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Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D )

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MessageSujet: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyDim 2 Mar - 22:37




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

« 3 semaines ? Comment je fais pour nourrir mon chien entre temps ?! » Énervée et pas qu'un peu, je raccrochais le téléphone après avoir rajouter que plus jamais je ne commanderai sur leur site. Si je n'avais pas dépensé plus d'une centaine de dollars pour l'achat de ses sacs de croquettes, je leur aurais volontiers laissé. Résultat des courses, je me retrouvais sans croquettes avec un chien affamé. Couché sur son coussin, Blue me regardait tout en mâchouillant une balle. Heureusement qu'il était là, c'était bien le seul truc positif qu'il y avait dans ma vie en ce moment. Sans Blue, je serais sûrement en train de me morfondre, sauf qu'il m'ammené assez de vie pour m'obliger à me bouger les fesses. « Bon et bhé c'est super » laissais-je échapper tout en me laissant tomber sur le canapé, complètement dépitée. « Bordel, faut que j'y aille » C'était bien la première fois de ma vie que je craignais de mettre les pieds dans une animalerie. En fait je pouvais aller dans n'importe laquelle hormis celle que possédaient les parents d'Hugo. Parce que la dernière chose que j'avais envie d'avoir, c'était une conversation ouverte avec lui. Depuis notre retour du séjour au ski, notre relation était glaciale. Incapable de lui faire face, je me contentais de lui parler en cas d'extrême nécessité. D'ailleurs, je ne lui déléguais quasiment rien. Cette ambiance était lourde et pesait évidemment sur la classe, mais malgré tous mes efforts, j'étais incapable de lui parler normalement. Le simple fait de le voir suffisait à réalimenter la jolie blessure qui zébrait mon cœur. Au départ, je m'étais dit qu'il avait surement besoin de temps, temps que je pouvais lui donner, mais j'avais rapidement laissé tomber cette idée. Rien dans son comportement ne m'avait laissé croire qu'il y pensait, il était redevenu froid et distant. Il ne pouvait pas être plus clair et me battre n'aurait servi à rien. Je lui avais dit tout ce que je ressentais, ce n'était pas à moi de lui courir après. C'était hors de question, je possédais encore assez de dignité pour le regarder droit dans les yeux sans baisser le regard ( fallait-il encore que je le regarde). En tout cas, une chose était sûre et certaine, je ne m'étais jamais sentie aussi malheureuse de toute ma vie. Je me détestais, je détestais le fait d'être si pathétique ! Un jour j'allais devoir arrêter de croire que les rêves deviennent réalités. Quant au grand amour, j'allais laisser cette idée de côté, encore une idée pour nous faire miroiter un bonheur inatteignable. J'allais finir toute seule en compagnie de Blue. Super, quel bonheur.

En plus de ça comme si ce n'était pas suffisant, mon poignet était gonflé sans parler de la douleur journalière. Ma blessure était donc bien réapparue et j'allais devoir passer par la casse chirurgie si je voulais m'en débarrasser une fois pour toute. Sauf qu'il y avait quelque chose d'impossible dans l'histoire. Une chirurgie, ça signifiait retourner à l'hôpital et ça c'était encore impossible. Depuis le jour où j'avais mis les pieds dehors après mon coma, je m'étais jurée de ne plus jamais foutre les pieds dans ce genre d'endroit. Avouons la vérité, le fait de me faire endormir dans un hôpital me terrorisait. M'endormir, c'était un peu comme retomber dans le coma et je craignais de ne pas me réveiller cette fois-ci. Comble de l'ironie, mon père était chirurgien et un de ses collègues se serait occupé de mon poignet sans aucun souci. Je le savais, mais ça ne changeait rien à la peur qui m'empêchait tout bonnement de m'y rendre et de franchir la grande porte d'un hôpital. À choisir, je préférais donc continuer à avoir mal, du moins pour le moment


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« Oh il est beau » « Il s'appelle comment ? » « C'est quoi comme race ? » « Il est gentil ? » Assis à mes pieds, Blue était la vedette du jour. Suite à une discussion avec le directeur, je m'étais proposée pour apprendre aux enfants le meilleur moyen d'aborder un chien afin d'éviter les morsures. Le chien fait souvent partie de nos vies, mais beaucoup ignorent un paquet de choses sur son comportement. Le directeur avait accepté et du coup Blue était devenu la vedette du jour et il n'en était pas peu fier. Autant dire qu'il attirait les gosses comme un aimant. Tant qu'il était là, j'allais aussi me lancer dans un cour de biologie. Une fois dans la classe sans un regard pour mon assistant qui se trouvait sûrement en quelque part, je laissais Blue divaguer entre les tables. Pendant ce temps, je poussais mon bureau pour faire de la place. « Je n'ai pas besoin de ton aide! » Il avait suffi qu'il apparaisse dans mon champ de vision et approche ses mains du bureau pour que je lui demande de partir. Je pouvais me débrouiller toute seule, je n'avais pas besoin de lui Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 «tu peux ramasser les cahiers si tu veux» En gros je lui faisais faire tout ce qui consistait à être loin de moi. Je me sentais tout simplement mieux dans ce genre de configuration. Quand il était près de moi, je sentais monter une boule dans ma gorge et pleurer devant mes élèves, ce n'était pas une possibilité. « Blue, pieds » Le chien abandonna son tour de reconnaissance et vint se positionner à mes pieds. Mon sourire qui avait disparu à la seconde ou Hugo était apparut refit son apparition. Maintenant, il était hors de mes pensées, j'étais devenue l'institutrice (mais bien sûr XD). «Je vous présente Blue et c'est un berger australien et comme vous pouvez le voir il est très gentil » Blue captivait bien plus les élèves que les mathématiques. Ils avaient tous les yeux rivés sur le chien. « Quelqu'un sait comment on doit aborder un chien ?» Un paquet de réponses fusèrent, mais la plupart s’avéraient inexactes. « Avant de caresser un chien, demandez toujours à son maître si vous pouvez. On ne caresse jamais un chien inconnu sans lui avoir donner la possibilité de nous sentir et de nous identifier, et surtout, on ne caresse jamais un chien sur le haut de la tête quand on ne le connaît pas. Le mieux, c'est de la caresse sous le cou. Si un chien a peur, ignorez le, s'il se sent dans une situation difficile, il risque de vous mordre, pas par méchanceté, mais parce que la peur vous fait toujours faire de grosses bêtises que vous risquez de regretter toute votre vie » Et bam ça c'était pour Hugo. Oui oui, il avait fait une sacrée connerie Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 et le pire, c'est que c'était sorti tout seul..

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Roulant à fond dans les rues de Pearl Trees, je venais de déposer Blue à la maison. Il avait eu sa journée et je voulais par-dessus tout partir de l'animalerie le plus vite possible. Si je ne me trompais pas, Hugo était censé s'occuper de la garderie. Je pouvais donc aller acheter mes croquettes sans le rencontrer. Fière de ma déduction et de ma logique à toute épreuve, je me rapprochais rapidement de l'animalerie. Vu ma chance, c'était mieux que je me dépêche, histoire de ne pas le croiser. Qu'est-ce qu'il pouvait m'énerver. Dire que je lui avais lancé une perche, il n'était même pas venu. Nan monsieur était toujours fidèle à lui-même. De toute façon, on était vendredi, il avait surement prévu une soirée digne de ce nom. Blonde, brune, rousse, comment allait être la fille qui allait passer la nuit avec lui ce soir ? « Bouge ta voiture » bougonnais-je tout en freinant. Ah les vieux qui ne savent même pas conduire, on devrait leur faire repasser le permis. J'étais énervée comme chaque soir à la débauche depuis le séjour au ski. Je commençais sérieusement à me poser la question quant à mon avenir dans ce joli petit village. Si ça continuait comme ça, je n'allais pas passer l'année. Soit je trouvais un moyen d'apaiser ma colère et de considérer Hugo comme un simple collègue et je me comportais normalement soit je changeais tout simplement d'école. On ne pouvait pas continuer comme ça, ce n'était pas tenable, surtout que ça se répercutait sur les élèves. Quelle connerie d'être tombée amoureuse de lui. J'aurais mieux fait de faire comme si de rien était et laisser mourir mon amour dans l'œuf. Mais non, une fois de plus, il avait fallu que je me laisse aller à mes sentiments. Tout ça pour quoi ? Pour rien! Si ce n'est la plus grande désillusion de toute ma vie. Après tout ce que je lui avais dit... Il devait vraiment me prendre pour une pauvre fille. Quoiqu'il avait sûrement déjà dû m'oublier avec Lola, Agathe, Jessie, Phoebe, Sarah and cie et peut-être même une autre Joy.

Ce n'était pas un sac de croquettes que je devais acheter, mais un punching-ball ! En tout, c'était mieux que je m'énerve dans ma voiture que dans l'animalerie... D'ailleurs, je venais d'y arriver. « Allez, on y va, on prend son sac et on s'en va fissa » Prenant mon courage à deux mains tout en priant pour ne pas le croiser, je m'élançais d'un pas décidé dans la boutique que tenaient ses parents

Par miracle, oui, il existait bien un Dieu dans ce bas monde et il m'avait entendu, je tombais nez à nez avec la mère d'Hugo. « Mademoiselle Thornton! » Ah comment Hugo faisait-il pour être si désagréable avec une mère si charmante.. « vous pouvez m'appeler Joy et vous pouvez aussi me tutoyer  » Allez savoir pourquoi, mais je l'aimais bien. « Tu as besoin de quelque chose? » « Oui, je voudrais des croquettes, mais Blue est allergique aux céréales, il me faudrait une gamme sans... » Pas le temps de finir que la porte s'ouvrit. « Oh Hugo ! » Laissa échapper sa mère avec un large sourire sur le visage alors que le mien venait de se transformer en une grimace désabusée. En fait, non, il n'y avait pas de Dieu, pas pour moi en tout cas. « En fait, je crois que je vais y aller, il est tard, je ne vais pas vous déranger... » Vu le regard que venait de me lancer sa mère, elle n'avait pas du tout marcher à mon mensonge bidon pour ne pas croiser son fils. « J'ai une marque qui doit correspondre, je vais te la chercher » Elle disparut rapidement dans la réserve me laissant seule en compagnie de son fils.HELP!!! Je jetais un regard rapide à Hugo avant de reporter mon regard sur la réserve. Il ne pouvait pas partir dans sa chambre ? Plus qu'à espérer que sa mère fasse vite, je me sentais déjà faiblir...

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyMar 4 Mar - 20:52




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Les flashs des projecteurs. La musique assourdissante. Hugo n’avait pas mis longtemps avant de replonger dans son élément. Dès le soir de son retour à Pearl Trees, il avait pris la direction de Woodburgh pour passer la nuit - ou du moins, si tout se passait bien, seulement le début de la nuit - dans sa boîte préférée. Il avait eu besoin de retrouver sa routine, de se rassurer, et passer la nuit au No Name Club était la meilleure chose qu’il pouvait faire après l’horreur qu’avait été sa journée… Sirotant son cocktail préféré à sa table préférée, Hugo ne mit pas longtemps avant de taper dans l’oeil d’une jolie brune assise au comptoir. Il afficha son sourire le plus charmeur sur les lèvres et attira la demoiselle dans ses filets en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. La demoiselle quitta le comptoir pour venir le rejoindre sur la banquette en face de lui. 1m75, un 90b comme il aimait, de jolies courbes et une démarche qui faisait se retourner tous les hommes sur son passage. En bref, l’idéal féminin de tous les mecs en rut de la boîte. A peine assise devant lui, elle lui prit son cocktail des mains et en but une gorgée avant de le lui rendre.

« J’ai du mal à croire qu’un mec comme toi puisse rester plus de cinq minutes tout seul dans ce genre d’endroit… » lui dit-elle, un sourire en coin.

« Les filles du coin sont plutôt timides et attendent qu’on vienne les aborder… » lui répondit-il en toute franchise.

« Heureusement pour moi, je ne suis pas du coin… Et encore moins timide… » Hugo sentit le pied de la demoiselle venir lui caresser la jambe et remonter lentement vers sa cuisse. « Je ne vais pas y aller par quatre chemins : tu me plais beaucoup. » « Ca te dit de finir la soirée ailleurs alors ? » Hugo faisait tourner son verre entre ses doigts, jetant un coup d’oeil sur la trace de rouge à lèvres couleur rouge pétant qu’elle avait laissée. Voilà bien le genre de femme dont il avait besoin ce soir pour se changer les idées…

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« Ca fait longtemps que je t’avais pas vu dans les parages, Hugo… J’ai eu peur que tu te sois casé avec une nana. Charmante en tout cas ta nouvelle conquête… » fit le gérant de l’hôtel, le gratifiant d’un clin d’oeil appuyé. Le jeune asiatique rangea sa carte bleue dans son portefeuille et offrit un léger sourire à cet homme qu’il connaissait bien depuis le temps qu’il venait dans cet hôtel. Hugo était sûrement l’un de ses meilleurs clients, venant parfois cinq ou six fois par semaine. Être un client VIP de l’hôtel offrait des avantages : depuis le temps, on lui réservait l’une des meilleures chambres de l’établissement et surtout il avait droit à des réductions non négligeables.
« Allez, passe une bonne nuit, Don Juan, même si elle risque d’être courte vu comment la demoiselle te dévore des yeux…. Ah t’es un sacré veinard toi…! » Hugo rejoignit sa conquête du soir et, la prenant par la taille, l’amena jusqu’à la chambre 2432, qu’il considérait depuis le temps comme sa deuxième chambre…

La porte à peine refermée, Hugo n’eut même pas le temps de déposer la clé dans l’entrée où de dire quoi que ce soit qu’une tornade brune vint coller ses lèvres aux siennes, ses mains passant avec empressement sous sa chemise avant qu’elle ne les ressorte et vienne les passer dans ses cheveux. Elle l’embrassait à pleine bouche, le dévorant littéralement et Hugo eut un mouvement de recul.

« Eh… Du calme… Deux secondes… Je connais même pas ton nom… » fit-il en la repoussant légèrement.

« Mon nom ? C’est pas quelque chose que tu aurais dû me demander en boîte plutôt ? Moi, je n’ai pas envie de savoir comment tu t’appelles, je trouve ça beaucoup plus excitant de passer la nuit avec un parfait inconnu… »

Revenant à la charge, la demoiselle colla à nouveau ses lèvres pulpeuses contre celles du jeune asiatique. Les yeux ouverts, Hugo ne pouvait s’empêcher de penser que quelque chose clochait.

C’était sûrement lui qui clochait…! Depuis quand repoussait-il une fille qui se jetait sur lui et qui voulait passer une nuit sans se prendre la tête à savoir comment il s’appelait ? Elle était la fille parfaite pour un coup d’un soir et il savait que le lendemain avec elle, il n’y aurait aucune crise de larmes ! Peut-être même qu’elle serait réveillée et partie avant lui ! Alors il était où le malaise ? Pourquoi n’arrivait-il pas à se laisser aller et à prendre les choses en mains comme il le faisait d’habitude ?
Il laissait la brune l’embrasser mais n’appréciait aucunement le baiser. Malgré la passion et l’empressement qu’elle y mettait, Hugo restait de marbre, ne bougeant même pas ses lèvres. La jolie brune l’attirait maintenant vers le lit où ils tombèrent lourdement à deux. Elle se plaça à califourchon sur lui et commença à se déshabiller, retirant son haut et dévoilant un soutien gorge en dentelle rouge. Le flash d’une Joy dans des sous-vêtements similaires au spa lui traversa l’esprit alors que la demoiselle au dessus de lui entreprit de l’embrasser à nouveau.
Ca n’allait pas… Ses lèvres n’avaient rien à voir par rapport à celles qu’il avait encore embrassées la nuit précédente, elles étaient moins pulpeuses, elle n’avait pas la même façon de faire… « Merde Hugo, t’es pas en train d’embrasser Joy là… Arrête de comparer… » se dit-il tout en se forçant à rendre son baiser à sa conquête du soir. Mais il n’y avait rien à faire : il n’appréciait pas du tout sa façon de l’embrasser…
Prenant sûrement le fait qu’il réagisse enfin comme un signe qu’ils allaient enfin pouvoir aller plus loin, la jeune brune descendit lentement sa main le long du torse d’Hugo avant de la poser sur son entrejambe. Ni une ni deux, Hugo la poussa presque violemment sur le côté et elle retomba sur les draps du lit, un air choqué peint sur le visage.

« Je peux pas… » murmura-t-il comme s’il se parlait à lui-même. La demoiselle poussa un soupir énervé, apparemment pas ravie qu’on puisse la repousser ainsi.

« Mais c’est quoi ton problème ? Je te propose de passer une nuit où tu peux me faire ce que tu veux et toi tu me repousses ? »

« Je peux pas… » réitéra-t-il. Il s’assit au bord du lit, posant ses coudes sur ses genoux et sa tête au creux de ses mains. Il ferma les paupières un instant pour chasser cette image de Joy qu’il avait devant les yeux depuis l’instant où il avait embrassé la brune ramassée dans la boîte de nuit. Mais il n’arrivait pas à chasser son image de son esprit. Elle était là, bien ancrée, et pas une seconde aujourd’hui il n’avait pas pensé à elle, à ce qu’il lui avait fait ce matin, la plantant là dans sa chambre de la station de ski malgré la nuit de rêve qu’ils avaient passée. Il avait voulu mettre de la distance entre elle et lui pour analyser tout ce qu’il pouvait ressentir. Joy l’aimait et lui ne savait pas vraiment où il en était. Enfin si, il le savait : il était complètement perdu ! Complètement chamboulé par les deux nuits qu’il avait passées avec la belle asiatique… Jamais de sa vie il ne s’était senti aussi bien, aussi en phase avec quelqu’un. Il avait voulu que les nuits ne s’arrêtent jamais et la garder près de lui… Qu’est-ce qu’il cherchait donc à se prouver ce soir à amener cette fille dans cet hôtel ? Que Joy ne signifiait rien pour lui ? Qu’il était toujours ce même salaud qui jetait les filles au petit matin ?

« Va t’en… » fit-il d’un ton sec. Il sentit la jeune femme se relever légèrement derrière lui et enrouler un bras autour de sa taille.

« Relaxe-toi… Je sais pas de quoi tu as peur mais tout va bien se passer tu sais… Je ne te demande pas la lune, juste qu’on passe la nuit ensemble, entre gens consentants… »

Hugo se dégagea de ses bras et se leva pour lui faire face. « Mais c’est déjà la lune pour moi ! Je peux pas faire ça, j’ai aucune envie de coucher avec toi…! Il y a deux semaines de ça on aurait déjà été en train de faire des conneries mais là… ce soir… J’arrive même pas à te toucher sans me dégoûter moi-même… »

La jolie brune le fixa quelques instants avant de récupérer son haut et de se rhabiller à la hâte. « Ok, c’est bon… Pas la peine de m’en dire plus, ça sert à rien que je perde mon temps ici… » Sans un regard pour Hugo, elle emporta sa veste et son sac et quitta la chambre en claquant la porte avec fracas. Hugo s’appuya sur le mur derrière lui et ferma les yeux, glissant lentement contre le sol. Il était sorti ce soir pour oublier Joy, pour jauger ce qu’il pouvait ressentir pour elle… S’il arrivait à se taper un coup d’un soir, cela aurait été clair comme de l’eau de roche : il ne ressentait rien pour elle et allait devoir lui dire de ne rien espérer de sa part… Mais c’était la situation inverse qui venait de se passer. Il n’avait pas pu. Il n’avait pensé qu’à elle… Et ce point dans son coeur ne partait pas alors qu’il ne pensait qu’à une chose… Pourquoi avait-il l’impression de l’avoir trompée en embrassant cette fille ?

« J’suis grave dans la merde… » souffla-t-il alors qu’il se prenait la tête entre les mains. « Sors de là… Sors de ma tête… » Il se donna des coups sur le crâne mais il n’y avait rien à faire : l’image de Joy ne voulait définitivement pas quitter son esprit… Et le pire dans tout ça ?

Il l’avait quittée seulement depuis le début d’après-midi et elle lui manquait déjà…

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La semaine avait été… horrible. A croire que la froideur de la station de ski avait élu domicile dans la salle de classe. Mais Hugo prenait sur lui. Après tout, c’était de sa faute ce qui se passait. Joy s’était montrée froide au possible, faisant tout pour l’éviter… même durant les heures de classe ! Au début, leurs petits monstres n’avaient eu de cesse de leur demander s’ils se faisaient la tête… mais ils avaient bien vite abandonné lorsqu’ils avaient vu les éclairs que leur lançait la maîtresse… L’ambiance était donc très tendue et Hugo se sentait horriblement mal par rapport à tout ça… Joy lui manquait. Il avait envie de rire avec elle, de la taquiner, de se chamailler comme avant mais elle faisait tout pour l’éviter comme la peste… Ce qui était largement compréhensible vu comment il s’était comporté lors du dernier jour au ski. Il s’en voulait d’avoir agi ainsi, de ne pas lui avoir dit clairement les choses. Mais c’était sa marque de fabrique de cacher ce qu’il ressentait. Alors au lieu de lui dire qu’il était complètement perdu par rapport à ce qu’il pouvait ressentir pour elle et qu’il ne savait pas s’il pouvait répondre à ses sentiments, il avait tout simplement agi comme un salaud…
Tous les jours de la semaine avaient donc été un cauchemar et il était bien content d’être enfin à vendredi : il allait enfin pouvoir souffler un peu et s’éloigner durant deux petits jours de l’ambiance pesante de l’école. D’ailleurs le week-end commençait plutôt bien : c’était à son tour de se charger de la garderie ce soir mais tous les parents étaient venus chercher leur progéniture une demi-heure à peine après la fin des cours. Il était donc en chemin pour rentrer chez lui et allait pouvoir aider ses parents à l’animalerie. La porte de la boutique à peine passée, le visage d’Hugo se fendit d’un sourire en voyant sa mère. « Oh Hugo ! » lui dit-elle avec le même sourire. Mais celui d’Hugo s’effaça instantanément lorsqu’il aperçut, de dos, une silhouette qu’il connaissait par coeur… Il effaçait ce qu’il venait de dire : en fait le week-end commençait plus que mal. C’était bien sa veine de tomber sur Joy ici, chez lui… Elle avait sûrement profité du fait qu’il était en charge de la garderie pour venir chercher quelque chose pour Blue, sachant qu’il ne serait pas là… Pas de bol pour eux, le destin en avait décidé autrement…

« En fait, je crois que je vais y aller, il est tard, je ne vais pas vous déranger… »

Il soupira en l’entendant vouloir le fuir encore une fois. Il ne comptait même plus le nombre de fois où elle avait quitté la salle des profs quand il y entrait, le nombre de fois où elle l’avait totalement ignoré quand il lui avait posé une question… La semaine avait été harassante et ça continuait encore… Être dans la même pièce que lui semblait lui être insupportable. Hugo soupira de dépit, frottant ses pieds sur le tapis de l’entrée. Sa mère lui jeta un coup d’oeil et il baissa le regard. Il lui avait raconté que les choses se passaient très moyennement en ce moment à l’école et il ne fallait pas être devin pour voir que c’était avec Joy que les relations étaient plutôt tendues…

« J'ai une marque qui doit correspondre, je vais te la chercher » fit alors sa mère, empêchant ainsi Joy de quitter précipitamment la boutique. Mal à l’aise, Hugo enfonça ses mains dans les poches de sa veste, restant à l’endroit où il était. Il avait peur de passer à côté de la jeune femme pour rejoindre la réserve et leur appartement à l’arrière du magasin. Vu comment elle l’évitait, il n’avait pas trop envie de la voir faire un bond de cinq mètres quand il allait passer près d’elle. Les secondes passèrent et sa mère ne revenait toujours pas. Joy restait complètement immobile près du comptoir et la musique retentissait sans qu’il y prête vraiment attention. La jeune femme se retourna un instant pour le regarder avant de reporter son regard vers la réserve.
Hugo rangea quelques paquets qui avaient été déplacés dans les rayons et scruta lui aussi le rideau qui menait à la réserve… Sa mère mettait un temps fou pour trouver ce que Joy lui avait demandé…! Les secondes s’écoulèrent encore et encore, il ne trouvait pus rien à faire pour s’occuper et son regard avait fini par être rivé sur le dos de la jeune femme. Cette situation commençait à être invivable. Il avait tant envie de lui parler, d’être comme avant mais il avait l’impression que chaque mot qui sortait de sa bouche était du venin pour elle… Comment pourrait-il arranger la situation ? Il était encore dans le flou et il avait tellement peur d’aller vers elle… Mais il n’était pas sûr de pouvoir survivre à une deuxième semaine similaire à celle qu’il venait de passer. Il n’en dormait même plus de la nuit tellement il ressassait tout ça…
C’était invivable pour elle comme pour lui. Et puis il était tellement en manque d’elle, de la toucher, de la voir rire… Sans même s’en rendre compte, Hugo fit un pas en avant. Il en avait assez de tout ça et était bien décidé à passer ne serait-ce qu’un minuscule moment avec elle. Faisant un deuxième pas, puis un autre, il arriva à la hauteur de Joy et la prit par le poignet, sans même la regarder. Il l’obligea à passer derrière le comptoir de la boutique malgré ses protestations et s’arrêta quelques instants au niveau de la réserve où il voyait sa mère la tête enfouie dans les sacs de croquettes pour chiens.

« M’man, Joy et moi on monte quelques instants à l’étage… » Sa mère releva la tête mais n’eut pas le temps de dire le moindre mot : Hugo prenait déjà la direction de l’appartement en compagnie de sa jeune collègue.

Arrivés dans sa chambre, il ferma la porte derrière eux mais ne lâcha pas pour autant le poignet de la jolie brune. Toujours sans un mot, il l’amena vers l’armoire où il y avait toutes ses chemises et vestes.

« On va faire un jeu. « Sept minutes au paradis », tu connais ? Bon, je sais, avec moi, ça sera plus « sept minutes en enfer », pas besoin de me faire la remarque… » Hugo ouvrit en grand la porte de sa penderie, déplaça d’un grand coup tous les cintres d’un côté pour leur faire de la place et y entra, entraînant avec lui la jeune femme. Il referma la porte et ils se trouvèrent dans le noir presque complet… et presque collés l’un à l’autre. « Bien, alors voilà les règles du jeu… Tu vas devoir tenir sept minutes en ma compagnie… Interdiction de sortir d’ici avant le temps imparti… Regarde, je prépare le réveil de mon téléphone pour dans sept petites minutes… Alors maintenant, tu peux faire tout ce que tu veux…. Tu peux me hurler dessus, me parler, me frapper, m’embrasser, m’insulter, tout ce que tu veux… Tout ce qui se passe dans ce placard c’est un peu comme le dit le dicton sur Las Vegas « Tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas… » Rien de ce qui se passera ici ne sortira de cette pièce… Alors, dis-moi, Joy… Qu’est-ce que tu vas faire de moi maintenant que tu m’as sous la main ? »

Il montra son téléphone à la jeune femme. Il venait d’enclencher le chronomètre…


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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyMar 4 Mar - 22:39




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Ô Désespoir... Monde infâme, pourquoi me fais-tu ça ? Ah chaque fois que je m'occupais de la garderie, les parents arrivaient à des heures pas possibles, je faisais même souvent du rab et je ne m'étais jamais plainte, j'aimais ça. Mais là, j'avais sacrément envie de porter plainte. Ce n'était pas juste ! Pourquoi devait-il débarquer... Super, pour quelqu'un que je voulais éviter, je me trouvais juste dans la situation que je refusais d'avoir depuis le début de la semaine. J'avais pas mal réussi d'ailleurs. En fait, j'avais même été la meilleure à ce petit jeu. Hugo m'avait connu énervé, mais ce n'était rien face à ce que je lui faisais vivre ces derniers jours. Le pire était sûrement que je détestais être ainsi et que je me faisais du mal par la même occasion, mais je ne pouvais définitivement pas le regarder en face. Enfin, peut être que je pouvais y arriver si je n'étais pas si fière et si entêtée. Parce qu'à ce niveau-là, je pouvais aussi recevoir un Oscar. La meilleure solution aurait sûrement été d'aller le trouver pour lui demander où il en était, s'il arrivait à voir plus clair et si par chance, il commençait à comprendre ce qu'il ressentait. Le truc, c'est que j'étais bien trop trouillarde pour lui poser la question. Pour le moment, je tenais le cap, mais si par malheur, il me disait qu'il n'y avait rien, la situation deviendrait totalement ingérable. Alors, autant tenter de choisir la plus idiote et stupide, celle qui rend les choses un peu plus faciles. Je ne pouvais définitivement pas aller le voir pour lui dire ce que je ressentais vraiment. À savoir que je vivais la pire semaine de ma vie et que je n'avais pas cessé de penser à lui chaque jour, chaque heure depuis le ski, ça faisait un peu désespérer comme comportement. Oui, il me manquait, et oui, j'avais envie que nous nous retrouvions, mais la situation demeurait bien trop compliquée pour que je puisse vraiment me l'avouer et surtout l'accepter. Dans le fond, j'attendais le moment où il allait enfin se décider à briser le silence et par pour me parler de l'école et des enfants. Non, je voulais qu'il me parle de nous, de lui...

Accoudée au comptoir, je m'étais lancée dans ma cinquième lecture d'une brochure sur l'importance de certains compléments alimentaires chez les rongeurs. En fait, je n'étais pas vraiment focalisée sur la lecture. Mon esprit était occupé à faire autre chose et surtout, je me posais un tas de questions. Pourquoi était-il encore là ? Que voulait-il ? Qu'avait-il fait durant toute cette semaine ? Est-ce que je lui avais manqué ?

La mine renfrognée, je laissais échapper un soupir désespéré. Un peu plus et ma tête se serait retrouver sur le comptoir, mais il était toujours là et la dernière chose que j'avais envie qu'il remarque, c'était mon niveau de désespoir. Parce que oui, je n'avais jamais atteint un tel pourcentage. J'étais complètement déprimée et tout ça à cause de lui. Il ne pouvait pas dire quelque chose au lieu de rester derrière moi pour admirer la vue. Certes, mon postérieur était impeccable et il avait eu la chance d'en apprécier la fermeté à plusieurs reprises, mais quand même, on était dans la boutique de ses parents. Quoique la dernière fois, ça ne nous avait pas du tout empêcher de faire plus amples connaissances.


Impatiente, je commençais sérieusement à jouer avec l'envie de me retourner pour mettre fin à ce silence interminable. Qu'est-ce que je détestais le silence. On avait qu'à s'engueuler, se cracher à la figure tout ce qu'on avait sur le cœur pour partir le cœur léger conquérir un nouveau monde. Idée stupide, je pouvais lui dire tout ce que j'avais sur le cœur, le seul truc capable de me remonter le moral c'était qu'il me dise les fameux 3 mots. Impossible...

Passant ma main sur mes lèvres asséchées par tout ce stress, je commençais à me demander si sa mère n'avait pas eu un souci dans la réserve. Elle mettait du temps... Manquerait plus qu'elle se soit fait mal à cause de moi. Bon j'allais demander à Hugo d'aller voir sa mère, après tout un sac de croquettes ce n'est pas si léger ça, surtout un de 20 kilos. Fallait bien que quelqu'un lui dise de s'occuper un peu plus de sa mère.

