Sujet: Noera x J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête Ven 24 Jan - 20:18
Noera & Isaak ❥ J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête.
Encore un cauchemar. J’avais beau savoir que j’étais innocent depuis trois mois, j’avais du mal à oublier les photos des dépouilles de ces deux enfants. Je m’en voulais et passer au-dessus de cela m’était complétement impossible. J’aurais dû rayer Noera de ma vie la première fois où elle m’avait déçu. Cette fois où au lieu de prendre ma défense , elle avait préféré prendre celle de ce mec. Elle me connaissait je n’étais pas le monstre qui frappait sur elle dès que je le pouvais où que quelque chose me chagriner. Non, j’avais été celui qui la couvrait de câlin , de baiser et plein d’autre intention. J’étais un homme différent auparavant, avant toute cette sombre et triste histoire. J’avais changé. J’ouvrais mon cœur avec plaisir et tombait rapidement sous le charme d’une fille pour enfin en tomber amoureux. Mais, là était mon erreur à vrai dire, être cupide en amour, ne pouvait apporter que des problèmes. Enfin, ce matin j’avais travaillé laissant sa matinée à Siloë. J’avais rempli un tas de papier alors que mon seul plaisir dans tout était de jouer avec les moteurs et entendre les moteurs ronronner à nouveau quand j’avais fini de les réparer. Enfin, pour le coup le cambouis ne m’avait pas salie pour aujourd’hui. Quand l’heure de laisser ma place à Siloë arriva, je n’eus d’autre choix que de partir en laissant quelque remarque à la jeune femme, surtout pour l’embêter vu qu’elle savait étrangement ce qu’elle faisait. C’était assez sexy une fille aimant se salir les mains, mais qui savait rester distingué et féminine à la fois. J’avais laissé la jeune femme pour prendre une douche chez moi et me détendre. Elle savait à peu près tout gérer , même les gars assez collant et dragueur. Je ne me faisais donc pas trop de soucis pour elle.
Je venais de finir la vaisselle me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire de ma journée. Dormir ? Bonne idée si je voulais regarder ou jouer à la Play toute la nuit. J’enfilais donc ma veste et mes chaussures pour prendre l’air évitant de passer le garage pour ne pas être tenté de rester dans ce dernier et me mettre au travail. Je devais prendre quelques jours de congés , même si je n’aimais pas vraiment ça. J’en avais eu des vacances en prison, avec du glandage pour seule activité la plupart du temps. Je marchais dans la rue regardant les voitures qui passaient à toute allure, je me demandais dés fois comment c’était produit l’accident avec les deux enfants. Comment Noé avait-elle pu les laisser là et simplement ne pas se battre. Des enfants. Cruelle, pour le coup je ne comprenais réellement pas. Moi, qui me morfondais à cette idée que j’avais pu être un pauvre type en laissant mourir deux pauvres enfants pendant ces trois dernières années, même maintenant, je n’oubliais pas. Je passais devant le lieu de l’accident, c’était un rituel obligé pour moi. Qu’importe si je faisais un énorme détour pour passer par là, tant que je n’oubliais jamais toute cette histoire. La voiture pour moi c’était fini, moi qui aimais la vitesse. Je n’arrivais pas à monter devant un volant sans être éprit de crise de panique. Je me retrouvais non loin du cirque et mes pas continuèrent dans cette direction. J’avais envie de m’amuser des âneries des animaux, il y avait des singes , des éléphants et autres animal connu dans le monde du cirque. J’aimais bien enfant me rendre dans le zoo et regarder les animaux. Alors, là me retrouvait face à ces singes ou plutôt babouin qui me montraient leurs fesses.
ibre. On apprécie jamais assez ce sentiment à sa juste valeur. Avant toute cette histoire, je pensais que je serais toujours libre, libre de faire ce que je veux de circuler où bon me semble et j'en passe. Seulement voilà, il suffit d'une erreur pour que votre liberté vous soit prise. Pour ma part elle m'a été prise pendant deux mois, autant vous dire que ça vous parait très long, mais comparé à Isaak je n'ai pas à me plaindre. Le plus ironique dans tout ça c'est que je suis née en prison et durant ces deux mois d'enfermement j'ai bien cru que j'allais y mourir. Les prisons pour femmes ne sont pas plus calme et plus propre que celle pour hommes détrompez vous. Peu importe, j'ai entièrement mérité ces mois d'enfermement et ils m'ont permis de réfléchir. On a du temps en prison pour réfléchir. Comment expliquer que je n'ai rien dit dès ma première audition ? Comment expliquer que j'ai préféré laisser Isaak porter le chapeau alors que je savais pertinemment qu'il n'avait rien fait ? Toutes les réponses possibles et inimaginables ne lui conviendront jamais j'en ai parfaitement conscience, pourtant j'en ai une... aussi futile soit elle. Si j'ai agi ainsi j'avais mes raisons, mais surtout mes peurs. Quand je repense à ma relation avec Isaak elle n'a jamais été facile et je me demande si à l'époque nous n'aurions simplement pas dû nous éloigner, demander de vivre dans une autre famille quand les choses se sont compliquées et j'en passe. On ne revient pas sur le passé, je le sais, mais nous aurions eu tellement de fois l'occasion d'éviter cet énorme malentendu. J'ai été stupide, je le sais et encore le mot est bien trop faible. Au jour d'aujourd'hui j'ai une estime de moi tellement basse, mais ça évidemment je ne le montre pas. Je suis bien trop fière pour ça.
