqua contre le mur pour avoir un meilleur appui et mieux la retenir entre ses bras. Quelque chose à côté d’eux tomba et se brisa à terre, Blue se mit même à aboyer, mais Hugo s’en fichait royalement, perdu qu’il était dans son baiser avec Joy. Il ne savait même pas s’il était doux avec elle ou s’il y allait un peu trop fort, tout ce qu’il voulait c’était continuer de l’embrasser et de la sentir contre lui, qu’elle continue de lui faire ressentir ce flot d’émotions qu’il n’avait jamais ressenti auparavant avec quelqu’un. Alors que sa langue continuait de danser autour de la sienne, Hugo sentait que les choses dérapaient et devenaient petit à petit hors de contrôle, ses mouvements de bassin, si subtils il y a quelques instants à peine, devenaient de plus en plus fort. Merde… Il avait… envie d’elle ? Elle, cette nana qui ne faisait que l’énerver depuis qu’il la connaissait ? Il était devenu fou ou quoi ? C’était totalement incompréhensible, ça ne pouvait être que physique, ça ne pouvait pas être autrement. Joy était une très jolie fille, il ne pouvait pas dire le contraire, et s’il avait envie de lui faire l’amour comme un dingue là, c’était uniquement parce que c’était une jolie fille. Point à la ligne.

Il suffisait qu’il lui fasse une seule fois l’amour. Juste une fois et il pourrait la ranger dans la même catégorie des filles avec qui il couchait : une fois et il n’aurait plus envie d’elle. Une fois et tout s’arrangerait par la suite : il aurait eu ce qu’il voulait et ne voudrait plus jamais la toucher. Ca pourrait grandement les aider pour la suite ! Tout serait plus vivable s’il n’avait plus cette envie de lui sauter dessus, ils pourraient travailler tranquillement ensemble à l’école et tout se passerait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et s’il pouvait lui faire l’amour là tout de suite, ça l’arrangerait énormément lui aussi parce que ce désir qu’il avait pour elle commençait à être à la limite du supportable…! Continuant de prodiguer des coups de rein contre le bassin de Joy, Hugo sentait qu’il risquait de craquer dans la seconde qui suit. Mince, ça craignait quand même de faire ça là dans la boutique de ses parents alors qu’ils pouvaient rentrer de leur rendez-vous à n’importe quel moment et les surprendre… Mais il en avait assez de penser aux conséquences de tout ça, là, en cet instant précis, il voulait Joy et Joy semblait le vouloir lui également. Du moins, il y avait des signes qui ne trompaient pas. Il avait ressenti ses coups de bassin contre lui, lui prouvant qu’elle en avait autant envie que lui. L’une de ses mains passa sous le tee-shirt Hello Kitty pour venir caresser sa poitrine par dessus son soutien-gorge et Hugo péta un câble lorsqu’il se rendit compte qu’il avait eu affreusement tort sur un point : Joy avait des formes. Et de très jolies formes, de surcroît. Ok, il en avait assez de se retenir. Enlevant sa main de sous le tee-shirt, il agrippa un morceau du tissu et le remonta pour le faire passer au dessus de la tête de la jeune femme et le lui enlever définitivement. Mais alors que sa main redescendait pour laisser tomber le bout de tissu loin d’eux, celle-ci buta dans l’étagère à côté de laquelle ils étaient et Hugo ne comprit pas ce qui leur arriva. Un liquide poisseux tomba sur eux et un bruit du tonnerre retentit dans la pièce. Sous le coup, il en relâcha Joy qui reposa les pieds à terre. Plissant des yeux, Hugo regarda autour d’eux pour comprendre ce qui venait de se passer : lorsqu’il vit le seau en plastique gris par terre et l’eau couleur noire qui se répandait sur le carrelage, la réalisation le figea sur place… Ils venaient de se manger en plein gueule le seau de ménage de sa mère qui avait lavé le sol ce matin même et qui avait eu la mauvaise idée de laisser tout ça en haut de l’étagère au lieu de ramener tout ça dans la réserve… Oh bon sang… Ils étaient trempés jusqu’aux os et de surcroît un liquide dégueulasse leur collait à la peau…. ! Enfin Joy plus que lui, parce que lui avait encore son tee-shirt sur lui alors que la jolie brune était en soutif…

« Merde… » murmura-t-il. « Viens vite te doucher…! » Il lui prit la main et l’obligea à le suivre, montant les escaliers qui menaient à l’appartement. Ouvrant la porte de la salle de bain, il invita Joy à entrer et lui indiqua que les serviettes propres étaient dans l’armoire de droite.