Bien trop perdue dans mes pensées, je ne l'avais pas attendu approcher. Si bien qu'au contact de sa main sur mon poignet, je ne pus m'empêcher de sursauter. C'était quoi encore cette histoire. « Hugo!!! » laissais-je échapper d'un ton assez neutre dans l'espoir qui me lâche. Mon regard était très explicite, pour sa santé, il devait me lâcher, s'il ne le faisait pas, je ne pouvais pas lui promettre qu'il passerait la soirée. Enfin.. façon de parler. « Ah non pas encore » À croire qu'il le faisait exprès, il devait adorer me traîner dans des endroits confinés. C'était son petit truc à lui, sa petite touche personnelle. « Tu n'en as pas marre de me traîner sans mon consentement » Le pire, c'est que j'étais heureuse qui le fasse. Enfin, il était en train de réagir ce n'était pas trop tôt. Il était en train de me tirer comme on tire un âne récalcitrant et j'adorais ça. N'importe quoi, complètement dingue. Tout à fait normal d'aimer se sentir si facilement manipulable...

Mon regard croisa celui de sa mère. Ni une ni deux, je trouvais un peu de courage pour tenter de fuir. Sa mère allait se poser un tas de questions. « Excusez moi, je vais arranger ça » Mon regard abandonna celle-ci pour se poser sur mon assistant. « Qu'est-ce que tu m'énerves, ah je te déteste, lâche moi. Hugo... on t'a jamais dit que c'est pas une manière de traiter les femmes »

Je m'étais attendue à une réaction de sa part. Du moins je l'avais espéré, mais de là à penser qu'il allait me tirer dans sa chambre. N'importe quoi .. « Mais t'es malade, qu'est-ce que va penser ta mère? Tu as vu sa tête ? Elle avait l'air inquiète ! » C'est sûr que voir votre fils tirer sa collègue dans sa chambre pendant que celle ci tente de faire marche arrière doit vous amenez à vous posez quelques questions.

« Nan, mais n'importe quoi et non, je ne connais pas ce jeu » C'était quoi cette idée, 7 minutes au paradis, il voulait me faire rire ou quoi. « tu me fais vivre un enfer et tu veux qu'on aille au paradis.. » Laissais-je échapper avant de le suivre dans ce fameux placard. Hmmm bien sûr, je n'avais aucune envie d'y aller ( Mais bien sûr :siffle : ) Après tout que pouvait-il y avoir d'intéressant à s'enfermer dans un placard avec Hugo. Ce n'était pas comme si je crevais d'envie de l'avoir rien que pour moi depuis une semaine et que je n'arrêtais pas de penser à lui. C'était juste un jeu stupide. Y avait que lui pour avoir cette idée. Rien de plus normal pour arranger une conversation. Tout le monde s'enferme dans un placard pour arranger les conflits, c'est une méthode mondialement connue. Toujours aussi énervée, je me collais contre le fond du placard pour tenter de garder une distance de sécurité. Celle-ci était infirme et je sentais déjà que tout ce que j'avais mis en place était en train de se briser. Une semaine de travail réduit à néant en quelques minutes.


Je laissais échapper un rire désabusé en voyant le chronomètre tourner. « Très bien, jouons au roi du silence alors ! » 10 secondes plus tard, je commençais déjà à sentir que je n'allais pas tenir 7 minutes sans dire un mot. Encore moins en étant collée contre lui, pas quand je pouvais sentir son odeur, son souffle, sa respiration et même entendre les battements de son cœur. Car oui, malgré ce qu'il disait, il avait un cœur et celui-ci semblait battre aussi vite que le bien. Rha et puis zut. J'étais incapable de gagner le jeu des rois du silence, j'en étais incapable et surtout j'avais envie de lui parler. Après tout ce qui reste à Vegas  reste à Vegas. « Monsieur me laisse toute seule dans sa chambre et une semaine plus tard il m'enferme dans un placard. Tu devrais pourtant être content, je fais comme si on ne se connaissait pas, pour que se soit plus facile à vivre pour toi ... Et pour moi... Dire que tu m'as fait une crise parce que je t'avais laissé tout seul le matin... T'aurais au moins pu essayer de voir ce que ça fait quand on reste avec quelqu'un. Quoique non plus la peine d'essayer, tu as du sûrement reprendre des bonnes vieilles habitudes. Pendant qu'une pauvre idiote pense à toi , jour et nuit !» Si je voulais lui faire croire que je l'avais oublié et bien c'était raté...  Incapable de mentir et de continuer à lui faire la tête, je finis par cracher ce que je ressentais vraiment. « C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me protéger, je ne peux plus être comme avant avec toi... Je pensais pouvoir le faire, mais j'en suis incapable.  À chaque fois que je te vois, je vois ce que j'ai perdu » Pas super explicite, mais je n'étais pas vraiment en mesure de l'être pour le moment. Jetant un coup d'œil sur le chronomètre, je remarquais qu'il nous rester plus que 6 petites minutes, six minutes dont j'avais désormais envie de profiter. « Mais pendant 6 minutes... Je pense que je peux le faire... Laisser tomber tout ça ; si tu savais comme ça me fatigue de devoir rester loin de toi toute la journée, comme je déteste ça... » C'était pas peu dire. Je rentrais chez moi complètement lessivée et encore plus déprimée que la veille, sans compter le nombre de fois où j'avais failli casser la glace entre nous. J'étais juste trop entière pour supporter d'avoir une relation amicale avec lui, ce n'était pas celle que je voulais. Ce placard m'offrait une jolie opportunité. Celle de pouvoir retrouver ce que nous avions depuis le départ, cette très jolie complicité et bien plus encore.  Plus les secondes s'écoulaient et plus je perdais du temps. Mes bras jusqu'alors ballants s'enroulèrent doucement autour de sa taille, juste avant que ma tête ne vienne se poser contre son torse. « Tu m'as manqué Hugo... tu m'as terriblement manqué » Un sentiment immédiat de bien être m'envahit. Moi qui détestais tant être confinée, j'étais en train de passer le meilleur moment de ma semaine et sans surprise, je le partageais avec lui. Quelques secondes s'écoulèrent, je serais bien restée lovée contre lui pendant de longues minutes, mais hors de question que j'oublie son stupide compteur. Qu'est-ce que j'étais en train de faire ? C'était pas le moment de prendre mon temps, il nous restait que quelques minutes pour passer aux choses sérieuses. Sans vraiment réfléchir ( de toute façon ça ne m'arrive jamais ) j'attrapais ses lèvres avant de l'embrasser avec une fougue non dissimulée. Ça aussi ça m'avait manquée. Oublier la colère, oublier la rancœur, je m'en moquais pour les minutes à venir. Désormais la seule chose qui m'intéressait, c'était de partager un moment avec lui et un bon moment. « Tu vas me rendre folle... » Laissais-je échapper entre mes lèvres tout en reprenant de l'air. Il commençait à faire chaud dans ce placard... très chaud... Puis on n'avait pas le temps de parler, alors autant s'attaquer rapidement à son jean Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 je devais l'avouer, j'étais devenue une experte. Maintenant, j'arrivais à lui enlever sans trop de difficultés. Bha oui, je commençais à prendre le coup de main :siffle:

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyMer 5 Mar - 23:19




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Ca n’avait pas été une mince affaire que de la traîner jusqu’à sa chambre. Joy avait protesté, lui avait lancé des regards assassins, avait traîné des pieds, lui avait hurlé dessus qu’elle le détestait… Bref elle avait tout fait pour ne pas le suivre mais il avait fermement tenu son poignet. Il avait tout de même fait attention à ne pas choisir son poignet droit, ne sachant pas s’il était encore douloureux ou non. Durant la semaine à l’école, il avait vu qu’elle grimaçait de temps en temps lorsqu’elle écrivait des choses au tableau alors avant de l’entraîner vers la réserve et l’appartement, il avait bien fait attention à ce qu’il faisait…
La proximité avec Joy dans ce placard le rendait plus que nerveux. Ils n’avaient jamais été du genre à bien se tenir dès qu’ils étaient seuls tous les deux mais les choses étaient légèrement différentes depuis la fin de leur séjour au ski. Il appréhendait comment Joy allait réagir à ça, à ce petit jeu des sept minutes. A vrai dire, il ne serait même pas étonné de la voir s’échapper du placard et de ne pas jouer le jeu… Et ce serait mérité après le comportement de salaud qu’il avait eu une semaine plus tôt en vers elle. Mais contre toute attente, Joy accepta.

« Très bien, jouons au roi du silence alors ! »

Hugo se mit à sourire durant un dixième de seconde avant d’effacer ce sourire de son visage aussi vite qu’il n’était apparu… Joy ? Reine du silence ? La bonne blague ! rigole Elle n’allait jamais tenir plus de trente secondes ! Mais tant pis si elle réussissait à tenir et que les sept minutes se passent dans le silence le plus complet : il serait près d’elle durant 420 secondes et c’est tout ce qui lui importait à l’heure actuelle, qu’ils se parlent ou non. Il crevait tellement de son absence qu’il se contenterait largement de ça pour aujourd’hui. La dévorant du regard, Hugo ne savait pas si lui allait tenir par contre. La toucher était vraiment trop tentant. Elle était si proche et en même temps si loin… Il avait pris l’habitude de l’avoir contre lui et ces quelques centimètres qui les séparaient en cet instant semblaient être aussi énormes qu’un gouffre… Serrant son téléphone dans sa main à s’en faire mal, Hugo prenait vraiment sur lui pour ne pas aller toucher la joue de la jeune femme et remettre en place une mèche de ses cheveux. Heureusement pour lui et pour son self-control, Joy ne tarda pas à craquer et commença à parler. Et bien sûr, après dix petites secondes passées dans le silence le plus total, le moulin à paroles Joy était en marche ! Sans surprise, elle lui reprocha tout ce à quoi il s’attendait mais l’entendre prononcer ces mots lui étreignit le coeur. Il se rendait compte à quel point son indifférence de la semaine dernière avait pu la blesser, elle avait souffert, non, elle souffrait de cette situation autant que lui, même si c’était pour des raisons différentes.
Elle avait tellement raison, il n’avait même pas tenté d’essayer, voir ce que ça faisait de se réveiller près d’elle au matin et de rester. Il avait fui, encore une fois, et s’était comporté avec elle comme il l’avait fait avec toutes les autres… Alors qu’elle n’est pas toutes les autres. Elle était bien plus importante à son coeur que toutes les femmes réunies qui étaient passées dans son lit. Et le salaud qu’il était n’avait même pas changé d’un iota sa façon de faire au petit matin. Il regrettait. Oui, il avait le coeur lourd et savait que s’il pouvait revenir en arrière, il ferait les choses différemment. Dans un monde idéal, il n’aurait pas eu peur de lui ouvrir son coeur et de partager ses craintes. Et sûrement que cette semaine se serait passée autrement…
Mais il avait agi de la seule façon qu’il connaissait et il avait souffert le martyr. Il pensait prendre sur le coup de bonnes décisions mais elles s’étaient toutes avérées plus mauvaises les unes que les autres… Il n’osait même pas pensé au fiasco qu’avait été sa soirée de retour dans la chambre d’hôtel avec cette inconnue. Ca l’avait calmé de sortir tout le reste de la semaine… Il était resté gentiment à la maison même si cela avait résulté en de nombreuses nuits blanches à ressasser tout ce qui se passait entre lui et Joy…
Apparemment, malgré l’indifférence dont elle avait preuve envers lui ces sept derniers jours, Joy n’était pas en reste. Elle venait de lui avouer qu’elle n’avait fait que penser à lui jour et nuit et que son indifférence avait été le seul moyen de se protéger de lui…Si elle savait à quel point la voir l’ignorer ainsi lui avait fait mal… Mais il avait parfaitement compris que c’était le bouclier derrière lequel elle se cachait et avait accepté sans broncher tous les petits pics qu’elle lui avait lancés…


« Mais pendant 6 minutes... Je pense que je peux le faire... Laisser tomber tout ça ; si tu savais comme ça me fatigue de devoir rester loin de toi toute la journée, comme je déteste ça... »

Joy avait passé ses bras autour de lui, brisant ainsi le peu de distance qu’il y avait entre eux. Elle posa sa tête contre son torse et il la sentit le serrer contre elle. Hugo expira une bouffée d’air salvatrice et passa ses mains à lui derrière le dos de la jolie brune, la serrant à son tour contre son corps. Emu, Hugo lui embrassa le haut du crâne alors que Joy lui avouait à quel point il lui avait manqué.

« Tu m’as manqué aussi… » lui murmura-t-il. Cinq petits mots qui résonnaient comme une véritable confession à ses yeux. Il avait l’impression qu’en une phrase il contredisait tout ce pour quoi il s’était battu depuis une semaine. Il avait tout fait pour s’éloigner d’elle et prendre ses distances et tout se volatilisait en cet instant. Hugo ne pouvait plus se mentir à lui-même, il était dingue de cette nana et si ce moment de bonheur ne devait durer que six minutes alors il allait en profiter à fond. Ils étaient là pour le jouer le jeu et si tout ce qui se disait ici devait rester ici alors au moins, pour une fois dans sa vie, il pouvait se montrer sincère…. « C’est tellement mieux quand tu es là dans mes bras, même si ça ne doit durer que six minutes… J’suis fatigué de cette semaine qu’on vient de passer… J’ai juste envie de ne penser à rien et de rester là avec toi… »

Joy se mit sur la pointe des pieds pour venir l’embrasser. L’urgence de la situation, son fameux chronomètre qui faisait inéluctablement défiler les secondes dans les mains, faisait que la jeune femme ne perdit pas le moindre centième de seconde pour l’embrasser avec fougue. Hugo répondit immédiatement à son baiser et sentit l’atmosphère gagner quelques degrés autour d’eux. Une main posée sur la joue de la jeune femme, il tentait de répondre avec autant de passion qu’elle. Que c’était bon de pouvoir la tenir ainsi dans ses bras, d’embrasser la femme dont il était tombé sans même s’en rendre compte éperdument amoureux… Toute la tristesse qu’il avait cumulée cette semaine était en train de disparaître tel un enchantement, il était véritablement en train de revivre au contact des lèvres de Joy sur les siennes. Cette alchimie, cette magie entre eux était toujours là et il n’y avait pas photo s’il comparait avec ce qui s’était passé dans la chambre d’hôtel quelques jours plus tôt avec cette inconnue. Là, il n’avait absolument rien ressenti à part ce manque de Joy qui était déjà immense. Comment avait-il fait pour tenir une semaine sans l’embrasser et la toucher ? Comment avait-il pu croire qu’il pourrait retrouver ailleurs ce qu’elle lui apportait ? Personne ne lui arrivait à la cheville, elle était tellement unique, tellement…elle. Elle était peut-être une pile électrique et agissait toujours avant de réfléchir mais Hugo savait que c’était d’une fille comme elle dont il avait besoin dans sa vie, quelqu’un qui lui dirait les choses franchement et l’engueulerait quand il ferait des conneries, quelqu’un qui lui ferait voir la vie de trente six milliards de couleurs…

Lorsqu’il sentit la main de Joy descendre vers son jean et ses doigts commencer à le déboutonner, Hugo recula légèrement, se mettant à rire. « Joy… T’es sérieuse là ? Tu veux… qu’on fasse ça… là ? » Elle était vraiment une fille pas croyable. Ils ne s’étaient pas parlé durant une semaine, leur relation avait été aussi tendue que les Etats-Unis et la Russie durant la guerre froide mais tout cela n’empêchait pas la jeune femme de vouloir passer à la vitesse supérieure et de se jeter sur lui.. Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 Hugo remerciait secrètement le ciel de lui avoir donné l’idée de faire ce jeu des sept minutes avec elle… Sept minutes pour rattraper une semaine de temps perdu… Il ferait mieux de suivre un peu son exemple et de prendre les choses en main : le temps défilait à la vitesse de l’éclair et il ne voulait pas perdre la moindre miette de ce bonheur qui était à portée de mains. « Ok… » fit-il en aidant Joy à le déshabiller. Son pantalon enlevé, il s’attaqua lui-même à sa chemise : mieux valait enlever le plus possible de couches tout de suite vu comment c’était déjà la fournaise dans ce placard. Presque sans délicatesse, il obligea Joy à se retourner, le dos de la jeune femme maintenant collé contre le torse d’Hugo. D’une main experte, il descendit jusqu’à la fermeture éclair du jean qu’elle portait et le lui descendit, en même temps que sa culotte, jusqu’aux chevilles. Ils avaient une semaine à rattraper en six minutes à peine, le défi était sacrément osé. Hugo réalisa soudainement le peu de temps qu’ils avaient. « Je t’ai fait l’amour pendant deux nuits entières et tu veux qu’on fasse ça en moins de… cinq minutes et dix-sept secondes ? » fit-il tout en regardant son téléphone qu’il avait laissé tomber par terre. Il le récupéra vite fait et, la tête posée contre l’épaule de Joy, il lui montra son écran. « Tu sais quoi… Personne ne le saura, si on a pas suivi les règles du jeu… De toute façon, toi et moi, depuis le début, on n'a jamais suivi les règles du jeu... » Il appuya sur le bouton qui stoppa tout à coup le chronomètre et laissa retomber son téléphone sur le sol. D’un geste sûr, il donna deux légers coups contre les pieds de Joy pour qu’elle écarte ses jambes au maximum, autant que son jean tombé à ses chevilles le lui permettait. Attrapant l’une de ses hanches, il guida son sexe pour entrer en elle et commença de lents va-et-vient. Il sentit l’excitation de Joy et son empressement aussi : elle essayait de répondre à ses coups de reins ce qui le rendait totalement fou. « Eh eh… doucement… T’as oublié qui se trouvait l’étage en dessous… » Dire que ses parents se trouvaient à quelques mètres à peine en dessous d’eux… Tout ça avait un côté terriblement excitant, un goût d’interdit qui plaisait beaucoup à Hugo. La peur de se faire surprendre était là et il essayait tant bien que mal d’y aller le plus doucement possible malgré la tigresse qu’il avait entre ses bras. Si on lui avait dit que la première fois qu’il coucherait avec une fille dans sa chambre, ça se passerait dans son placard ! L’endroit était terriblement exigu mais tout cela ne faisait que rajouter du piment à la situation. Il avait l’impression d’être un mauvais garçon mais il s’en fichait du moment qu’il était un vilain garçon avec Joy…

Même s’il avait dit que tout ce qui se passait ici resterait ici, il savait pertinemment que tout ceci aurait des conséquences dès qu’ils seraient sortis tous les deux de ce placard. Et pour une fois, Hugo avait le courage de ne pas fuir. Il ne pouvait pas vivre sans elle et son sourire… Il comptait bien ne plus jamais la lâcher.

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyJeu 6 Mar - 19:04




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Me voilà enfermée dans un placard... Jusqu'à là rien de très choquant. J'aurais très bien pu m'enfermer toute seule en voulant partir à la recherche d'un chemisier perdu. Le truc, c'est que mon placard n'était pas assez grand pour que je rentre dedans et qu'il était bien trop en bordel pour que je puisse y mettre un seul pied, ce qui n'était pas le cas de celui d'Hugo. Une femme bien constituée se serait jetée sur la porte pour sortir et moi, je crevais d'envie que cette porte reste fermée pour un temps indéterminé. Bref récapitulons ! Hugo, un placard, sa chambre, sa mère qui doit bien se demander ce qui se passe et je reste là pour profiter du moment. Vraiment n'importe quoi et le pire, c'est que l'idée de sortir ne m'effleura même pas l'esprit. Il devait secréter des phéromones particulières qui me rendaient incapable de rester loin de lui, il devait y avoir une explication biologique... En fait, j'avais beau chercher mille et une raison qui pouvaient expliquer mon comportement ! Aucune raison n'était valable si ce n'est la grosse raison, celle qui fait peur et qui vous cloue par terre. Réalité avec laquelle je tente de jouer pour rendre les choses plus faciles à vivre. Autant laisser tomber. Un, ça ne marche pas, deux, je déteste lui parler comme ça et trois, il m'a tellement manqué que j'ai bien cru que j'allais finir par en crever. Alors on a beau être enfermé dans un placard ou n'importe où, je m'en contre fou. La seule chose qui m'intéresse à ce moment précis, c'est d'être avec lui et de profiter de chaque instant de nos retrouvailles. Un sourire amusé sur le visage, je me demande bien ce qui a pu lui passer dans la tête pour penser à m'enfermer dans un placard et nous faire jouer à 7 minutes au paradis.

En tout cas, une fois de plus je devais me l'avouer. J'étais totalement incapable de détester quelqu'un. Malgré tout, j'aimais trop le beau brun pour vraiment lui en vouloir et c'était bien ça le comble. Il m'avait abandonné comme une pauvre chaussette au fond d'un lit et moi la seule chose que je trouvais à faire, c'était de me jeter dans ses bras dès qu'une occasion se présenter. S'il m'avait traîné ici ce n'était pas pour rien et je voulais croire qu'il l'avait fait pour la même raison qui l'avait poussé à tabasser William. Si je lui avais manqué autant qu'il en avait été pour moi, tout s'expliquait. Même dans ce placard, ou nous étions confinés et excessivement proches, je me sentais loin de lui, tout ça à cause de moi. Disons que la barrière que je m'étais construite fonctionnait très bien, elle fonctionnait trop bien en fait, mais surtout elle ne servait à rien. Si je voulais qu'il comprenne ce que je ressentais, je devais tout simplement le lui dire, même si sa réponse risquait de faire mal, je ne pourrais pas m'en vouloir de ne lui avoir rien dit.

Il avait peur de s'attacher, peur qu'on le laisse et j'étais juste en train de réaliser ses craintes sans vraiment m'en rendre compte. Je lui avais promis de pas le laisser et ce n'était pas en réagissant comme ça qu'il allait le croire. Alors s'il y avait un truc qu'il fallait que je lui dise et que j'avais vraiment envie de lui dire, c'était qu'il m'avait manqué comme personne ne l'avait jamais fait. Chaque jour était une vrai torture et le jour suivant était pire que le précédent. Bien dans ses bras, je ne mis pas longtemps à atteindre le sommet du bonheur quand il avoua (enfin) que c'était aussi son cas. Réaction immédiate de ma part, je me serrais encore plus contre lui bien décidée à ne pas le lâcher. On ne s'était pas vu depuis une semaine, mais à ce moment précis j'avais l'impression qu'il s'agissait de plusieurs siècles. Les paupières fermées, je profitais avec un plaisir non dissimulé de la chaleur de son corps. J'étais bien, si bien et je ne pourrai jamais être aussi bien dans les bras de quelqu'un d'autre. Je n'en avais aucun doute, c'était lui et pas un autre. Je buvais chacun de ses mots, si seulement il avait eu le courage de les dire une semaine plus tôt, on aurait pas passer une telle semaine , mais le temps semblait avoir joué en notre faveur. « Si tu savais à quel point je suis bien  avec toi... Je pourrais jamais me sentir si heureuse avec quelqu'un d'autre » Je n'avais aucune envie de revivre une telle semaine, c'était trop invivable... Plus qu'à espérer que les choses soient différentes en sortant de ce placard, mais vu ce qu'on venait de se dire il n'y avait pas vraiment de doutes à avoir.


Un jour ou l'autre, il allait devoir arrêter de m'enfermer dans un endroit clos, il savait bien pourtant qu'à chaque fois ça finissait de cette manière. À chaque fois qu'il m'embrassait, je devenais légèrement désireuse d'aller plus loin et après une semaine, c'était presque un besoin vital et puis c'était de sa faute aussi. C'était lui qui nous avait enfermé dans un placard...

Pouffant de rire, je ne prenais même pas la peine de me décoller de lui, je préférais l'embrasser dans le cou bien consciente que cela répondait à sa question, mais je ne pus m'empêcher d'ajouter d'une voix séductrice. « C'est terriblement excitant... De se retrouver enfermer dans un placard avec toi » Hmmm s'il avait voulu trouver un moyen de me mettre dans tous mes états, il venait de le trouver, parce que désormais, il était hors de question qu'il sorte de ce placard sans m'avoir fait l'amour. Tout était de sa faute, la moindre des choses c'était qu'il se fasse pardonner :siffle:

« Tu sais bien ce qui nous arrive pourtant à chaque fois que tu nous enfermes » il faisait le surpris, ah les mecs, toujours un train de retard. C'était quand même pas compliqué à comprendre. J'adorais me retrouver coller contre lui sans moyen pour m'enfuir. On avait fait l'amour que deux fois (Bientôt 3:teehee:) et j'étais déjà totalement accro. Il y avait une telle alchimie entre nous deux qu'il m'était impossible de résister à la tentation. « Tu sais que les singes, ils règlent les conflits en faisant l'amour, j'adore cette idée.. Faut toujours qu'on règle nos conflits comme ça... » murmurais-je avant de lui sauter une nouvelle fois dessus. « On s'en fous de ton chronomètre ! » Il avait totalement raison, on n'avait jamais respecté les règles et ce n'était sûrement pas aujourd'hui que ça allait commencer. Quelle idée ça encore, comme si 7 minutes pouvaient changer le monde. Impatiente, il savait me faire languir comme personne. Je ne pus réprimer un soupir de plaisir quand il entra en moi. Enfin c'était pas trop tôt Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106. Me pressant contre lui j'appréciais chacun de ses coups reins, mais j'en voulais plus, il m'avait fait goûter à tellement de plaisir la semaine dernière que je devenais encore plus impatience que d'accoutumer. Ma main attrapa fermement ses fesses avant de descendre attraper sa main qui me tenait fermement la hanche. Tout contre lui, j'appréciais chacun de ses mouvements et j'étais bien décidée à le laisser mener la danse, il savait si bien le faire. « Hmmm, ça rend les choses encore plus palpitantes. J'espère que ton placard est solide et que la maison est bien isolée » Bha oui, il ne manquait plus qu'on casse son placard et que je laisse échapper un cri de plaisir pour que l'on se fasse cramer. « Je vais essayer de pas faire de bruit » laissais-je échapper dans un râle. C'était vraiment trop bon pour que je sois totalement silencieuse, mais j'arrivais au moins à ne pas alarmer toute la maison sur ce qui se passait dans la chambre de leur fils unique.

Plus ses coups de reins se firent intenses et plus j'avais du mal à rester « calme ». C'était un véritable challenge, mais le jeu en valait la chandelle. Je finis une fois, de plus, collée contre le mur, enfin là, c'était la paroi du placard. Heureusement qu'il était en bois massif, parce que vu ce qu'on était en train de lui faire voir, il était obligé d'être solide pour tenir le coup. Les 7 minutes étaient passées depuis pas mal de temps quand il m'envoya au septième ciel. J'avais eu une idée de génie en venant chercher mes croquettes..


Lovée contre lui, je n'avais pas spécialement envie de sortir du placard, parce que sortir, c'était aussi finir le jeu... « C'est la première fois de ma vie que j'ai envie de rester enfermer dans un placard ; enfin, c'est aussi la première fois de ma vie que quelqu'un m'y enferme... Tu sais, tu aurais pu faire autrement... » Quoiqu'en y réfléchissant. « Enfin peut-être pas, je suis butée parfois... » Laissais-je échapper tout en remontant mon jean. Ah qu'il était dur à enfiler celui-ci, ce n'était pas le plus pratique. Une fois rhabillée, je ne mis pas bien longtemps à me coller de nouveau contre lui, comme quoi, il arrivait aussi à me faire devenir extrêmement collante. « Hmmm je crois que j'ai dépassé les 6 minutes, je vais être gentille , t''as intérêt à faire pareil » Ma hache de guerre était enterrée, il n'avait pas intérêt à refaire le coup de l'homme invisible. Il venait juste de me l'avouer quelques minutes plus tôt, cette semaine avait été aussi horrible pour lui que pour moi, le mieux était donc qu'on reprenne les choses là ou on les avait laisser. Le placard venait juste de nous donner une nouvelle chance.

Avec tout ça, j'en avais oublié qu'on était dans sa chambre et que nous étions passés devant sa mère éberluée. TOC TOC... Mon regard se tourna vers la porte avant de se poser sur Hug. C'était amusant cette situation. « J'espère que tu as une bonne excuse.... » Laissais-je échapper tout en attrapant le col de sa chemise pour l'attirer vers moi et l'embrasser une nouvelle fois. « Joy ? Vous préférez des croquettes au poulet ? À l'agneau ou au canard ? » Un sourire jusqu'aux oreilles je donnais un rapide coup de main dans la tignasse brune d'Hugo afin de le rendre présentable. « Tu devrais aller ouvrir, elle doit se poser un tas de questions », C'est sûr qu'on n'avait pas été très explicité sur le coup. Enfin Hugo ne l'avait pas été... Entre lui qui me tirait et moi qui lui hurlais de me lâcher, elle avait dû être à deux doigts de faire une crise cardiaque. « Au poulet » finis-je par laisser échapper. Même si je crevais d'envie de rester dans sa chambre, ce n'était définitivement pas la bonne chose à faire ...



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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyVen 7 Mar - 19:21




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Un étage plus bas…

Son garçon à peine parti, madame Livingston sortit la tête de la réserve et regarda vers les escaliers menant à leur logement. Elle était témoin d’une scène tout à fait incroyable : son fils qui traînait derrière lui sa jeune collègue qui semblait ne pas vouloir le suivre. Quittant la réserve au pas de course pour se rendre dans la petite pièce d’en face, elle prit place sur le canapé à côté de son mari qui lisait le journal.

« Richard… Richard !! » insista-t-elle alors que son mari ne daignait pas lever un oeil de la gazette de Pearl Trees. « Richard…! » Elle lui secoua le bras et Richard baissa enfin son journal pour regarder sa femme.

« Qu’est-ce qui t’arrive ? » Sa femme ne le regardait même pas et scrutait la porte du petit salon dans lequel ils se trouvaient comme si elle s’attendait à y voir apparaître quelqu’un dans l’entrebâillement.

« C’est Hugo… »

« Et bien quoi ? Qu’est-ce qu’il a encore fait pour que tu te mettes dans des états pareils ? »

« Il vient de monter dans sa chambre en traînant derrière lui sa jeune collègue, la nouvelle institutrice… »

« Et ? »

« Comment ça « Et » ?!! » répliqua d’un air choqué madame Livingston en frappant l’épaule de son mari. « Je te dis qu’Hugo amène Joy dans sa chambre et tout ce que tu trouves à me dire c’est « Et ? » ??!! »

« Katarina… » soupira son mari qui enleva ses lunettes. « Hugo n’est plus un petit garçon, tu agis avec lui comme s’il avait encore quinze ans… »

« Mais j’agis comme ça parce qu’il est pire qu’à quinze ans !! Qu’est-ce que tu crois qu’il fait chaque nuit de la semaine quand il rentre aux petites heures du matin ? Qu’il joue à la belote ? Tu le sais aussi bien que moi ce qu’il fabrique et c’est d’ailleurs pour ça qu’on lui a interdit de ramener la moindre fille à la maison… Et là, il est dans sa chambre avec Joy à faire on ne sait quoi…! Ah il va m’entendre parler du pays ! »

Richard se mit à rire en entendant sa femme râler sur la conduite de leur fils. « Ma chérie… C’est vrai que notre fils est un sacré fêtard et qu’il profite de la vie… à sa façon… Mais il nous a toujours écouté et n’a jamais ramené de fille à la maison… Je pense que tu te fais des idées… Il s’agit de sa collègue et puis, tu viens de me dire quoi ? Qu’il la traînait derrière lui ? Tu as oublié qu’il nous a dit cette semaine que ça n’allait pas très fort à l’école ? Je suis sûr que c’est par ce qu’il s’est fâché avec Joy et qu’il l’a emmenée à l’étage pour s’expliquer avec elle… »

Madame Livingston regarda son mari tout en réfléchissant à ce qu’il venait de dire. Il n’avait pas tort. Hugo leur avait effectivement dit que l’ambiance à l’école n’était pas très bonne ces derniers temps… Le voir monter dans sa chambre avec Joy l’avait peut-être amenée à penser à des choses pas très catholiques… Mais elle avait tendance à se méfier de leur fils quand il s’agissait de filles… Ils connaissaient parfaitement bien la réputation de Don Juan que traînait Hugo dans les environs.