Depuis l'accident, je ne me suis jamais sentie aussi seule. Tout d'abord, parce qu'Isaak refuse de me parler, ce qui se comprend. Mais aussi parce que j'ai honte, je fuis les autres en permanence sans pour autant m'empêcher de vivre. Je n'ai jamais su pour quelles raisons ma mère biologique était en prison, mais quand je vois comment j'ai agi, je me dit qu'elle a pu faire des choses tout aussi horrible que moi. Tel mère tel fille. Je ne vais pas vous mentir, ces enfants, cette famille que nous avons détruit avec Liam j'y repense souvent. Chaque jour. Mes heures de travail forcés, complément de peine pour moi, ne m'aide pas à oublier et de toute manière je ne veux pas oublier. D'ailleurs ce jour-là, la commune avait décidé que je serais aux services du cirque de la ville. Je ne vais pas dire que j'y allais de bon coeur, les animaux surtout ceux qu'on trouvent dans un cirque ne sont pas ceux que j'apprécie le plus, mais j'y allais. Une bonne partie de la matinée, j'avais rangée les différents matériaux bref j'avais fait ce qu'on m'ordonnait. Une petite pause déjeuner, ainsi qu'une heure de travail en début d'après-midi et mon quota d'heure serait fait pour aujourd'hui. Je me rendais auprès du casier que l'on m'avait prêter pour l'occasion afin de récupérer mes affaires, je n'étais pas au mieux physiquement mais qu'importe je sortais d'une dure journée de "travail" et ça se voyait. J'attachai mes cheveux d'un geste rapide en un chignon approximatif, avant de sortir et de traverser le cirque pour faire retour à mon domicile. Dans l'une des allées du cirque, près des singes, j'aperçus une silhouette qui ne m'était pas inconnu. Isaak. Immédiatement j'eus l'impression que mes boyaux se tordait dans tous les sens. J'avais déjà tenté à de nombreuses reprises de reprendre contact avec lui... je vous laisse imaginer sa réaction. Je pris une grande inspiration hésitant à prendre contact avec lui... maintenant. Après tout, c'était peut-être l'occasion ou jamais. Je me regardai de la tête au pied, hum ouais, j'avais vu mieux mais merde tant pis. Je m'approchai doucement, peureuse je dois l'avouer, avant de prononcer doucement son prénom. "Isaak..." Attention, dans moins de deux secondes vous allez surement voir Isaak en furie m'envoyer chier comme jamais. Quand on connait mon histoire, on se demanderait presque si je ne suis pas masochiste. Tant pis, il fallait vraiment que je réussisse à m'expliquer avec lui une bonne fois pour toute.
Sujet: Re: Noera x J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête Dim 26 Jan - 21:20
Noera & Isaak ❥ J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête.
Le sommeil n’était plus aussi douillé que dans mes souvenirs, avant toute cette histoire. Je ne parvenais pas à trouver le sommeil. La chambre, le salon j’avais sans cesse l’impression que les cloisons se resserrer lentement pour m’enfermer à nouveau. Je n’aimais plus être entouré de quatre murs, l’air frais manquait dans ma propre habitation et dormir la fenêtre ouverte m’était aussi impossible. J’étais donc la plupart des nuits en train de lutter pour dormir, je jouais à des jeux essayant de me fatiguer un maximum pour que mes paupières s’alourdissent et se ferme brutalement sur mes yeux pour me laisser dans un semblant de sieste. Enfin, ce n’était que des rêves, des songes qui s’évaporaient au fur et à mesure que le temps s’écoulait durant la nuit. J’avais pris l’habitude. J’étais fatigué, mais les seules fois où je dormais réellement étaient celle où j’étais à bout de force et que même manger devenait une lourde épreuve. Il fallait que je sois mort de fatigue pour que je puisse dormir correctement. Enfin, j’allais pouvoir me fatiguer correctement en cette après-midi de libre, j’avais très envie de profiter de ma liberté pour déambuler dans les rues de Pearl Tress. Mais je ne pouvais pas oublier ce petit et sans doute ridicule rituel depuis que j’étais sortie, celui de passer sur les lieux de ce maudit accident qui avait eu des conséquences marquant sur ma vie. Enfin, j’y passais ne restant pas pendant mille ans dessus, cela ne m’apportait rien de bon mise à part de mauvais souvenir du jour de mon arrestation. Je ne savais pas où j’allais, mais je cherchais un endroit qui me donnerait l’envie d’être bien et peut être trouvé une solution pour avancer, enfin certainement plus facile à dire qu’à faire. Les questions étaient présente depuis un long moment et aucune d’elles n’avaient trouvé une réponse assez logique pour mon esprit. Alors, j’essayais de canaliser ces dernières tentant de les apaiser, mais pour ça il fallait que moi-même j’aille mieux. Ça c’était encore un exploit que j’étais pratiquement sûr de ne pas pouvoir réaliser.
Le cirque. Je pouvais laisser mon esprit me ramenait à cette période de l’enfance où tout était assez simplement malgré le manque de ma mère, je me portais bien, j’étais heureux. Mon père était présent pour moi et on faisait un tas de sortie comme se rendre aux cirques alors que mon père de remplacement était plutôt du style à avoir peur des clowns, je savais qu’il m’aimait rien qu’à cette exploit qu’il avait de me dire oui pour nous rendre au cirque alors qu’il avait cette peur désastreuse des hommes au nez rouge. Ces souvenirs se bousculaient dans mes esprits m’arrachant un large sourire alors que je me trouvais face aux singes qui pour certains étaient très occupés à se reproduire tandis que d’autre me montraient leurs fesses. J’appréciais le spectacle tout en rigolant quand un couple échangea de partenaire, chez les singes aussi ça existaient l’échangisme ? Oui, quelques fois des questions bizarres tapaient fortement contre les parois de mon cerveau et c’était souvent des questions ridicules. Mais, ça faisait un bien fou d’avoir des questions tel que cette dernières me prouvant que je pouvais virer les autres le temps de me détendre. Il me manquait simplement la bonne manière de le faire et surtout savoir le faire dès que le besoin s’en faisait ressentir. J’étais bien, cette sensation de bien-être n’avait pas été présente en moi depuis bien longtemps. Je pensais que ma journée allait se finir royalement, jusqu’à entendre cette douce voix divinement attirante, mais à la fois agaçante juste par le fait que ce soit la sienne. J’espérais rêver à vrai dire. Mon esprit torturé me jouait un mauvais tour. Alors petit sourire sur les lèvres je me retournais confiant, jusqu’à voir cette fille. Elle n’était plus une connaissance, elle m’avait trahi de tant de façon. Je la regardais laissant mon sourire s’évaporer en même temps que cette brise qui venait de caresser mon visage. « Tu fais quoi là ? Tu me suis ? Rien d’autre à faire ? Tu n’as pas une autre vie à gâcher ? Non réellement ! Vire de là et oublie-moi où je demanderais une interdiction pour que tu cesses de me suivre. » J’étais dur dans mes paroles, dans mon ton et mon cœur se meurtrissait à chaque fois un peu plus. Les sentiments ça ne pouvaient malheureusement pas partir en un battement de cil.
l me manquait. Plus que tout, il me manquait et ça il ne pouvait pas le comprendre. A présent, il ne voyait en moi que cette peste qui l'avait mis dans une histoire pas possible, qui l'a envoyé en prison alors qu'il était plus qu'innocent. Notre semi lien de parenté n'existait même plus, bien qu'il n'ait jamais réellement exister au vue de la tournure de notre relation dès le début. Qu'importe, il me manquait et je n'avais même pas l'occasion de lui faire savoir. Qu'est ce que ça changerait de toute façon ? J'y pense chaque jour, je me dit que j'ai été stupide d'agir ainsi par peur des coups que Liam pourrait me mettre. La peur n'évite pas le danger. Preuve en est alors que je voulais fuir loin de lui, ma fuite a causé la mort de deux enfants innocents et l’emprisonnement de mon pilier : Isaak. Je pourrais faire un roman sur ce sentiment de culpabilité que je ressens à chaque secondes, mais là aussi ça ne servirait à rien. J'ai l'impression d'être dans cette spirale infernale, condamné à vivre éternellement avec l'estomac noué et la mort de deux enfants sur la conscience. Je ne montre pour autant rien, lorsqu'on me voit dans la rue j'ai systématiquement le sourire aux lèvres comme n'importe qui. Je suppose que certaines personnes ne doivent pas comprendre, après tout je suis la complice, celle qui aurait mériter de pourrir en prison comme le véritable coupable. Une femme battue ? Un détail. J'aurais dû porter plainte il y a bien longtemps... si seulement c'était aussi facile. Je garde encore certaines marques des coups de Liam sur mon corps, indélébile, pour que je puisse m'en souvenir jour après jour.
