Si j'aimais mon père d'un amour inconditionnel, celui que je portais à Connor était encore bien plus grand. Notre père était souvent absent et en déplacement, il avait toujours été celui qui m'évitait de faire trop de conneries. Un regard et je savais que j'étais mort si je ne m'arrêtais pas. Depuis petit, on partageait tout lui et moi, de nos plus grosses conneries à nos peines ou nos joies, on ne se cachait rien l'un et l'autre. Je me souviens, que petit quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais naïvement " Être comme Connor. " Ce temps-là fut bien vite oublié quant à notre adolescence, nos parents divorcèrent et nous séparèrent petit à petit. D'inséparable, nous sommes devenus de véritables ennemis, connaissant chaque faille de l'autre précisément.