« Surtout ne me demande pas ce qui t’est tombé dessus… » lui dit-il dans un rire. Rire qui se coupa bien vite lorsqu’il entendit du bruit en bas. Une porte qui claque. Mince !! Ses parents étaient déjà rentrés de leur rendez-vous ? Comment il allait expliquer tout ce bazar en bas et le fait que Joy se trouve dans leur salle de bain, prête à prendre une douche ??!!

Panique à bord.

« Va dans la douche. Je vais régler ça. Et surtout, ne pique pas mon gel douche. »

Hugo referma la porte de la salle de bain derrière lui et descendit les marches de l’escalier à la vitesse de la lumière. Ses parents se trouvaient dans la boutique, son père caressant Blue tandis que sa mère regardait d’un air affolé le bordel qu’il y avait partout.

« Hugo…! Mais qu’est-ce qui s’est passé ici ? » lui demanda-t-elle lorsqu’il fut dans son champ de vision. « Et pourquoi le rideau métallique est fermé, il a fallu qu’on passe par la porte de derrière ! »

Vite, vite… Trouver quelque chose de crédible…!

« Et bien, quand ma collègue est partie, j’ai pas fait attention en me retournant et j’ai buté contre l’étagère, des trucs sont tombés et le seau s’est cassé la gueule également… Et bien sûr, il a fallu qu’il tombe sur moi… Alors en attendant que je répare les catastrophes et que j’aille prendre une douche, parce que je pue le produit pour laver le sol…, j’ai décidé de fermer la boutique quelques instants… Voilà tu sais tout ! » termina-t-il dans un rire qui sonnait faux même à ses propres oreilles.

« Mais… » commença sa mère d’un air dubitatif « ta jolie collègue est partie… en laissant son chien ? »

Hugo offrit un sourire forcé à sa mère et regarda Blue qui se laissait calmement caresser par son père.

« Ah oui, le chien… Et bien en fait, Joy avait des courses à faire et elle m’a demandé si je ne pouvais pas lui garder Blue quelques instants… Tu sais ce que c’est, ils acceptent pas les chiens partout…! »

Ouf !! Il avait réussi à trouver un truc qui tenait la route !

« Ah… Très bien… » lui répondit sa mère qui avait l’air convaincue par son gros mensonge. « Va prendre ta douche, je vais nettoyer tout ça. »

Hugo ne se le fit pas redire une deuxième fois et remonta les marches, quatre à quatre.

« C’est la merde !! » fit-il une fois entré dans la salle de bain. Il verrouilla la porte et se força à ne pas se retourner, même s’il avait grandement envie de se rincer l’oeil… Si Joy le voyait en train de la mater sous la douche, elle risquait d’hurler et toute la jolie petite histoire qu’il s’était amusé à raconter à ses parents en bas tomberait tel un soufflé….

Il relata à Joy tout ce qu’il avait raconté à son père et à sa mère. Et tout ce qu’il avait en tête désormais, c’était comment ils allaient bien pouvoir se sortir de ce pétrin dans lequel il venait de les fourrer… Il n’y avait qu’un seul moyen de quitter les lieux et c’était au rez-de-chaussée… Soit par la boutique soit par la porte de derrière. Le problème, c’est que ses parents s’y trouvaient tous les deux. C’était trop risqué de faire sortir Joy alors que son père et sa mère étaient en bas et qu’ils allaient y rester jusqu’à la fermeture du magasin…

« Je crois qu’on est coincé… Sors de la douche dès que t’as fini et je vais te cacher dans ma chambre en attendant de trouver une solution. »

Sauf qu’il n’en voyait aucune pour l’instant….

« Hé mais… » râla-t-il alors qu’un doux parfum entrait dans ses narines. « J’hallucine, t’as piqué mon gel douche ! »

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyJeu 26 Déc - 21:08




ARRETE DE ME SUIVRE !