Bien souvent, j’accomplis mes heures de travail forcée sans broncher... à mes yeux je n'ai pas à me plaindre. Je le mérite entièrement, seulement comme tout le monde il y a des jours où je suis plus fatigué que d'autres. Heureusement pour moi aujourd'hui ça allait, d'autant plus que j'allais me rendre dans un cirque, ça ne me déplaisait pas de voir quelques animaux par ci par là. C'était surtout le nettoyage qui était moins agréable. A force de travail, les heures que j'avais a effectuer aujourd'hui arrivèrent plus vite que je ne le pensais. Je comptais rentrer chez moi et me reposer dans un bon bain chaud avant de trouver une autre occupation. Jusqu'à ce que je croise Isaak. J'aurais pu continuer mon chemin, faire comme ci je ne l'avais pas vu, le laisser tranquille. Seulement c'était plus fort que moi, il fallait que je lui parle, il me manquait après tout et puis surtout je voulais qu'il comprenne que je m'en voulais énormément. Son prénom m'échappa timidement, j'en étais venu à avoir peur de tout même de sa réaction. L'avoir en face de moi me serrait le coeur, je mourrais d'envie de lui sauter au cou, seulement en agissant ainsi j'aurais surement droit à une énorme gifle. Je pense que j'en avais déjà eu bien assez depuis le début de mon existence. A présent, j'attendais sa réaction avec impatience... si j'avais su. « Tu fais quoi là ? Tu me suis ? Rien d’autre à faire ? Tu n’as pas une autre vie à gâcher ? Non réellement ! Vire de là et oublie-moi où je demanderais une interdiction pour que tu cesses de me suivre. » Violent dans ses mots, dans son regard, venant de lui je n'en avais pas l'habitude. Mon coeur se serra d'autant plus, j'avais envie de pleurer tellement ça me faisait mal de voir à quel point notre relation s'était dégradée. Je me pinçai légèrement les lèvres avant de reprendre calmement. « Euh... Non. Non, je faisais mes heures de... euh et puis je t'ai vu alors... ». Je n'arrivais même pas à faire une phrase complète, je sentais son regard froid et distant sur moi et ça me glaçait le sang. « Je t'en prie, écoutes moi deux secondes... » je tentais de faire un pas m'avançant légèrement vers lui.
Sujet: Re: Noera x J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête Mer 29 Jan - 20:17
Noera & Isaak ❥ J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête.
C’était le pire qu’il pouvait m’arriver en cette journée. J’aurais sans doute préféré vivre un tas d’autre chose que de me retrouver face à elle. Une voiture m’écrasant, une jambe cassé qu’il faudra m’amputer, devenir handicapé, bref tout et n’importe quoi. Je ne voulais plus la croiser, car mon abrutit de cœur continuait de s’emballer à tout rythme à chaque regard que je posais sur elle. Je me retrouvais face à elle, alors que ma seule et unique envie serait de m’enfuir chose bête vu que moi je n’avais rien à me reprocher, elle s’éclatait à être là ? J’avais vécu un enfer à cause d’elle, malgré mon cœur battant à l’allure d’un troupeau de mustang lancé au galop tout le mal qu’elle m’avait fait ne pouvait être balayé en une seconde, c’était même impossible. J’aurais été con de vouloir lui pardonner, non pas aussi facilement de toute façon l’excuse bidon qui parlait de Liam, je m’en contre fichais. Après tout ce mec, elle aurait pu le dénoncer, la police l’aurait protégé et je n’en doutais même pas, mais non plus facile de trahir une personne qui tenait réellement à elle. L’amour rendait con, j’étais dans ce cas-là avec elle et Noé l’était avec Liam. Je continuais de baisser mon regard pour regarder mes pieds et les alentours de ces derniers, je ne voulais pas sentir mon cœur se serrait si jamais elle imposait une moue triste sur son minois, je n’aurais pas résisté et j’aurais craqué comme le mec faible que j’étais. La prochaine fois je resterais à regarder Siloe travailler, c’était tout aussi bien que de sortir prendre l’air et j’avais moins de chance que de me retrouver face à Noera.
Je finissais par souffler alors que mon regard se relever essayant de fuir le sien et son visage, il parcourait son corps. J’aurais pu être plus cool ou encore simplement restait silencieux devant elle, mais c’était trop me demander. Je ne voulais pas que la vie soit facile pour elle. Un mois de prison, elle n’avait rien eu d’autre pour avoir gâché la vie d’une personne ? Encore, je n’étais pas le seul à avoir eu une vie pénible par la suite de cette histoire. Les parents des petits, leurs familles, les autres enfants ou encore nos parents adoptives, mais au fond elle devait s’en contre fichait, elle vivait sa petite vie bien tranquillement, certains la plaignait j’en étais plus que sûr alors que moi j’étais encore le mec qui avait fini au trou et qui là-bas avait fini par tuer quelqu’un, certes je m’étais défendu, mais j’étais tout autant touché. Je passais ma main dans mes cheveux, me demandant si elle avait eu cette chance unique de voir la dépouille de ces deux enfants morts ? Moi ce privilège je n’aurais jamais pu le donner à mon pire ennemi, tellement c’était horrible surtout quand on se disait que c’était de ma faute. Enfin. J’écoutais ses paroles et mon visage restait fermé face à elle, en moi je bouillais entre la haine et l’amour, mais il fallait bien l’avouer, je n’allais pas lui pardonner, même si j’en avais légèrement envie, détruire sa vie me plaisait beaucoup plus. « C’est cool. Profite de ta vie et de ta liberté. » Mon regard accusateur se déposa dans le sien alors qu’une grimace venait prendre possession de mon visage. Le plaisir que j’avais eu en me rendant ici était en train de se dissiper, je ne comprenais pas pourquoi, mes jambes restaient inerte alors que la seule envie que j’avais été de m’enfuir pour ne plus l’avoir dans mon champs de vision. La justice était bien conne dés fois, pourquoi ne pas l’avoir forcé à rester à Woodburgh ? Pourquoi l’enfermer dans la même petite ville que moi, c’était comme me forcer à l’affronter. Je rigolais à sa demande mon regard se déposant dans le sien alors que je m’approchais d’elle avec un visage qui restait inerte malgré le rire qui venait de le glacer. « Deux secondes ? Je t’ai donné trois ans de ma vie sans le savoir, tu ne crois pas que c’est suffisant. ? » Je me retrouvais à quelque centimètre de son visage, mon regard se déposa dans le sien avec froideur. « Je veux juste que tu sortes de ma vie, qu’importe ce qui t’arrive ! Tu ne m’as pas seulement détruit, tu as tué des enfants ! » J’avais hurlé sur elle, les regards s’étaient même déposé sur nous.