« Tu as peut-être raison… » avoua-t-elle du bout des lèvres. « J’espère pour lui que c’est ça sinon je le tue. »

Richard posa sa main sur le genou de sa femme. « Moi, j’apprécie beaucoup cette Joy. Hugo n’arrête pas de nous parler d’elle et elle m’a fait très bonne impression quand on l’a rencontrée la première fois. Elle a du caractère, elle ne se laisse pas faire et c’est tout à fait ce dont a besoin Hugo… Je ne voudrais pas dire de bêtises mais je pense que Hugo tient beaucoup à elle… »

« Tu crois ? » demanda Katarina, les sourcils levés. C’est vrai qu’il parlait beaucoup d’elle quand il rentrait de l’école, elle était même la seule fille dont il leur parlait. « Ca ne me dérangerait pas non plus qu’il choisisse une fille comme Joy… » avoua-t-elle. « Ce serait amusant qu’il se choisisse une coréenne comme lui… Et puis… Elle est jolie hein ? »

« Très jolie… » fit Richard, rassuré de voir que sa femme s’était enfin calmée. Cette dernière se leva tout à coup, un sourire sur les lèvres.

« Où tu vas comme ça ? »

Le doigt levé, Katarina lui dit alors comme une évidence : « Je vais aller les espionner !! »


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De retour dans le placard…

Ce jeu des sept minutes au paradis portait définitivement bien son nom… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855
Si on avait dit à Hugo que ce petit passage dans le placard se serait déroulé comme ça, il ne l’aurait jamais cru. Joy avait toutes les raisons pour le détester mais, heureusement pour lui, elle l’aimait de trop pour continuer de lui faire la tête comme cela avait été le cas durant toute cette semaine. Il s’était attendu à une Joy en pleurs, en train de lui hurler dessus mais, pour ne pas déroger à ses bonnes habitudes, la jeune femme l’avait une fois de plus surpris. Elle était fatiguée de tout ça, de cette situation tendue entre eux deux et Hugo l’était également de son côté. Ca n’avait pas été vivable… Mais cela avait eu comme mérite de lui faire ouvrir les yeux sur la place que prenait Joy dans sa vie. Et le constat était simple : elle lui était devenue indispensable. Il n’avait plus envie de la lâcher et tant pis pour ses doutes et incertitudes… Il allait les laisser au placard (sans jeu de mots… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) et voir comment les choses évolueraient. Oui, il avait la trouille de devenir l’homme de quelqu’un, l’homme d’une seule femme, mais plus les jours en compagnie de Joy passaient et moins il avait peur. Et s’il voulait continuer à voir Joy, il allait devoir passer par là : s’assagir et ne pas aller papillonner ailleurs…
Il était sur la bonne voie en tout cas : depuis qu’il la connaissait, il n’était pas allé voir ailleurs… ou n’avait pas pu. (a) La seule femme qu’il désirait c’était elle et il ne voyait plus l’utilité d’aller draguer : c’était une perte de temps. Qui d’autre pourrait lui faire vivre autant de sensations qu’elle ? Qui arriverait à le surprendre de jour en jour ? Qui d’autre à part elle pourrait supporter son caractère de cochon et son indécision ? Elle l’avait attendu durant plusieurs jours et il s’était enfin décidé à se lancer. Ce serait elle la fille qui allait le changer.

Oui, c’était elle la bonne. La fille qu’il présenterait à ses parents. Tiens, en parlant de ses parents, il allait peut-être devoir baisser un peu le rythme parce qu’il ne savait pas du tout s’ils faisaient beaucoup de bruit ou pas. Joy avait réussi - et c’était un exploit - à ne pas crier mais elle laissait parfois échapper quelques petits cris étouffés… Hugo la colla contre la paroi de l’armoire pour empêcher celle-ci de trop bouger et embrassa la jolie brune dans la nuque. Elle avait gardé son chemisier malgré la chaleur qui régnait dans ces deux petits mètres carrés et Hugo faufila ses mains en dessous, parcourant la peau de son ventre et de sa poitrine, augmentant l’intensité de ses coups de reins. Lui-même avait du mal à rester silencieux alors que l’apothéose n’était plus très loin. Son cri s’étouffa dans la chevelure de Joy et il essaye de reprendre petit à petit sa respiration. « Wahouu… » murmura-t-il alors que Joy se décollait progressivement de lui. Il n’avait pas d’autres mots pour exprimer ce que ces quelques minutes (plus que sept apparemment Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) venaient de lui faire ressentir. Une semaine sans la toucher, l’excitation de faire ça dans un tel endroit, tout cela combiné avait eu raison de son self control légendaire.
Alors que Joy se tortillait pour rentrer à nouveau dans son jean, Hugo chercha ses affaires. Il avait pensé en mettre d’autres mais très mauvaise idée : si ses parents le voyait avec de nouvelles fringues sur le dos, ils allaient capter immédiatement qu’il s’était passé quelque chose dans sa chambre…
Il était en train de reboutonner sa chemise lorsque deux petits coups frappés contre le bois de sa porte se firent entendre.

« J'espère que tu as une bonne excuse.... » murmura Joy qui l’attira à elle avant de l’embrasser. Souriant contre ses lèvres, il lui répondit dans le même souffle : « Nan… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 » Il n’avait pas la moindre idée du bobard qu’il allait pouvoir sortir à sa mère… Mince, pourvu qu’elle n’ait pas entendu le sol trembler… Cela risquait d’être assez… gênant… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855

« Joy ? Vous préférez des croquettes au poulet ? À l'agneau ou au canard ? » Hugo souffla, soulagé que sa mère n’ait pas demandé pourquoi ils causaient un tel raffut… Joy passa sa main dans ses cheveux tandis qu’il remettait en place le chemisier de la jeune femme. Elle était dans un tel état, ses habits tout froissés, ses cheveux légèrement en bataille… Il avait l’impression que « coupable » était tatoué sur leurs deux fronts… Alors que Joy répondait à sa mère, Hugo la prit dans ses bras, la serrant contre lui. Ils étaient peut-être sortis du placard mais les choses avaient définitivement changé… Il se mit à rire contre la peau de son cou, incapable de retenir le bonheur qui le submergeait.

« J’espère que vous n’êtes pas en train de vous entretuer là-dedans ! » fit sa mère d’une voix inquiète à travers la porte. Hugo laissa échapper un fou rire avant de répondre : « Non m’man, t’en fais pas, on est pas en train de s’entretuer… Il faut encore qu’on parle de certaines choses, on arrive dans cinq petites minutes… »

« D’accord… Je vais aller mettre la table pour quatre. Joy, j’espère que tu aimes le soufflé au fromage…! » (ahahah spéciale dédicace pour toi Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 )


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Quelques instants plus tôt derrière la porte…

« Arrête, je n’entends rien…! » râla Katarina Livingston alors que son mari tentait désespérément de l’éloigner de la porte de son fils.

« Katarina, ça ne se fait pas !! Laisse un peu d’intimité à Hugo, il n’a peut-être pas envie que tu entendes ce qu’il est en train de dire à Joy… »

« Mais je n’entends rien… On ne dirait pas qu’ils sont en train de parler… Oh mon dieu ! Tu crois que… ? » s’indigna madame Livingston en mettant une main devant sa bouche pour cacher son effroi. Elle colla encore plus son oreille pour capter le son qui lui ferait prendre son fils en flagrant délit.

« Arrête de l’espionner… Et s’il sortait et nous voyait comme ça hein, qu’est-ce qu’il en dirait ? Tu me fais honte, Katarina… »

La jeune cinquantenaire agita sa main pour faire signe à son mari de se taire. « Tais-toi Richard, je n’entends rien… Ah ce silence me stresse, je vais taper à la porte…! »

Monsieur Livingston tenta tant bien que mal de retenir le poignet de sa femme mais celle-ci réussit néanmoins à frapper deux coups à la porte.

« Joy ? Vous préférez des croquettes au poulet ? À l'agneau ou au canard ? » La réponse de Joy ne tarda pas à venir. Sa voix paraissait normale, pas essoufflée… Pas de quoi s’alarmer.
Rassurée, madame Livingston demanda néanmoins à son fils s’ils n’étaient pas en train de s’entretuer à l’intérieur… Après tout, la façon dont Hugo avait obligé Joy à le suivre n’avait rien présagé de bon et il y aurait pu y avoir une grosse dispute.
Tout semblait bien aller.

« Tu vois, tu t’es inquiétée pour rien…! Je t’avais dit que tu te faisais des idées ! » murmura son mari.

« Je vais aller mettre la table pour quatre. Joy, j’espère que tu aimes le soufflé au fromage…! » Elle n’attendit même pas la réponse de la jeune femme qu’elle prenait déjà la direction de la salle à manger. Ce soir, ils allaient avoir une invitée et elle avait bien l’intention de voir si Joy pouvait convenir à son fils, comme avait l’air de le penser son mari…


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Hugo emporta avec lui Joy dans sa chute. A peine tombés sur les draps, il vint à la rencontre de ses lèvres. « Cinq minutes à se câliner… » lui murmura-t-il, tout en venant placer une mèche des cheveux de la jeune femme derrière son oreille. Il se positionna au dessus d’elle et posa sa tête au niveau de sa poitrine, écoutant les battements de son coeur. Il attendit que Joy vienne enrouler ses bras autour de lui avant de placer une jambe au dessus de la sienne. Plusieurs secondes passèrent avant qu’il ne brise le silence : « Je suis bien là… » commença-t-il avant de poursuivre quelques instants plus tard : « Je me sens bien avec toi… »
Il releva la tête et plongea son regard dans celui de la jeune femme. « Après ce que je t’ai fait, après la semaine qu’on a passé, j’ai eu peur de t’avoir définitivement perdue… Je ne sais toujours pas où j’en suis mais je sais une chose : je ne veux plus être éloigné de toi, Joy… Je suis pas bien quand tu n’es pas là… » Gêné des mots qu’il venait de lui avouer, Hugo reposa à nouveau la tête contre le corps de la jeune femme. « Tu m’as tellement manqué… J’ai plus envie de te lâcher… » Il serra Joy un peu plus fort contre lui mais pourtant, à un moment, il allait bien devoir la lâcher… Ses parents les attendaient pour le repas du soir…

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Quelques minutes plus tard, après beaucoup de mal, Hugo avait réussi à desserrer son étreinte et à se lever du lit. Il se regarda dans le miroir de son armoire (armoire qu’il ne regarderait plus jamais de la même façon… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) et réajusta sa chemise.
Embrassant une dernière fois Joy, il ouvrit la porte de sa chambre et l’invita à le suivre jusqu’à la salle à manger où régnait une délicieuse odeur de nourriture. Un sourire sur les lèvres - sourire qui n’arrivait plus à le quitter - Hugo s’installa à table en se frottant les mains…

« Je meurs de faim…! » fit-il en voyant le plat fumant posé au centre de la table. Après ces sept minutes (et le temps bonus… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 ) qu’ils venaient de passer au paradis, c’était tout à fait normal d’avoir le ventre vide.

« Joy, installe-toi à côté d’Hugo… Je vais amener les boissons et appeler ton père pour qu’il vienne manger. »

La mère d’Hugo quitta la pièce pour se rendre à la cuisine où il l’entendit parler avec son père. Quelques secondes où lui et Joy étaient tout seuls… Profitant pleinement de l’occasion, Hugo se pencha vers sa voisine de table avant de venir capturer ses lèvres en un tendre baiser. « J’en avais envie… » lui souffla-t-il.

A dire vrai, la seule chose dont il avait envie en cet instant, c’était de passer la soirée seul avec elle… Il appréhendait un peu ce repas avec ses parents, il savait à quel point sa mère pouvait noyer les gens avec ses questions… Deux moulins à paroles qui allaient se faire face, le repas promettait d’être joyeux !!

A peine revenue dans la salle à manger, la mère d’Hugo posa les bouteilles sur la table et découpa le soufflé au fromage, posant la première part dans l’assiette de Joy, qu’elle lui tendit.

« Au fait Joy… Je t’ai souvent vue te promener en ville avec ton chien mais surtout avec un beau jeune homme bien musclé… C’est ton petit-ami ? »

Hugo avala sa salive de travers et toussa. Sa mère commençait fort. Très fort…

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyVen 7 Mar - 21:44




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Une demie heure plus tôt, je me sentais lessivée, vidée de toute énergie. Il avait suffi qu'Hugo m'enferme dans un placard Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 pour que je me sente de nouveau en pleine forme. Désormais, rien n'était en mesure de faire partir ma bonne humeur. Je voulais partir conquérir le monde. Hugo et Joy à l'assaut de l'Amérique. Amusée, je me sentais aussi gênée, un tout petit peu. On venait juste de faire l'amour avec ses parents juste à côté et j'avais presque envie de recommencer...

Alors oui, je savais parfaitement que ce n'était pas un comportement à avoir, surtout pas avec des gens aussi sympathiques que ces parents ! S'ils nous avaient trouvés en train de faire l'amour dans le placard, je me serais sûrement fait jetée dehors sans avoir eu le temps de m'excuser. Le mieux, c'était de ne pas y penser. Après tout : Pas vu pas pris Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106. Non j'avais bien fait de le suivre et d'accepter de jouer à ce jeu, je ne le regrettais pas, bien au contraire. « On rejoue quand tu veux à 7 minutes au paradis, j'adore ce jeu » laissais-je échapper avant de tendre l'oreille pour essayer d'entendre des bruits de pas. Pour le moment aucun son n'était susceptible de m'indiquer qu'elle avait fait marcher arrière.

« Hmm » Un peu plus et j'allais me mettre à ronronner. Impossible de résister à l'appel de ses bras.  En fait on n'avait rien fait de mal, si on y réfléchissait bien, on était tout les deux des adultes et on savait parfaitement ce qu'on faisait. Mon rire me mêla au siens. On était en fait bien loin de s'entretuer. «  À chaque fois qu'on s'engueule, ça finit toujours comme ça » laissais-je échapper « Ce n'est pas si mal comme méthode pour s'entretuer Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ». Ma tête posée contre son torse depuis quelques secondes, je décollais doucement  pour l'observer. Un large sourire scrutait son visage, aucun doute, il était heureux et ce simple constat suffisait à me rassurer. Il changeait de jour en jour et il ne semblait même pas le remarquer. Son sourire, son rire, tout ça m'avait manqué, on avait été stupide aussi bien l'un que l'autre. Si on était si bien ensemble, il n'y avait aucune raison pour qu'on reste séparer. À part si on aimait la souffrance, mais ce n'était heureusement pas le cas.

« Je vais aller mettre la table pour quatre. Joy, j'espère que tu aimes le soufflé au fromage...! » Gné ? Ah nan pas ça, pas un dîner en famille alors que je venais juste de m'envoyer en l'air avec Hugo. « Mais... je ne peux pas... » Tout ça risquait d'être légèrement gênant. D'un autre côté, je ne pouvais pas refuser. Puis dîner avec eux, c'était aussi resté un peu plus longtemps avec Hugo, alors le choix était vite fait. « Mais bon j'adore le soufflé au fromage »

Entraînée par Hugo, je me laissais volontiers tomber sur son lit. Pouffant de rire, je ne mis pas longtemps à sombrer dans le silence pour me concentrer sur ses lèvres. Hugo était vraiment doué pour me faire taire ( et crier parfois XD) . Maintenant on jouait à 5 minutes pour se câliner. Incapable de sourire plus que je le faisais, je me sentais ivre de bonheur. Je ne m'étais jamais bourrée, aujourd'hui était donc une première et qu'elle première :teehee : « tu es très mathématique » Hugo devait avoir une passion pour les chiffres. « J'aime pas les chronomètres, puis toi non plus » une mine boudeuse s'afficha sur mon visage, 5 minutes c'était vraiment trop court, mais avec ses parents qui nous attendaient pour dîner on ne pouvait pas se permettre de rester comme ça pendant des heures. La mère d'Hugo semblait vouloir me faire sortir de sa chambre et j'allais devoir le faire, après mes cinq minutes. J'arrivais à apprécier le silence, les paupières clauses, je profitais de chaque petite seconde.  Qu'est-ce que j'étais bien, ainsi lovée. Ma main parcourra tendrement son visage. Il pouvait me dire ça tous les jours... « Mouais... tu n' as pas été gentil... » Boudais-je avant de l'embrasser « tu vas vite apprendre que je ne suis pas rancunière, surtout avec toi » Oui avec lui, je ne l'étais pas du tout. « J'aurais pas pu tenir bien longtemps de toute façon, c'est pour ça que j'évitais de rester avec toi... ça a été une véritable torture » Il était si touchant ... Pas à pas il me montrait ce côté de sa personnalité qu'il avait tenté de me cacher. Ce qui bien évidemment accentuait mes sentiments « Alors on se lâche plus, parce que moi non plus j'ai pas du tout envie de revivre une telle semaine, j'ai toujours pensé que j'aimais être toute seule, mais depuis que je t'ai rencontré, je déteste être sans toi .. » Littéralement collée contre lui, je n'avais qu'une envie : Qu'on reste ainsi le plus longtemps possible. Quand il décida de mettre fin à notre éteinte, je ne pus m'empêcher de grommeler. « Dire que tu m'abandonnes pour un soufflé au fromage.. »

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Complètement stressée, je lui emboîtais le pas. La décoration de la maison était assez colorée et a ma grande surprise, c'était même assez moderne. J'étais habituée à ma mère et à sa passion pour le vieux. Là, on sentait une touche totalement différente et ce n'était pas pour me déplaire. « C'est ta mère qui a fait la déco ? » Question stupide, il y avait peu de chance pour que son père possède une passion pour la décoration >< .

« Moi aussi... » J'avais tellement faim que je risquais de bouffer le soufflé en entier. « Heu avec les journées qu'on fait, j'ai toujours faim » Manquait plus qu'ils trouvent ça louche qu'on soit tous les deux affamés. Non, je n'avais pas faim parce que j'avais passé ma journée à courir après les enfants, mais bien parce que je venais de faire du sport en compagnie d'Hugo et autant dire que notre sourire complice n'allait pas arranger les choses si on voulait faire croire qu'ils ne se passaient rien entre nous. Rapidement, mon stress disparut, j'étais désormais bien décidée à profiter de la situation pour m'amuser, pour nous amuser. Après tout, on était une équipe du tonnerre. « Je peux vous aider ? » Non, elle ne semblait pas vraiment être pour cette idée. Ok, on allait s'asseoir bien gentiment à côté d'Hugo. Sa mère disparut, ni une ni deux, je me tournais vers lui. Un air malicieux sur le visage, je n'étais pas la seule à profiter de la situation. «Si on continue comme ça, ils vont nous griller XD» dis-je juste avant de quitter ses lèvres... « Laisse-moi faire » J'allais jouer mon plus grand rôle. Aucun souci, tous les doutes de sa mère allaient se dissiper en un tour de main. Joy était dans la place !

Mon regard abandonna Hugo pour se poser sur sa Mme Livingstone qui venait d'apparaître dans la pièce armée de son soufflée et des boissons. « Merci » Posant mon assiette, j'attrapais mon verre et avalais une gorgée. J'étais assoiffée... «  Au fait Joy... Je t'ai souvent vue te promener en ville avec ton chien mais surtout avec un beau jeune homme bien musclé... C'est ton petit-ami ? » Réaction immédiate, je m'étouffais envoyant valser un magnifique jet d'eau sur la table. Entre moi et Hugo qui toussait, on allait vraiment se faire capter... C'était peut-être même déjà fait. « Pardon » J'essuyais rapidement le désastre avec ma serviette avant de prendre un air incrédule. « Ah oui... c'était mon ex, on s'est quitté y a peu de temps » La mère d'Hugo me lança un regard gêné « Oh je suis désolée... » Vu la tête qu'elle tirait, elle semblait vraiment mal à l'aise «  Non, mais c'est pas grave, c'est moi qui ai rompu, c'était pas le bon ! Je suis bien sans lui ! » C'était mieux de lui dire comme ça. Je me voyais mal lui expliquer qu'Hugo m'avait ouvert les yeux et qu'il était la raison principale de ma rupture avec Sam, mais je ne regrettais rien, bien au contraire. Plaquer Sam faisait partie des meilleures choses que j'avais faite dans ma vie. « Vous êtes célibataire alors... Comme Hugo » Ah mon dieu, qu'est-ce que je foutais là, c'était l'horreur et avec toute cette histoire mon soufflé était en train de refroidir. « Ah oui y n'en a pas un pour rattraper l'autre » dis-je avant de fondre sur mon soufflé en espérant que cela joue en ma faveur. Sauf que la mère d'Hugo ne semblait pas décider à lâcher le morceau. « Vous avez un lien particulier avec les chocolats Thornton? » Bon bhé si je voulais manger mon soufflé, ce n'était pas pour tout de suite... « Oui... les chocolats Thornton c'est une histoire de famille, ma mère baigne dedans depuis qu'elle est petite  et moi aussi d'ailleurs » « Oh, j'ai entendu dure qu'ils étaient délicieux » Un sourire amusé se dessina sur mon visage, elle venait de me lancer une très jolie perche «  Je vous en apporterai, mais je ne sais pas s'ils sont si délicieux que ça ... J'en avais amené une boite à l'école, mais Hugo ne les a pas aimés, il les a jetés à la poubelle » Dis- je tout en lui envoyant un regard noir. Bhé oui j'essayais de sauver les apparences, fallait bien que quelqu'un le fasse Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 . Puis il n'avait pas qu'à les jeter. À cause de lui, j'avais dû passer une semaine sans chocolat, une véritable torture..

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptySam 8 Mar - 21:18




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

« Laisse-moi faire ! » lui avait-elle dit… Il ne savait pas trop ce qu’elle avait entendu par là mais si c’était ça son plan, ils étaient définitivement grillés dès la première question… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Alors qu’il toussait à en cracher un poumon, Joy, elle, n’avait pas trouvé mieux que de recracher toute l’eau avec laquelle elle était en train de s’étouffer… Les joues rouges (il espérait qu’elle mettrait ça sur le fait qu’il essayait de faire passer sa salive avalée de travers…), Hugo jeta un coup d’oeil à sa mère qui les regardait tous les deux d’un oeil suspicieux… C’est bon, ils étaient grillés. Si avec leur réaction respective elle n’avait pas compris qu’il se passait quelque chose entre eux…! Joy tentait d’éponger tant bien que mal l’eau qui s’était répandue sur la table tout en répondant à la première question (et quelle question !) de sa mère… Même si elle lui disait qu’ils n’étaient plus ensemble, Hugo n’aimait pas l’entendre parler de ce crétin de Sam… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 Encore aujourd’hui, il se demandait ce qu’elle avait bien pu lui trouver pour rester plus de trois ans avec lui…! Grommelant dans sa barbe, Hugo commença à picorer un bout du soufflé au fromage : « Beau jeune homme, beau jeune homme… T’as sûrement dû le croiser en pleine nuit… » Sa mère leva la tête vers lui, ayant parfaitement entendu ce que venait de marmonner son fils. « Non mais écoutez-le, ce garnement ! Voilà qu’il fait son jaloux parce que sa maman trouve mignon un autre garçon que lui ! Mais oui, mon chéri, c’est toi le plus beau… D’ailleurs, et tu le sais très bien, tu en joues un peu trop…! En tout cas, c’est bien dommage que tu ne sois plus avec ton petit-ami, Joy, tu dois te sentir bien seule dans ton appartement, dans un village que tu connais à peine… Hugo, tu pourrais faire découvrir le coin à ta collègue, les endroits où sortir et s’amuser… En tout cas, sache que tu es ici chez toi, Joy. Si tu veux venir manger avec nous, même à l’improviste, tu seras la bienvenue ! » Hugo n’en revenait pas : sa mère qui invitait Joy à manger chez eux… et quand elle le voulait en plus ! Elle qui d’habitude détestait les visites surprises… Elle devait vraiment avoir Joy à la bonne pour lui proposer ça !
« Une jolie fille comme toi ne restera pas seule bien longtemps, c’est moi qui te le dis ! Tiens Hugo, parmi tous tes amis, il n’y en a pas un que tu pourrais présenter à Joy ? » Hugo releva la tête de son soufflé au fromage et jeta un coup d’oeil à Joy avant de répondre à sa mère et de commencer un véritable match de ping-pong : « Nan, y en a pas… Quoi…? Me regarde pas comme ça, tu sais très bien que je traîne qu’avec des filles…! » « Mais parmi tes amis de Pearl Trees ? Oh, Nathaniel ferait parfaitement l’affaire ! » Hugo se mit à rire. « Nan, pas possible. » « Et pourquoi ça ? » « Déjà pris. » « Pris ? Mais il sort avec qui ? » « C’est un peu compliqué mais… laisse tomber. Nate fera pas l’affaire. » « Oh il y a le petit facteur qui est charmant ! Un grand blond aux yeux bleus ! » « Trop vieux. » « Le garde-côte alors? Comment il s’appelle déjà… » « Noah ? » « Oui, Noah !! Il est tellement mignon ! » « Encore plus vieux qu’Adam… » « Ah mais tu m’énerves à dire non à chacune de mes propositions !! » « C’est pas de ma faute si tous les mecs de Pearl Trees sont soit casés soit trop vieux pour elle !! » « Moi, j’en connais un qui serait parfait pour notre petite Joy et qui est célibataire…. » fit son père qui prononçait là ses premiers mots de la soirée. Vu comment il regardait son fils, il n’y avait aucun doute sur qui il verrait avec Joy… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855
« Oh mais c’est vrai ça… » répliqua sa mère d’une voix intéressée. « Joy… Qu’est-ce que tu penses de notre fils ? Et sois franche hein, ce n’est pas parce qu’on est ses parents que tu dois enjoliver les choses ou faire ta timide… Il est beau garçon, tu ne trouves pas ? »

Hugo sentit qu’il était en train de piquer un fard et but quelques gorgées de son verre d’eau. « M’man, arrête, c’est pas des questions qu’on pose à la collègue de son fils… »

« Mais je ne parle pas à la « collègue », je parle à la jeune femme fraîchement célibataire qui pourrait faire en sorte que mon fils se case enfin avec quelqu’un… »

« J’hallucine… » Hugo leva les yeux au ciel et posa sa fourchette à côté de son assiette, réalisant tout à coup le guet-apens dans lequel lui et Joy venaient de tomber. Cette invitation à dîner, ce n’était pas du tout innocent, ils avaient fait exprès de demander à Joy de rester pour savoir si elle serait éventuellement intéressée par lui….!
Il recula légèrement sa chaise qui grinça sur le parquet. « Joy, viens, je te ramène chez toi… » dit-il avant de quitter la pièce et de prendre l’escalier menant à la boutique. En bas, il récupéra le sac de croquettes que sa mère avait préparé pour Joy ainsi que son sac à dos à lui et attendit que la jeune femme arrive. Voyant que Joy était sur le point de parler, il l’arrêta avant que le moindre mot ne puisse sortir de ses lèvres : « Shhh… Pas ici, les murs ont des oreilles… » dit-il en lui montrant le plafond. Il lui ouvrit la porte et monta dans la voiture de la jeune femme.

« Désolé pour tout ça… » dit-il une fois sa ceinture de sécurité attachée. Joy démarra la voiture et prit la direction de son appartement. « J’aurais dû m’en douter… C’était trop louche cette invitation… Ah mes parents me font halluciner parfois… Tout ça pour tenter de te caser avec moi… S’ils savaient… » finit-il dans un rire.


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« Tu crois qu’on l’a fâché ? » murmura Katarina Livingston dès que Joy et Hugo eurent quitté la salle à manger.

« Notre fils n’est pas bête, il a deviné tout de suite nos intentions… Apparemment, nous sommes de mauvais acteurs… » se mit à rire son mari.

« Aaaaah…. ça me désespère…! » souffla, dépitée, madame Livingston. Elle n’avait même plus envie de finir sa part de soufflé. « Quand va-t-il enfin avoir une relation sérieuse et arrêter de papillonner à droite et à gauche ? »

« Donne-lui encore du temps, il n’a que vingt-trois ans… Même si on aimerait tous les deux le voir avec quelqu’un, c’est à lui de trouver celle qui lui convient, que ce soit Joy ou non. Même si je persiste à dire que cette petite me plaît beaucoup et qu’elle serait parfaite pour lui… »

« Dis… Tu n’as pas trouvé étrange leur réaction à tous les deux quand j’ai parlé de l’ancien petit-ami de Joy ? Tu as vu comment ils ont failli s’étouffer tous les deux en même temps ? »

« Oui, je l’ai remarqué… » Son mari jeta un regard complice à sa femme. Il savait qu’avec ce simple regard sa femme allait savoir ce à quoi il pensait.

« Non… Tu crois que… » fit-elle, étonnée… « Oh les cachottiers… » fit Katarina d’un ton amusée. « Tu crois qu’il s’est déjà passé quelque chose entre eux…? »

« Je ne sais pas s'il s'est déjà passé quelque chose entre eux mais par contre, vu comment ils ont réagi en même temps quand tu as parlé de l'ex petit-ami de Joy… Je mettrais bien un billet sur le fait qu'Hugo ne soit pas étranger à tout ça... »

Heureusement que Katarina Livingston était assise car sinon, en cet instant, elle en serait tombée à la renverse.

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Jamais il n’avait autant serré de sa vie la poignée de maintien d’une voiture. Il avait les deux mains agrippées dessus alors qu’il voyait les rues de Pearl Trees (et sa vie…) défiler devant lui à toute allure.

« Dis… Ca te dirait pas de freiner un peu ?… On est pas si pressé… » fit Hugo qui commençait à devenir tout vert. S’il avait su comment Joy conduisait, nulle doute qu’il lui aurait proposé d’aller jusqu’à chez elle à pied. En tout cas, maintenant il savait qu’on pouvait aller de l’animalerie jusqu’au quartier de Oak Ridge en moins d’une minute top chrono… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855

Lorsqu’il sortit de la voiture, il prit une grosse bouffée d’air frais, content de retrouver la terre ferme et de ne pas avoir encore vomi le peu de soufflé au fromage qu’il avait mangé ce soir.

Il regarda le bâtiment face à lui : il était passé pas mal de fois devant cet immeuble. Alors c’était ici que Joy habitait ? De l’extérieur, c’était plutôt pas mal… Mais il s’était attendu à ça depuis qu’il savait que Joy faisait parti de la célèbre famille du chocolat Thornton… Dire qu’il n’avait jamais fait le lien… Et surtout qu’il avait jeté des chocolats aussi bons et aussi chers… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855

Il contourna la voiture et prit le paquet de croquettes qu’il avait mis dans le coffre puis vint se poster devant la jolie brune.
Il se sentit tout à coup mal à l’aise, ne sachant pas trop comment lui demander s’il pouvait monter chez elle sans s’imposer… Hugo lui tendit le paquet destiné à Blue. « Bon et bien… Voilà, t’es chez toi… Alors euh… Je vais retourner à l’animalerie maintenant que je sais que tu es bien rentrée… » Ahahahah, pathétique. Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 il n’aurait pas pu faire pire…! Mais avant de faire demi-tour et de rentrer à pied jusqu’à chez lui, Hugo se pencha légèrement et déposa ses lèvres sur celles de Joy. C’était la première fois qu’ils s’embrassaient ainsi à l’extérieur, à la vue de tout le monde. Mais il s’en fichait complètement.