J'avais beau dire qu'il ne me comprenait pas, il avait compris assez de choses pour me faire dire tout ce que je n'avais pas envie de lui dire. D'un côté ce n'était pas si mal, au moins il savait à quoi s'attendre. J'avais réussi à garder l'essentiel pour moi. N'importe qui aurait pu le deviner, mais Hugo semblait bien le seul à ne pas voir que je n'éprouvais pas que de l'attirance pour lui. Si ça avait été le cas ma vie aurait été franchement plus facile. Il aurait juste suffit qu'on couche ensemble et basta. Mais il y avait plus que ça de mon côté et j'avais envie de croire qu'il en était de même pour lui. Il avait cette façon de me regarder qui me rendait folle. Personne ne m'avait jamais regardé comme ça... et je n'avais jamais regardé quelqu'un comme je le regardais lui. Sam n'avait pas été aveugle. Lors du repas chez Naé, il avait bien remarqué les regards que je lui lançais en coin, totalement incapable de décoller mes yeux de mon bel assistant. Ressentir ce genre de choses c'était totalement insensé, mais mon dieu que c'était bon. Faites que ça ne cesse jamais. Assez réservée, je n'avais jamais pensé sauter sur un homme dans un magasin sans ressentir le moindre gène. Pourtant, c'était bien moi qui avais fini par lier nos lèvres totalement incapable de lui résister. J'étais faible, trop faible. Son corps, ses lèvres, tout ça m'avait manqué et je n'avais cessé d'y penser. Il me tendait la perche, comment ne pas la saisir? Je savais très bien ou cela risquait de nous mener et je savais parfaitement que je n'y mettrais pas un terme. Je n'en avais pas envie, la seule chose que je désirais c'était qu'il me prenne ici et matin.Vraiment, il était en train de totalement me changer, je n'avais plus aucune réserve. J'avais juste envie d'être avec lui, dans ses bras, le reste était secondaire. On avait beau être dans le magasin de ses parents, moi collée contre un mur, Blue en train de ronger son os, je m'en moquais royalement. Je priais juste pour que personne ne nous dérange cette fois-ci. Oui j'avais envie qu'il me fasse sienne. Pour ce qui était de la suite et bien je pouvais y penser plus tard. J'allais prendre mes responsabilités, je savais ce qu'il faisait le soir, je savais parfaitement l'effet que cela aurait sur moi et que ça finirait en larmes, mais je m'en moquais. J'étais bien décidée à faire changer ce léger détail. Après tout s'il ressentait la même chose que moi, il ne pouvait tout simplement pas aller voir ailleurs, parce que ce qu'il y avait entre nous c'était juste trop fort et ça ne pouvait pas exister ailleurs. Cette conclusion était juste parfaite, je pouvais donc me laisser totalement aller sans craindre la suite de nos aventures. Et puis de toute façon, qu'importe ce que je pouvais me dire, rien n'allait m'empêcher de continuer ce qu'on venait de commencer. Bon Ok ce que je venais de commencer.

J'avais l'impression d'avoir quitter Sam depuis des siècles et de ne jamais avoir connu d'homme. Tout ce que je ressentais avec lui me semblait être une nouveauté. Il n'avait plus intérêt à me lâcher. De toute façon vu comme j'étais en train de m'agripper à lui, il allait avoir du mal se débarrasser de moi et vu comme il venait de réagir à mes lèvres je n'avais pas vraiment de doutes à avoir. Il arrivait déjà à m'envoyer au septième ciel avec ses lèvres, la suite promettait d'être passionnante. Nos langues entremêlées ne cessaient de tournoyer dans un ballet incessant. Mon cœur venait de se lancer dans une course folle et tentait de rivaliser avec celui du beau brun. Notre corps à corps me rendait totalement folle et j'étais bien incapable de ne pas réagir à la moindre de ses caresses. Mon corps était en ébullition, je bouillonnais de l'intérieur et je n'avais qu'une envie : Que cette chaleur augmente.