e ne me souvenais pas qu'Isaak pouvait être aussi rancunier. Lorsque nous étions plus jeunes, un mot de travers ou une bêtise faite, dans la demi heure il me pardonnait. Sauf que là c'était bien plus qu'un mot de travers. A cause de moi, il avait fini en prison. A cause de mon silence, de ma peur et j'en passe. J'avais déjà du mal à me le pardonner alors comment lui pouvait il me pardonner. C'était simplement impossible, pourtant je n'attendais que ça. Je ferais n'importe quoi pour qu'il me pardonne et que les choses redeviennent comme avant, seulement jusqu'à maintenant la seule chose qu'il me demandait c'était de partir loin de lui. J'en étais incapable, même si c'était ce qu'il désirait le plus au monde. Le moindre son émanant de ma bouche semblait lui iriser les poils, rien que ma présence le dérangeait... je m'en voulais d'avoir détruit notre relation à ce point là. Être une femme battue n'était pas une excuse. Pourtant ça avait joué sur pas mal de chose. Apparemment pour Isaak, tout dire à la police semblait aussi simple que de dire bonjour. Ça ne l'était pas, a plusieurs reprises j'avais dit à Liam que je le ferais, il avait toujours une réponse capable de m’ôter cette idée de la tête. Il ne se contentai pas des violences physique malheureusement, elle était également mentale. Il avait un impact plus qu'important sur moi, il me guidait presque. Les seules fois où je me sentais moi, c'était lorsque j'étais avec Isaak. Tout ça était fini à présent, j'étais libérée de mon bourreau mais ce n'est pas pour autant que je vis mieux. Il y a cette culpabilité constante qui m'empêche de vivre sereinement.
Je voyais bien qu'il tentait de fuir mon regard, s'il pouvait me faire disparaitre je suis certaine qu'il l'aurait fait dans la seconde qui aurait suivi... Ça me faisait mal de voir à quel point il me détestait. J'avais l'impression qu'il avait déjà rayé de sa mémoire les bons moments que nous avions eu ensemble et qu'à présent il ne se souvenait plus que de ma lâcheté et de ses deux enfants dont je lui avais mis la mort sur le dos. S'il savait que je n'avais pas besoin de lui pour me rappeler à quel point j'ai agis avec lâcheté... Mais il voulait quoi ? Que je mette fin à mes jours parce que celui qui me servait de petit ami à tué deux enfants et que moi je suis resté là sans rien dire ? Ça aurait été surement plus simple, mais là encore j'étais trop lâche. Peut être qu'au final, leur vengeance était de me voir souffrir autant et ils ont raisons, c'est bien mieux. Cette fois ci, j’espérais qu'Isaak allait m'écouter. Je ne lui demande pas des heures, juste quelques minutes. Son visage était fermé et déjà là je savais que la discussion n'allait pas bien se finir pourtant je continuais. « C’est cool. Profite de ta vie et de ta liberté. » C'est bête mais à ce moment là, un léger sourire se posa sur mon visage. Pas parce que j'étais contente qu'il me dise ça. Comme ci je pouvais profitez de ma vie et de ma liberté, s'il me connaissait un minimum il savait pertinemment que je n'étais pas comme ça. J'évinça rapidement ce sourire avant qu'il ne l’interprète mal. « J'en ai pas particulièrement envie. Qu'importe... » Suite à ça je lui demanda seulement deux secondes de son temps et au vue de sa réaction, je compris une fois de plus qu'il ne comptait pas rester plus longtemps. Il s'approcha de moi en rigolant tout en ayant ce visage froid. « Deux secondes ? Je t’ai donné trois ans de ma vie sans le savoir, tu ne crois pas que c’est suffisant. ? » Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien et je dois dire que la peur repris le dessus. Depuis que Liam avait lever la main sur moi, j'étais craintive. Je tentais de rien montrer néanmoins dès qu'un homme s’approchait de trop près ou faisait un geste brusque je me crispai de peur. C'était le cas en ce moment, Isaak me faisait peur alors que ça n'avait jamais été le cas. « Je veux juste que tu sortes de ma vie, qu’importe ce qui t’arrive ! Tu ne m’as pas seulement détruit, tu as tué des enfants ! » Il me hurlait dessus et moi je me renfermai sur moi comme une huitre. Les regards posés sur nous n'arrangeait rien. Je fermais un instant les yeux tout en disant dans un murmure. « C'est pas moi... » je soufflais pour contrôler ma peur avant de reprendre avec un peu plus d'assurance. « Je suis désolé, encore un fois. Mais c'est pas moi, c'est lui... »
Sujet: Re: Noera x J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête Mer 5 Fév - 13:33
Noera & Isaak ❥ J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête.
On donne une confiance incroyable aux personnes qu’on aime et on en oublie de se protéger. Noéra je la pensais incapable de me faire plus mal que là fois où elle a préféré défendre son abruti. Ma vie était détruite avec cette histoire de prison, je me pensais coupable au point que les coups que l’on me foutait en prison, je les acceptais, car après tout j’avais ôté la vie à deux jeunes enfants. Je m’en voulais à moi-même d’être encore envie, mais au final, j’avais fini par me défendre ayant marre de voir les bleus sur mon corps. Puis, l’inévitable arriva à force d’être le punchingball j’avais fini par tuer un gars de rage … je n’étais pas un tueur en entrant en prison, mais j’avais fini par le devenir en y étant. Son choix, le simple choix d’une personne avait détruit tellement de vie, je pouvais comprendre qu’elle avait peur, mais à un moment elle aurait dû comprendre que la vie était faîte pour sa battre. Son Liam n’était pas sans cesse avec elle, puis c’était elle qui courrait le rejoindre au final, alors elle abusait non en fait elle était aussi bête que lui. Le couple parfait en vrai … j’en venais à me dire que les coups au final elle les méritait. Je m’en voulais de penser ainsi, mais elle m’avait détruite et j’étais dans l’indisponibilité de me reconstruire ailleurs. Je voulais aspirer à autre chose qu’à se passé qui me blessé à chaque fois que j’y pensais, je n’aimais pas l’homme que j’étais devenu et encore moins celui que j’allais devenir. Plus jeune avant tout ça je voulais devenir coureur d’automobile, mais c’était perdu n’ayant plus la force de passer derrière un volant.