Il s’en fichait tellement qu’il accentua son baiser et prit la jeune femme entre ses bras… Il avait un sacré problème à résoudre : il n’avait aucune envie de la lâcher et de partir...


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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyDim 9 Mar - 14:14




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Incapable de ne pas pouffer de rire, je lançais un regard amusé à Hugo qui semblait légèrement énervé de la remarque de sa mère concernant Sam. Je l'avais déjà vu protecteur, mais pas vraiment jaloux, enfin pas comme ça. Il était trop mignon. Il allait falloir que je lui dise : 1 , il était bien plus beau que Sam, 2 : Mon ex ne pourrait jamais lui arriver à la cheville , je me sentais trop bien Hugo pour que quelqu'un puisse changer ça et 3 : Hugo était bien performant que lui Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 . Sauf que je ne pouvais pas vraiment m'étaler devant ses parents, si je me lançais dans ce genre de discours, ils allaient directement nous voir marier Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 . « À l'école, Hugo il fait un carton, toutes les élèves sont amoureuses de lui » laissais-je échappé avec un sourire en coin avant de jeter un petit regard en coin qui voulait dire « et la maîtresse aussi heart  » Si je me sentais seule et bien oui, mais pas à cause de Sam. En fait après notre rupture, je m'étais sentie libre, j'avais viré sa présence de mon appart et je m'étais même mise à danser sur mon lit. Oui, j'allais pouvoir prendre toute la place, sans qu'il râle. Le truc, c'est que depuis le séjour ski, tout ça avait changé et ce n'était pas du tout à cause de mon ex... « Oh vous savez, je ne suis pas seule, j'ai mon chien » dis-je amusé pour tenter d'éloigner le sujet Hugo. C'était une passionnée d'animaux, elle pouvait marcher et enchaîner sur les chiens. Tentative ratée, la mère d'Hugo avait bien plus de volontés qu'il n'y paraissait.

Au secours !!! Qu'est-ce que je foutais là ! Sauver le coup ? J'étais bien incapable de sauver la situation, c'était foutu de chez foutu. J'avais assisté à bien des repas de famille, mais celui-là j'allais m'en souvenir. Il allait être à la hauteur de mon dernier repas chez mes parents en compagnie de ma Grand-Mère. Ethan m'avait supplié de la faire asseoir sur une chaise en particulier. Aucun doute, il en avait encore fait une.Grand-mère Le trio des enfants démoniaques Thornton venaient de se réveiller. Ça aurait pu être amusant, si ma Grand-Mère n'avait pas pris la mouche (une fois de plus). Bref, cette soirée a failli créer une 3e guerre mondiale et à la fin, on n'a même pas eu la chance de goutter au homard...

Ce repas était différent, déjà, j'avais réussi à avaler quelque chose ! Le seul problème c'est que la mère d'Hugo pouvait rivaliser avec la mienne. Toutes les deux ne lâchaient pas le morceau. Chacune de ses questions étaient en fait une tentative de renseignement sur la relation que j'entretenais avec son fils et autant dire : elle était douée pour ça. « Heu... » Voilà, je n'arrivais même plus à trouver mes mots, ça s'enchaînait trop vite pour mon petit cerveau et ma capacité d'improvisation commençait sérieusement à battre de l'aile.

« Hein ? » Des amis d'Hugo. Ah non, je voulais Hugo, juste Hugo. Hors de question d'aller voir ailleurs. Puis surtout pas Nat « Ah non, il est bizarre lui! » Laissais-je échapper sans même m'en rendre compte. Depuis la scène au salon de thé, je restais méfiante à son égard. Ma cousine l'aimait, il devait donc avoir pas mal de qualités que je n'avais pas vraiment eu l'occasion de découvrir. « Oh Adam ? C'est le facteur avec le cheval. Il est trop beau péteur *-* » Un cheval devant ma porte chaque matin, si ce n'était pas le rêve. Puis il était sympa le facteur, il parlait beaucoup :siffle: . « Noah ? Ce n'est pas le mec bizarre qui vit sur son bateau. ? » Autant dire qu'entre Hugo qui trouvait une multitude d'excuses pour ne pas me les présenter et moi qui leur trouvais tous les défauts du monde. Y avait pas à marier, ses parents n'allaient pas mettre longtemps à faire le rapprochement...

Et alors avec la remarque de son père, c'était fini. Me voilà rouge comme une tomate, j'étais gênée, je regardais mon assiette. « Heu... non... Si... il est bon votre soufflé! » tentais-je d'articuler avant d'en prendre une énorme bouchée. Bouchée avec laquelle je m'étouffais quand sa mère enchaîna. Ils étaient totalement diaboliques. Bref, je les adorais. Il voulait tout savoir de la vie de leur fils, aucun doute, il aimait beaucoup Hugo et n'avait jamais du le considérer autrement que comme leur véritable enfant. Encore plus rouge que quelques secondes plus tôt, je commençais à avoir chaud, très chaud, excessivement chaud !!!

« Heu... il est... » J'allais manquer d'adjectifs et je risquais de me faire encore plus cramer. En guise de réponse, je lançais un regard désespéré à Hugo. Fallait qu'il nous sorte de là et vite !!! Sa mère était géniale, si bien que je ne pus retenir un rire quand elle nota la différence entre mon métier d'institutrice et la femme qui se cachait derrière. « Ah oui ce n'est définitivement pas pareil rigole » Ce qui était encore plus amusant c'était la réaction de mon bel apollon qui semblait vouloir éviter à tout pris ma révélation. Il était tout timide Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 , j'allais devoir m'occuper de lui, histoire qu'il reprenne du poil de la bête. « Oui...  j'ai complètement oublié Blue, il va devenir fou... » Je n'allais pas passer à côté de cette possibilité pour m'enfuir. « Merci beaucoup » dis-je avant de les saluer et de m'élancer à la course derrière Hugo qui était parti comme flash Gordon.

« Je.... » Amusée, je haussais les épaules, je voulais juste lui dire qu'il serait peut-être bien que je paie les croquettes et mon harnais Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 ! Non j'allais garder les « je t'aime » et les « tu es l'homme de ma vie » pour un peu plus tard. Ici, c'était pas pour tout de suite.


« Elle s'entendrait bien avec ma mère, toutes les deux aussi douées pour les guet-apens » laissais-je échapper entre deux rires avant de démarrer ma vieille « trimbale blue ». Melant mon rire à celui d'hugo, parce que je oui j'étais tout simplement éclatée de rire, je m'élançais dans les rues de Pearl Trees à fond les manettes. Cette voiture adhéraient bien, c'était un TGV , une Joy sur roue. « T'es tout blanc ! Tu digères pas ton soufflé? » C'était à chaque fois pareil. Dès que quelqu'un montait dans ma voiture, ça finis?ait comme ça. Je conduisais pas si mal quand même. « oups » dis-je après avoir mordu le trottoir. « Elles sont pas larges les routes... puis tu me troubles aussi » Oui tout était de sa faute, je n'y étais pour rien du tout ! Il était à côté de moi, dans ma voiture, c'était la première fois heart . « Tu devrais te détendre, c'est plus très loin » Vu la tête qu'il affichait, Hugo risquait de ne plus jamais me laisser le volant, ce qui n'était finalement pas plus mal... pour notre sécurité.

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« Bon et bien… Voilà, t’es chez toi… Alors euh… Je vais retourner à l’animalerie maintenant que je sais que tu es bien rentrée… » Un sourire rieur posé sur le visage, je l'observais d'un air niais. J'avais parfaitement compris ce qu'il tentait de faire, mais depuis une heure, il semblait avoir perdu pas mal de confiance en lui. Le vrai Hugo était en train d’apparaître et il s’avérait de plus en plus attachant et charmant. Mes lèvres retrouvèrent les siennes avec plaisir. « Hmm »  dis-je tout en me décollant de lui, sans prendre la peine de vraiment mettre de la distance. « Tu pourrais peut-être venir chez moi » Un sourire enjôlant sur le visage, je ne mis pas longtemps à me mordre les lèvres pour me lancer dans une moue enfantine. « Tu vas fais visiter ta chambre, faut que tu visites la mienne Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 » Oui c'était un échange de bons procédés XD. « J'ai enfin réussi à t'avoir, je vais pas te laisser partir, tu peux toujours dire à tes parents que je t'ai enfermé dans mon appartement. » Amusée, je l'attrapais par la main avant de prendre le chemin de mon appart.

Quelques minutes plus tard, je poussais la porte de celui-ci. Blue ne mit pas bien longtemps avant d’apparaître et de se lancer dans une de ses nombreuses démonstrations de joie. Deux secondes plus tard, il décampa, il était sûrement parti à la recherche de son jouet. « Viens, rentres que je t'enferme » Une fois Hugo rentré, je refermais la porte. Enfin, seuls, personne pour venir nous déranger. Pas de parents, pas d'enfants... « ah j'ai mal aux pieds » Ni une, ni deux je retirais mes chaussures avant de les pousser contre le mur.

J'avais oublié un petit détail : l'état de mon appartement. Depuis une semaine, je n'avais pas cessé de me morfondre et autant dire que ça se remarquait. Le salon était en véritable champs de bataille. « C'est pas toujours comme ça... » Comme première impression, je mettais la barre haute. La fille incapable de tenir son petit appartement au propre... « Allez viens » Mes doigts entrelacèrent les siens. C'était partie pour la visite. « et ça c'est ma chambre » Hmm après tout, je lui avais bien promis de lui montrer la mienne pour qu'on soit à égalité XD. Enroulant mes bras autour de sa tienne, mon regard se posa sur le sien. « Tu sais que j'ai pas eu le temps de répondre à ta mère, quand elle m'a demandé ce que je pensais de toi … » Je me pinçais les lèvres pour marquer une pause. Oui, il allait pas y échapper, j'étais bien décidée à lui dire. « Tu penses qu'ils auraient fait quoi si je disais que je suis tombée folle amoureuse de leur fils ? Qu'il est loin d'être comme il paraît et qu'il est remplit de tendresse. Rha puis j'ai oublié qu'il est bien plus beau que Sam » concluais-je avant de l'embrasser. Parce que oui, j'étais complètement devenue accro à Hugo à un point qui aurait pu paraître inquiétant à un regard extérieur, mais ça je m'en foutais complètement

« Tu veux peut-être boire ou manger quelque chose ? » Après tout, on avait rien mangé avec toute cette histoire et monsieur était affamé Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyMar 11 Mar - 11:09




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Hugo n’avait aucune envie de quitter les lèvres de Joy et de repartir chez lui. Peu lui importait d’être vu ainsi avec elle, dans cette petite rue de leur village. C’était le début de la soirée et tous les habitants ou presque étaient déjà rentrés de leur travail et devaient sûrement déguster leur dîner et tant pis s’il y avait des petits curieux qui les mâtaient ou non de derrière leurs rideaux. Cela faisait cinq bonnes années qu’Hugo ne s’était pas affiché ainsi avec une fille dans Pearl Trees, c’était donc un petit évènement en soi que de le voir embrasser quelqu’un en pleine rue, surtout connaissant sa réputation de Don Juan… Et il n’avait pas choisi n’importe qui : il s’agissait tout de même de la nouvelle institutrice du village. Si une mamie les regardait en ce moment même de derrière sa fenêtre, les discussions allaient aller bon train le lendemain…!
Et si ça faisait cinq bonnes années qu’Hugo ne s’était pas affiché avec une fille, cela faisait aussi cinq bonnes années qu’il n’avait à proprement parlé pas eu de relation stable. Il se sentait comme un ado à son premier rencard et il n’en revenait toujours pas de la façon pathétique dont il avait prononcé ses derniers mots : il avait essayé tant bien que mal de faire comprendre à Joy qu’il aimerait rester et pouvoir entrer chez elle mais il avait l’impression d’avoir bafouillé à chacune de ses paroles… Lui qui faisait preuve de tellement de confiance en lui quand il était face à de parfaites inconnues se sentait complètement vulnérable face à la jolie brune. Elle lui plaisait tellement qu’il avait peur de mal faire ou dire les choses. Chaque seconde passée avec elle, c’était un pas de plus vers l’inconnu : était-il réellement prêt à s’engager avec quelqu’un ? Allait-il pouvoir la rendre heureuse ?
Des milliers de questions se bousculaient dans son esprit alors qu’il embrassait la jeune femme. Il tenait tant à elle que chaque séparation devenait une véritable torture et il n’avait strictement aucune envie de la quitter ce soir… Pourvu qu’elle lui dise de rester…! Sinon il allait passer le reste de sa soirée à bougonner chez lui et penser à elle… Lorsque Joy se détacha légèrement de lui, Hugo rouvrit lentement les yeux, déçu que le baiser prenne fin. Mais les paroles qui suivirent lui mirent immédiatement du baume au coeur : la jolie brune lui proposait de venir chez elle. Heureux comme un gamin à qui on venait d’offrir la sucrerie qu’il réclamait, Hugo se mordit la lèvre pour ne pas montrer à quel point il était heureux et empêcher un sourire géant d’apparaître sur son visage. Et quand il voyait la petite bouille trop mignonne face à lui, il n’avait envie que d’une seule chose : la prendre dans ses bras et lui dire à quel point il était amoureux d’elle. Ces derniers jours, il avait eu le temps de réaliser ses sentiments pour elle et même si c’était toujours un peu flou dans son esprit, il se rendait compte qu’il était en train d’éprouver des choses très fortes à son égard. Comme il l’avait décidé dans son placard, ce serait elle et pas une autre. Lui dire tout ça, lui révéler qu’il est tombé amoureux d’elle, ça allait être une autre paire de manche…! S’il bafouillait juste pour lui faire comprendre qu’il avait envie de rester avec elle, qu’est-ce que ça allait être quand il lui dirait qu’il l’aime ?!

« J'ai enfin réussi à t'avoir, je vais pas te laisser partir, tu peux toujours dire à tes parents que je t'ai enfermé dans mon appartement. » Hugo se mit à rire en pensant à la tête de ses parents s’il leur disait que Joy l’avait séquestré chez elle… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 « Bien sûr… Et je leur dis que c’est parce que tu t’es vengée du fait que je t’ai enfermée dans le placard de ma chambre ? J’suis sûr qu’ils vont apprécier entendre ça… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 » N’empêche que c’était vrai qu’il allait devoir leur sortir un bobard le lendemain pour justifier du fait qu’il ne soit pas revenu à la maison… Il allait tout simplement leur dire qu’il avait passé la nuit en boîte, ses parents étaient, après tout, habitués à le voir sortir et rentrer aux petites heures du matin (même si c’était beaucoup moins le cas dernièrement…) Il n’aimait pas leur cacher des choses mais il n’avait pas spécialement envie de leur révéler qu’il entretenait une relation plus que professionnelle avec Joy… Il voulait se laisser un peu de temps avant de subir l’engouement de sa mère qui serait trop heureuse de le voir enfin se caser et qui allait sûrement vouloir les marier dans la semaine Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855

Joy le prit par la main et l’emmena chez elle. A peine arrivés à son appartement, Blue leur fit la fête : « Hey salut p’tit père ! Ca fait longtemps…! » fit Hugo tout en lui caressant sa crinière. Le chien de Joy était tellement content de voir du monde qu’il courait partout dans l’appartement tout en aboyant avant de les abandonner pour aller mâchonner l’un de ses jouets. Hugo se releva et regarda autour de lui : alors c’était à ça que ressemblait l’antre de Joy… Il y avait plein de couleurs, du bordel partout (d’ailleurs Joy semblait honteuse du bazar qui régnait chez elle) mais Hugo trouvait que c’était à son image : plein de vie. C’était elle tout craché, on avait l’impression qu’un cyclone était passé par ici Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855

« J’adore ton appart’ » fit-il alors qu’il n’avait vu que le salon. Joy lui montra le reste des pièces et Hugo s’attarda quelques instants sur le frigo où étaient aimantées plein de photos de Joy et de sa famille ainsi que de ses amis. Il voyait enfin un peu plus nettement les têtes de ses parents, il y en avait plein le frigo. Joy semblait être très famille et il appréciait ce côté là chez elle. Ce devait être dur pour elle d’être à des centaines de kilomètres de New York, loin de ses proches. Hugo n’avait jamais connu ça, lui. Il était toujours resté à Pearl Trees et n’imaginait même pas quitter son village et vivre loin de ses parents, encore moins depuis qu’ils étaient tombés malades. Le jeune homme embrassa la jolie asiatique sur la tempe, conscient que cet éloignement devait être dur à vivre pour elle. Il la laissa lui montrer la dernière pièce de l’appartement et pas la moins importante…. Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106

« Et ça c'est ma chambre…! » Comme dans le salon, il y avait un joyeux bazar : des fringues sur le lit, des peluches par dizaines, de la couleur de partout.

« C’est marrant mais je me l’imaginais totalement comme ça…! Surtout, je me suis pas trompé sur les peluches… Tu dois être mignonne quand tu dors parmi tout ce joli monde » Il ne savait même pas comment elle faisait pour se glisser sous les draps avec tant de monde au dessus mais il voyait trop Joy dormir parmi cet océan de peluches Disney et autres… sans oublier la petite peluche de l’animalerie qu’il lui avait offerte et qui trônait fièrement sur l’un des deux oreillers. Perdu dans sa contemplation de la chambre de Joy, il fut surpris lorsqu’il sentit deux mains venir se glisser autour de sa taille. Joy leva la tête pour croiser son regard. Hugo sentit immédiatement que les mots qui allaient sortir des lèvres de la jolie brune allaient revêtir un caractère un peu plus sérieux… D’une toute petite voix qui contrastait tellement avec la voix enfantine qu’elle avait eu juste avant, Joy lui dit : « Tu sais que j'ai pas eu le temps de répondre à ta mère, quand elle m'a demandé ce que je pensais de toi … »

Hugo avala sa salive mais ne dit rien. Il se contenta de la regarder, nerveux de ce qu’il allait bien pouvoir entendre… « Il joue avec mes nerfs… C’est un cas désespéré… Il jette les filles comme de vulgaires chaussettes… » Et encore, ça c’était le plus soft ! Joy pouvait lui faire une liste de plusieurs kilomètres de ses défauts si elle le voulait.

« Tu penses qu'ils auraient fait quoi si je disais que je suis tombée folle amoureuse de leur fils ? Qu'il est loin d'être comme il paraît et qu'il est rempli de tendresse. Rha puis j'ai oublié qu'il est bien plus beau que Sam… »

Joy l’embrassa et Hugo se sentit immédiatement soulagé. C’était bien loin du portrait qu’il s’était imaginé qu’elle allait peindre ! S’il l’avait empêché de répondre à sa mère, c’était bien aussi à cause de ça : il avait eu peur des mots qu’elle aurait pu sortir. Joy lui avait peut-être dit qu’elle l’aimait mais elle avait plus d’une raison de se plaindre de lui et de son comportement…

Ses lèvres à peine détachées de celles de Joy, il se permit de répondre à la place de ses parents : « Alors… Un : Je crois que ma mère aurait fait une crise d’hystérie et nous aurait demandé quand on prévoyait de se marier… Deux : là, mon père t’aurait dit que tu connais vraiment bien son fils et que tu as réussi à le cerner en peu de temps, ce que personne avant toi n’a réussi à faire… Ca montre bien ton caractère têtu et ça lui aurait vraiment plu… Et trois… Tu oublies aussi que je suis un meilleur coup que lui… » Il finit sa phrase avec un petit air boudeur sur le visage avant d’éclater de rire et d’embrasser à nouveau Joy. Il se sentait tellement bien avec elle que ça lui faisait peur : jamais il n’avait ressenti ça, ce bien être, avec qui que ce soit. Ils pouvaient se parler de tout et les fous rires se faisaient de plus en plus nombreux. Il aimait cette complicité qu’ils avaient, cette confiance qui s’installait progressivement entre eux…

« Tu veux peut-être boire ou manger quelque chose ? » lui demanda-t-elle. C’est vrai que le dîner de ce soir avait été légèrement écourté et que, l’un comme l’autre, ils n’avaient mangé que quelques bouchées du succulent soufflé au fromage de sa mère. Mais avoir Joy ainsi dans ses bras, être dans sa chambre, lui donnait d’autres envies beaucoup moins culinaires… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106

« Là tout de suite, je mangerais bien ces deux petites lèvres qui m’appellent… » murmura-t-il tout en attrapant du bout de l’index le menton de la jeune femme. Il la rapprocha de ses lèvres et, amusé de la voir se mettre sur la pointe des pieds pour arriver à son niveau, Hugo pencha légèrement la tête pour combler les quelques centimètres qui les séparaient. Il adorait l’embrasser. Vraiment. Il n’avait jamais pris autant de plaisir à embrasser quelqu’un à part elle. C’était tendre et sauvage à la fois, tantôt d’une douceur extrême tantôt d’une urgence non dissimulée. Et puis les lèvres pulpeuses de Joy le rendaient totalement fou, il pourrait passer des nuits entières à l’embrasser.
Il était sur le point de la faire tomber sur son lit lorsque quelqu’un d’autre se fit un plaisir de se rappeler à leur souvenance. Son estomac fit un bruit horrible Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Ok pour les galipettes ce soir mais d’abord il allait falloir nourrir le gouffre qu’était son ventre.

« En fait, je crois que je veux bien manger quelque chose… En plus de toi… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 T’as des oeufs ? Je suppose que tu meurs de faim aussi vu comment on a presque rien mangé chez mes parents… Pâtes et omelette ça te tente ? » Hugo se sépara d’elle et prit la direction de la cuisine , ouvrant les placards pour trouver les paquets de pâtes et le frigo pour en sortir quelques oeufs. (dis donc il se sent vite comme chez lui chez Joy… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 )

« T’as cru que j’allais travailler tout seul ? Viens par là… » lui dit-il avec un sourire. Il plaça Joy juste devant le plan de travail, se positionnant juste derrière elle, passant ses bras autour d’elle. Il adorait l’avoir dans ses bras et trouvait ça trop mignon de faire la cuisine avec elle. Il fit chauffer l’eau pour les pâtes et prépara l’omelette dans un bol, parsemant de temps en temps de baisers le cou de la jolie brune dans ses bras. « Je sais déjà ce que je vais prendre comme dessert… » lui murmura-t-il à l’oreille. Tout était prêt, il n’y avait qu’à attendre que l’eau bout dans la casserole avant de pouvoir y verser le sachet de pâtes. Hugo fit se retourner la jeune femme et la souleva pour l’asseoir sur le plan de travail. Il se plaça entre ses jambes et entoura sa taille de ses bras. « En fait, je prendrais bien un acompte de mon dessert maintenant… » Il se pencha vers elle et vint capturer ses lèvres, ses mains passant lentement sous le tissu de son chemisier, remontant dans son dos. Plongé dans le baiser bouillant qu’il était en train de partager avec Joy, Hugo ne sentit pas tout de suite la boule de poils qui était venue se coller à ses jambes. Mais il baissa subitement la tête lorsqu’il sentit Blue tirer sur le bas de son jean à l’aide de ses crocs. « Qu’est-ce qui t’arrive toi ? » fit le jeune brun en quittant les bras de Joy pour s’agenouiller près du chien. « T’es jaloux, c’est ça ? Va falloir t’habituer à me voir ici tu sais, vieux frère… Tu risques de me voir pas mal de fois… Et en plus, je risque d’être toujours collé à ta maîtresse alors va falloir te faire à l’idée… » Il caressa la tête de Blue mais le chien de Joy, boudeur, fit demi-tour et alla s’allonger en poussant un profond soupir dans son panier près de l’entrée. « Je vois que j’ai un sérieux rival… » se mit à rire Hugo tout en se relevant et reprenant sa place dans les bras de Joy.

« Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? » lui murmura-t-il alors qu’ils étaient de nouveau collés l’un à l’autre. « Tu veux regarder un film ? » Il se retourna et jeta un coup d’oeil au salon. « Ton canapé m’a l’air plutôt douillet.. » lui dit-il, plein d’insinuations dans la voix. Et pour bien lui faire comprendre le message, Hugo l’embrassa à nouveau, ses mains descendant vers ses fesses.


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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyMar 11 Mar - 20:43

[quote="Joy E-S Thornton"]



LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

C'était assez amusant de découvrir cette facette de sa personnalité. Lui qui se débrouillait si bien en temps normal semblait bien désarmé pour faire face à ses sentiments et aux miens par la même occasion. Qu'importe, j'allais m'occuper de ça :teehee : . En tout cas, son petit côté timide était loin de repousser, bien au contraire. Ça lui donnait un petit côté tendre qui lui manquait parfois quand il jouait au gros dur en tirant les filles dans sa chambre pour avoir une explication :siffle :
Il était trop mignon à bafouiller tout en regardant ses chaussures, c'était encore plus jouissif pour moi, parce que ça voulait dire qu'il n'avait pas eu l'occasion de s'entraîner auparavant. Et bien entendu dans mon petit esprit, c'était un signe des plus positifs. Hugo avait beau collectionner les coups (Pffff , tout ça parce qu'il ne m'avait pas rencontré avant, le pauvre >< ) , il n'avait pas collectionné les histoires, ce qui dans le fond était pas plus mal. Hugo n'en savait rien, il n'avait pas vraiment eu le temps de le remarquer et on n'en avait pas trop parlé, mais je me comportais d'une manière totalement différente avec lui par rapport à mon ex. Avec Sam, je fuyais le contact, je détestais qu'il m'embrasse en public, alors que là... Je n'attendais que ça. Il pouvait m'embrasser n'importe où cela m'importait peu, il aurait même pu m'embrasser devant ses parents Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 je ne me serais pas gênée pour l'embrasser en retour. Je lisais pas mal de bouquins et quelques-uns s'étaient étendus sur le désir de l'autre et la relation physique. Le genre de truc qui en temps normal m'énervait. Sauf que désormais, je comprenais un peu plus... L'alchimie qui y avait entre nous rendait notre histoire exceptionnelle ( et oué d'abord!) . En fait, même si comme dans toute histoire, je possédais quelques craintes quant à notre futur,  je savais parfaitement que si ça ne le faisait pas avec Hugo, ça ne pourrait le faire avec personne et surtout je n'avais pas du tout envie que ça arrive. Dans mon esprit, c'était Hugo et personne d'autre et si y a une chose dont j'étais sûre, c'est que ça ne changerait jamais.

« Bhé c'est de ta faute, c'est toi qui a commencé à nous enfermer et depuis le début Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 .. ou tu peux toujours dire que tu t'es perdu dans les rues de Pearl Trees... » Taquine, je commençais déjà à m'imaginer la scène du retour d'Hugo chez ses parents. Sa mère allait lui sauter dessus. Il allait avoir droit à un véritable interrogatoire. Il pourrait lui raconter n'importe quoi, il y avait bien peu de chance qu'elle le croit, pas après cette soirée. Plus j'y pensais et plus je tentais d'analyser les regards qu'ils avaient posés sur nous pendant qu'on se perdait dans nos mensonges et plus j'acceptais la triste réalité. Ils nous avaient cramés, ou ils n'allaient pas tarder à le faire. Dommage, se cacher à un petit côté excitant. D'ailleurs, il allait vraiment falloir que j'en touche deux mots à ma mère. Elle était au courant de rien et ça commençait à devenir sérieux, si je continuais à lui cacher la vérité, elle risquait de tomber dans les pommes en apprenant la nouvelle. Elle qui aimait tant Sam... Hugo risquait d'en voir de toutes les couleurs avec elle, j'allais donc devoir préparer le temps. Pas aujourd'hui et pas demain non plus, là, j'étais plutôt en mode, je profite d'Hugo. Aucune envie de me prendre la tête avec ma mère, parce que oui ça allait être un drame et j'étais trop heureuse pour avoir envie de me ruiner le moral avec une conversation négative avec ma mère.

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La honte !! Il y avait tellement de bordel que je commençais sérieusement à me demander ce qui m'était dans la tête pour l'inviter. Le but ce n'était pas de le voir partir en courant. « Heu... c'est plus propre d'habitude » Hugo avait beau l'adoré, il disait peut-être ça pour me faire plaisir. Quoique je commençais à bien le connaître et il était plutôt du genre à dire ce qu'il pensait. Au passage, j'attrapais ce qui traînait pour tenter d'arranger le chaos qui régnait dans la pièce et Blue qui éparpillait ses jouets n'aidait pas. Un cochon sans tête par là, une balle éventrée de l'autre. Un jour, j'allais devoir lui apprendre à ranger sa chambre Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855


«  C'est marrant mais je me l'imaginais totalement comme ça...! Surtout, je me suis pas trompé sur les peluches... Tu dois être mignonne quand tu dors parmi tout ce joli monde » Une mine boudeuse se dessina sur mon visage. « Tu as un problème avec les peluches ? . Monsieur veut prendre la place des peluches?» nan mais oh, elles étaient bien sur mon lit. « En plus j'en ai laissé à New-York, j'ai pris que mes préférés » Oui parce que s'il était rentré dans ma chambre new-yorkaise, il aurait halluciné vu ma collection XD.

Collée contre lui, j'étais fière de moi, si ce n'était pas une jolie déclaration... Finalement, j'étais bien contente d'avoir réussi à m'enfuir du repas, c'était bien mieux de lui dire comme ça, juste entre nous. Dire que personne n'allait nous déranger, cette soirée était à nous. J'avais encore du mal à y croire. Ma journée avait commencé en mode « je le déteste » et ce soir, j'étais passée en mode, « c'est l'homme de ma vie » . Pinçant mes lèvres, un sourire charmeur se dessina sur mes lèvres. « ça je n'ai pas encore décidé, faut que je teste encore » laissais-je échapper entre deux rires. Bien sûr qu'il était au-dessus de Sam, mais c'était trop facile de le lui dire. C'était bien plus amusant et excitant de le voir me prouver sa suprématie Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 .

J'avais faim, mais entre manger des pâtes et m'attaquer à Hugo, il n'y avait aucun choix à faire, c'était lui, sans l'ombre d'une hésitation. « Embrasse-moi alors » soufflais-je totalement impatiente. On n'était pas obligé de manger tout de suite après tout :teehee : on avait toute la soirée pour manger et pour faire d'autres choses ..

« Toi t'es affamé et pas que de mes lèvres » laissais-je échapper en entendant l'estomac d'Hugo crier famine. C'est vrai qu'il s'était déjà donné durant toute la journée, il avait besoin d'une bonne dose énergétique. « En fait, je crois que je veux bien manger quelque chose... En plus de toi...  T'as des oeufs ? Je suppose que tu meurs de faim aussi vu comment on a presque rien mangé chez mes parents... Pâtes et omelette ça te tente ? » Des œufs ? Des pâtes ? Oh.... Est-ce que j'en avais? Je le regardais s'éloigner avant de me mettre à réfléchir. Une autre chose que je n'aimais pas : faire les courses ! En y réfléchissant, il devait quand même me rester un sachet de pâtes. Pour les œufs, heureusement, c'était le genre d'aliments que j'achetais à chaque fois. Parce que c'est avec les œufs qu'on fait les gâteaux Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 . « Tu fais la cuisine ? » Bha oui, c'était impressionnant, ô miracle, il prenait déjà des initiatives. Cet homme était parfait et désormais, il était à moi, rien qu'à moi ! De l'aide? Pas besoin de me le demander deux fois. Il avait raison, autant cuisiner à deux, c'était plus... Plus.. On allait manger plus vite comme ça (puis surtout, on allait être collé ) .