Ses mains sur mes fesses ne fit qu'augmenter mon désir ardent de lui appartenir. D'ailleurs c'était bien plus facile d'enrouler mes jambes autour de sa taille quand il les soulevait. Ça m'évitait de sauter et de me vautrer. Ces coups de reins étaient justes divins. Vite fallait vraiment qu'il enlève ce jean et que je vire mon jogging. C'était bien la première fois que je voulais le voir quitter son jean, il les portait si bien :bave: . Mais oui, enlève moi ce tee shirt , au revoir Hello Kitty. Jusqu'alors agrippé à son cou , mes mains abandonnèrent ses cheveux pour tenter de m'occuper de sa chemise. Rha qu'est-ce que je détestais les boutons, ce n'était pas pratique. Si je lui déchirais, il allait encore piquer sa crise, il aimait tellement ses chemises... Je n'eus pas vraiment le temps de continuer à m'énerver sur sa chemise. Ma malchance venait de se propager et il avait fallu qu'elle tombe sur Hugo qui renversa un seau de liquide puant. Je n'avais jamais été aussi déçue de ma vie quand mes pieds retouchèrent le sol et que je faillis prendre un vol plané à cause de l'eau qui était désormais sous mes pieds. Je lançais un regard à Hugo avant d'éclater de rire . « T'es trempé !! » Je ne l'avais jamais vu comme ça, il était encore plus séduisant. Et même si la situation était frustrante, il fallait aussi avouer qu'elle était amusante. « Si tu voulais qu'on fasse un concours de tee-shirts mouillés , il fallait le dire j'aurai gardé le mien » Je jetais un regard sur mon soutien gorge, il était totalement trempée. Quant à mon tee shirt et bien il trônait fièrement dans la main d'Hugo . « Dans la douche ? Laisse-moi te dire que je pourrais interpréter cette demande » Il ne me donnait pas vraiment le choix . En tout cas, j'adorais ce petit moment qu'on était en train de passer ensemble sans nous hurler dessus.Une douche, c'était une bonne idée, j'avais besoin de me refroidir, parce que pour le moment j'étais gagnée par une sorte d'euphorie fatiguée. Une fois dans la douche je lançais un regard curieux à ce nouveau monde que je ne connaissais pas. « Ok.. » Ne pas toucher à son gel douche ? Pourquoi avait-il précisé ? Me débarrassant de mes affaires trempées et collantes, je les déposais sur le rebord de l'éviter avant de m'engouffrer dans la douche. Un léger rire étouffé s'échappa de ma gorge tandis que je me collais contre le mur glacé de la douche. Ça avait été... parfait. Pourquoi avait-il fallu que ça cesse. J'allais mourir de frustration. C'était peut-être un signe pour m'indiquer que j'étais en train de faire une connerie. Je haussais les épaules, ça n'existait pas les signes, ou du moins pas aujourd'hui. J'en étais sûre et certaine, je ne pouvais pas détester Hugo et encore moins le savoir loin de moi. Bref j'étais dans une situation compliquée et en plus de ça je me retrouvais enfermée dans sa douche chez ses parents. Je devais reprendre mes esprits parce que pour le moment je ressemblais à une pauvre fille amoureuse qui venait de vivre un des plus beaux jours de sa vie. Je devais franchement allé consulter. Pour me remettre de mes émotions j'ouvrais l'eau et laissais l'eau froide me calmer. Ma main glissa sur un gel douche que j'ouvrais avant de respirer l'odeur. Hmmm c'était celui d'Hugo, difficile de ne pas le reconnaître... Quelques minutes plus tôt j'avais juste été collé à sa peau. Désormais, j'adorais son gel douche Il m'avait dit de ne pas l'utiliser, mais j'avais pris l'habitude de ne pas l'écouter alors je n'allais pas commencé aujourd'hui. C'est donc avec un petit rire amusé que je déposais le gel douche sur le gant avant de me lancer dans un nettoyage avisé de mon corps. Il fallait vraiment que j'enlève cette odeur, c'était juste immonde.

J'étais en train de me sécher quand il rentra de nouveau dans la salle de bain. Si c'était la merde, bha oui un peu, mais je ne pouvais pas m'empêcher de trouver ça amusant. J'avais l'impression de me retrouver dans un film comme 007. J'ai essayé de ne pas éclater de rire en écoutant ses explications, mais c'était tellement hilarant que je ne mis pas longtemps avant de pouffer de rire dans ma serviette. Serviette que je finis par enrouler autour de moi. Hmmm ça risquait d'être assez gênant cette sortie, mais vu au point où on en était ça n'allait pas vraiment changer la donne. Je poussais le battant de la douche et m'en extirpais. Qu'est-ce qu'elle pouvait paraître petite la salle de bain tout un coup. Récapitulons, on avait failli coucher ensemble et maintenant je me retrouvais nue sous ma serviette à quelques centimètres de lui et on était encore enfermé.