J’avais tout perdu. Les mensonges de Noéra m’avaient tout enlevés et elle pensait sans doute que j’allais finir par céder et accepter ses excuses ? Il m’en fallait tellement plus. Me retrouvais avec elle dans le même endroit me filait l’envie de vomir, je n’arrivais plus à supporter sa présence. Pourtant, je le sentais mes sentiments étaient encore présent en moi, c’était même horrible comme situation, mais je n’avais pas envie d’être là avec elle. Mon regard fuyait sa personne, la regardait me mettait dans un état de colère noir. Nos parents enfin mes parents, je m’en foutais d’elle enfin j’espérais qu’elle pense que j’étais ainsi avec elle. Judith et Carl étaient partis loin ne voulant voir aucun des deux, ils m’avaient rayé de leur vie quand j’ai été arrêté alors que je n’avais rien fait, mais au final j’ai compris ce choix qu’ils avaient fait. Au final, je pensais qu’ils seraient restés en sachant que je n’étais pas coupable, que je n’avais rien à me reprocher ,que ce n’était qu’un mauvais souvenir qu’on allait pouvoir passer outre, mais non, on les avait bafouer, moi qui était innocent de tout. J’étais triste, car s’était comme perdre à nouveau des parents alors qu’ils n’étaient pas morts. Je la regardais en lui lâchant quelques mots qui la fit sourire, ce qui me donna encore plus envie de la haïr, tant pis si mon cœur emphatisait sous les coups de la haine que je lui portais. « Te plains pas s’il te plait, y a des gosses qui sont mort dans cette histoire ! Alors ton envie ou non, on s’en fiche ! » J’étais révolté, elle se pensait en droit de ne pas être bien après tout ça ? Se rendait-elle réellement compte de ce que cet accident avait causé ? La mort de deux gosses qui ne faisaient rien de mal, allant simplement à l’école. Enfin, c’était mieux de se plaindre et de se dire que l’envie n’y était pas. Elle osait me demander un peu de mon temps de liberté ? Non, mais cette fille avait un toupet fou pour le coup. Je la regardais secouant la tête à sa réponse. Je m’approchais d’elle et vu mon énervement ce n’était pas du tout bon au dire de certaines personnes nous braquant du regard. « Ce n’est pas toi … » J’eus un petit sourire avant même de forcer un rire méchant. « Tu étais dans cette voiture, ma voiture ! Tu étais avec lui, la complicité tu connais ? Tout ce que tu as vécu tu l’as mérité et cherché ! » J’allais loin, mais j’étais mal, j’avais énormément souffert de tout ça, je voulais lui rendre la pareille. Je la regardais avant de mordre ma lèvre avec dureté, mon regard se déposant dans le sien, rien n’était rassurant dans ma manière d’agir, je repensais à ce meurtre ou plutôt à la défense que j’avais eu pour rester en vie en prison : j’avais du tuer. « Tu aurais dû me laisser crever, tu n’aurais pas eu de remord … en trois ans ta vie devais être parfaite avec nos parents ! » Mes parents nous avaient quitté à ma sortie de prison.
l allait bien finir par me pardonner. Notre histoire, aussi chaotique soit elle, ne pouvait pas se terminer comme ça. Il y a des moments où je suis persuadée de ça, je sais qu'il finira par tirer un trait sur mes énormes conneries, mais l'instant d'après la réalité m'éclate de nouveau à la figure. Ses regards froids, distants, ses mots blessants qui me torturent à chaque fois qu'il ouvre la bouche... tout ceci me ramène à la réalité et me fait comprendre que mes efforts sont vains. Ce genre d'erreurs ne se pardonne pas. On n'envoi pas la personne qu'on aime le plus en prison parce qu'on a peur. Pourtant moi je l'ai fait et c'est impardonnable. Alors qu'est ce que je fais là ? Qu'est ce que je fais plantée devant Isaak avec mon air totalement abruti attendant qu'il me pardonne ? Ce que je peux être stupide. Il a au moins raison sur ça. Non en fait la moindre description qu'Isaak fait de moi actuellement n'est que la stricte vérité. Autant vous dire que ses descriptions ne sont pas élogieuse. Si seulement le tribunal ne m'avait pas obliger à rester dans cette ville, si seulement j'avais pu prendre la fuite moi aussi, non encore mieux... si seulement j'avais pu être à la place de ses deux pauvres enfants. Je le mérite bien plus. J'ignorais pas mal de chose concernant Isaak à présent, il faut dire que les longues discussions que nous avions pu avoir dans le passé n'étaient plus d'actualité depuis un long moment. Vous passeriez une soirée avec la fille qui a ruiné votre vie ? Non, on est d'accord.