Je devais bien l'avouer, mes pensées n'étaient pas vraiment orientées sur la cuisine. Collée contre Hugo, je me montrais plus encline à le toucher qu'à porter mon attention sur l'eau qui chauffait. Encore moins quand il se laissait aller à quelques confessions sur ce qu'il allait prendre comme dessert. « Mhmmm j'ai des cookies si ça te dit » laissais-je échapper tout en me collant un peu plus à lui. À force, on allait vraiment finir par rester coller. « Mais bon si tu veux un autre dessert, je peux toujours voir ce que j'ai en réserve » Mouais, j'avais quelques idées qui risquaient de lui convenir Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106

Rester sage, c'était finalement mal nous connaître, depuis toute à l'heure, on était tout simplement en train de se chercher d'une manière bien peu subtile, mais ce qui était bien, c'est qu'on pouvait le faire avec plaisir sans aucune gêne. Pour une fois que mon plan de travail me servait à autre chose qu'à me couper le doigt. Mes bras s'enroulèrent rapidement autour de lui. Chacune de ses caresses étaient une pure bénédiction. « Mais heu... » Pourquoi était-il en train de s'arrêter. Déçue, je jetais un rapide coup d'œil au fauteur de troubles avant d'éclater de rire. « Ah non les garçons, on se bat pas, ça va pas commencer !' » Blue s'en alla d'un air penaud. Je n'aimais pas le voir comme ça, pauvre toutou, mais il allait devoir si faire. « Et un sérieux rival, va falloir que tu le soudoies avec des croquettes » Oui, il marchait assez bien avec ce genre de techniques. Enroulant mes jambes autour de sa taille, je ne mis pas longtemps avant de me lover contre lui. « N'importe quoi tant que c'est avec toi... » Un film ce n'était pas vraiment une mauvaise idée, même si l'idée la plus intéressante restait celle du canapé. « Très confortable... mon frère m'a passé un film, on a qu'à le regarder ! »

Hmm ce n'était pas comme ça qu'on allait regarder un film. Scellant mes lèvres aux siennes, je ne mis pas longtemps avant de frémir sous ses mains. Il savait parfaitement jouer avec mes nerfs et mon désir... Il méritait même une jolie médaille en or massif. S'il continuait comme ça, on n'allait jamais avoir le temps de regarder le film. Sauf que le temps venait de nous rattraper. L'eau était en train de bouillir et si je voulais sauver mes plaques de cuisson. Il était temps pour moi d'abandonner Hugo pour quelques secondes. Ah nan, je l'avais nettoyé une semaine avant, pas envie de recommencer. Une seconde plus tard, les pâtes étaient en train de faire trempette. Je lançais un regard désespéré à l'omelette. Il était temps de la retourner. « Heu je te laisse la retourner, si je le fais, ton omelette va finir en œufs brouillés » Impossible de ne pas rougir de honte, je tentais tout de même de ne pas trop montrer ma gêne. S'il rêvait de vivre avec une as de la cuisine, c'était mort. J'étais plutôt une As de la débrouille XD.

«Je vais mettre la table » Une petite idée venait de germer dans mon esprit, j'allais le faire poireauter... Hihi, il allait devoir patienter pour avoir son dessert. Plus on attend, meilleur, c'est. « Mhmmm elle est trop bonne » Fallait qu'il me donne son secret pour réussir aussi bien les omelettes. J'étais affamée et lui aussi, si bien que les pâtes et l'omelette ne mirent pas longtemps avant de se faire engloutir. Attrapant les assiettes, je les posais dans l'évier avant de me retourner pour saisir Hugo par sa chemise. « Hmmm, je vais aller me repoudrer le nez » laissais-je échapper avec un sourire aguicheur. « Tu fais comme chez toi et si tu veux mettre le film, il est sur la clé usb sur la table » Attrapant ses lèvres, je me lançais dans un baiser torride avant de l'abandonner dans un coup de vent. « Je reviens... » Gloussais-je avant de disparaître dans ma chambre.

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Vêtue d'une très jolie nuisette qui laissait apparaître certaine partie de mon anatomie, je me lançais à la recherche du beau brun qui était étalé sur le canapé. « Ah c'est bon, tu as trouvé le film » Autant dire que ma petite idée ne passa pas inaperçue. « J'espère que ça ne va pas encore être un de ces films stupides...» Laissais-je échapper tout en laissant glisser sur le canapé pour me lover dans ses bras. Ma main attrapa la télécommande pour lancer la lecture. « ah ça fait du bien  de quitter mon jean »lui glissais-je à l'oreille d'une voix sous entendue. Mes lèvres déposèrent un tendre baiser dans son cou. Maintenant, c'est bon j'étais prête à regarder ce film ( ou plutôt prête à tester ce canapé ...) . « C'est notre première soirée... » Soulignais-je ! Ce n'était peut-être pas notre première soirée ensemble, mais c'était la première en tant que « couple » et ça j'en avais rêvé.

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptySam 15 Mar - 22:46




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Souriant face à la question innocente de Joy « Tu fais la cuisine ? », Hugo savait qu’il venait de marquer des points… et pas qu’un peu vu les étoiles qui venaient d’apparaître dans le joli regard de la brune Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 C’était l’une des choses qu’il aurait pu inscrire sur son CV de mec célibataire : « fait la cuisine », un atout non négligeable qui aurait attiré pas mal de filles s’il avait eu besoin un jour de s’inscrire sur Meetic. Il n’aimait pas tellement passer des heures derrière les fourneaux mais les plats simples du quotidien, ça il savait gérer.

En tout cas, il n’avait pas à se plaindre ce soir : avoir une jolie brune sexy comme assistante le changeait de sa maman Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 et puis pour une fois, les rôles étaient inversés : c’était lui qui était aux commandes et elle qui lui donnait un coup de main… Même si ses mains avaient parfois tendance à se retrouver sur lui plutôt que sur le plan de travail Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 Il adorait ce petit moment qu’ils étaient en train de passer, se tournant autour, se dérobant quelques baisers par ci par là, ces petits rires et sourires qu’ils s’échangeaient. Ils partageaient un véritable moment de complicité qui faisait plaisir à Hugo, Hugo qui prenait tout à tout conscience de tout ce qu’une relation stable avec quelqu’un pouvait apporter. C’était peut-être bête, ce n’était peut-être qu’une petite chose, mais il était tout simplement heureux de vivre un moment aussi banal que peut l’être la préparation d’un dîner avec une Joy totalement souriante entre ses bras.
Une fois Blue parti bouder dans son panier (il n’allait pas lui bouder longtemps, après tout c’était Hugo son fournisseur de croquettes désormais Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) et les pâtes en train de finir de cuire, Hugo se mit à rire lorsque Joy trouva une échappatoire pour éviter de toucher l’omelette dans la poêle… Effectivement, si elle était assez douée pour transformer une omelette presque cuite en oeufs brouillés, il valait mieux qu’elle s’éloigne le plus possible des fourneaux Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Il la regarda s’éloigner de lui pour aller mettre la table et retourna l’omelette, qui avait un aspect parfait.

Le repas fut englouti rapidement (ils avaient bien besoin d’énergie après leur petit passage dans le placard…) et, les assiettes à peine posées dans l’évier, Hugo sentit deux lèvres venir happer les siennes. Le baiser fiévreux que venait de lui offrir Joy le laissa complètement pantois, seul un « hmm hmm ! » réussit à sortir de ses lèvres alors qu’il regardait la jolie brune partir dans sa chambre. Lorsque la porte se referma sur elle, Hugo cligna des yeux. Que venait-elle de lui dire au fait ? (non non, il est pas du touuuut chamboulé :siffle: ) Elle avait parlé d’une clef usb ? Il se rendait compte qu’il était complètement à la merci de Joy. Si elle arrivait à le mettre dans un tel état juste avec un bisou, qu’est-ce que la suite de leur relation allait donner ? Son « Je reviens… » ultra sexy prédisait que la soirée allait être aussi chaude que le baiser qu’elle venait de lui offrir. Soufflant un bon coup histoire d’amener l’oxygène jusqu’à son cerveau et de reprendre ses esprits, Hugo se retourna et vit la clef USB sur la table. Il l’inséra en bas de l’écran de télévision et vit qu’il n’y avait qu’un seul fichier à l’intérieur. Il ne connaissait pas du tout le film que lui avait filé son frère mais il s’en fichait un peu : il voulait simplement passer la soirée avec Joy. Peu importe le film qu’ils allaient regarder du moment qu’il pouvait l’avoir dans ses bras.
Plongeant dans le canapé, Hugo leva la tête et regarda les cadres photos derrière lui. Joy semblait être une fana des photos partout dans sa maison. Un peu comme lui avec son mur de polaroïds dans sa chambre. Ils allaient devoir faire plein de photos ensemble, c’était pas acceptable qu’il ne soit pas encore présent sur chacun des murs de l’appartement… Attrapant son sac à dos à côté du canapé, il en sortit son polaroïd : ils allaient pallier à ça dès ce soir et il allait la mitrailler de photos. Il posa son appareil sur la table basse face à lui et attendit patiemment le retour de sa belle. Elle lui avait dit de faire comme chez lui et bizarrement, Hugo se sentait vraiment déjà comme chez lui. Il se voyait passer de nombreuses soirées (et nuits…) dans l’appartement de Joy. Maintenant qu’il s’était enfin décidé à vivre à fond sa relation avec elle, il ne se voyait pas passer plus d’une journée sans la voir et le fait qu’elle ait son propre appartement, sans parents pour la surveiller derrière, allait être grandement pratique. Il pourrait toujours embobiner ses parents à lui en leur disant qu’il a passé la nuit en boîte alors qu’il se trouvait à même pas deux kilomètres de l’animalerie… Pour l’instant, il avait envie que leur relation reste secrète et de n’en profiter que tous les deux. Le jeune brun appuya sur l’interrupteur juste à côté du canapé et les lumières du salon s’éteignirent, seule la lumière de la télévision éclairait la pièce. Blue commençait déjà à ronfler dans son panier…

La porte de la chambre de Joy s’ouvrit et Hugo tourna immédiatement la tête pour apercevoir sa dulcinée. Elle n’était partie que depuis cinq petites minutes mais déjà sa présence lui manquait. Lorsque son regard remonta depuis ses jambes dévêtues jusqu’à la nuisette qu’elle portait, Hugo sentit sa bouche s’ouvrir progressivement. Elle était juste sublime. Sexy à souhait. Et le pire dans tout ça, c’est que cette déesse était à lui. Quand il pensait au temps qu’il avait perdu à passer ses nuits à l’hôtel avec de totales inconnues alors qu’il aurait pu vivre « ça » depuis bien longtemps. Mais il ne regrettait rien, il était heureux que ce soit Joy qui lui fasse réaliser tout ce qu’il avait pu louper. Adieu les hôtels et les filles irrémédiablement en soutif et petite culotte, bonjour l’appartement bien douillet avec la plus belle fille du monde à ses yeux en nuisette à faire damner un saint…!
Joy fit les quelques mètres qui les séparaient et vint s’installer directement dans ses bras. Hugo enlaça délicatement son corps alors qu’elle commençait déjà à jouer rudement avec ses nerfs. Elle avait oublié qu’il était un homme très faible face à elle ? Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Elle voulait voir combien de secondes il allait pouvoir tenir avant qu’il ne lui saute dessus comme un sauvage ? « Moins de cinq secondes » se dit-il mentalement alors qu’elle venait de déposer un tendre baiser dans son cou. Il avait tellement envie d’elle qu’il n’avait strictement plus envie de regarder le film qu’elle venait pourtant de lancer. Il voulait voir ce qui se cachait sous le tissu de cette jolie nuisette et surtout rattraper la semaine entière sans sexe qu’ils avaient dû subir. Il était en manque total malgré leur passage dans le placard de sa chambre. Ca n’avait été qu’un hors d’oeuvre et maintenant il voulait goûter au plat principal copuler La tête d’Hugo tourna légèrement et il lorgna sur le décolleté de Joy. Le paradis était à portée de main et, alors qu’il allait complètement se tourner vers elle pour venir attraper ses lèvres, il entendit cinq petits mots qui le stoppèrent net dans son élan…

« C’est notre première soirée… » venait-elle de lui murmurer. Hugo tiqua face à ces mots. Ou plutôt face à « ce » mot. Un mot pas anodin du tout, un petit mot qui les faisait basculer de l’autre côté de cette barrière qu’il avait tellement peur de franchir, un côté de la barrière où il n’était plus question de lui et elle séparément mais d’un « nous ». Depuis des jours, il ne savait pas s’il était prêt.
Ne pas lui répondre, ce serait lui donner encore un peu de temps pour réfléchir à tout ça… Mais n’avait-il pas fait que ça depuis des jours ? Il savait pertinemment ce que la jeune femme attendait de lui, elle voulait l’avoir dans sa vie et ne se contenterait pas de ce qu’il offrait d’habitude. Joy était une femme entière qui se donnait à fond dans ce qu’elle faisait, dans son boulot, dans ses relations et il n’allait certainement pas faire exception à la règle. Ce soir, Joy lui offrait la possibilité d’évoluer, d’avancer, de devenir celui qu’il avait toujours eu envie secrètement de devenir. Ce soir, Joy lui offrait la stabilité, une vie qui se conjugue à deux. Sa peur de l’abandon revenait à la charge au triple galop. Il était effrayé. Effrayé qu’elle puisse un jour l’abandonner tout comme sa mère biologique a pu l’abandonner bébé… Effrayé de s’offrir entièrement à elle alors qu’il n’avait jamais fait ça avec personne d’autre. C’était peut-être con à dire mais ce soir, Hugo avait l’impression d’être à un tournant de sa vie.
Il avait toujours vécu sa vie sans le moindre regret, ne s’était jamais demandé si avec telle ou telle fille ça aurait pu marcher, si un futur était possible. De toute façon, comment aurait-il pu envisager quoi que ce soit avec ce genre de filles ? Des filles qui couchaient dès le premier soir ? Des filles qui ne cherchaient même pas à connaître qui il était réellement ? Comment aurait-il pu accorder sa confiance à l’une d’entre elles ?
Mais ce soir, s’il ne répondait pas à Joy, il savait qu’ils allaient être là, les regrets. Qu’il allait se les prendre en pleine face.
Parce qu’au plus profond de lui, il voulait qu’il y ait un « nous », il voulait prendre la place des peluches dans son lit, il voulait se réveiller chaque matin auprès d’elle. Il se l’était dit, qu’il voulait que ce soit elle qui le change, qui lui fasse voir qu’il pouvait avoir tellement mieux que des nuits de sexe sans sentiments. Et puis dans sa tête, l’idée s’était déjà ancrée petit à petit : il voulait être à elle. Sans même s’en rendre compte, il était devenu son petit-ami. Alors Hugo se lança. Il savait qu’il prenait la meilleure des décisions.

« Oui… C’est notre première soirée… » murmura-t-il en lui touchant tendrement la joue. Les choses n’étaient pas dites explicitement mais le sous-entendu était bien là. Ils étaient ensemble désormais et plus jamais il n’allait se dérober. Sa main glissa lentement vers sa nuque… D’un doigt, il la caresse et dessine un chemin imaginaire entre son oreille et son épaule avant de s’aventurer sous l’une des bretelles de la nuisette. Jamais il ne s’était montré aussi tendre envers une femme, lui qui d’habitude, une fois la porte de la chambre de l’hôtel passée, avait plutôt tendance à sauter directement sur sa proie. Il aimait comment les choses se passaient avec elle, il pouvait prendre son temps, elle n’allait pas disparaître au petit matin… Ils avaient toute la nuit et même plus devant eux alors il voulait prendre son temps pour la toucher, la caresser et lui montrer ce côté tendre que personne n’avait encore pu voir chez lui.
Sa tête se baissa légèrement et, le regard plongé dans le sien, il vint enfin capturer les lèvres de Joy. Il l’embrassa avec une lenteur infinie, savourant chaque millimètre carré de ses lèvres qu’il aimait tant, savourant son souffle qu’il entendait se faire court.
« J’ai envie de toi, mon bébé… » lui murmura-t-il, sa bouche contre la sienne. Il ouvrit les yeux pour croiser le regard de Joy, conscient que ses deux derniers mots aient pu étonner la jeune femme. C’était la première fois qu’il l’appelait autrement que par son prénom et ces deux petits mots lui étaient venus tout naturellement. Il pivota sur le canapé afin de permettre à Joy de pouvoir s'allonger et il se positionna au dessus d'elle. Il était peut-être long à la détente quand il s'agissait de sentiments et de relation mais il était un expert en sport en chambre (ou sport en placard ou canapé... Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) et toute sa gêne, ce malaise qu'il éprouvait dès qu'il mettait son coeur un peu à nu, disparaissait alors qu'il plongeait sur le corps parfait de sa petite amie. Tout ce qu'il avait du mal à lui dire, il allait le traduire par ses gestes et cette chaude nuit qui leur tendait les bras. Alors que ses mains expertes passaient sous la nuisette de Joy, Hugo entendit de petits cris qui lui firent relever la tête. C'était Joy qui venait de crier ainsi ? Elle avait les yeux fermés mais ne semblait pas avoir émis le moindre son. Le jeune homme tourna légèrement la tête sur le côté et, amusé parce qu'il voyait, demanda à Joy :

« Dis… C’est normal que ton frère t’ait filé un film porno ? »


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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyLun 17 Mar - 20:01




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Ce soir, j'allais lui jouer le grand jeu. Il allait voir que partager ma vie signifiait vivre au paradis. Enfin peut-être pas, mais le plus important, c'était de lui donner envie de rester. Après tous les efforts que j'avais faits pour qu'il vienne, je refusais de le voir partir. Bon, il allait bien devoir la faire, rien que pour retourner chez, mais j'espérais que ces moments ne durent pas trop longtemps. Totalement accroc à mon beau brun, je ne me voyais plus vivre sans lui. Pour le moment, j'allais me contenter de cette soirée et j'étais bien décidée à faire autre chose que dormir sur le canapé. Cette semaine avait été horrible et notre petit intermède dans le placard avait réveillé ma voracité, car oui, j'étais devenue Hugovore :teehee : . En cette fin de soirée, j'étais affamée :siffle:. Il fallait aussi dire qu'entre nous, c'était tellement bon qu'il était difficile de ne pas y penser quand on se trouvait collé. Bon d'accord, je m'étais peut-être laissée aller , c'était juste le premier soir, mais je n'allais pas sortir mon vieux pyjama mickey.... Non ce n'était pas possible ! En plus je l'avais spécialement acheté pour lui (pas le pyjama Mickey, mais la nuisette). Bon à ce le moment là, ce n'était pas pour me pavaner devant lui en montrant mes plus beaux atouts mais plus simplement pour me dire qu'il allait vraiment manqué quelque chose, aucune de ses conquêtes ne pourrait lui offrir ce genre de scènes dans leur appartement. Je n'avais pas pensé que cela  finirait par se réaliser (quoique :siffle:) et c'était finalement mieux bien comme ça.

Lovée dans ses bras, je me sentais en sécurité, aimée, en parfaite harmonie. J'avais oublié qu'il avait un peu de mal avec l'idée d'être en couple. Le simple fait de dire qu'on passait notre première soirée ensemble suffisait à le faire devenir blanc comme un cachet d'aspirine. Bon, il allait falloir que je tente de dire les choses autrement pour ne pas qu'il prenne les jambes à son cou. J'allais devoir y aller doucement, avec des pincettes pour éviter qu'il trouve la situation trop sérieuse... Il allait sûrement voir avec le temps qu'il n'y avait rien de vraiment dangereux à vivre avec quelqu'un, mais pour ça, je devais lui prouver que je voulais être avec lui et pour toujours (foreverrrrrr !!!! :siffle:) Enfin c'était peut-être pas une bonne idée de le lui dire, il risquait de croire que je pensais déjà au mariage (ce qui dans le fond était un peu vrai, puis y avait les enfants aussi Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855). Non ce n'était pas une bonne idée d'en parler tout de suite. Cette foutue manie de planifier ma vie allait me poser un souci un de ces jours. Dire qu'avec Sam, je n'y avais jamais pensé sans qu'on le fasse pour moi. Avec Hugo, c'était un défilée de choses à faire dans le futur qui m'engloutissait tous les jours. « Je suis heureuse que tu sois là » Et le mot « heureuse » était finalement assez plat pour décrire vraiment ce que je ressentais. Souriante, je posais délicatement ma tête contre son épaule, bien décider à profiter de ce film.

« J'ai envie de toi, mon bébé... » Mon bébé ? Il commençait à me donner un petit surnom. Rho Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1516775406 , il était trop choupi. « Oh... » Laissais-je échapper émue par ce qu'il venait de dire. Rha qu'est-ce que je pouvais être niaise parfois. Il venait de me dire qu'il avait envie de moi et j'étais en train de le regarder comme s'il venait de m'offrir mon plus beau cadeau de noel. J'allais devoir lui trouver un petit surnom aussi :siffle: . Un sourire taquin finit par effacer mon côté jeune fille en fleurs. « T'es affamé de dessert! mon chewi, faut qu'on remédie à ça » Oui !!! On allait faire ça. A bas le film, de toute façon, c'était un film de mon frère, il ne pouvait être que nul. Il était bien capable de m'avoir mis un film d'horreur pour me terrifiait pendant une semaine, sauf que ce soir, je n'étais pas tout seule, et Hugo n'allait avoir aucune difficulté pour me protéger contre des revenants ! Pouffant de rire, je me laissais glisser sur le canapé. Il allait en voir de toutes les couleurs celui-là, ça allait le changer. En tout cas, y avait pas de doute la nuisette transparente ça fonctionnait très bien ( note à soi-même  = en acheter d'autre et laisser tomber les pyjamas Disney ). Ses caresses étaient une fois de plus divine et je commençais déjà à soupirer alors que rien n'avait commencé. J'étais déjà partie ailleurs et j'étais bien loin de me douter qu'un film porno était en train de passer sur ma télévision. « Quoi ? » Laissais-je échapper avant de jeter un regard à l'écran. « Oh... » Laissais-je échapper « c'est des mecs >< » Mon frère m'avait filé un film de porno pour les gays. Comment voulait-il que ça m'intéresse. Il était con... et surtout intenable. Comme si je regardais des films pornos.
« Je vais le tuer, je te promets que la prochaine fois que je le vois je le tue » grognais-je tout en me dégageant de mon petit ami pour arracher la clé usb de la télévision. « Un porno ! Il en a eu assez de me montrer des films d'horreur. Il ne couche pas assez à droite à gauche, en plus faut qu'il se rince l'œil sur des pornos gay. Tu parles, il n'a même pas dû le regarder, tout ça, c'est pour me faire enrager » Ah comment il ruinait notre soirée. Je me laissais tomber sur ma chaise avec la nuisette qui dévoilait mes fesses, pas le temps de la remettre, je devais effacer cette horreur. Qu'est-ce qu'il était lent cet ordi. « Il droit croire que ma vie sexuelle et merdique ! S'il savait qu'elle est bien mieux que la sienne » m'exclamais-je, tout en cliquant sur le fichier pour le supprimer. « Allez disparaît de ma vue »

Le fichier s'effaça. Toute fière de moi ( En plus d'être une séductrice, je savais me servir d'un ordinateur Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855), je me retournais vers Hugo. « Hmmm... j'adore te voir sur mon canapé » Mouais, c'était palpitant, surtout quand il me regardait comme ça. N'importe quelle femme se damnerait pour qu'on les regarde de cette façon. « Si tu continues à me regarder de cette manière, ma nuisette va disparaître »

Un bruit proche se fit entendre. Blue s'était levé et grattai frénétiquement à la porte de mon placard. Placard où se trouvaient ses croquettes. Avec tout ça, j'avais oublié de nourrir mon chien. C'était mal, pas bien Joy. « Blue... je t'ai oublié doudouné » Il laissa échapper un petit jappement avant de se mettre à tourner sur place dans une ronde frénétique. « Maman, elle oublie tout quand ton papa, il est là » Mouais, il me faisait perdre tout mes repères d'abord :siffle: « Allez tiens mon gros bébé, fais attention à pas d'étouffer, je suis prise ce soir » Oué, j'avais un paquet de choses de prevues et m'occuper de Blue n'en faisait plus partie. Il avait à manger, après il allait partir se recoucher dans son panier. Hors de question qu'ils viennent nous déranger. On n'avait prévu pas mal de chose pour ce soir XD.

Enfin, je pouvais le rejoindre, ce n'était pas trop tôt. « Enfin tous les deux » laissais-je échapper avant de prendre place sur les jambes du beau brun. On pouvait aussi inverser les rôles, c'était bien comme ça, enfin pour commencer. « Figure-toi que j'ai aussi très envie de toi » dis-je, tout en appuyant mes dires par un sourire enjôleur. Mes lèvres attrapèrent les siennes avec tendresse. « Tu sais à quoi ça me fait penser ? » Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres tandis que je laissais mes mains parcourir son torse musclé.  « Notre soirée au ski.. Sauf que cette fois-ci, tu ne vas pas t'endormir et que personne ne va venir nous embêter... J'ai pas arrêté d'y penser depuis » Mouais, sur ce coup-là, il avait pas vraiment assuré. « Du coup... Si tu veux te rattraper, c'est le moment de saisir l'occasion » Un sourire narquois sur les lèvres, je remontais un peu plus sur ses jambes avant de jeter un coup d'œil sur une de mes bretelles qui s'étaient fait la malle. C'était navrant même mes bretelles en faisaient à leurs têtes.

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyVen 21 Mar - 20:23




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Il savait qu’il faisait le bon choix. Et peu importe si l’avenir le contredisait, il voulait tout de même essayer. Il ne pouvait définitivement pas rester l’homme qu’il était, ce playboy sans coeur qui collectionnait les aventures… Il savait de toute manière que ce n’était pas lui, il se connaissait, il y avait tellement de choses derrière cette façade qu’il affichait. Et voilà ce qui se passait lorsqu’il laissait une femme s’approcher de lui et gratter la surface : peut-être qu’il se berçait d’illusions mais il voulait y croire. Croire en la sincérité de Joy, croire qu’elle n’allait pas jouer avec lui. Il voulait lui faire confiance. Il pouvait lui faire confiance. Ce n’était pas comme s’il était le seul à se jeter à l’eau dans cette histoire. Il se rendait compte que Joy aussi sautait dans le vide sans filet en même temps que lui. Elle aussi devait avoir ses craintes : tomber amoureuse d’un mec connu pour sa longue liste de conquêtes, il y avait tout de même de quoi avoir peur. Elle avait quitté son mec à cause de lui (bon… ils n’en avaient pas vraiment parlé et il ne lui avait jamais explicitement posé la question mais il se doutait bien que c’était à cause de lui que tout ça était arrivé…), elle lui avait dit ce qu’elle avait sur le coeur la première et n’avait pas eu peur d’y aller franco, quitte à lui faire peur. Elle faisait face à ce qu’elle ressentait et était un milliard de fois plus courageuse que lui. Il avait beaucoup de choses à apprendre d’elle (ça tombe bien… c’est elle la maîtresse Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) et cette relation, parce que oui, maintenant, ils étaient définitivement dans une relation, ne pouvait que lui faire du bien. Enfin un peu de stabilité. Enfin un semblant de normalité dans sa vie. Hugo avait hâte de voir ce que les prochains jours et prochaines semaines allaient lui apporter, comment lui et Joy allaient évoluer. Pour l’instant, tout était parfait. Même plus que parfait.
Il avait trouvé la femme qu’il lui fallait, quelqu’un qui le fasse rire, quelqu’un d’entier et surtout quelqu’un qui n’oubliait pas le côté séduction, très important pour lui, dans leur relation. Ah ça, Joy ne l’oubliait pas ce côté là…! Il suffisait de jeter un coup d’oeil à la nuisette sexy qu’elle portait en ce moment même et qui lui dévoilait presque tout…! Il aimait la voir se laisser aller sous ses caresses, il n’y avait plus cette gêne caractéristique des débuts quand on se met nu devant l’autre pour la première fois. Il n’avait pas vraiment connu ça avec elle mais il pouvait constater tout de même l’évolution : ils commençaient à très bien se connaître et à se faire mutuellement confiance. Aussi ne fut-il pas surpris de la voir passer une nouvelle fois de la femme fatale à la femme enfant, les sourcils froncés. Elle le poussa légèrement afin de pouvoir se lever du canapé, râlant contre son frère qui lui avait fait une bonne (ou mauvaise selon le point de vue…) blague. Elle pestait depuis de longues secondes maintenant, cliquant énergiquement sur la pauvre souris de son ordinateur qui ne lui avait pourtant techniquement rien fait. Assise face à son bureau, elle ne se rendait même pas compte à quel point elle était sexy même quand elle râlait. La nuisette légèrement remontée, Hugo avait une vue splendide sur ses fesses et ne se gêna pas pour la contempler sous toutes les coutures. Elle avait intérêt à revenir vite dans le canapé parce qu’il n’était pas sûr de pouvoir rester d’autres minutes supplémentaires sans la toucher.

« Si tu continues à me regarder de cette manière, ma nuisette va disparaître… » le surprit-elle alors avec sa voix coquine. Hugo, en train de se mordre la lèvre inférieure presque jusqu’au sang depuis une bonne minute, était sûr et certain que cette fille là avait été amenée sur Terre pour l’amener à sa perte. C’était simple : il la trouvait absolument parfaite. Et physiquement et mentalement. Qui d’autre aurait pu passer de la créature sexy prête à vous faire l’amour comme une diablesse à la gentille mémère à son chien qui lui parlait comme à un bébé. « Blue... je t'ai oublié doudouné !! » fit-elle alors qu’elle s’avançait vers la gamelle du chien pour la remplir de croquettes. Hugo se mit à rire tout en la regardant faire. Oui, elle était unique. Et il était plus qu’heureux qu’une telle perle soit dans sa vie. Et alors qu’elle revenait enfin vers lui, il lui ouvrit les bras, prête à l’accueillir. Joy se posa à califourchon sur lui, enroulant ses bras autour de sa nuque. Cela ne faisait que quelques minutes qu’il ne l’avait pas touchée et il avait ressenti le manque. Maintenant, ça allait beaucoup mieux depuis que ses mains glissaient le long de son dos pour venir caresser ses fesses rebondies. Est-ce qu’il avait déjà dit à quel point elle était parfaite ? Il commençait à se sentir à l’étroit dans son jean et Joy ne faisait rien pour arranger les choses, bien au contraire. Elle lui rappela cette fameuse nuit à la station de ski où il s’était endormi alors qu’elle était partie rassurer un enfant qui avait fait un cauchemar. Ah bon sang, il s’était maudit au petit matin… et Joy semblait toujours avoir cette nuit ratée en travers de la gorge.