Il était vraiment obligé de râler pour son gel douche... Il aurait pu avouer qu'il rêvait que je l'utilise. « Tu as vraiment pensé que j'allais t'écouter ? » lançais-je d'un ton amusé avant de poser mon doigt sur son torse. « Tu devrais aller te doucher aussi !» Je lui jetais un regard amusé « C'est ta façon à toi de m'amener dans ta chambre ? Tu aurais dû demander, je serai peut-être montée de moi même » Je le cherchais ? Ok peut-être un peu, mais c'était un jeu bien différent que ceux auxquels on jouait habituellement et j'adorais ça. « Bon elle est ou ta chambre ? » C'était la seule solution et là je commençais sérieusement à avoir froid. J'avais envie de passer quelque chose de sec. « Faut vraiment que tu te douches, tu pues » dis-je tout en remettant une de mes mèches qui s'était collée à mon front. C'était bien la première fois de ma vie que je me sentais aussi à l'aise face à un homme, surtout quand je me trouvais totalement nue sous une serviette qui s'arrêtait juste au bas de mes fesses...


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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyJeu 26 Déc - 23:29




ARRETE DE ME SUIVRE !

Ce parfum qui régnait dans la salle de bain n’avait plus rien à voir avec l’odeur nauséabonde qu’il y avait eu quand on avait déboulé à deux tout à l’heure : ça ne sentait plus la javel pour laver le sol mais une bonne odeur de gel douche… MON gel douche…! Dire que je lui avais dit de ne pas l’utiliser…! Encore une fois elle n’en avait fait qu’à sa tête et ne m’avait pas écouté. Quel fichu caractère…! Une vraie tête de mule ! Mais loin d’être fâché, la situation m’amusa : je ne m’étais jamais trouvé en pareille posture chez moi, à devoir cacher une fille - qui n’était même pas une fille avec laquelle j’avais couché (quoique… on avait plus que failli…) - de la vue de mes parents. Pour l’instant, la situation était sous contrôle, j’avais plutôt bien géré la crise en bas avec mon père et ma mère. Mes bobards avaient fonctionné comme sur des roulettes et il ne me restait plus qu’à gérer la crise à l’étage et réussir à faire sortir Joy de chez moi sans que personne ne la voit.

Mais il y avait plus urgent à régler d’abord : tout comme Joy venait gentiment de me le dire, il fallait absolument que je prenne une douche, je puais vraiment la mort…! Réalisant tout à coup qu’elle était en serviette devant moi, avec donc qu’il n’y avait absolument rien en dessous, mon sang ne fit qu’un tour et je déglutis avec peine. Cette fille était vraiment la tentation réincarnée, quelqu’un là-haut était vraiment en train de tester ma résistance. Comment ne pas craquer en voyant une telle beauté devant soi ? Joy était sublime. Parfaite. La serviette enroulée autour d’elle laissait imaginer des formes sublimes en dessous (dire que j’en en avais touché une partie quelques minutes plus tôt…) Il ne fallait absolument pas qu’elle me touche ou s’approche trop près de moi, j’étais un garçon, j’étais faible, trop faible face à la tentation. Mais bien sûr, c’était comme si Joy s’amusait à lire dans mon esprit et fasse tout le contraire de ce que je voulais qu’elle fasse. D’une voix taquine, voire même coquine, elle me dit qu’elle serait peut-être allée dans ma chambre d’elle même, même si je ne le lui avais pas proposé. Ok, la petite Joy sage que je connaissais avait fait place à Joy la femme sensuelle que j’avais eu l’occasion d’apercevoir dans les vestiaires de l’école et, plus récemment, en bas dans la boutique. Ces côtés femme-enfant et femme-fatale me faisaient absolument craquer, elle était tout simplement adorable… et bien trop désirable. Avec un sourire, je lui pris la main avant d’ouvrir à nouveau le loquet de la porte de la salle de bain. Jetant un coup d’oeil dans le couloir et voyant qu’il n’y avait personne, on traversa jusqu’à la porte d’en face, là où se trouvait mon antre. Je la fis entrer en premier dans la pièce et referma la porte derrière nous. La voir chez moi, dans ma chambre, me fit un effet bizarre. C’était la première fois qu’une fille entrait dans ma chambre et je me disais que c’était encore une facette de moi que Joy allait découvrir alors que je ne le voulais pas… Du moins, pas vraiment. Parce que petit à petit, je prenais conscience que j’aimais qu’elle découvre des choses sur moi et qu’elle ne soit pas une de ces simples filles de passage dans ma vie. Je savais qu’elle allait rester longtemps dans le décor, du simple fait qu’on allait travailler ensemble pendant longtemps et que c’était bien de nouer un bon contact dès le début. Ah ça, pour avoir noué le contact, on l’avait noué…! On ne pouvait pas faire mieux que nous de ce côté là…! Je la regardais se ballader dans la pièce, regarder tout autour d’elle, un peu comme lors de son premier jour d’école lorsque je l’avais accompagnée de la salle de classe jusqu’à la salle des profs. Elle resta quelques instants devant le mur derrière mon lit où j’avais accroché des milliers de polaroïds de moi, ma famille et de mes amis depuis que j’étais tout petit. C’était un vrai patchwork où il y avait toute ma vie.Me raclant la gorge pour capter son attention (bon sang, elle était en serviette ultra ridicule et elle se penchait en avant, cette fille voulait que je lui saute dessus, c’était pas possible autrement), je lui dis alors :

