Le jour où nous cesserons d’aider notre prochain, à ce moment nous aurons perdu notre humanité. — London
Invité
Sujet: Le jour où nous cesserons d’aider notre prochain, à ce moment nous aurons perdu notre humanité. — London Ven 22 Nov - 15:20
« Le jour où nous cesserons d’aider notre prochain, à ce moment nous aurons perdu notre humanité. »
feat. london & louenn
La journée venait de se terminer et je dois dire que je suis érinter. Après une journée entière à donner mes cours, j'ai du rester dans l'établissement pour la fameuse réunion parents/profs . Et quand je vois certains parents, je comprend un peu mieux pourquoi certains enfants se conduisent comme tel. Non mais sincèrement, quand les parents arrivent et veulent nous apprendre notre boulot, j'ai un peu de mal. Alors oui , je suis jeune et je n'ai pas beaucoup d'expérience, mais j'ai quand même fait cinq ans d'études, je sais ce que j'ai à faire. Alors quand les parents arrivent pour nous engueuler, nous les profs incompétent j'avoue, que ça m'énerve un peu. Et j'ai passé toute la soirée à entendre que je n'étais pas à ma place dans cet établissement. C'est dur... Mais je sais ce que je veux et je veux vraiment enseigner ici, il n'y a aucun doute là dessus.
En sortant de l'établissement, je me dirigea donc directement vers mon chez moi. Ce matin j'avais décidé d'y aller à pied. Enfin , je n'avais pas vraiment eu le choix, ma voiture ne voulant pas démarrer. C'est donc dans le noir et en marchant que je rentra chez moi. Je passa d'abord devant la mairie. Je n'y avait jamais prêtais attention, mais la nuit, avec l'éclairage de la commune, la mairie était vraiment mise en avant. Je laissa échapper alors un petit sourire avant de continuer mon chemin. Je passa ensuite devant la station de bus, je fis quelques mètres et là je vis un jeune homme assis par terre , des bouquins a ses côtés. Je m'attarda quelques secondes vers ses derniers et me rendit rapidement compte qu'il s'agissait de manuels scolaires. Je regarda alors un peu plus attentivement le jeune homme assis par terre et me rendit compte qu'il s'agissait d'un de mes élèves : London Merritt. Un des pires d'ailleurs. Mais qu'importe son comportement, je ne peux pas le laisser assis là, par terre, dans ce froid. « London , qu'est ce que tu fais là, assis par terre ? Tu crois que c'est une heure de trainer dehors ? » Dis-je doucement. En fait, je ne sais jamais comment m'y prendre avec le garçon... Alors, je vais essayé la douceur .. De toute façon, là je n'ai pas bien le choix, même en étant seul, dehors, il est en position de force, parce que si il veut m'envoyer balader, rien de lui en empêche. Et hors de l'établissement scolaire , je n'ai plus aucune autorité sur le jeune homme .. Bien que je n'en ai pas beaucoup à l'intérieure ...
créée par Matrona
Heaven E. Carlton
▌AVATAR : Hayden P.
▌CRÉDITS : Liloo_59
▌PSEUDO : Mat'
▌HISTOIRES POSTÉES : 871
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 29/07/2013
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 3960
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▌MON ÂGE : 33
▌QUARTIER : Pines Square
▌EMPLOI/ÉTUDES : Responsable marketing.
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Sujet: Re: Le jour où nous cesserons d’aider notre prochain, à ce moment nous aurons perdu notre humanité. — London Mer 27 Nov - 23:18
What made you think you could help me ?
LOUENN & LONDON
La journée de cours se terminait enfin, je n’en pouvais plus, tout ce blabla résonnait encore dans ma tête, j’en aurais presque attrapé la migraine. Ce soir, le plupart des autres élèves de ma classe restait après les cours pour assister à ce pseudos-entretiens qu’on accorde aux parents pour leur faire croire qu’on s’intéresse à leurs enfants alors que finalement, si jamais un jour un quelconque problème se posait, le professeur mettrait tout sur l’incapacité des parents d’élever leur gosse correctement tandis que les parents n’hésiteraient pas à remettre en question les capacités de l’enseignant. AH l’hypocrisie de ce genre de soirée n’allait pas lui manquer, et c’était sans regret qu’il quittait le lycée. Il n’avait personne qui s’intéressait à ses résultats scolaire hormis le juge qui l’attendait au tournant dès la fin de l’année. En attendant, ce soir, il allait faire comme d’habitude, rôder un peu, se poser dans le parc, puis aller gratouiller, une fois la nuit tombée, à la station de bus.
Arrivé au parc, quelle ne fut pas sa surprise quand il aperçut un couple de jeunes gens se bécotant sous SON arbre, oui, le sien, il était presque certain que la terre avait pris la marque de ses fesses tellement il ne comptait plus ses heures passées assis à écrire et composer, inspiré par cette vie qui ne lui suffisait plus. Frustré et irrité par ces gens qui se croyaient tout permis, il tourna les talons, la mâchoire serrée, et prit la direction de la station de bus. Il y avait aussi ses petites habitudes mais il s’y plaisait moins, le quartier y était moins agréable, et toujours deux trois soulards qui venaient le faire chier pour un oui, pour un non et l’empêcher de vaquer à ses occupations. Il sortit ses livres de maths, de biologie et d’histoire qui gênait l’aventure de sa main dans les profondeurs de son sac à dos, puis finit par en sortir un petit calepin sur lequel il avait noté quelques accords qui lui étaient venus en tête quelques heures plus tôt pendant le cours de français. Il attrapa sa guitare et commença à jouer, avant de glisser le médiator entre ses dents, de poser l’instrument à côté et de raturer quelques notes qui venaient compléter le début d’un nouveau morceau.
Soudain, une voix qu’il connaissait vint le sortir de sa petite bulle. Il leva la tête et reconnut Blueberry, sa professeur de mathématiques, « la bonasse » comme tous les mecs du bahut la surnommaient. Qu’est-ce qu’elle venait foutre ici à cette heure-ci, seule qui plus est ? Lorsqu’elle lui adressa la parole, London sentit qu’il allait passer un mauvais moment, il en avait pas eu assez toute la journée, fallait qu’elle vienne se la ramener même à l’extérieur du lycée. « De quoi j’me mêle. On n’est pas au bahut ici, j’ai de comptes à rendre à personne, et j’ai même le droit de vous dire d’aller vous faire foutre. » Il était debout à présent, face à elle, le front presque collé au sien comme pour lui faire comprendre que si, à l’école, elle était l’autorité, là, le pouvoir, c’est lui qui le détenait.