« Promis, je vais me faire pardonner comme il faut… » lui murmura-t-il alors que leurs visages se rapprochaient dangereusement l’un de l’autre. Joy remonta légèrement sur lui, jetant tout à coup un coup d’oeil à l’une de ses bretelles qui avait décidé de jouer avec le self control d’Hugo en se faisant la malle. Le regard coquin que lui lança Joy lui signifia que les hostilités pouvaient enfin commencer et il n’attendit pas plus longtemps pour fondre sur ses lèvres, savourant comme il se doit ce premier contact. Joy, au dessus de lui, le rendait déjà fou avec ses mouvements de bassin contre son jean et il la serra plus fort contre lui, balayant son dos de caresses avant de retourner sur ses fesses. Il se laissa tomber contre le dossier du canapé, entraînant dans sa chute la jolie brune au dessus de lui. Les cheveux de Joy venaient lui chatouiller le visage alors qu’il laissait échapper des soupirs d’un plaisir non dissimulé. Les lèvres de la jeune femme quittèrent ses lèvres pour descendre dans son cou et Hugo lâcha un « Oh bon sang… » lorsque Joy se mit à jouer avec l’un de ses nerfs, juste sous son oreille. « Continue bébé… » lui murmura-t-il tout en lui caressant les cheveux pour l’inciter à continuer, quitte à se réveiller avec un joli suçon le lendemain… Il n’était pas homme d’habitude à se laisser faire (il aimait être celui qui avait le dessus) mais ce soir il laissait volontiers Joy prendre les choses en main, elle se débrouillait tellement bien. Il essayait tant bien que mal de retenir ses râles de satisfaction mais Joy faisait absolument tout pour qu’il pète un câble au maximum. Entre sa bouche dans son cou et ses mouvements de bassin, il ne savait plus à quel saint se vouer. S’il n’avait pas envie de perdre piteusement contre elle, il était peut-être temps de reprendre les choses en main. Passant l’un de ses bras autour de la taille de la jeune femme, Hugo pivota et jeta presque Joy dans les coussins du canapé. Il en profita pour se lever et commencer à déboutonner sa chemise. Regardant la jeune femme allongée devant lui avec son oeil de prédateur, il ouvrit les deux pans de sa chemise avant d’attaquer la descente de son jean. « Crois-moi, ce soir, tu ne vas pas fermer l’oeil de la nuit… » Son jean et caleçon descendus en bas de ses chevilles puis enlevés, Hugo se débarrassa également de sa chemise avant de fondre sur sa proie préférée, la rejoignant dans le canapé. Joy l’accueillit, écartant les jambes pour lui laisser la place de s’allonger tout contre elle et Hugo ne perdit pas une seconde de plus pour passer aux choses très très sérieuses. Une fois entré en elle, il lui attrapa les chevilles et lui remonta les jambes, les posant contre ses épaules et augmentant ses coups de rein progressivement. Il aimait la regarder quand il lui faisait l’amour, ses yeux qui n’étaient ouverts qu’à moitié et qui trahissaient tout le plaisir qu’elle prenait, sa poitrine qui remontait au gré de ses coups de bassin, ses cris, étouffés d’abord, qui gagnaient en intensité… Il avait envie de la toucher partout, d’être partout, de sentir l’odeur fruitée de ses cheveux et de toucher le grain de sa peau. Il la regardait se donner à lui entièrement, le laissant gérer les choses à sa manière, comme il en avait envie. Ce n’était plus une question de performance, un show où il prouvait qu’il était sûrement le meilleur coup de la région, il avait d’autres choses à lui prouver désormais, quelque chose qu’il n’avait jamais tenté avec qui que ce soit tout simplement parce qu’il n’avait pas encore trouvé la bonne personne. Mais maintenant elle était là, enfin dans sa vie et il n’avait pas envie qu’elle en sorte. Alors il devait réussir l’exploit de faire penser à Joy qu’il n’était pas dans cette relation uniquement pour le sexe, que ses coups de rein n’étaient pas là uniquement pour la faire crier, il voulait lui faire comprendre ce soir en lui faisant l’amour qu’il lui faisait vraiment l’amour.
Il plongea sa tête dans le cou de la jeune femme, cherchant à se rapprocher au plus près d’elle. « Serre-moi fort… » lui murmura-t-il au creux de l’oreille. Il voulait sentir ses bras l’entourer, être en communion totale avec elle, ne faire plus qu’un et s’échanger l’amour qu’ils se portaient l’un l’autre. La cadence de ses coups de rein diminuèrent, il voulait sentir l’intérieur de son corps, au ralenti. Même s’il était fan des câlins plutôt violents où on se jette sur l’autre, ce soir il avait besoin de ça également, de plus de tendresse, d’une douceur qu’il n’avait jamais vraiment tenté d’avoir une fille parce que d’habitude il ne les utilisait que pour son propre plaisir personnel… « Ca fait bizarre… » Oui la sensation était étrange, il sentait le sexe de Joy se contracter autour du sien et il frissonnait à chaque fois que ça se produisait. Il ne bougeait presque plus, les yeux fermés il attendait la prochaine secousse, prêt à frissonner à nouveau. Emprisonné dans le corps de Joy, il se sentait à sa place, en parfaite osmose avec elle. Hugo ouvrit lentement les yeux pour croiser le regard de la jeune femme et vint l’embrasser sur le bout du nez. « J’aime être avec toi… Pardon pour cette semaine que je t’ai fait passer… » lui avoua-t-il en jouant avec l’une des mèches de ses cheveux. « Il n’y a pas que pour le câlin loupé à la station de ski que je dois me rattraper… Je te promets de ne plus te faire le moindre mal, Joy… J’ai envie… J’ai envie d’être complètement dans ta vie désormais… Et je veux que tu sois dans la mienne… » Il lui offrit un sourire timide, gêné de s’être dévoilé autant sur ce qu’il ressentait pour elle. C’était comme s’il venait de lui demander officiellement de devenir sa petite-amie et il sentait le rouge lui monter aux joues, chose qui ne lui était sûrement pas arriver depuis le collège…! Lentement il se dégagea de ses bras et fit pivoter une nouvelle fois Joy pour qu’elle se retrouve à quatre pattes sur le canapé, attrapant ses hanches afin qu’elle vienne à sa rencontre. Les coups de rein reprirent de plus belle, Hugo était soulagé qu’elle ne voit plus son visage cramoisi par la honte. Au moins maintenant, il pouvait se concentrer sur quelque chose qu’il savait faire : l’envoyer au septième ciel. Et tant pis si elle avait des voisins, tant pis pour le canapé qui cognait contre le mur, tant pis s’il la faisait crier plus fort que d’habitude, le Sex God Hugo comptait bien lui prouver qu’elle avait fait le meilleur choix en le choisissant lui…

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptySam 22 Mar - 22:21




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Dire qu'il avait osé mettre un film porno sur ma clé usb. La prochaine fois, j'y penserai à deux fois. Quand mon frère m'envoie un film, il faut toujours vérifier le contenu avant de le regarder pour éviter des mauvaises surprises. A cause de lui, j'avais été obligé de sortir des bras d'Hugo et ça il allait me le payer. Hugo m'avait posé pas mal de difficultés. Maintenant je voulais à tout prix éviter qu'il décide de faire volte face et pour commencer je ne voulais pas qu'il pense que je passais mes soirées à regarder des pornos gay. En fait, je regardais plutôt des comédies romantiques et des dessins animés, rien de comparable à ce qui avait défilé sur l'écran quelques minutes plus tôt. De toute façon, je n'avais pas du tout envie de perdre mon temps à regarder un écran, regarder Hugo s'avérait beaucoup plus passionnant.

J'allais avoir un petit problème si je commençais à ne pas pouvoir le lâcher. Moi qui aimais dépendre de personne pour me débrouiller seule, je devenais, de plus, en plus dépendante de lui et comble de l'ironie, j'avais follement envie que ça empire. Je voulais passer ma vie en sa compagnie et ne plus jamais être séparé de lui. Et surtout, on allait devoir arrêter de se faire la tête pour rien. Aussi bien l'un que l'autre, on semblait être doués pour prendre rapidement la mouche, on était sanguin. Bref, on aimait faire des étincelles et entre nous, ça pouvait devenir rapidement électrique. Quoiqu'en y réfléchissant, ce n'était pas si mal de se faire la tête si on se réconciliait de cette manière à chaque fois. :siffle: . Résister à Hugo n'était pas envisageable, je pouvais toujours essayer, mais je me connaissais assez pour savoir que je serais incapable de ne pas répondre à ses caresses. Il me rendait littéralement folle et surtout désireuse d'être sienne. Une fois de plus, ce soir n'allait pas échapper à la règle. En fait si on y réfléchissait bien. A chaque fois qu'on se croisait, on finissait systématiquement dans ce genre de situations et depuis qu'on avait gouté au plaisir charnel, on ne s'arrêtait plus au pelotage. Non, on passait rapidement à la vitesse supérieure et heureusement d'ailleurs, parce que je ne m'étais toujours pas remise de son coup à la montagne. Ma fierté en avait pris un petit coup. Ce soir, j'avais mis toutes les chances de mon côté. La nuisette avait fait son petit effet. Mouais, je l'avais bien choisi, sûrement parce que mon achat s'était fait en pensant à lui...

Hugo était en train de réussir à changer un paquet de petits trucs de ma personnalité. Assez timide de nature, je ne prenais aucun plaisir à me promener à moitié nue devant un homme, en tout cas pas devant Sam. D'une certaine façon, je mettais toujours sentie mal à l'aise avec lui, mais quand Hugo me regardait, c'était tout le contraire qui se passait. Il arrivait avec un seul regard à balayer tout mes doutes, alors à bas les fringues, moins j'en avais et plus son regard me désirait. D'ailleurs, celle-ci n'allait sûrement pas tarder à ne mettre d'aucune utilité. En fait, elle n'en avait pas vraiment, elle servait juste à réveiller mon étalon sauvage qui n'en avait de toute façon pas vraiment besoin Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106

Positionnée sur Hugo d'une façon qui laissait parfaitement entendre le but de la manœuvre, je ne ressentais aucune gêne, aucune hésitation. Je savais parfaitement quoi faire et les questions qui avaient pu être les miennes au tout départ avaient fini par disparaître elles aussi comme ma pudeur. De toute façon, il m'avait déjà vu nu et sous toutes les coutures Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 . Je n'avais plus aucune raison de ma cacher et encore moins de rester prude dans nos ébats. Non ce soir, ça allait envoyer, comme à chaque fois qu'on faisait l'amour. Je n'avais plus qu'à espérer que mon canapé tienne la route et que mes murs soient assez épais pour ne pas déranger les voisins. Dire que je l'avais choisi pour l'insonorisation. Pas pour éviter qu'on m'entende jouir de plaisir, mais pour éviter qu'on m'emmerde avec les aboiements de Blue. Comme quoi avoir un chien pouvait s'avérer utile. Personne ne s'était jamais plaints de lui, en tout cas pas du bruit qui fessait. Je sais pouvais donc en déduire que mon appartement était bien isolé. Un sourire amusé se dessina sur mon visage. On allait pouvoir faire tout le bruit qu'on voulait, on s'en foutait des voisins ! En plus y avait que des vieux, ils devaient tous être sourds Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 alors autant s'en donner à cœur joie.


S'il y avait une chose que j'aimais, c'était le faire languir tout en ressentant son désir et la jolie bosse qui se créait sous son pantalon était une preuve irréfutable qui commençait à se sentir à l'étroit, très à l'étroit en fait.
Parce que oui, il avait tendance à mette des jeans bien serrés. Ils mettaient en valeur ses jambes et ses fesses : divines d'ailleurs. Le petit souci, c'est qu'en contre partie, il n'avait pas vraiment de place à l'intérieur. Mes baisers dans le cou se firent plus avide, j'allais le dévorer. Après tout, c'était mon déssert aussi. Il n'allait pas hésiter à me sauter dessus Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 , autant profiter de mes moments de tigresse dominatrice. Je répondis immédiatement à sa demande ( et oui en plus d'être une tigresse dominatrice, j'étais aussi une tigresse obéissante, la meilleure tigresse du monde 8) ). Profitant de la situation, je ne me gênais pas pour jouer avec mon bassin et mes cuisses et plus les secondes passées, plus je commençais à vouloir le voir prendre les commandes.

Notre alchimie était telle qu'il décida de rentrer dans les choses sérieuses pile au moment où je m'apprêtais à fondre sur son jean pour qu'il mette fin au feu intérieur qui était désormais en train de me consumer. On avait assez jouer avec les préliminaires et j'étais parfaitement prête à l'accepter et surtout, j'en crevais d'envie. Alors quand il me balança contre les coussins, je m'y laissais retomber mollement avant de contempler le petit spectacle qu'il était en train de m'offrir. « Qui t'as dit que je voulais dormir ? » Non ce n'était pas vraiment ce que j'avais en tête pour cette soirée. On avait passé une semaine loin de l'autre et en plus de ça, on ne s'était pas adressé la parole, alors pas questions que je perde mon temps à dormir alors qu'il était avec moi. Hugo était enfin avec là, on avait fait un grand pas aujourd'hui et je voulais profiter de cette journée jusqu'à ce que mon corps ne soit plus en mesure de me maintenir debout.

J'accueillis parfaitement Hugo. À croire que nos deux corps avaient été crée pour s'accorder parfaitement. Je laissais échapper un soupir de plaisir. Chacun de ses coups de reins m'amenait un lot phénoménal d'émotions que je n'étais même pas en mesure de toutes reconnaître. Tout était trop fort, trop puissant pour que mon esprit fonctionne correctement. Je me laissais juste aller au plaisir qu'il était en train de me donner, laissant mon corps ondulé en parfait accord avec le sien. Au fur et à mesure, je remarquais quand même qu'une chose était en train de changer, sa façon de faire l'amour. Ce n'était pas moins bien, en fait, c'était le contraire, c'était encore mieux. Il y allait avec plus de douceurs, plus de passion, sûrement  plus d'amour aussi, comme s'il venait enfin de s'accorder la possibilité d'aimer quelqu'un et pas uniquement pour une nuit et cette personne c'était moi. S'il voulait sceller notre relation avec cette nuit d'amour, aucun doute, il y arrivait parfaitement. Quand il était comme ça, quand on était en train de vivre ce genre de moment, je n'avais aucun doute sur notre future ça allait être exceptionnel.

Quel bonheur de pouvoir ressentir autant d'émotions alors qu'on pensait cela impossible. Ces coups de reins se firent plus lent, mais pas moins plaisant pour autant. Essoufflée (bha oui, moi aussi j'étais en train de faire du sport), mes yeux s'entrouvrirent pour plonger tendrement dans son regard emplit de tendresse. J'aimais aussi quand il me regardait comme ça et j'aimais peut-être plus ça que quand il me regardait en mode prédateur. Ce petit moment de tendresse me plongea encore plus dans notre bulle. Mes bras s'enroulèrent rapidement autour de lui tandis que je laissais aller mon corps à un peu plus de plaisir. Un rire amusé sortit de ma gorge « et bhé moi j'adore ça » Mouais, moi aussi je pouvais me muscler pendant nos ébats et plus je connaissais les réactions de mon sexe, plus je connaissais la meilleure méthode pour qu'il réussisse à me faire jouir, mais à ce niveau-là, il n'avait jamais vraiment eu de problèmes. En fait, On n'avait jamais eu de problème, c'était naturel entre nous, depuis le départ ça fonctionnait à merveille et plus on apprenait à se connaître, plus on s'améliorait. «Joy... J'ai envie... J'ai envie d'être complètement dans ta vie désormais... Et je veux que tu sois dans la mienne... » Un sourire heureux se dessina sur mes lèvres tandis que ma main remonta doucement vers sa joue.  il ne pouvait pas dire mieux pour me rassurer. « Hugo.. » Émue, je me retrouvais presque sans voix, oui ça n'arrivait pas souvent, c'était même très rare, mais il venait de me prendre pas surprise. Il était déjà dans ma vie et depuis plusieurs semaines, il en était devenu le point central. Je n'eus pas vraiment le temps de me lancer dans une déclaration des plus romantiques. La timidité d'Hugo venait de disparaître, on attaquait de nouveaux les choses sérieuses. Pas grave, je pourrais lui dire plus tard, pour le moment, je n'avais qu'une envie qu'il continue sur sa lancée parce que c'était divinement bon.


« Je crois que tu t'es rattrapé pour l'histoire du ski » glissais-je à son oreille, le souffle a moitié coupé à cause de ce qu'on venait de faire quelques minutes plus tôt. La pause était donc de rigueur, mais allait être de courte durée. J'avais une petite idée en tête...  « Je crois qu'il est temps qu'on vire mes peluches, le premier arrivé à gagner » déclarais-je avant de m'élancer dans ma chambre pour bondir avec aisance sur mes peluches avant de me coucher dedans, les fesses légèrement relevées, posture des plus lascives pour ramener le plus rapidement possible mon homme au paradis du plaisir. Entourée de mes peluches, la scène était assez cocasse. « Tu te traînes » laissais-je échapper malicieuse en voyant arrivé Hugo. D'un geste expert, j'ouvrais mes bras pour envoyer voler les peluches sur le sol. Elles pouvaient aller faire un petit tour par terre, entre peluches, elles trouveraient sûrement pleins de trucs à faire. Maintenant, c'était le temps pour les bêtises de grand Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 . Mon regard balaya Hugo, je me pinçais délicatement les lèvres. « Allez viens » le suppliais-je avant de le tirer par le bras pour l'attirer à moi. Mes jambes s'enroulèrent autour de sa taille tandis que mes bras reprirent leur position initiale autour de son cou. « Hmmm, t'as vu je t'ai fait de la place » N'y tenant plus je le poussais pour qu'il tombe à son tour sur le lit avant de glisser lentement sur lui pour finir par me mettre à califourchon. Mes lèvres baladeuses parcoururent son corps d'Apollon laissant monter le désir et autant dire qu'il y en avait. Je finis par répondre à celui-ci en joignant de nouveau nos corps. Hugo n'était pas le seul à pouvoir le faire :siffle: . Mon bassin s'élança dans une jolie danse bientôt rejointe par Hugo qui reprit rapidement le dessus. Bon d'accord, il le faisait tellement bien. Je laissais échapper un cri de plaisir, puis deux, trois . Une de mes mains collée sur ses fesses , l'autre aggripant le rebord de mon lit, il m'envoyait une fois de plus dans des contrées qu'on exploraient désormais à deux.

La nuit fut courte, très courte... On allait vraiment devoir dormir ce soir parce qu'on n'allait jamais réussir à faire face aux élèves avec deux nuits sans fermer l'œil. Collée contre Hugo, j'étais en train de lutter pour me rendormir. Nan, je pouvais pas me réveiller maintenant, j'étais trop morte. Je sentais mes yeux me brûler et tout mon corps refusait la simple idée de bouger un seul muscle. Hugo semblait bien plus décidé à se lever que moi. « Tu dois vraiment y aller ?» grommelais-je, tout en m'agrippant à lui pour qu'il reste avec moi. « Si tu pars, j'ai plus de coussins » Une moue boudeuse se dessina sur mon visage. « En plus à cause de toi , j'ai pleins de courbatures, tu ne peux pas partir avant de me faire un massage... » dis-je juste avant de l'embrasser. J'étais consciente qu'il ne pouvait pas rester, mais rien ne m'empêchait d'essayer... « Pis si toi aussi, tu en as, je peux aussi me transformer en masseuse professionnelle » mes mains se mirent à parcourir son torse. Amusée, je pinçais mes lèvres avec un petit air malicieux. Il ne connaissait pas encore Joy la reine des massages :siffle :

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptySam 29 Mar - 23:48




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Joy s’était endormie il y a quelques minutes à peine mais Hugo, lui, n’arrivait pas à trouver le sommeil. Pourtant, avec la fatigue qu’il avait accumulée et la soirée mouvementée ( Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) qu’ils venaient de passer, il aurait dû tomber comme une mouche également… Mais son esprit était tellement en train de cogiter et de se repasser les évènements de ces dernières heures qu’il était tout simplement incapable de fermer l’oeil. Et voilà, il l’avait fait. Il avait fini par abattre de lui-même toutes les barrières qu’il s’était lui-même imposées depuis qu’il fréquentait des filles. Et tout ça, c’était de la faute de la déesse endormie à côté de lui. Joy n’en avait peut-être pas conscience mais elle venait de réussir un sacré miracle : elle avait réussi là où toutes les autres avaient lamentablement échoué. La preuve en était qu’il allait être là tout à l’heure quand elle allait se réveiller…
Hugo passa ses bras derrière sa tête et contempla le plafond éclairé par la faible lumière de la lune. C’était la première fois de sa vie qu’il se retrouvait dans l’appartement de quelqu’un mais cela ne lui semblait même pas étrange. Il se sentait… à sa place. C’était totalement différent de l’ambiance sobre et classique des chambres d’hôtel qu’il avait l’habitude de fréquenter mais il se sentait largement mieux ici, dans l’univers de Joy dans lequel il avait envie de plonger et ne jamais plus en ressortir. Il pencha légèrement la tête et un sourire amusé vint se poser sur ses lèvres lorsqu’il vit l’océan de peluches éparpillées au pied du lit de la jeune femme. Il n’avait pas mis longtemps pour leur piquer la place à ses fameuses peluches, pensa-t-il d’un air moqueur Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106
Se retournant vers la jeune femme, il se laissa aller à la contempler quelques instants. Les mains ramenées près de sa joue, Joy était profondément endormie, le drap descendu jusqu’à ses reins. Hugo la recouvrit afin qu’elle n’attrape pas froid et caressa tendrement son dos. Joy bougea légèrement dans son sommeil, se rapprochant de lui et se calant contre son torse. Dans un dernier regard attendri, Hugo embrassa le front de la jeune femme avant de rejoindre à son tour le pays des rêves.

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Un rayon de soleil avait fini par le réveiller et il mit quelques instants avant de se rappeler où il se trouvait, s’attendant à se réveiller dans sa chambre. Lorsqu’il baissa la tête et vit le corps de Joy blotti contre le sien, tout lui revint en mémoire (notamment les souvenirs les plus coquins Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 )
Il regarda l’heure vite fait sur le radio réveil de la table de chevet. Malheureusement, il n’allait pas devoir tarder, ses parents allaient l’attendre pour l’ouverture de la boutique… Il prit tout de même le temps de regarder la jolie brune dans ses bras qui ne semblait pas le moins du monde gênée par les rayons de soleil qui avaient envahi la pièce et qui venaient lui chatouiller son si doux visage. Elle devait être sacrément fatiguée pour dormir à poing fermé comme cela (la faute à qui, hein ? Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) Il était complètement accro à ce petit bout de chou qui n’avait apparemment pas envie de le laisser partir, s’agrippant fermement à lui alors qu’il tentait de s’extraire de sous la couette. « Tu dois vraiment y aller ? Si tu pars, j’ai plus de coussins… » dit-elle tout en essayant d’ouvrir péniblement ses yeux mais la fatigue semblait être plus forte que sa volonté ce matin. Hugo lâcha un petit rire avant de venir lui embrasser la tempe. « Oui, je dois y aller, j’ai pas envie que ma mère déclenche le plan « alerte enlèvement » Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Si tu veux, dès que je quitte le lit, je remets en place tes copines les peluches, comme ça tu sentiras même pas que je suis parti… » Mouais, vu la moue qu’elle était en train de faire, son idée n’avait pas l’air de lui plaire. « En plus à cause de toi , j'ai pleins de courbatures, tu ne peux pas partir avant de me faire un massage… » ajouta-t-elle, cherchant par tous les moyens de le faire rester un peu plus longtemps. Hugo lui rendit le baiser qu’elle était venu chercher sur ses lèvres avant de s’allonger à nouveau contre l’oreiller et surtout contre elle. « Mademoiselle est exigeante dès le petit matin, on dirait… Il va me falloir plus pour me faire rester tu sais…» chuchota-t-il contre son oreille. Il vit Joy réfléchir à la vitesse de la lumière (un exploit vu comment elle était à peine réveillée xD) avant de l’entendre dire « Pis si toi aussi, tu en as, je peux aussi me transformer en masseuse professionnelle » Joy ajouta le geste à la parole et vint lui caresser lentement le torse. Voilà qui devenait fort intéressant… Il releva doucement la tête pour regarder l’heure une nouvelle fois. Il était neuf heures et demi, la boutique devait ouvrir à dix heures… Sachant qu’il allait mettre un petit quart d’heure pour faire le chemin entre chez Joy et chez lui, il pouvait se permettre de rester encore quelques minutes… Alors que Joy se mordait la lèvre d’un air malicieux, Hugo plongea son regard dans le sien avant qu’un énorme sourire ne vienne se peindre sur son visage. Plongeant sur les lèvres sucrées de Joy, il embarqua avec lui le drap le faisant remonter au dessus de leurs deux têtes. « Bonjour toi… » murmura-t-il contre ses lèvres une fois le baiser fini. « Tu as bien dormi ? » Il se doutait que la nuit avait été trop courte et qu’elle serait bien restée jusqu’à midi sous la couette. Il s’en voulait de l’avoir réveillée alors qu’elle dormait si bien mais elle avait été trop bien accrochée à lui pour qu’il parvienne à se glisser hors du lit sans la réveiller. En tout cas, une chose était sûre : il devait arrêter de la regarder comme il était en train de le faire - il la mangeait littéralement du regard, il faut dire aussi qu’elle était absolument nue et que le spectacle qu’elle lui offrait était tout simplement magnifique - car elle allait vite se rendre compte à quel point il était accro à elle.
« Je peux pas rester trop longtemps sous la couette, je dois filer aider mes parents… Tu me gardes ta proposition alléchante pour ce soir ? » lui demanda-t-il. Et voilà, il venait subtilement de glisser le fait qu’il aimerait la revoir ce soir et passer une nouvelle nuit avec elle. (bien joué Livingston ! Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 859241826 ) « Promis, ce soir, la première chose que je fais c’est te faire un loooong massage pour enlever les vilaines courbatures que je t’ai faites… » Il fit glisser ses mains le long des hanches de Joy avant de plonger dans son cou et d’embrasser sa peau délicate. « Et si jamais tu trouves un peu de force aujourd’hui et que tu t’ennuies, tu pourrais passer me faire un ptit coucou à l’animalerie… » Ok, là il allait vraiment passer pour le mec qui ne peut plus se passer de sa copine et qui a besoin de la voir constamment. Mais il se connaissait : il avait tellement l’habitude de passer ses journées (et maintenant nuits… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) en compagnie de Joy qu’il savait que la journée allait être longue si jamais il ne voyait pas sa frimousse avant ce soir. « Je pourrais te kidnapper quelques secondes dans la réserve sans que mes parents nous voient et puis… » Il coupa sciemment sa phrase pour venir embrasser Joy le plus tendrement possible. « On pourrait… » Autre bisou. « … pourquoi pas… » Encore un. «… faire un remake de ta première journée d’école… » Il recula de quelques centimètres et plongea son regard dans le sien. Il savait qu’elle avait percuté de quoi il parlait. De toute façon comment pourraient-ils oublier l’un ou l’autre ce qui s’était passé cette fameuse journée dans le vestiaire de l’école. Se rappelant d’un détail qui a de son importance, Hugo trouva utile de préciser : « Par contre, hors de question que tu rentres dans la réserve avec une tasse de café à la main. Va falloir que t’arrêtes de tuer mes chemises, espèce d’assassine…! » Partant dans un rire, Hugo vint embrasser une dernière fois sa petite-amie avant de se détacher d’elle à contre-coeur. « A tout à l’heure… » Il lui caressa tendrement la joue. « Rendors-toi, tu as encore besoin de dormir et puis… Je te veux en forme pour ce soir… » Hugo lui offrit un petit clin d’oeil appuyé et sortit enfin du lit malgré la mine boudeuse de Joy.


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Le vent frais qui soufflait sur Pearl Trees ce matin avait au moins le mérite de le réveiller un peu. La journée allait être sans nul doute très longue, il n’avait envie que d’une chose : grimper les escaliers qui menaient à l’appartement et aller s’effondrer dans son lit pour ne se réveiller que ce soir. Malheureusement, ses parents n’allaient pas l’entendre de cette oreille et allaient exiger sa présence au magasin. Surtout qu’on était samedi, jour le plus important pour le chiffre d’affaires de la semaine et c’était également le jour où tout le monde venait récupérer ses commandes, et qui disait commande disait grosse manutention derrière. (voilà le secret des jolis biscotos d’Hugo Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 )
Hugo soupira alors qu’il était à l’angle de la rue de l’animalerie et regarda sa montre : dix heures moins cinq. Il allait devoir faire très très vite pour aller prendre sa douche et changer de fringues. Passant par la porte de derrière, il tomba nez à nez avec sa mère qui s’apprêtait à passer le rideau séparant l’arrière de la boutique du magasin. Les sourcils levés, la tête de sa mère ne lui disait rien qui vaille. Il allait encore avoir droit à l’une de ses éternelles leçons de morale. alors qu’il entendait le rideau métallique de la boutique se lever, signe que son père se trouvait déjà dans le magasin.

« C’est à cette heure-ci que tu rentres ? Et puis tu es sorti sans prendre ton téléphone ? Ton père et moi avons appelé des dizaines de fois depuis ce matin avant de nous rendre compte que tu avais laissé ton téléphone dans ta chambre. Tu étais où ? C’est une heure pour rentrer peut-être ? Et tu étais avec qui ? »

Pas de doute possible, sa mère était remontée comme un coucou suisse Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Hugo plissa des yeux et se frotta le crâne comme si une violente migraine le prenait tout à coup. « M’maaaan… Donne-moi le temps de rentrer s’te plaît… Je file prendre une douche et ensuite t’auras tout le loisir de me cuisiner… Mais pitié, laisse-moi aller me changer… » Des éclairs s’allumèrent dans les prunelles de Mme Livingston qui ne comptait pas laisser son fils partir ainsi. « Ooooh te donner le temps de rentrer, hein ? Monsieur débarque à dix heures à la maison mais je dois lui laisser le temps de rentrer… Tu t’es cru où Hugo Sun Jin Livingston ? A l’hôtel peut-être ? » Hugo avait envie de rire après la dernière remarque de sa mère. Lui qui d’habitude passait son temps à l’hôtel et qui pour une fois n’y avait pas passé la nuit… Il trouvait ça amusant que sa mère lui dise que la maison était devenue un hôtel pour lui. « Oh et épargne-moi ton sourire s’il-te-plaît, la situation n’a rien de drôle ! On s’est fait un sang d’encre ton père et moi ! Tu pars déposer Joy chez elle et tu ne reviens que maintenant ? Il s’est passé quoi entre le moment où tu l’as déposée et maintenant ? » Hugo ne pouvait pas s’empêcher de détourner le regard et de contempler le parquet de l’entrée. S’il regardait sa mère dans les yeux, elle allait tout de suite comprendre ce qu’il avait fait de sa nuit Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 « J’suis allé en boîte. » répondit-il en essayant d’y mettre le plus de conviction possible. Ce n’était pas la première fois qu’il mentait à sa mère et, même s’il s’en voulait, ce ne serait sûrement pas la dernière. « En boîte ? Et avec quel moyen de locomotion ? Ta voiture a dormi devant la maison. » fit sa mère, une main sur les hanches. Oups, il avait omis ce léger détail, que c’était Joy qui l’avait emmenée jusqu’à chez elle en voiture (comment avait-il pu oublier ça alors qu’il avait failli mourir à chaque virage ? Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 ) « J’y suis allé avec un pote de Pearl Trees que j’ai croisé en rentrant de chez Joy. » « Et le videur t’a laissé rentré en jean basket ? » « Mon pote m’a prêté des fringues. » Sa mère approcha et se mit à le renifler, Hugo la regarda faire les yeux ronds. « Tu ne sens pas l’alcool et encore moins le tabac… Et tu me présenteras ton ami qui est aussi grand que toi... Maintenant tu arrêtes de me raconter des histoires. Tu n’es pas allé en boîte, tu étais où ? »
Le jeune homme se recula vivement de quelques mètres. Sa mère était pire que Sherlock Holmes et lui commençait à être à court d’arguments…! « Est-ce que tu as passé la nuit avec Joy ? » lui demanda-t-elle à brûle-pourpoint. Hugo avala difficilement sa salive. Sa mère avait des dons de divination ou quoi ? Il ne s’était pas du tout attendu à ce qu’elle prononce le prénom de Joy et le rouge qu’il devait sûrement arborer sur ses joues en cet instant n’allaient pas aider à cacher la vérité… Heureusement, à croire que sa bonne étoile veillait sur lui, la clochette de la boutique se mit à tinter. Comme le dit si bien la série télé : « Sauvé par le gong » !! Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855

Madame Livingston lança un regard noir à son fils. « Cette discussion n’est pas terminée. Je compte bien savoir le fin mot de cette histoire. » fit-elle en agitant le doigt vers lui. Hugo souffla alors qu’il regardait sa mère franchir le rideau de l’arrière boutique. « Pffiouu… C’est pas passé loin… » murmura-t-il pour lui-même. Maintenant, il allait prendre le temps de sa douche pour réfléchir au bobard qu’il allait lui dire et il avait intérêt à trouver un truc en béton : sa mère ne semblait pas vouloir lâcher le morceau. Mais, alors qu’il avait fait un seul pas en direction de l’escalier, il entendit la voix de sa mère…

« Oh bonjour Joy, on parlait justement de toi avec Hugo ! »

Hugo n’eut même pas le temps de pâlir qu’il franchit le rideau, jetant un regard désespéré à sa petite-amie.