« Ma penderie est juste là. Je suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de choses qui puissent t’aller vu que t’es beaucoup plus petite que moi mais tu peux fouiller dedans et voir si y a quelque chose qui te convient. Je vais prendre ma douche, je reviens dans dix minutes. Pique rien dans ma chambre, sinon ça va barder. » Je lui lançais un sourire avant de la dévorer une dernière fois du regard et de sortir de la pièce.

Je pris ma douche à la vitesse de l’éclair, ne voulant pas laisser Joy trop longtemps toute seule. Je me forçais à prendre une douche glacée pour remettre mes idées en place. Qu’est-ce que j’étais en train de fabriquer avec elle ? Ce n’était vraiment pas dans mes habitudes de fricoter avec une fille qui, je le savais, allait rester dans mon paysage durant un bout de temps. Mais je n’arrivais pas à m’en empêcher. Je me sentais attiré tel un aimant par elle et plus j’essayais de la repousser et plus on finissait par s’embrasser. Ca me faisait tout drôle de penser qu’une telle chose était en train de se produire dans ma vie : moi qui étais un playboy et un véritable aimant à gonzesses, l’effet inverse se produisait et me voilà à mon tour attiré inexorablement par quelqu’un. Bon, Joy semblait aussi attirée par moi et cela me dérangeait parce que je ne voulais pas que tout ça se termine en crise de larmes. Je me connaissais, j’étais un con avec les filles, tout se terminait avec des larmes et une bonne baffe sur la joue. Et si ça se terminait ainsi avec elle, comment allait se passer notre travail à l’école ? Ca allait être invivable ? Rien que de penser à ça aurait dû m’inciter à ne pas vouloir aller plus loin avec elle mais l’attraction était trop forte. Juste une fois. Je passe la nuit juste une fois avec elle et je pourrais l’oublier. Et je ferais en sorte de réparer les pots cassés par la suite. Peut-être qu’elle et moi on pourrait devenir de bons amis… Un petit rire narquois s’échappa de mes lèvres. Ca me paraissait complètement utopique. Il y allait avoir de la casse et je le savais…

Sortant de la douche et m’enroulant dans une serviette, je toquais doucement à la porte pour que Joy puisse m’entendre mais pas trop fort pour que mes parents, à l’étage en dessous, se demandent ce que j’étais en train de fabriquer à taper à ma propre porte… Joy s’était changée… Enfin à moitié… Elle portait l’une de mes chemises et l’un de mes caleçons faisait office de nouvelle culotte bien large. Ca aurait pu avoir un côté vieille mémère un truc aussi large sur elle mais je trouvais ça sacrément sexy. Elle était belle à en tomber par terre, les cheveux encore humides et son regard si innocent. Je me plaçais à côté d’elle et pris l’un de mes vieux tee-shirts dans l’armoire, un nouveau caleçon et un jean que je n’avais encore jamais porté. Tout aujourd’hui me rappelait la scène du vestiaire, voilà qu’une nouvelle fois je me changeais avec Joy présente dans la même pièce que moi. Passant le caleçon par dessous ma serviette (hors de question qu’elle mate mon joli postérieur avant d’avoir pu voir le sien !), j’enfilais vite fait le reste de mes affaires et passais vigoureusement la serviette dans mes cheveux pour les sécher plus vite. Revenant vers Joy, je me mettais à la recherche d’un pantacourt qui pourrait lui aller (mais qui ferait office de pantalon pour elle ^^) Je trouvais mon bonheur dans le troisième tiroir et le lui tendit.