On dit que nos choix, aussi petits soient ils, ont un impact sur notre vie. Jusqu'à aujourd'hui je n'y pensais même pas, je prenais des décisions sur un coup de tête. Seulement c'est la vérité, le moindre choix à un impact tôt ou tard. Si je n'avais pas pris la décision de me taire dès le début j'aurais mis un terme à ma relation avec Liam. Et tant d'autres choix... Isaak trouvait toujours le moyen de me le rappeler. Comme ci j'avais besoin de lui pour me rappeler à quel point j'ai été idiote. Je savais qu'il était en colère, encore là il n'était pas aussi énervé que je l'aurais pensé, il se contrôlait ça se voyait. Néanmoins, en public j'étais persuadée qu'il n'oserait pas levé la voix... perdu. Pas mal de regards étaient posés sur nous, ce qui me rendait d'autant plus mal à l'aise. Je pris une profonde inspiration afin de garder le cap et de ne pas flancher face à lui, sa colère et son envie de m'étriper. J'avais souris bêtement face à l'une de ses phrases, non pas parce que j'étais contente, juste par colère... le fait qu'il me demande de vivre ma vie m'exaspérait. Sa réponse ne tarda pas à venir d'ailleurs. « Te plains pas s’il te plait, y a des gosses qui sont mort dans cette histoire ! Alors ton envie ou non, on s’en fiche ! » Il m'agaçait à me rappeler sans cesse la mort de ses deux enfants. Comme ci il faisait tourner ce disque en boucle, OUI ils sont morts. OUI c'est une tragédie et OUI je suis responsable mais merde... stop. Je voulais juste qu'il arrête de me le rappeler. Mes sourcils se froncèrent et au lieu de garder mon calme comme je me l'étais promis, ma colère pris le dessus. « JE SAIS ! Bordel... je le sais que... » je coupa ma phrase avant même de la finir me rendant compte que ma colère avait pris le dessus. Ma tête s'était naturellement baissé vers le sol, je repris une inspiration tout en relevant le regard vers Isaak. Il n'était d'ailleurs pas prêt d'arrêter, il voulait que je me rappelle... comme ci il croyait que j'avais tiré un trait. « Tu étais dans cette voiture, ma voiture ! Tu étais avec lui, la complicité tu connais ? Tout ce que tu as vécu tu l’as mérité et cherché ! » Ouais, il avait raison. Mais tout ça je le sais et je vis avec, mais ce qui me fait le plus souffrir actuellement c'est de l'entendre de sa bouche. « OH ça oui merci je le sais. C'était pas prévu. Ces gamins, l'accident, rien était prévu ok ? Je voulais simplement partir loin, loin d'ici, de Liam, de toi... » J'allais finir par chialer s'il continuait, mes yeux brillaient déjà à cause des larmes qui ne voulait que tomber... mais le connaissant il m'aurait engueuler également pour ça. Je repris alors la parole afin de me canaliser. « J'ai pris ta voiture pour partir parceque c'était la seule solution et tu le savais ! Sauf qu'il... il a tout fait foirer...» dit je en repensant à ce moment, aux coups, à l'accident. Isaak repris la parole, parlant de remords que je pouvais avoir et cela m'énerva encore plus. « Comme ci j'avais encore une famille. Et tu crois vraiment que c'était facile à vivre de te savoir en prison par ma faute ? Tu n'imagines même pas à quel point, j'en ai souffert. Non parce que toi tu t'imagines que j'étais heureuse et que j'avais une vie parfaite... Détrompe toi Isaak.»
Sujet: Re: Noera x J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête Lun 10 Fév - 17:58
Noera & Isaak ❥ J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête.
Comment devais-je pardonner cette histoire ? Je n’étais même plus sûr de pouvoir faire ça. Donner à nouveau ma confiance à Noéra ? Cela paraissait tellement dingue. Comment pourrais-je faire cela ? Non, je n’allais jamais pouvoir retourner en arrière. Je devais avancer et même elle, comment pouvait-elle vouloir me parler encore alors que je ne faisais que l’envoyer promener ? Impossible quoi qu’elle était un peu maso depuis maintenant de nombreuse année. J’avais beau chercher quelque chose pour calmer mes ardeurs vis-à-vis d’elle, mais rien à faire, j’étais en colère et rien ne me faisait passer au-dessus de cette dernière. Puis, son petit sourire d’innocente avait encore le don de me rendre mal, je n’aimais pas ce sourire ou encore ce regard me suppliant de la pardonner. Je pouvais parier sur plein de chose et surtout sur le fait que toutes les personnes ayant les yeux braqués sur nous défendait Noéra, dans ce style d’histoire , les mecs ont toujours tort, pourtant je n’avais rien demandé, non j’étais juste un crétin de passage dans sa vie. Enfin bref, je m’en foutais du jugement des autres, maintenant je vivais pour moi, pourquoi vouloir entendre ce qu’on pensait de moi ? Mise à part à me mettre mal ? Certains savaient que j’avais tué en prison et par conséquent j’avais beau être innocent à mon entré en prison, j’étais vu comme un monstre pour mettre défendu. Je ne voulais plus prête une quelconque intention aux autres. Vivre ma vie à l’abri des regards et ne plus jamais là croiser.
Je tentais de sortir de cette situation, mais pour une fois je n’avais pas envie d’éviter de froisser la jeune femme, après tout, elle l’avait fait de nombreuse fois avec son petit air supérieure qu’elle pouvait avoir quand elle me faisait passer après son Liam. Mon regard était aussi violent que le ton que j’empruntais pour lui répondre. J’aurais pu essayer d’être gentil, compréhensif et m’ouvrir à ses explications, mais je trouvais cela bien trop facile à mon goût pour qu’elle s’en sorte comme ça. Noera avait eu une peine sympathique à mon goût, remarque j’aurais pu porter plainte contre elle, mais je ne voulais pas m’abaisser à son niveau, ça serait du gâchis de faire cela. Je ne laissais aucun répit à la jolie brune, pourquoi faire ? La protéger ? Ne pas la blesser ? Tout cela me passait au-dessus à présent, qu’importe qu’elle se mette à pleurer devant moi. Oui, enfin je disais ça, mais mon cœur cet imbécile se serrerait en la voyant fondre en larmes, il était crédule ce petit, j’aurais tant voulu pouvoir maîtriser mes sentiments et les effacer, mais impossible. Heureusement, que j’avais siloe, elle me ramenait à des choses simples de la vie, aucun amour, même si mon cœur aimait jouer au con aussi avec elle. « Quoi, mais d’où tu te permets d’élever la voix ? Hein, tu m’as entendu crier ? Quoi je ne suis pas assez mielleux avec toi pour te parler ? Tu penses que je vais oublier que tu m’as laissé vivre un enfer là-bas ? Alors, n’élève pas la voix, car tu n’en as pas le droit ! » Elle m’énervait, il n’y avait que la vérité qui faisait réagir ainsi, oui je l’avais déjà dit, mais cela n’empêchait pas que je puisse encore le faire, non, mais c’était quoi ça ! Je me mettais à rire en laissant mon regard se déposer dans le sien, elle était sérieuse là ? Elle venait de me dire qu’elle n’avait rien prévue de tout ça. « Encore heureux ! » C’était lâché sur un ton dur et sec, j’espérais bien qu’elle n’avait pas prévu de tuer deux enfants. Son résonnement me tuait. « De moi ? Alors tu fais quoi là ? » Oui, il fallait bien que je continue à l’emmerder, en quoi elle voulait m’oublier ? Maintenant, elle me collait dès qu’elle le pouvait. Je la regardais et je pouvais voir cette brillance dans ses yeux, elle retenait ses larmes et heureusement, sinon je me sentirais mal alors que je n’avais aucune raison de le faire. « Ouai, mais au final t’es resté avec lui, mon arrestation tout ça n’a servi à rien, t’étais conne et tu le seras toujours encore plus si tu t’accroches à moi ! Au final, je ne suis pas mieux que ton ex ou mec peu importe ce qu’il est pour toi ! Si j’en valais réellement le coup, tu ne m’aurais jamais laissé moisir autant de temps en prison ! » Je la regardais, il fallait que je parte loin d’elle maintenant, qu’on mette fin à ce spectacle qu’on donnait aux autres. « Je m’en fiche de ce que tu vivais sais-tu ce que moi j’ai vécu ? Hein, tu sais ce qu’on fait au tueur d’enfant ? » Mon regard se voulait de plus en plus méchant et glacé.