Ils étaient grave dans la merde.

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyDim 30 Mar - 15:03




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

J'étais une vraie lève tard, mais aujourd'hui mon lit était en train de perdre tout son intérêt. J'avais passé la nuit collée contre Hugo (qui était devenu entre-temps mon coussin personnel) et savoir qu'il partait suffisait à me réveiller. Il était resté, c'était déjà une avancé extraordinaire. Maintenant, j'allais devoir lui apprendre à faire des grasses matinées. Parce que oui faire la grasse matinée, c'est important pour la santé :siffle:. Notre nuit avait été si parfaite ... Pourquoi devait-il partir...

Je détestais me transformer en enfant capricieuse, ses parents avaient besoin de lui, c'était normal qu'il y aille. C'était une des raisons pour laquelle je l'aimais. Derrière son côté dur, il nécessitait pas à travailler en plus pour aider sa famille. Le couple Livingston travaillait toute la semaine plus le samedi. Autant dire, qu'ils ne devaient pas connaître les grasses matinées. Ils devaient sûrement profiter de leur samedi en laissant Hugo gérer la boutique. Ils ne le laissaient probablement pas seuls toute la journée, mais juste assez pour leur permettre de souffler un peu. J'étais bien placée pour connaître les avantages et les inconvénients d'une vie de commerçants, mais chez moi, c'était différent. L'entreprise était énorme et même si ma mère tenait une des boutiques les plus réputées de New York, elle avait un paquet d'employés qui s'occupaient de gérer pas mal de choses. Elle se permettait prendre des vacances, de ne pas travailler les week-ends, pleins d'avantage que les parents d'Hugo ne pouvaient pas avoir Je ne me souvenais que trop bien de la dernière fois ou j'avais croisé son père, quand il avait été pris d'une énorme crise de toux. Je n'avais jamais vu Hugo aussi inquiet. D'ailleurs, je n'avais jamais relancé le sujet et c'était peut-être mieux comme ça.

Une mine boudeuse s'afficha sur mon visage. Remettre les peluches ? Il était bête ou quoi, je voulais plus des peluches, elles avaient beau être toutes douces , mignonnes et colorées, elle ne pouvait pas le remplacer. « Mais... c'est toi que je veux.. » Gémissais-je comme une petite fille devant une poupée Barbie que ses parents refusent de lui acheter. C'était dans ce genre de moment où je me disais qu'il était franchement temps de grandir, mais je n'y arrivais pas, c'était trop dans ma personnalité pour que j'arrive à changer ce côté enfantin et puis j'aimais ça.

Pfff, dire qu'à cause de lui, j'étais totalement démantibulée Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 . Avec tout ce qui nous avait fait faire, j'avais l'impression de sortir d'une après midi de sport en haute montagne:dent:. Avec le temps, je prendrais le rythme... Après tout pour Hugo, je pouvais parfaitement devenir une sportive dans l'âme :siffle:.

À noter : le coup du massage ça marche ! Quand même, je commençais à douter de mes capacités à le faire rester. Un air malicieux s'afficha sur son visage et il ne mit que quelques secondes pour nous amener sous la couette. Incapable de ne pas rire, il me fallut quelques secondes et le contact de ses lèvres pour plonger mon regard dans le sien. J'allais aimer tout mes matins à ses côtés, j'en étais sûre. « ça fait longtemps que j'ai pas aussi bien dormi... » J'avais passé une semaine affreuse, en fait, je ne me souvenais même pas de quand j'avais réussi à dormir de cette manière. Comme quoi, il possédait de nombreuses qualités... Même en tant que somnifères et attrapeur de cauchemars :siffle:.
Qu'est-ce que je pouvais aimer cette façon qu'il avait de me regarder, son regard était si intense qu'il suffisait à me donner l'impression d'être exceptionnelle et c'était ce que je voulais être pour lui. J'espérais juste que mon regard lui transmette le même ressenti. Il venait de devenir la personne le plus important de ma vie et l'idée de le quitter pendant seulement quelques heures me plongeait dans une certaine mélancolie. On ne pouvait pas vivre collés 24h sur 24. J'allais bien devoir accepter de le laisser partir.

Ce soir ? Ce soir. Mon regard attristé prit une jolie lueur de bonheur. Il voulait revenir ce soir, si vite. Rho....Lui aussi ne pouvait pas vivre sans moi! Un sourire plein de malices se dessina sur mes lèvres. « D'accord ! Si tu reviens ce soir... Je veux bien te laisser partir » Ma journée allait être longue. La patience n'est pas une de mes nombreuses vertus... Pour ne pas tourner en rond, j'allais devoir trouver des choses à faire. Parfait, j'avais pleins de cahiers à corriger ! En m'en occupant cette après-midi ça me libérerait toute la journée de demain. Hors de question qu'il m'échappe encore... Non, demain, il allait être rien qu'à moi et pendant toute la journée Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106.

On avait passé la nuit à faire l'amour et le simple fait de sentir sa main descendre sur mes cuisses suffisait à réveiller ma faim. Ah, cette journée allait être horrible. Plusieurs heures loin de lui... Cauchemardesque. Heureusement pour moi, Hugo semblait avoir plus d'un tour dans son sac, pour que ce samedi passe plus vite que prévu. Autant dire que je n'étais pas la seule à ne pas aimer l'idée de passer plusieurs heures sans se voir. Taquine, j'acquiesçais « oui, faut que je règle mes dettes et j'en ai pleins... » Mouais : les croquettes et le harnais.

« Me kidnapper ? Et si c'est moi qui te kidnappe ? » Un sourire enjôleur se dessina sur mes lèvres. Il venait de lancer la proposition de la journée et ses baisers n'arrangeaient rien à la chose. Je n'avais plus qu'une envie, débarquer dans l'animalerie pour l'aider à ranger la réserve. Quelle honte , à cause de lui, je devenais hugovore Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560. Dire qu'avant de le rencontrer j'étais une fille sage, bien sous tout rapport Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2612037452 . Maintenant j'étais devenue une véritable accroc au sexe ou plutôt totalement accroc à lui !!! « Mouais , comme ça on pourra changer la fin ... » Cette fois-ci on n'était peut-être pas obligé de s'arrêter à cause de ceux qui se passaient de l'autre côté de la porte. Quoique si la mère d'Hugo se mettait à frapper contre celle-ci comme une enragée, notre remake risquait de prendre l'eau. L'idée était cependant bien trop tentante pour que je la laisse de côté. Il venait de me promettre un petit moment intime dans la réserve, il allait devoir le tenir. Mon sourire finit cependant par disparaître. Oh... Comment il osait. « Tu rigoles ? C'est toi qui as commencé avec mes chocolats Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560» comme si c'était moi la fautive, il l'avait bien cherché. « Et puis je te signale que tu tenais la tasse. C'est toi qui l'a renversé pas moi » Amusée, je n'étais pas prête à admettre ma culpabilité dans l'assassinat de sa chemise. Ce petit jeu commençait à me plaire, mais le temps jouait en notre défaveur.  Hugo avait déjà assez traîner comme ça, vraiment il n'avait aucune volonté Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 « À toute à l'heure » laissais-je échapper avec dépit pendant qu'il quittait la pièce. Il avait de la chance que je sois magnanime. Un peu plus et je me serais vengée en lui envoyant une volée de nounours : winnie l'ourson en tête !

« Pfff... rrrrrr .. Han ...Rhaaa !!! » Ma couette vola de l'autre côté du lit. Impossible de me rendormir, je n'avais plus du tout sommeil. Hugo venait de partir et j'avais oublié de lui dire l'essentiel. C'était de sa faute aussi, il m'avait pas laissé le temps. J'étais bien obligée de rattraper tout ça. Vite...
Ni une ni deux, je sautais sur mes jambes direction la salle de bains. « Gosh !!! » Je m'immobilisais devant la glace. Entre le suçon sur mon cou ,mes cheveux qui ressemblaient à la crinière d'un lion enragé et mes cernes de raton-laveur. C'était une horreur! Rha, c'était mort pour la bonne impression du matin. Au moins de cette manière, il savait à quoi s'en tenir . Joy, le matin au naturel, c'était ça. L'idée de rester plusieurs heures à me préparer me vint à l'esprit pendant quelques secondes, mais ce n'était définitivement pas la bonne solution. Plus rapidement j'arriverai à l'animalerie et plus j'aurai de chance de ne pas voir ses parents. Enfin, c'était une supposition ! Je n'avais plus qu'à prier pour que celle-ci fonctionne. Dans le cas contraire, j'allais improviser et tout le monde le sait : je suis une reine de l'improvisation !

5 minutes plus tard je sortais de chez moi  tel Joy le zombie. J'aurais pu postuler pour faire un rôdeur dans la série Walking dead. « Allez viens Blue » Mon fidèle compagnon était aussi de la partie. Blue venait de prendre du gallon, il était MON excuse pour me rendre à l'animalerie.

« Oh mademoiselle Thornton, qu'est-ce que vous voulez de si bon matin ? » Qu'est-ce que j'aimais les odeurs qui se dégageaient de la boulangerie à cette heure-là. « Heu, je vais vous prendre 4 pains au chocolat et un croisant » Hmm je ne pouvais pas arriver les mains vides. « Merci » L'odeur était enivrante, j'allais devoir prendre sur moi pour ne pas me jeter sur mon pain au chocolat.
Un sourire amusé se dessina sur mon visage tandis que j'enroulais un pain au chocolat dans une serviette sur laquelle j'avais au préalable marqué un énorme «  Je t'aime » . Rha c'était peut-être un peu trop... Oh et puis Zut, j'aimais bien l'idée.


Quelques minutes plus tard, je poussais fièrement la porte de l'animalerie. Il ne manquait plus qu'à trouver Hugo, lui offrir son pain au chocolat et laisser les autres pour ses parents. Avec un peu de chance, on aurait même le temps pour qu'il me fasse visiter la fameuse réserve. Ah cette journée commençait bien !

« Oh bonjour Joy, on parlait justement de toi avec Hugo ! » Cette voix... Ah NANN !! Je sursautais avant de me retourner pour faire face à la mère d'Hugo. Qu'est-ce qu'elle faisait là, ça ne faisait pas du tout partie de mon plan. Mon sourire venait de disparaître, j'affichais la tête d'un prisonnier qui s'apprêtait à recevoir la peine capitale. Allez ma fille dis quelque chose. « Ah... de moi ? » Mais bien sûr, j'allais devoir faire mieux, parce que pour le moment, ça ne marchait pas. Vu la manière dont elle me regardait, elle n'allait pas tarder à me bondir dessus pour me faire avouer la vérité. D'un coup de main, je tentais de cacher le suçon à l'aide de mes cheveux. On y croit, elle n'avait rien vu XD! « Hugo m'a parlé de votre soirée d'hier.. » Soirée ? Hier ? Mais qu'est-ce qu'il avait dit. Il était où ? Ah tiens le voilà, il venait d'apparaître juste derrière sa mère. Vu les signes qu'il était en train de faire, il espérait sûrement que je me taise. Facile à dire, il ne connaissait pas sa mère ou quoi ? « Heu... oui... bhé le film était bien !» Gné ? Le film était bien... Un sourire amusé se dessina sur le visage de sa mère. C'était marqué en gros sur son front "Continues... tu t'embrouilles XD"  « Hugo a gentiment ramener les croquettes, puis.... On a regardé Peter Pan pour... pour le spectacle de fin d'année » Plus je tentais de paraître sérieuse et plus je sentais que j'étais en train de foirer ma prestation. Hugo affichait une tête dépitée et sa mère me regardait avec un certain plaisir. À croire qu'elle adorait me voir tenter de sauver les meubles sans y arriver. Vite, je devais trouver quelque chose d'autre à dire. Changer de sujet !  Le regard de sa mère m'abandonna quelques secondes pour descendre sur le sachet de viennoiseries que je tenais. Avec tout ça j'en avais oublier l'essentiel. « Je vous ai amené des viennoiseries pour vous remercier du repas de hier » Je lui tendais le paquet de chocolatines à sa mère en priant pour qu'Hugo choisisse la bonne. Parce que si sa mère tombait sur la chocolatine «je t'aime » c'était foutu !

« Tu vas rester avec nous déjeuner alors !» Vu le regard qu'elle me lançait : dire non n'était pas possible. Je jetais un rapide coup d'œil à mon futur mari (bha vi: teehee:) Il ne pouvait pas m'aider. Sa mère venait de trouver la proie. Elle avait bien compris qu'Hugo n'allait jamais lui cracher le morceau... Alors que moi... Je mentais aussi bien que Pinocchio!

« Tu as l'air fatigué Joy ? Tu as bien dormi? » Je m'étranglais à moitié avec ma salive. Le rouge me monta aux joues avec une vitesse insensée. « Heu... oui... heu... non. Enfin je veux dire pas vraiment » On était vraiment foutus..

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyDim 30 Mar - 23:14




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

La situation ne pouvait pas être plus cauchemardesque qu’elle ne l’était actuellement. Il n’y avait pas de moment plus mal choisi pour débarquer à l’animalerie et forcément, c’est ce moment là que venait de choisir Joy. Et puis… Elle était tombée de son lit ? Il l’avait quittée il y a un petit quart d’heure à peine et déjà elle était là… Sa chérie était devenue trop accro à lui, encore plus qu’il ne le pensait Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Il était heureux de voir sa jolie frimousse à nouveau mais si elle avait pu arriver ne serait-ce que trente minutes plus tard, ça aurait été plus facile à gérer. Il aurait eu le temps d’inventer un scénario en béton et d’embobiner sa mère… Mais là… Sa mère était en mode « Les Experts Pearl Trees » et étant donné qu’elle semblait avoir des doutes sur ce qu’ils aient pu faire ensemble la nuit dernière, c’était sûr et certain qu’elle allait cuisiner Joy aux petits oignons… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Malheureusement pour eux, c’était impossible qu’il puisse parler à Joy quelques instants en privé, sa mère lui avait sauté dessus comme une sangsue et il savait qu’elle n’allait pas lui lâcher la grappe tant qu’elle n’aurait pas de réponses à ses questions. C’était une véritable catastrophe. Ah ils ne l’auraient pas gardé longtemps secrète leur relation…! Et tout ça parce qu’il n’était pas parti avec sa voiture la nuit dernière. Bordel !
Planté derrière sa mère, Hugo tentait tant bien que mal de faire de grands signes à Joy pour qu’elle se taise ou du moins qu’elle en dise le moins possible. Elle n’était pas au courant de tout ce qu’il avait dit à sa mère quelques instants plus tôt et elle était donc dans une situation super délicate… Et encore plus quand on connaissait la maladresse légendaire de la jeune femme Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855
« Elle va gaffer… C’est sûr et certain… » se dit-il tout en passant une main nerveusement sur sa joue.

« Hugo m'a parlé de votre soirée d'hier.. » Et voilà, c’était parti. Mamounette passait à l’attaque et Hugo ne pouvait strictement rien faire pour sauver la femme qu’il aimait de ses griffes. Complètement impuissant face à la situation, il regardait Joy changer de couleur et chercher désespérément ce qu’elle allait bien pouvoir dire qui pourrait ne pas paraître louche ou les faire griller tout de suite. Caché derrière le dos de sa mère, Hugo lui hurlait en silence « On s’est pas vu, j’étais pas là, j’é.tais.pas.là. » tout en lui faisant plein de grands gestes. Mais peine perdue…  « Heu... oui... bhé le film était bien ! » Le jeune homme claqua une main sur son front avant de la redescendre aussi vite que possible le long de son flanc. Sa mère venait de se retourner, un sourire carnassier sur le visage qui voulait dire « Et voilà, je t’ai eu mon grand…! »

« Hugo a gentiment ramené les croquettes, puis.... On a regardé Peter Pan pour... pour le spectacle de fin d’année » Ca aurait pu les sortir de la merde dans laquelle ils étaient si Joy avait montré un peu plus de conviction et n’avait pas buté tous les trois mots… Malheureusement, c’était sûrement pas avec cette prestation (heureusement qu’elle n’était pas actrice Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 ) que les doutes de sa mère allaient se dissiper. Au contraire, elle devait sûrement voir à quel point Joy n’était pas à l’aise et luttait pour éviter de raconter une bêtise… Raaah que c’était frustrant de rester là sans pouvoir rien faire pour arranger les choses ! S’il intervenait, sa mère allait trouver ça plus que louche ! Et s’il restait comme un con derrière sans parler, elle allait trouver ça louche aussi… C’était un cercle vicieux pas possible et il n’avait aucune idée de comment ils allaient pouvoir se dépêtrer de ce merdier… Mais encore une fois, sa bonne étoile était avec lui : Joy n’était pas venue les mains vides et tendait un sachet de viennoiseries qui sentait divinement bon à sa mère. Comme il s’y attendait, sa moman proposa à Joy de prendre le petit-déjeuner avec eux. La jeune femme semblait liquéfiée sur place et lui jetait des regards remplis de désarroi. Il la voyait le supplier du regard avant de reporter son attention sur le sachet de viennoiseries que tenait sa mère dans les mains. Il y avait quoi dedans pour que Joy fasse une telle tête ? Est-ce qu’il y avait quelque chose dans le sachet qu’il vaudrait mieux que sa mère ne voit pas ? Il ne voyait pas vraiment ce qu’il pouvait y avoir à part des pains au chocolat et des croissants mais si Joy lui lançait des regards apeurés comme ça, c’est qu’il devait y avoir une bonne raison et il ferait peut-être mieux d’intervenir avant qu’une catastrophe n’arrive. « Tu as l'air fatigué Joy ? Tu as bien dormi ? » demanda sa mère à la jeune femme qui effectivement semblait tout droit sortie d’un épisode de Walking Dead vu la tête qu’elle tirait. Hugo en profita pour prendre le sachet des mains de sa mère. Il était temps qu’il endosse son costume de Superman pour les sortir de là Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3969289521

« Vu que Joy prend le petit déj avec nous, je vais monter ça là-haut. » dit-il en montrant le sachet à sa mère. « Tiens d’ailleurs, en parlant du projet de fin d’année Joy, faut que je te montre ce dont je t’ai parlé hier soir, tu me suis à l’appartement, que je te montre ça ? » Hugo lui fit signe de la tête pour lui indiquer l’étage, et prit la direction de l’arrière boutique. Il espérait que Joy marche dans sa combine et le suive sans faire d’histoire… Mais il n’était pas trop inquiet, s’il y avait bien une chose que voulait certainement la jeune femme en cet instant, c’était de fuir la présence de sa mère xD Quelques secondes plus tard, il entendit le rideau bouger derrière lui et, par dessus son épaule, il fit signe à Joy de ne rien dire et de le suivre jusqu’à l’appartement. Derrière eux, il entendit nettement sa mère dire à son père : « Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles, hein ? » Hugo se mordit la lèvre pour empêcher un fou rire de sortir de sa gorge et monta les dernières marches qui les séparaient de l’appartement.

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Il ne prit pas la direction de la salle à manger. Prenant la main de Joy dans la sienne, Hugo ouvrit la porte de sa chambre et balança le sachet de viennoiseries sur son lit puis emmena la jeune femme dans un endroit qu’elle connaissait bien… « Réunion de crise !! » fit-il en la regardant dans les yeux avant de la faire entrer dans son placard. Il n’avait pas bougé depuis qu’ils l’avaient quitté la veille au soir, les cintres étaient toujours tout à gauche de la penderie et il régnait un joyeux bordel par terre : quelques unes de ses chemises avaient dû tomber durant leur performance de la veille… (a) Hugo referma la porte de la penderie sur eux. Son placard allait définitivement devenir leur QG si ça continuait comme ça Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 Bloqué contre Joy, il vint immédiatement à la rencontre de ses lèvres. Il lui avait promis un petit moment rien que tous les deux dans la réserve mais vu les circonstances, il ne valait mieux pas tenter le diable. Elle allait devoir se contenter de ce petit passage express dans la penderie avant que ses parents ne décident de monter pour venir dévorer un croissant. « Je te manquais à ce point là ? » lui demanda-t-il entre deux baisers. « On s’est quitté il y a quinze minutes à peine… » Il était vraiment trop heureux de la revoir si vite même s’il savait que le reste de la journée allait être très difficile. Après le petit déjeuner, Joy allait devoir rentrer chez elle et l’attente jusqu’au soir se promettait d’être longue… Surtout si sa mère continuait sur sa lancée et le harcelait de questions sur sa nuit… « Comme t’as pu le remarquer, ici, c’est la crise… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Ma mère m’est tombée dessus dès que j’ai passé la porte d’entrée… Je te jure, elle a trop regardé d’épisodes de Columbo, elle avait un contre-argument à tout ce que je lui disais et je savais plus quoi lui répondre pour ne pas qu’elle nous grille… » Il lâcha un petit rire. En fait, la situation l’amusait complètement. Il avait l’impression de jouer à cache-cache avec ses parents et attendait peut-être, au fond de lui, qu’ils finissent par les découvrir. C’était bizarre d’être dans ce genre de situation à vingt-trois ans alors que c’était sûrement une chose à laquelle jouaient les parents quand leurs gamins étaient ados… Et c’était encore plus incongru quand on pensait au fait que ce n’était définitivement pas la première fille qu’Hugo fréquentait (s’il énumérait sa longue liste de conquêtes à sa mère, elle en ferait sûrement une syncope Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 ) Et voilà où ils en étaient arrivés : mentir aussi bien que Pinocchio et se cacher comme deux gamins dans un placard !
« J’crois qu’on est définitivement grillé… Prépare-toi à passer le petit déjeuner le plus horrible de ta vie, ma mère ne va pas nous lâcher une seconde. Pas tant qu’on lui a pas avoué qu’il se passe un truc entre nous… » Hugo embrassa une nouvelle fois la jeune femme et se laissa emporté par le désir qui le gagnait. Il passa une main sous la cuisse de la jolie brune afin qu’elle enroule sa jambe autour de lui et se blottit tout contre elle. « Hmm dire que j’avais ce joli petit corps complètement nu contre moi y a vingt minutes à peine… Qu’est-ce que j’aimerais pouvoir remonter le temps… » lui murmura-t-il à l’oreille. Ah s’il avait pu rester toute la matinée sous la couette avec elle, il aurait signé de suite !! Quand il y pensait, il avait hâte d’être à ce soir et de pouvoir se réveiller à l’heure qu’il voulait demain matin sans avoir à se presser de rentrer chez lui…! « Faut qu’on sorte mais j’en ai pas envie… J’veux rester là avec toi… » dit-il en faisant une petite moue. Ca y est, Joy commençait à déteindre sur lui, il parlait comme elle ! Mais, malheureusement pour eux, quelque choses ou plutôt quelqu’un venait pour contrecarrer ses plans : il entendit la voix de ses parents se faire entendre dans l’escalier… Hugo ouvrit rapidement la porte de son armoire avant de poser ses lèvres une dernière fois sur celles de Joy. Raaah, c’était pas juste, ils n’avaient même pas pu rester deux minutes dans le placard que déjà ses parents débarquaient !! « T’es prête ? » demanda-t-il tout en remettant en place les cheveux indisciplinés de Joy. La scène lui rappela étrangement la veille quand ils étaient sortis du placard et que sa mère leur parlaient à travers la porte.

« Hugo, Joy ? Vous êtes là ? Vous venez prendre le petit déjeuner ? Richard et moi avons très envie de manger tes pains au chocolat, Joy. Oh et surtout ne t’en fais pas pour ton chien, j’ai laissé Blue dans le jardin en attendant ! Vous avez fini de parler de votre projet ? On meurt de faim par ici…! »

« Mouais… » murmura Hugo à l’intention de sa petite amie. « Elle mange comme un goinfre tous les matins pour tenir le coup jusqu’à midi et là comme par hasard elle meurt de faim…! Ils ne nous ont même pas laissé deux minutes tous seuls… J’suis sûr que c’est pour nous empêcher d’élaborer un plan… » Aaah sa mère était vraiment vicieuse ! « Au fait… » fit-il alors que ça lui revenait tout à coup à l’esprit en voyant le sachet de viennoiseries posé sur son lit. « Pourquoi t’as fait une telle tête tout à l’heure quand t’as donné le sachet à ma mère ? J’ai compris qu’il fallait que je l’empêche de regarder dedans mais.. pourquoi ? T’as caché une de tes petites culottes dedans ? Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 » Il n’aurait même pas été étonné de la part de Joy si elle avait réellement fait ça : il s’attendait vraiment à tout avec elle et plus les jours passaient et plus il avait l’impression qu’elle s’épanouissait et se sentait à l’aise avec lui. Alors une petite culotte dans un sachet de viennoiseries, pourquoi pas ? C’était bien quelque chose qu’il aimerait manger (sur elle Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) également… (a) Pour avoir la réponse à sa question, il se dirigea vers son lit et prit le paquet. A sa grande surprise (déception ?), il n’y avait pas la moindre trace d’un bout de tissu affriolant. Mais, au fond du sachet, l’un des pains au chocolat était enveloppé et il le libéra pour le prendre dans sa main. Son coeur rata un battement lorsqu’il reconnut l’écriture enfantine de Joy et surtout les trois petits mots qu’elle avait inscrits sur cette serviette en papier. C’était peut-être con de bloquer ainsi devant un bout de papier sans valeur mais il était vraiment touché. Joy lui avait déjà dit qu’elle l’aimait (il se souviendrait toujours de la première fois où elle le lui avait dit en lui hurlant dessus…) mais le voir écrit noir sur blanc, voir qu’elle avait eu cette petite attention pour lui (qui d’autre à part elle aurait pu lui laisser un mot d’amour sur une serviette en papier autour d’un pain au chocolat ?), lui remplissait le coeur d’un bonheur sans nom. Il comprenait mieux pourquoi elle avait fait cette tête quand le sachet avait atterri entre les mains de sa mère…! Oui, là ils auraient été sacrément dans le pétrin pour nier quoi que ce soit rigole
Hugo enleva la serviette et remit le pain au chocolat dans le sachet. « Ca, je le garde précieusement avec moi… » lui dit-il en lui montrant la serviette en papier. Il fit les quelques pas qui le séparaient de Joy et vint la prendre dans ses bras. Il était conscient qu’il ne lui avait toujours pas dit les trois mots magiques pour sa part et qu’elle attendait sûrement qu’il les lui dise… Mais, même s’il était conscient désormais que Joy était dans sa vie et qu’elle n’allait pas en sortir, il ne se sentait pas encore capable de prononcer ces trois petits mots… « Merci… » lui murmura-t-il à l’oreille. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour le moment, c'était pathétique, il en avait conscience... mais vu comment Joy avait réussi à le changer en à peine trois semaines de temps, "je t'aime" allait peut-être bientôt sortir de ses lèvres sans même qu'il ne s'en rende compte... <3

« Hugoooooo ! Si vous ne sortez pas immédiatement de ta chambre et si tu ne réponds toujours pas à maman, je vais défoncer ta porte !! »


« Raaah ma mère et sa tendresse légendaire…! » grommela Hugo dans sa barbe alors qu’il se détachait de Joy. Il plia la serviette et la mit dans la poche arrière de son poche. Hors de question de laisser traîner ça dans sa chambre : il risquerait de l’oublier et sa mère pourrait tomber dessus. Le sachet de viennoiseries en main, ils sortirent ensemble de la pièce, direction la salle à manger. C’était parti pour un petit déjeuner d’enfer…

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyMar 1 Avr - 18:17




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Alors que mon frère aîné possédait un don pour le mensonge, je n'étais définitivement pas comme lui. Dans ce genre de situation, il aurait trouvé LA chose à dire pour s'en sortir avec une de ses belles pirouettes. Dire qu'il avait passé sa vie à mentir sous mon nez et je n'avais même pas été capable de trouver la méthode qu'il utilisait pour se montrer aussi performant dans cet exercice. J'avais tenté de mentir, comme tout le monde, mais à chaque fois ça c'était toujours mal fini. Il y avait bien eu cette fois où j'avais tenté de feindre une gastro pour ne pas aller en cours. Le mensonge avait bien fonctionné jusqu'à ce que ma mère me voit engloutir un gâteau au chocolat. Résultat des courses, j'avais passé pendant une semaine à faire le ménage dans sa boutique après les cours... Immonde. Une autre fois, c'était pour tenter de gâcher à une amie que son mec l'a trompé. Dommage, mais un petit lapsus révélateur de ma part avait suffit à détruire tout ce que j'avais commencé à entreprendre. Alors non, je ne savais pas mentir... Ce n'était pas dans mes gênes et ça l'était encore moins dans ce genre de situation.

La personne qui se trouvait en face de moi n'était pas n'importe qui. C'était la mère d'Hugo et on allait se revoir. L'idée qu'elle me voit comme une menteuse ne m'enchantait pas vraiment, mais de l'autre côté, je ne pouvais pas non plus cracher la vérité en sachant qu'Hugo préférait que ses parents ne sachent rien pour le moment. Je le comprenais parfaitement vu que j'étais dans le même cas pour les miens. Ma mère ne me laissait pas le temps d'en placer une et je m'étais bien gardée de lui parler de ma rupture avec Sam pour éviter de la voir débarquer en toute urgence en Pearl Trees. Si la mère d'Hugo possédait toute les caractéristiques d'une mère poule, la mienne était deux fois pire. En fait, elle faisait presque peur... En tout cas, il n'y avait pas de doute, toutes les deux pouvaient postuler pour être agents secrets. C'est deux là risquaient de s'entendre, de très bien s'entendre. Elles allaient nous faire vivre un enfer. Si Hugo ne me sortait pas tout de suite de là, je n'allais pas faire long feu. D'une certaine manière, j'étais gênée de lui mentir... Encore plus en sachant qu'elle avait parfaitement compris que je sortais tout sauf la vérité. Désolée madame Livinngston, mais je ne peux pas vous dire ce qui s'est passé hier dans l'armoire, ni cette nuit dans ma chambre. Si elle l'apprenait, elle n'hésiterait sûrement pas à me foutre dehors avant de demander à Hugo ne plus jamais me ramener ici. Ce n'était pas la meilleure méthode pour se faire aimer de sa belle-famille.