« Je crois que mes parents sont tous les deux dans la boutique… Si on se démerde bien, on peut passer sans bruit à travers la réserve sans qu’ils nous voient et je pourrais te faire sortir par la porte de derrière. Tu m’attendras là quelques instants et je viendrais t’amener Blue. Ca te va comme plan ? »

Je m’étais assis sur le lit en attendant qu’elle termine de s’habiller, profitant du merveilleux spectacle qu’elle m’offrait.

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MessageSujet: Re: [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- EmptyVen 27 Déc - 10:47




ARRETE DE ME SUIVRE !

Quelques heures auparavant j'étais en train de pleurer la mort du père de Simba. Maintenant j'étais dans la douche d'Hugo complètement nue. Hors de questions de reprendre là où on s'était arrêté, pas avec ses parents en bas. Il faisait chaud dans cette salle de bain et ma douche froide n'avait pas vraiment suffit à faire redescendre toute mon excitation. Heureusement mon amusement prit le dessus, c'était bien le seul moyen de m'empêcher de ne pas lui sauter dessus encore une fois. Il fallait vraiment qui m'amène dans sa chambre, non pas pour qu'on continue là où on s'était arrêté, même si l'idée était alléchante, mais pour mettre une séparation entre nous histoire de faire taire tout ce désir ou du moins l'atténuer. Il avait quand même de la chance, c'était bien la première fois que je me montrais aussi docile, le plus souvent j'avais tendance à contrecarrer tout ce qu'il tentait de me faire faire ou dire. Depuis l'incident avait ses parents, j'avais enterréla hache de guerre, ça n'allait sûrement pas durer longtemps. Tout dépendait de son comportement, car évidemment je n'avais jamais rien eu avoir avec ces histoires :siffle: , j'avais juste réagi réagir [terminé] Arrête de me suivre - Joyhug- 2421017855

« ça te va vraiment bien quand tu souris »
Il avait en effet beaucoup plus tendance à sourire aux enfants qu'à moi. Pour une fois qu'il m'en dédiait un, autant ne pas l'oublier, parce que c'était franchement rare. Une fois dans sa chambre, je fis la seule chose nécessaire pour le moment. Mettre de l'espace entre nous en tenant cette foutue serviette pour ne pas qu'elle décide de tomber d'elle-même. Combien de filles avaient posé leur pied ici ? Sûrement un paquet. L'idée me fit grimacer. Autant ne pas y penser. Maintenant que j'y étais, je pouvais tout simplement en découvrir un peu plus sur lui. Il ne m'avait jamais rien dit, j'avais tout découvert par la force des choses, mais là j'avais l'impression qu'il m'offrait une sorte de cadeau - même s'il n'avait pas eu le choix-

Mes doigts parcoururent les livres et les quelques bandes dessinées qui trônaient dans sa chambre tandis que je sautais par-dessus un tas de fringue pour regarder ce qui devait être un lot de trophées gagnés je ne sais où . Mon regard fut alors attiré par des photos. « Oh c'est toi ? » dis-je en pointant la photo d'un petit garçon coréen entouré de ses parents. Bien sûr que c'était lui « T'étais trop mignon »Tous les enfants sont mignons de toute façon, j'étais aussi très mignonne avec mes petites couettes. Sauf qu'il ne pouvait pas vraiment le savoir. Je ne lui avais jamais vraiment parlé de moi, mais il n'avait pas posé de questions. Il avait énormément de photos de lui, il était franchement égocentrique :siffle: . Cependant, je m'en délectais tout de même. Je ne mis pas longtemps avant d'éclater de rire devant une photo qu'il fallait vraiment que je lui vole. « C'est toi et Naé au carnaval?  elle est trop mignonne en vache. Tu portes bien le costume de sperman superman.»  Heureusement qu'il n'avait pas vu la photo ou ma mère m'avait déguisé en maya l'abeille. C'était une photo qu'elle adorait et que je détestais. Maya l'abeille... n'importe quoi. En plus j'avais réussi à casser une aile en tentant de m'envoler.