e me souviens encore de ses nombreux fous rires que je partageais avec Isaak. Nous étions jeunes et innocents, c'est peut être ça qui me manque le plus : notre innocence. C'était une torture de me rappeler à quel point nous avons été si proches, surtout quand je vois à quel point nous sommes si loin l'un de l'autre maintenant. Je ne cesse de dire que je ferais n'importe quoi pour qu'il me pardonne, je n'arrête pas de le dire comme ci un disque tournait en boucle mais ce n'est que la stricte vérité. C'est lui, lui et personne d'autres je le sais à présent. On a toujours le don de se rendre compte à quel point on tient à une personne lorsqu'on l'a perdu... c'est mon cas. Isaak est devenu encore plus important quand je me suis aperçu que je l'avais définitivement perdu. Parce que oui ne soyons pas bête, au vue des évènements ce serait un miracle qu'il me pardonne. Autant vous dire que les miracles je n'y ai jamais cru. Des fois je me dis que le juge aurait mieux fait de m'enfermer définitivement dans cette prison, même si je ne peux pas nier que les deux mois que j'ai déjà effectuée étaient difficiles. Néanmoins cela m'aurait surement permis d'oublier Isaak, ne pas le croiser, ne pas le voir aurait surement eu plus d'effet. J'aurais simplement dû combattre mes souvenirs pour qu'ils ne viennent pas me torturer. Et puis au fond, j'étais prédestinée à aller en prison, ma mère biologique n'est autre qu'une prisonnière. J'ignore encore pourquoi elle est incarcérée, du moins si elle est toujours de ce monde. En parlant de famille, à mes yeux ça sera et restera toujours les Woods, même s'il a fallu attendre que j'ai douze ans pour avoir enfin la famille de mes rêves. Je dis ça parce qu'au jour d'aujourd'hui autant vous dire qu'il ne me considère plus comme leur fille... d'une part à cause de cette histoire de mensonge, mais aussi au vue de la relation que j'avais avec Isaak. C'est pour ça que nous avions décider de prendre nos distances, bien que ce ne fut pas une réussite, pour ceux qu'on considérait comme nos parents adoptifs.
Je ne vais pas mentir, quand j'ai aperçu Isaak en sortant de mes heures de travaux forcés, j'étais contente. On m'offrait une nouvelle fois la chance de m'expliquer, de le voir, de lui parler... seulement quand je vois la tournure de notre discussion je dois dire qu'au final je me serais peut être abstenu. Étrangement ma colère prenait le dessus, moi pourtant si timide et craintive. Mais ce n'était qu'une façade parce qu'au fond à chaque fois qu'Isaak haussait la voix j'en tremblais. On m'a très vite appris qu'il ne faut pas grand chose pour qu'un coup parte... Je ne dis pas qu'Isaak serait capable de cela, mais au jour d'aujourd'hui je ne pouvais être sûre de rien. Isaak n'avait pas eu de mal a me faire comprendre que je n'avais pas à élever la voix. Il avait raison, face à lui je n'avais pas à élever la voix. Je repris alors calmement en espérant que nous pourrions avoir cette fois une véritable discussion. « Désolé... je...je te demande pas d'oublier à quel point j'ai été stupide d'agir ainsi. Je veux juste que tu comprennes pourquoi... » je soupirais, j'avais surement dit une autre connerie mais c'était pourtant vrai. Je ne lui demandais pas d'oublier, j'étais bien consciente qu'il ne pourrait jamais le faire. Puis je lui expliquai que je n'avais rien programmer de tout ça, simplement au cas où l'idée lui aurait traverser l'esprit. Au vue de sa réaction et de son regard froid plongeant dans le mien je compris que j'aurais mieux fait de me taire encore une fois. « De moi ? Alors tu fais quoi là ? » repondit il lorsque j'évoquais ma fuite. Il ne comprenait décidement rien ou alors il le faisait exprès. « Tu sais très bien ce que j'entends par là... » ajoutait je calmement. A l'époque c'était pour fuir les sentiments que j'avais commencer à avoir, pour nos parents et j'en passe. Aujourd'hui, c'est vrai que j'aurais pu prendre la fuite sauf que le juge m'interdit de quitter la ville et je dois dire qu'il est fort probable que je ne sois pas capable de partir loin d'Isaak à présent. « Ouai, mais au final t’es resté avec lui, mon arrestation tout ça n’a servi à rien, t’étais conne et tu le seras toujours encore plus si tu t’accroches à moi ! Au final, je ne suis pas mieux que ton ex ou mec peu importe ce qu’il est pour toi ! Si j’en valais réellement le coup, tu ne m’aurais jamais laissé moisir autant de temps en prison ! » Combien de fois j'avais entendu ces insultes, ces reproches et j'en passe... je ne les compte plus désormais. Je sais pourtant qu'il a raison, j'ai été stupide, conne j'aurais dû dire dès le début que Liam était le véritable coupable mais la peur paralyse plus qu'on ne le pense. « Il n'est plus rien. Et j'aurais préféré dire toute la vérité dès le début, dès l'accident sauf que... comment tu voulais que je fasse... t'étais pas là pour voir les coups, les menaces... t'étais pas là... » dit je en laissant une larme coulée sur ma joue, larme qui disparu d'un revers de main. Me souvenir de cette soirée et de ce que j'avais endurée par la suite était encore difficile sauf qu'Isaak n'était pas la bonne personne avec qui en parler. J'en avais que faire que la population aux alentours nous fixe, j'avais appris à faire abstraction du regard des autres depuis bien longtemps. Puis le regard d'Isaak devint encore plus méchant et glaciale lorsqu'il me demanda si je savais ce que lui avait pu vivre en prison. « Non... évidemment que non je sais pas. Et je m'en veux, parce que je sais que tu as vécu tout ça par ma faute mais je m'en veux vraiment... quoi que tu en dises. »
Sujet: Re: Noera x J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête Dim 23 Fév - 13:15
Noera & Isaak ❥ J'aurais encore préféré ne voir que les fesses des babouins que ta tête.