« Tiens d'ailleurs, en parlant du projet de fin d'année Joy, faut que je te montre ce dont je t'ai parlé hier soir, tu me suis à l'appartement, que je te montre ça ? » Mes yeux s'éclairent d'une magnifique lueur d'espoir. Enfin, il venait à ma rescousse... Il avait mis du temps, mais il venait de m'offrir une jolie porte de sortir. En tout cas, aujourd'hui Peter-Pan avait bon dos. On allait devoir regarder le film, la seule version que je connaissais c'était -Hook- avec Robin Williams. Pas la meilleure pour faire jouer les enfants... « Oui, l'histoire sur l'auteur... » Laissais-je échapper avant de passer à côté de sa père tout en affichant mon plus beau sourire. « J'adore votre chemisier ! » Ne jamais oublier de faire des compliments, surtout à votre belle-mère et puis je dois bien l'avouer, j'adhère totalement à ce choix vestimentaire.

Autant dire que je ne mets pas bien longtemps avant de retrouver Hugo dans sa chambre. Loin de moi l'idée de lui sauter dessus, quoique un peu quand même :siffle: .

Pour le moment, le plus important, c'est qu'on trouve un moyen de sauver notre matinée qui est plutôt mal engagée... Finalement le stress que j'ai accumulé pendant les quelques minutes d'entrevue avec sa mère disparaît rapidement. Il suffit qu'il prononce quelques mots « réunion de crise » pour que je laisse échapper un rire amusé avant de le laisser me tirer dans son placard. Certains enferment dans des bunkers sous-terrains, nous c'est le placard !
« Hmmm » laissais-je échapper de plaisir après notre baise... C'était tellement bon quand on s'embrassait, je ne pourrai jamais m'en passer. «Tu peux pas savoir à quel point... » Je marquais un temps d'arrêt, difficile de parler tout en s'embrassant, mais j'adorais ça. C'était bien le seul homme, ou plutôt la seule personne sur cette planète à réussir à me faire taire aussi rapidement. « C'est long 15 minutes, puis j'ai pas eu le temps de dire tout ce que je voulais te dire... » D'un côté s'il écoutait s'il avait écouté tout ce que j'avais à lui, il ne serait jamais parti.

« Ah parce que tu as quand même essayé de t'en sortir... » Laissais-je échapper amusée tout en jouant avec sa chevelure. Il ne fallait vraiment pas qu'il se les coupes, cette longueur était parfaite. « J'ai la même à la maison, j'ai laissé tomber l'espoir de réussir à lui mentir, ce n'est pas possible ... » Soupirais-je de dépit. Le jour où il allait rencontrer ma mère ... Non ! Il ne fallait pas que j'y pense ça allait me stresser inutilement ! On y était pas encore, elle ne le savait même pas... J'allais lui en parler un de ces jours :siffle:. Le plus important pour le moment, c'était de s'occuper de sa mère, essayer de sauver les meubles. « As-tu crois ? » Oui on était cramé. « Tu ne seras pas loin, je survivrais... » ça n'allait sûrement pas être le petit-déjeuner le plus agréable de ma vie, mais pas le pire... « Il sera tout à toi ce soir... et le jour d'après et le jour suivant... » Difficile d'aligner ces quelques mots, collés contre lui, je n'étais plus vraiment en mesure de réfléchir à ce que j'étais en train de dire. Je profitais tout simplement du moment parce qu'on allait bien devoir sortir de ce placard. Sa mère n'allait pas nous laisser tout seul très longtemps.

« Hugo, Joy ? Vous êtes là ? Vous venez prendre le petit-déjeuner ? Richard et moi avons très envie de manger tes pains au chocolat, Joy. Oh et surtout ne t'en fais pas pour ton chien, j'ai laissé Blue dans le jardin en attendant ! Vous avez fini de parler de votre projet ? On meurt de faim par ici...! » Tiens en parlant du loup, il venait juste d'arriver derrière la porte. « Prête de chez prête » déclarais-je avant de lui emboîter le pas pour sortir à mon tour du placard. Avec tout ça, j'en avais presque oublié mon petit mot glissé dans le sachet de viennoiseries, mais ce n'était pas le cas d'Hugo. Il commençait à bien me connaître. Sa mère n'avait pas dû le remarquer, mais lui avait bien compris que ce sac contenait quelque chose qui ne pouvait pas tomber entre de mauvaises mains. Vite qu'il ouvre et qu'il découvre la serviette, je commençais sérieusement à douter. Je craignais que cela ne lui plaise pas, que ça fasse trop kitsch... Le sourire qu'il arbora mis rapidement fin à mes doutes. Dans son regard, il n'y avait pas de déception, bien au contraire, il était touché par l'attention. Chouette... Parce qu'avec moi, il risquait d'en avoir régulièrement. La serviette n'était que le début d'une longue liste. « C'est ce que j'ai oublié te de dire » glissais-je à son oreille avant de me blottir contre lui. Je n'avais aucune envie de quitter sa chambre, mais on devait y aller... Sa mère n'allait pas tarder à lancer dans une tentative pour démolir la porte. « Elle s'inquiète pour toi.. c'est tout » On ne pouvait pas vraiment en vouloir à sa mère... Elle tentait par tous les moyens d'en savoir plus sur la vie de son fils. Hugo semblait en effet préférer jouer le jeu du mystère, sauf que tout le monde le sait : les mères détestent les mystères. Elle nous attendait de pied ferme de l'autre côté de la porte, un peu plus et on se serait percuté. Elle nous lança un coup d'œil perplexe avant de faire de même avec la chambre. Autant dire qu'elle ne laissait rien au hasard.

Assise sur ma chaise, je me trouvais entre Hugo et son père, sa mère se trouvait en face et semblait pour le moment en mode observation. Si bien que je me contentais de manger ma chocolatine tout en discutant avec le père d'Hugo qui pour le moment préférait se renseigner sur ma vie et pas sur ma relation avec son fils. Nombres de frères et sœurs? pourquoi Pearl Trees? « Tu es la cousine d'Hanaé ... » Ah oui, celle-là, ils ne s'y étaient pas attendu. « Le monde est petit... »

« Joy, dit moi, tu as quelqu'un dans ta vie ? Hier, tu as trouvé des défauts à tous les amis d'Hugo ! » C'était reparti, moi qui avais cru pendant un bref instant qu'elle avait baissé les armes, et bhé non. C'était mort, elle était toujours là ! Bien présente ! Et non, elle n'allait jamais lâcher le morceau. Je déglutissais et j'avais avec difficulté ce qui me restait de chocolatine. Rouge de honte, rouge de gêne, je ne savais tout simplement pas où me mettre. Je ne pouvais pas dire Non, hors de question, pas avec Hugo à côté, même s'il connaissait la vérité, c'était trop dur pour moi, j'étais incapable de mentir sur tout. « Oui... » Laissais-je échapper comme le condamné qui avoue ses péchés.  « Ah, mais c'est bien ! Hugo le connaît ? » La question aurait pu être salutaire, si elle n'avait pas été prononcée sous un ton machiavélique. « Heu... oui..Enfin je crois.. Tout le monde se connaît ici ! » Plouf, me voilà perdue en haute mer sans bateau à l'horizon, j'allais mourir noyer...
Sa mère ne me lâchait pas, elle était pire que Columbo en fait... Yeux dans les yeux, elle était prête à dégainer, elle attendait juste le moment opportun pour lancer son assaut. « Hugo n'est pas rentré hier soir, je suis sûre qu'il a une petite amie, vu que vous êtes proche, vous la connaissez peut-être ? » Mes yeux ronds comme des ballons, je l'observais d'un air désabusé. Un peu plus et ma mâchoire se serait décrochée. Elle était phénomène. Incapable de ne pas retenir un rire face à la situation un brin cocasse, je tentais une autre solution : rentrer dans le jeu. « Hmmm je crois, mais il n'en parle pas trop. Hugo c'est un grand timide... D'ailleurs en parlant de ça, tu as fait quoi hier après le film ? T'es allée la rejoindre ?  » N'importe quoi ? Je racontais n'importe quoi... ça ne pouvait pas passer ! Si ?

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyDim 13 Avr - 20:56




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Joy sur ses talons, Hugo ouvrit la porte de la chambre et tomba nez à nez avec sa mère. La bougresse était restée derrière sûrement pour écouter ce qu’ils faisaient et les épier… Il lui lança un regard rempli d’éclairs (il détestait ça quand elle le surveillait comme s’il était un garçon de cinq ans) et haussa les sourcils quand cette dernière se pencha légèrement pour regarder derrière eux. Hugo se retourna également pour comprendre ce qu’elle fixait ainsi. C’était… son lit qu’elle regardait comme ça ? Nan mais sérieusement ? Elle vérifiait qu’ils n’avaient rien fait de tendancieux dans sa chambre en regardant si les draps étaient défaits ou non ? Sa mère était vraiment pas croyable ! Ils auraient pu faire quoi de toute façon en deux minutes ?!
Bougonnant, Hugo décida de s’éloigner de sa mère avant d’ouvrir la bouche et sortir des mots qui pourraient dépasser ses pensées. La matinée commençait plutôt mal et il aurait vraiment mieux fait de rester chez Joy à paresser sous sa couette (ou à faire d’autres choses Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 ) Arrivé dans la salle à manger, il déposa le sachet de viennoiseries sur la table et prit sa place habituelle. Il était vraiment sur les nerfs. Vraiment vraiment. Ce petit déjeuner avait intérêt à se terminer vite parce qu’il sentait que son self-control n’allait pas tenir bien longtemps.
Joy prit place à ses côtés alors que sa mère s’installa en face d’eux. Et c’était parti pour le concours de celui qui arriverait à tuer l’autre du regard. Les bras croisés, l’air boudeur, Hugo fixait sa mère dans les yeux alors qu’il entendait son père papoter tranquillement avec Joy. Lui au moins ne cherchait pas à savoir s’ils entretenaient une liaison. Son père savait respecter la vie privée de son fils, LUI Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 Plus les secondes à se regarder en chien de faïence s’écoulaient et plus Hugo sentait la tuile arriver. Sa mère était comme lui, elle détestait perdre. Encore plus lorsqu’il s’agissait de son passe-temps adoré : fouiner dans la vie amoureuse de son grand fiston. Alors lorsqu’il l’entendit interrompre la conversation entre Joy et son père pour lui dire « Joy, dis-moi, tu as quelqu'un dans ta vie ? Hier, tu as trouvé des défauts à tous les amis d'Hugo ! », le jeune homme comprit immédiatement que les hostilités étaient lancées. « Et c’est reparti… » murmura-t-il, l’air blasé en regardant le plafond de la salle à manger. Sa mère était encore plus tenace que la graisse collée à leur friteuse, encore plus tenace que Blue quand il rongeait son os, quand elle avait une idée en tête, elle ne l’avait pas ailleurs, malheureusement pour Hugo qui aurait vraiment aimé qu’elle leur donne un peu de répit et leur lâche les baskets. Alors qu’il s’apprêtait à dire à Joy qu’elle n’était pas obligée de répondre à toutes les questions de sa mère sur sa vie amoureuse, il faillit s’étouffer lorsqu’il entendit la jeune femme répondre un timide « Oui… » Il tourna vivement la tête vers elle et la regarda les yeux ronds. Il avait bien entendu là ? Joy venait littéralement de tendre la perche à sa mère qui, forcément, n’allait pas se gêner pour s’y agripper de toutes ses forces Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Par le regard, il essayait de lui faire comprendre « Nan mais tu es folle là ?!! » : elle les jetait tous les deux dans la gueule du lion ! Elle n’avait pas conscience qu’elle venait carrément de se vendre là ? Complètement paralysé, Hugo ne pouvait qu’écouter le désastre se produire… Sa mère avait haussé les sourcils de surprise suite à la réponse de Joy et elle n’allait pas se gêner pour s’engouffrer dans la brèche immense que sa peut-être future belle-fille venait de créer…

« Ah, mais c'est bien ! Hugo le connaît ? » C’était pas croyable…! Sa mère faisait comme si elle jouait le jeu et continuait d’embobiner Joy… Oh le ton doucereux de sa voix. Elle prenait un malin plaisir à les attirer dans sa toile de la sorte, comme la plus venimeuse des araignées… Et inexorablement, son piège s’entortillait autour d’eux…

« Heu... oui… Enfin je crois… Tout le monde se connaît ici ! » S’il savait utiliser la transmission de pensées, il aurait dit à Joy de se taire. Il aimait sa franchise et le fait qu’elle ne sache pas mentir… mais uniquement quand c’était avec lui. Là, face à sa mère, la franchise de Joy était devenue son plus gros défaut Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 Il le voyait bien dans le regard de sa mère qu’elle les avait grillés depuis longtemps et ne croyait pas un mot de ce que Joy lui disait. Enfin si, elle croyait le fait que Joy soit avec quelqu’un… mais pas que ce quelqu’un soit un autre homme que lui. Sa mère aurait dû être enquêtrice, elle aurait résolu tous les crimes de la région rien qu’en auditionnant les suspects…

« Hugo n'est pas rentré hier soir, je suis sûre qu'il a une petite amie, vu que vous êtes proches, vous la connaissez peut-être ? » Hugo se mit à rire silencieusement, ne quittant pas des yeux le plafond au dessus de sa tête.

« Hmmm je crois, mais il n'en parle pas trop. Hugo c'est un grand timide... D'ailleurs en parlant de ça, tu as fait quoi hier après le film ? T'es allée la rejoindre ? » Le jeune homme baissa à nouveau la tête et la pencha légèrement sur le côté afin de croiser le regard de sa petite amie. Il poussa un petit soupir avant de lui murmurer : « Tu viens de te faire avoir comme une débutante… » Il pencha à nouveau la tête pour croiser cette fois-ci le regard de sa mère. Comme il s’y était attendu, sa mère avait un sourire carnassier jusqu’aux oreilles, les bras croisés sur sa poitrine.

« Et bien mon fils… Pourquoi tu ne réponds pas à Joy ? Qu’est-ce que tu as fait après le film, tu es allée rejoindre ta petite-amie ? » Sa mère n’avait pas cessé de sourire durant ces deux petites questions. Et voilà, ils étaient faits comme des rats. Il n’avait plus qu’à rendre les armes.

« C’est bon m’man… T’as gagné. » Il prit la main de Joy dans la sienne et enlaça ses doigts aux siens. « Joy et moi, on est ensemble… »

« Oh tu n’as pas besoin de me le dire, je m’en suis rendue compte moi-même ! » fit sa mère, fière d’avoir découvert le pot aux roses. « Mais avec les indices que vous avez semés tous les deux, seul un aveugle ne s’en serait pas rendu compte ! »

« Mais… Comment vous avez…? » commença Joy qui passait son regard de sa belle-mère à Hugo.

« Comment je vous ai démasqués ? Oh mais c’est très simple… Hier soir, à cette même table, lorsque je t’ai posé la question sur le jeune homme avec qui je t’avais vu en ville, tu m’as répondu qu’il s’agissait de ton ex petit-ami et que tu étais désormais célibataire… Et à l’instant même, tu m’as avoué avoir un petit-ami… Je sais qu’aujourd’hui, les choses vont vite entre vous les jeunes mais tout de même, te trouver un petit-ami en une nuit à peine surtout en sachant que c’est avec mon fils que tu es repartie hier soir… Bref, ça plus le fait que ce matin quand j’ai senti Hugo pour voir s’il sentait le tabac ou l’alcool, tout ce que j’ai senti c’était le parfum d’une fille… qui s’est avéré être le tien… Oh… Sans oublier le fait que vous ayez chacun un joli suçon dans le cou, bien sûr… »

Hugo tourna vivement la tête vers Joy pour constater qu’effectivement la jeune femme arborait une jolie marque foncée sur la peau de son cou. Tous les signes étaient là pour que ses parents les grillent… Et voilà, c’était désormais chose faite Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855

Sa mère se mit tout à coup à taper dans ses mains et à trépigner sur sa chaise : « Dites-moi tout ! Depuis combien de temps vous êtes ensemble ? Vous vous êtes déjà engueulés ? C’est pour ça que Hugo a été malheureux toute la semaine ? Oh Joy, je suis tellement contente !! J’ai enfin une belle-fille !! Et toi… » fit-elle en perdant son sourire et en désignant son fils du doigt « …Tu as intérêt à bien te tenir, tu m’as compris ? Hors de question que tu sortes les soirs en boîte alors que tu as Joy maintenant ! La seule devant qui tu peux faire le joli coeur désormais c’est elle ! »

Hugo ferma les yeux et hocha négativement de la tête. Ce qu’il craignait était en train d’arriver : sa mère allait être intenable maintenant qu’elle savait que son grand fiston s’était casé avec quelqu’un.

« Allez… Filez tous les deux ! Allez profiter de vos premiers moments en amoureux et sortez d’ici… » fit sa mère avec une voix douce. Hugo rouvrit les paupières et la regarda d’un air étonné. « Mais… Et la boutique ? Vous ne… » « Tss tss tss !! Ton père et moi on arrivera très bien à se débrouiller tous seuls ! Tu en fais déjà bien assez pour nous alors allez profiter du week-end ensemble… Et n’oubliez pas de vous reposer un peu, j’ai l’impression que la nuit dernière a été courte… » Sa mère leur lança un clin d’oeil et Hugo se sentit rougir jusqu’aux oreilles face à son allusion (qui était plus que vraie… Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 )

« Ok, merci… » fit-il tout en se levant de sa chaise. « Je vais aller prendre une douche vite fait avant de partir. M’man je te confie Joy quelques minutes, essaye de ne pas l’inonder de questions, j’aimerais bien la récupérer vivante Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 » Il se pencha et embrassa sa petite-amie sur le front avant d’avancer de quelques pas pour quitter la pièce.

« Eh…! » le stoppa sa mère dans son élan. Hugo se retourna, la surprise peinte sur son visage. « Mieux que ça le bisou, non mais… ! » Le jeune homme se mit à rire et fit les quelques pas en direction inverse. Il prit le visage de Joy en coupe et posa tendrement ses lèvres sur les siennes, perdant durant quelques instants la notion du temps et de l’espace. S’éloignant doucement d’elle, il se tourna vers sa mère. « Ca te va comme ça ? » « Oui… » murmura-t-elle alors qu’il la voyait émue jusqu’aux larmes. « Ca fait tellement bizarre de voir mon grand garçon amoureux… Allez, file maintenant. J’ai des milliards de choses à demander à Joy ! »

Hugo pouffa de rire et quitta la pièce. Il savait que Joy allait pouvoir enfin se lâcher comme elle le voulait. Elle qui détestait mentir allait enfin pouvoir répondre à toutes les questions indiscrètes de sa mère. Une vraie relation mère-belle fille qui commençait et même pas que ça lui faisait peur. Non, c’est avec le sourire aux lèvres et le coeur léger qu’Hugo pénétra dans la salle de bains. Juste avant de refermer la porte, il entendit la voix de sa mère qui commençait à mitrailler sa chérie de questions…

«  Allez Joy… Je veux tout savoir ! Comment ça a commencé entre vous ? »

Aujourd'hui, leur relation venait encore de faire un énorme pas en avant... C'était officiel désormais : Joy était sa petite-amie aux yeux de tous.

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MessageSujet: Re: Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) EmptyVen 18 Avr - 10:33




LES BRIDÉS DÉBRIDÉS!

Est-ce que ça existait des cours de mensonges ? Jamais entendu parler en tout cas ! Si ça existait, j'aurais sûrement pris quelques cours, juste au cas ou, pour me sortir de ce genre de situation sans afficher cet air fautif sur mon visage. Je pouvais raconter tout ce que je voulais, je sentais bien que mon visage indiquait tout le contraire de mes mots. Plus je tentais de nous aider et plus je nous enfonçais. Je n'avais donc plus le choix, ma dernière tentative devait être la bonne. Avec un peu de chance, sa mère allait me lâcher si je lui donnais un peu de ce qu'elle voulait. Difficile ne pas comprendre qu'elle voulait caser son fils. Il fallait bien qu'elle sache qu'il était pour elle d'arrêter. Hors de questions qu'elle présente des filles à Hugo Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 . L'idée peut paraître assez archaïque, mais les mamans sont souvent prêtes à tout pour le bonheur de leur enfant. À force d'être acculer contre un mur, il faut trouver un moyen d'échappatoire. Assez fière de moi pendant quelques minutes, je perdis rapidement toute fierté en percevant le regard d'Hugo qui signifiait clairement que je n'aurais pas pu dire pire. Quoi encore ? Qu'est-ce que j'avais dit ? Lui répondis-je à mon tour en ouvrant mes yeux comme des billes. Oui, même en sachant que j'avais tort, je ne pouvais pas m'empêcher de réagir. C'était de sa faute aussi, c'était lui qui m'avait traîné dans sa chambre hier. Il aurait très bien pu le faire à l'école Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 dans les vestiaires par exemple Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 . C'est sûr qu'en nous amenant dans sa chambre, il avait crée toute l'histoire. Heureusement pour lui, j'étais magnanime Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 . Dans le fond, ce n'était pas si horrible que ça et on allait sûrement en rire une fois sorti des griffes de sa mère, mais pour le moment, on était en plein dedans et je me sentais comme une souris dans les pattes d'un lion. J'avais beau tenter de sauver ma peau, à chaque fois, le piège se refermait. Sa mère ne lâchait pas le morceau, elle était une vraie prédatrice..

Bien évidement et comme depuis que j'étais entrée dans l'animalerie, je continue à creuser ma tombe, m'enfonçant à chaque mot et paroles prononcés. En tout cas, y en avait un qui devait avoir envie de rire. Hugo gardait le silence, mais son petit sourire en coin indiquait parfaitement qu'il trouvait la situation amusante. Pas parce que ce que je racontais était drôle, mais parce que je ne pouvais pas dire pire. Quant à la mère d'Hugo, le large sourire posait sur son visage prouvait que comme son fils, elle ne croyait pas un mot à ceux que je racontais et qu'elle prenait un malin plaisir à me voir tenter de m'en sortir. Seul le père d'Hugo affairé à lire son journal semblait bien loin de suivre la conversation. D'une certaine manière, il me faisait penser à mon père qui avait compris depuis longtemps que la meilleure des solutions était de ne pas participer à ce genre de discussions et surtout ne pas contrarier sa femme et la mère de son fils, ça pouvait vite dégénérer.

« Tu viens de te faire avoir comme une débutante... » Je soupirais avant de détourner mon regard d'Hugo pour regarder par la fenêtre. J'étais débutante dans ce genre de mensonges Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 . Il était peut-être devenu un véritable professionnel dans ce genre d'exercice, mais pas moi. C'est pas bien de mentir Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1275292560 .

Hein ? Comment ça sa mère avait gagné ? Mes yeux ronds comme des billes, je posais de nouveau mon regard sur Hugo pour voir où il voulait en venir. Il allait sortir quoi pour nous sauver. Monsieur était si doué pour mentir, il avait qu'à prendre les rênes et réussir à inverser la tendance. « Joy et moi, on est ensemble... » Pendant quelques secondes, je restais sans voix. C'était moi ou il venait de me laisser m'embrouiller, me ridiculiser tout ça pour finir par cracher le morceau. Rha il n'aurait pas pu le dire au début ou envoyer un texto pour me prévenir, j'aurais pu cracher le morceau aussi. Entrelaçant mes doigts avec ceux d'Hugo, je me sentais déjà un peu mieux. C'était dingue à quel point son contact pouvait réussir à m'apaiser... Cependant, j'étais pour le moment bien incapable de faire face à sa mère. Je me contentais de regarder la table, très jolie table, derrière en essayant de cacher ma table derrière ma nouvelle teinte « rouge coquelicot » . Super, première rencontre et elle allait me voir comme la pire menteuse du monde. Entre ça et avoir passé pas mal de temps dans la chambre de son fils hier soir, elle allait déjà commencer à me haïr. Hugo était proche de ses parents, hors de questions qu'ils me détestent...


Mon regard abandonna la contemplation de la table pour se poser sur la mère d'Hugo. Elle avait tout compris depuis le début. En fait, elle avait juste attendu qu'on le lui dise.  Qu'importe ce que j'aie pu dire, rien n'aurait pu fonctionner. C'était un véritable radar. Un sourire amusé se dessina sur mon visage, les preuves s'accumulaient contre nous et il y en avait un paquet. « Ah j'avais oublié » laissais-je échapper, complètement gênée. C'est vrai qu'hier soir, j'étais célibataire... et plus ce matin. Comment se griller en deux étapes par Joy E-S Thornton.

??? , un suçon dans le cou ?! Ah nan , je l'avais oublié celui-là. Sans perdre de temps, je tentais de cacher la preuve évidente de notre soirée d'hier soir. Comportement complètement idiot, vu la situation ça n'allait tout simplement servir à rien.

Alors que j'attendais avec un crainte de me faire traîner su le bûcher, sa mère était en train de m'offrir une toute nouvelle version. En fait, elle était heureuse... Très contente de la nouvelle. J'étais sauvée, Hallelujah !!! . Alors ça, c'était inespéré, maintenant qu'elle avait réussi à nous débusquer, elle n'était pas en colère, mais juste curieuse de savoir ce qui c'était passé. J'en étais sûre, j'allais très bien m'entendre avec sa mère. J'avais un paquet de choses à raconter. Hugo le savait, parfois, je pouvais me montrer très pipelette :siffle: « Oui, il a intérêt Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 2421017855 » Tout un coup la situation semblait s'être inversée alors que j'étais jusqu'alors la souris entre les pattes du lion, Hugo venait d'y prendre place à son tour et je venais de gagner en grade Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 . Habituée au comportement invasif de ma mère avec mon frère, je savais parfaitement ceux qu'Hugo allait vivre, l'enfer allait commencer pour lui et je risquais de me tenir souvent du côté de sa mère Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106

Sa mère était géniale, en plus elle nous permettait de nous voir toute la journée. Notre premier samedi que tous les deux trépigne . Mon sourire disparut quand elle évoqua notre nuit courte, baf de nouveau rouge comme une pivoine. Elle avait vraiment tout capté, mais d'un côté c'était pas si difficile. Vu la tête que j'affichais, difficile de ne pas remarquer mon état de fatigue. Je me demandais comment Hugo faisait pour afficher une mine potable alors que moi je ressemblais vraiment à un mort-vivant.

Il était trop mignon, un petit bisou sur le front Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 , avait-il honte de m'embrasser devant ses parents ?Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 . Enfin, c'était sans compter sur sa mère qui semblait bien décidée à rendre l'annonce encore plus officielle. Lèvres contre lèvres, je n'éprouvais que du plaisir « reviens-vite » laissais-je échapper dans un murmure. Il venait à peine de partir qu'il me manquait déjà, mais je n'allais pas m'ennuyer. Sa mère voulait tout savoir, avec moi, ça sonnait un peu comme des confidences de filles, trop chouette, ça commençait sérieusement à me manque


« Ah ça a pas été facile :siffle: » Sa mère acquiesça avant d'ajouter « Oui, je sais , j'ai bien pensé que ça allait jamais arriver » C'est sûr qu'elle aurait surement dû patienter pas mal de temps si je n'étais pas venue ici. D'une certaine manière, j'étais sûre qu'il y avait une raison à ma venue à Pearl Trees et cette raison et bien c'était Hugo heart .
« La première qu'on s'est vu , c'était dans la salle de classe, il m'a regardé comme si je sortais d'un film d'horreur:boude: . En fait je crois qu'à ce moment là, on a eu un « coup de foudre » enfin un coup de foudre à notre façon. Parce qu'avec Hugo rien n'est facile. Je lui ai proposé des chocolats de ma mère, il m'a jeté la boite à la poubelle. Alors j'ai renversé son café brûlant sur sa chemise » Un petit air machiavélique se dessina sur mon visage. « Mon dieu, il a du t'en vouloir pour ses affaires ! » J'acquiesçais , il m'en avait finalement plus voulu pour l'avoir sali que pour l'avoir brûlé... « Oui, il m'a traîné de force dans les vestiaires pour que je les lui lave et là il m'a embrassé pour que je me taise !» Sa mère me lança un regard surpris « Il a fait ça ? » Pinçant mes lèvres, je secouais la tête positivement « Oui... C'était génial, c'est là que je me suis dis qu'y avait quelque chose, que c'était pas normal que je n'ai pas envie de l'étrangler, de porter plainte ... Je ne sais pas pourquoi, mais il s'est passé quelque chose entre nous ce jour là et après j'étais incapable de me sortir Hugo de la tête. Au début j'ai pensé que c'était parce que je m'ennuyais dans mon couple, mais c'était bien plus profond que ça, ce n'était pas qu'une question d'attirance. Je suis tombée amoureuse de votre fils sans le comprendre... »:dream: Le père d'Hugo pouffa de rire, c'est vrai que dit comme ça, ça semblait peut être un peu trop romantique, mais maman Livingston ne resta pas de marbre, elle donna un léger coup d'épaule à son mari «  Tais toi, j'écoute... Si seulement ça avait pu nous arriver à nous... Qu'est qui c'est passé ensuite ?» « Ensuite, j'ai décidé de rompre avec Sam, parce que c'était impossible de continuer avec lui. Avec Hugo on s'est tourné autour , mais sans plus. Le séjour au ski nous a permis de nous reprocher, on a pu parler de ce qu'on ressentait, mais Hugo n'était pas prêt à s'engager ça lui faisait peur, c'est pour ça qu'on a fini par s'engueuler... » Comment raccourcir notre séjour au ski... on allait oublié de lui raconter le canapé, l'état de la chambre d'Hugo et notre dernière nuit... « J'ai mis de la distance entre nous, je ne pouvais pas faire comme si de rien était et j'espérais que cela lui permettre de se rendre compte de ses sentiments... » Un large sourire se dessina sur son visage «  Et ça a marché, c'est de ça que vous avez parlé hier soir ? » J'acquiesçais avant de sourire à mon tour « Oui.. La semaine a été horrible, mais ça à marcher, je l'ai eu Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106 » La mère d'Hugo semblait enfin satisfaite « Enfin, c'est pas trop tôt , j'ai crû que ça n'allait jamais arriver ! » C''est vrai qu'elle avait de quoi se poser des questions, mais plus maintenant, j'allais m'occuper de son fils Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 3627167106. « Dis moi le, s'il se comporte mal avec toi , je m'occuperai de lui » Je laissais échapper un rire amusé « Pour le moment , il est parfait, il m'a même offert une peluche avec un petit mot, il l'a mis dans ma chambre lors du séjour au ski  Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 1516775406  » Geste anodin pour certain, mais pour moi ça représentait beaucoup. «Il est très attentionné  Les bridés débridées - Hugo (Hot, le placard est en feu :D ) 209855181  ... » Un peu plus et mon regard aurait lancé des feux d'artifices. Heureusement pour moi, des bruits de pas se firent entendre et Hugo refit son apparition ! « Te voilà, on parlait justement de toi » dis-je avant de me lever de ma chaise pour m'approcher de lui. Ma main attrapa la sienne , qu'est-ce qu'il sentait bon et qu'est-ce qu'il était séduisant et dire qu'il était à moi, rien qu'à moi... 

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