Sa voix me sortit de ma contemplation pour jeter un coup d'oeil à sa penderie. Revenant doucement à la réalité. Je me souvenais désormais que ma serviette était excessivement courte et que j'avais passé plusieurs minutes penchée contre le mur à regarder ses photos. Super... il avait vraiment un self control du tonnerre, bien plus que moi. « D'accord » le rouge venait de me monter aux joues, j'étais vraiment gênée, je devais me changer et vite. Une moue énervée se dessina sur mon visage quand il parla de vol. Moue qui disparue aussi rapidement quand il se mit à sourire avant de me dévorer du regard. Pourquoi avait-il fallu qu'on s'arrête... Je détournais la tête clairement gênée, je devais vraiment réussir à reprendre le contrôle de la situation. J'y arrivais à l'instant même où il disparut de ma vue. « Ouf... c'était » Je me laissais tomber dans son lit avant de  me repasser ce qu'il s'était passé quelques minutes plus tôt cherchant à comprendre ce qu'il avait de bien particulier pour me faire ressentir ce genre de choses. Mon esprit était trop embrouillé pour que j'y réfléchisse maintenant et j'étais trop bien dans son lit pour y penser clairement. Je finis tout de même par me lever pour aller jeter un coup d’œil dans sa penderie. « C'est dingue, ce mec est dingue » Il avait tellement de fringues, c'était hallucinant, il me battait à plate couture. Fallait bien qu'il me batte dans un domaine après tout, je pouvais lui laisser ce plaisir. Incapable de ne pas fouiller, j'observais avec plaisir tout ce qu'il avait. C'était phénoménal. Voyant le temps tourné, je finis tout de même par prendre une chemise et un caleçon que je passais rapidement. Super... j'allais devoir lui laver maintenant. Comme quoi à la fin, il allait obtenir ce qu'il voulait. Je venais juste de terminer de m'habiller quand il apparut dans la chambre en serviette. Je restais quelques secondes immobiles, un peu plus et je me serai mise à baver. En fait je ne savais pas lequel dévorait plus l'autre du regard.

« Mais arrêteuh de me regarder comme ça » Si ça continuait, il allait tellement me déstabiliser que je n'allais jamais réussir à enfiler ce foutu pantalon. Je réussis cependant à l'enfiler avant de lui jeter un regard amusé. « On y va » Parce que oui ça risquait d'être amusant de se faufiler. J'allais me mettre en mode discrète, ça risquait d'être difficile. Hugo me tira hors de sa chambre avant de me faire descendre les escaliers. On marqua une pause dans l'entrée pendant qu'il s'assura de l'absence de ses parents. Quant à moi et bien j'observais la maison avec un plaisir certain. « C'est ta mère qui a fait la décoration ? » Parce que c'était vraiment joliment décorée. Elle aurait pu donner des cours à ma mère...

Hugo me tira dans la réserve avant de me faire sortir à l'extérieur. Une moue déçue se dessina sur mon visage. Àla fin, il avait réussi à me foutre dehors. « Je vais chercher Blue » Je le regardais partir avant de jeter un coup d’œil autour de moi. Il n'y avait personne si ce n'est une grand-mère qui me jeta un regard suspect. Je lui dédicaçais un sourire aimable avant de tourner la tête pour grimacer. Quoi ? Elle ne connaissait pas la nouvelle mode féminine. Quand la porte s'ouvrit de nouveau, une tornade grise s'écrasa sur moi. « Blue ! » Je l'avais laissé tout seul mon doudou, il n'avait sûrement rien dû comprendre à ce qui était en train de se passer. Abandonnant les caresses que j'étais en train de faire à mon chien, je me redressais pour regarder Hugo. Heu... hmmm qu'est-ce que j'allais dire ? C'était rare, ça ne m'arrivait jamais, je ne savais tout simplement pas quoi faire. La bise ? L'embrasser ? Lui serrer la main ? Rien faire. « Merci » dis-je. « .. pour les affaires et Blue je veux dire » Rouge comme une tomate je tentais en vain de trouver quelque chose de censé à dire, mais rien ne me venait à l'esprit. Je détestais le silence qui venait de s'installer entre nous, je n'allais pas rester ici indéfiniment. Ses parents pouvaient débarquer d'une minute à l'autre. « Je te ramènerai tes affaires à l'école » Sur ses mots , je me retournais pour rentrer chez moi. Je marquais un temps d'arrêt, j'avais oublié de lui dire quelque chose. « Hmmm je crois que je te l'ai encore jamais dit, je m'appelle Joy » Un sourire amusé se dessina sur mon visage tandis que je concluais « A lundi et à l'heure » Cette fois-ci j'étais partie. Il avait intérêt à être à l'heure. Lundi on partait au ski... on allait pouvoir faire des bonshommes de neiges, ça risquait d'être drôle.

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