Comme une danse , toujours ensemble, c’était un peu ça avec Noera , mais avant. Je ne parvenais plus à me dire qu’un jour ma rancune s’atténuera avec ce qu’elle m’a fait. Elle avait bouleversé toute mon existence, mes rêves, mes passions tout s’était écroulés à cause de cette foutue histoire. Elle avait protégé l’homme qui la battait, l’homme qu’elle pensait aimer. J’aurais voulu ne pas la revoir, car c’était compliqué d’oublier un sentiment tel que l’amour, qu’importe ce qui se passe entre deux personnes , les sentiments , l’amour que l’on pouvait porter à l’autre était toujours là nous rongeant de l’intérieur. Mon monde, mes envies tout était partis ! Je ne croyais même plus en moi-même, j’avais déçu la seule personne qui me croyait incapable d’avoir fait ça, même avec de l’alcool dans mon sang, comment faire pour tenter d’être à la hauteur des attentes de cet homme Lenny ? Impossible. Il me pensait fiable et fort pourtant j’avais cédé en battant un homme à mort, j’étais devenu le monstre qu’on décrivait dans les journaux quand on parlait de mon affaire. Je m’en voulais de tout ça, j’aurais dû laisser Noera hors de ma vie dès qu’elle avait préféré défendre l’homme qui la détruisait mentalement et physiquement. J’aurais dû la laisser à son sort, mais au final j’avais beau me dire tout ça j’aurais été incapable de fermer les yeux, de vivre ma vie normalement en sachant que celle que j’aimais depuis fort longtemps était mal. Il aurait fallu que je m’en aille de Pearl Trees dès le début, que je me trouve un endroit convenable pour vivre ma vie pleinement. J’étais seul à présent enfin il y avait bien siloë, une autre personne à qui Lenny avait laissé sa chance, je ne connaissais rien d’elle et malgré que l’envie d’en savoir plus sur son passé était conséquence, je ne m’inquiétais pas de ce passé, si Lenny lui avait fait confiance alors c’était parfait pour moi. Mes parents biologiques étaient dans une tombe et mes adoptifs, ne voulait plus rien savoir de moi … à quoi bon ? J’étais un monstre , un imbécile qui avait bu pour eux, ce n’était pas moi, j’étais innocent et aller plaider ma cause à présent m’était trop douloureux. Je ne savais même pas si noera avait encore contact avec eux. Je ne le saurais jamais ,car je n’avais pas l’intention de lui parler de sitôt.
J’avais simplement de cauchemarder éveillé. Qui a envie de voir la personne qui fût la cause d’un tas de chose qui changea la vie de personne innocente y comprit de moi-même ? Personne. Pourtant, je devais supporter et la regarder, même si je n’avais rien à me reprocher, impossible de déposer mon regard dans le sien ! Mon cœur n’avait pas encore capté qu’il ne devait pas s’emballer à la vue de Noé, j’avais l’impression que seul mon esprit n’avait pas digéré le mal que m’avait fait la jeune femme ou alors que mon cœur ne l’avait pas encore saisi : c’était aux choix. Enfin. Elle s’énervait et je n’appréciais nullement ça, ce n’était pas moi qui avait fauté après tout, mais bien elle. Mon regard la dévisageait alors que de temps à autre mes yeux flirtaient agressivement avec le reste des personnes qui nous entourait. On se donnait en spectacle et je me serais sans doute passé de cela. « Je n’y arrivais pas à oublier ça, qui pourrait le faire ? Ce serait comme renier trois ans de ma vie ! Trois ans où je n’ai pas été pas. Vas-y ! Mais je doute de comprendre pourquoi tu as agis ainsi … impossible. » Avec le temps j’étais devenu pessimiste alors que j’étais toujours positif à chercher les choses qui pourraient aider à trouver des solutions bienveillante pour prouver que j’avais raison d’y croire. Je ne pourrais sans doute jamais oublier, mais comme beaucoup le disait, on pouvait vivre avec les choses qui nous avaient blessés. Je ne doutais pas d’y arriver, mais c’était au sujet de Noera que je n’étais pas sûr de pouvoir avancer avec elle dans ma vie. Je me trompais peut-être ? J’allais sans doute finir par le savoir avec le temps ,mais j’espérais au fond me tromper. « Non, sinon , je ne te le demanderais pas ! Je ne suis pas dans ta tête et je ne veux même pas savoir ce qui s’y passe au fond ! » J’étais loin de savoir pourquoi elle voulait s’éloigner de moi ? Du cinéma ? Je soufflais en finissant par laisser mes lèvres se pincer entres elles. Mes yeux fixaient doucement les mains de la jeune femme histoire d’en oublier de fixer son regard pour ne pas sentir mon cœur s’emballer encore un peu plus. Ces mots-là venaient de me claquer en pleine figure, non sérieusement , je n’étais pas là ? En même temps comment voulait elle que je sois là vu où elle m’avait laissé aller pour elle et son mec ? Je secouais la tête, mon regard se plongea dans le sien, un regard qui voulait tout dire, je mordais avec harde l’intérieur de ma joue, tentant malgré tout ça de calmer mon cœur qui ne cessait de battre trop rapidement par la faute de la jolie brune. Je soufflais alors je cessais de respirer pour tenter de contrôler mon cœur, il voulait jouer et bien moi aussi ce qui en devenait presque ridicule. « Il n’est plus rien ? Il en a de la chance, pourquoi moi tu n’es pas capable de m’oublier ? De me laisser guérir des blessures mentales que j’ai dû gérer par ta faute ? Je suis censé faire quoi moi pour que tu m’oublies, pour que tu daignes me laisser vivre ma vie paisiblement. Je n’irais pas jusqu’à te taper ou autre pour que tu m’oublies .. Au pire j’aurais dû mourir comme la peine que l’on m’a donnée, j’aurais dû quitter le monde. » La facilité, j’en étais conscient, mais c’était plus facile que de vivre avec un tas de remord. J’avais finalement réussit à avoir du sang sur mes mains qui avaient toujours été blanche de connerie. Mon regard s’accrocha au sien, je laissais mon cœur s’emballer, peu importe cette fois. J’avançais vers elle alors que je mordais ma lèvre avec force pour contrôler mes paroles en espérant qu’on ne m’entende pas, je voulais que cela n’atteigne que la brune. « J’ai tué, j’ai fini par être le monstre qu’on décrivait .. Je suis devenu ce monstre que tu as aimé protégé pendant ces trois dernières années. » Au fond, j’étais devenu comme ce Liam ! J’étais devenu pire, car mes poings , mes coups avaient fini par ôter la vie, même si ce n’était pas ce que je désirais dans le fond. Tout ça me revenait en pleine face et des larmes se formaient dans le coin de mes yeux que j’effaçais d’un revers de main. Être faible en public ? Non, merci.