L'alcool fait tout oublier... ou presque.
Eden & Drew

J'étais adossé à mon bar, il était vide. Pas la moindre âme à l'horizon. J'avais fait fuir peu à peu les gens de Pearl Trees de mon bar, entre ma tristesse, ma mauvaise humeur et ma dépression qui se sentait à des kilomètres. Quand eux avaient besoin de sortir pour faire la fête et se changer les idées, moi, je n'avais que mon bar pour me retrouver seul et déprimer alors forcément niveau compatibilité, il y avait mieux. Les habitués, eux venaient encore parfois, ne voulant pas aller jusqu'à Woodburgh pour pouvoir se soûler librement et ne faire que quelques mètres avant de retrouver leur lit. Eux ne me dérangeaient pas vraiment, la plupart étaient dans une mauvaise passe, un état d'esprit qui n'était jamais très loin du mien, alors il buvait tout simplement. Pas de rire aux éclats, de chansons paillardes ou de fête à l'horizon. Non-juste, leur verre que je leur servais qui vidait mes bouteilles peu à peu et le silence. Autrefois, j'aurais essayé de remonter le moral de ces quelques personnes et on aurait refait le monde en se disant que demain sera meilleur avant que je retrouve les bras de ma femme pour me dire qu'aujourd'hui était déjà le plus beau jour de ma vie. Mais ça, c'était avant... Je n'avais plus l'envie, plus le moral ou la patience d'essayer de montrer la vie du bon côté quand la mienne avait sombré. Je m'approchai de la chaîne du bar et mis un fond de ryhtm and blues. Quand l'alcool avait effectivement fait son effet, je me mettais à chanter sur la bande à la façon d'un vieux jazzman, tout du moins c'est ce que j'essayais. En réalité, j'étais ridicule, je le savais, mais c'était ma façon à moi de me changer les idées et de relativiser cette situation grotesque. Le whisky m'aidait et était devenu mon meilleur ami pour voir le verre à moitié plein... Mais il se vidait tellement vite que souvent, j'en avais le tournis. Alors que mon regard se perdait dans le fond de mon verre en chantant au rythme d'une des chansons des Blues Brothers, la sonnerie de la porte tinta. C'était elle, cette brune qui venait régulièrement depuis quelques jours. Quand d'autres fuyait mon bar, elle était devenue une nouvelle habituée qui passait presque tous les jours ou presque. Silencieuse et discrète, je ne savais pas qui elle était réellement. Je me souviens d'une soirée alors que l'alcool avait pris possession de notre corps et que nous étions seulement tous les deux, on eut un fous-rire incontrôlable en se racontant nos misérable vies. Elle et moi nous n'étions pas si différent l'un de l'autre, nos similitudes en était même un peu troublante. Elle était devenue mon opposé féminin je crois... Je l'aimais bien cette femme, même si au premier abord tard le soir certain se serait dit qu'elle n'avait rien de vraiment respectable à boire sans jamais s'arrêter seule dans ce bar miteux au lieu d'être sagement chez elle, moi, elle m'impressionnait de sa façon de rester classe. Elle n'avait jamais un mot de travers, elle ne se donnait jamais en spectacle comme aurait pu le faire tout un tas d'ivrognes... Non malgré ce qu'on pensait, je pense qu'elle essayait de se sortir la tête de l'eau. Comme simple salutations, je lui lança un bref signe de la main, attendant qu'elle me rejoigne.

L'alcool fait tout oublier... ou presque
Andrew Z. Landers

A peine eu-t-elle déposé sa fille chez son père que l’envie d’aller boire se faisait ressentir. Depuis qu’elle est tombée dans les vices de l’alcool, se retenir d’aller dans un bar ou bien de se saouler la gueule à la maison était devenu difficile. Elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour ne pas le faire quand elle était en compagnie de sa fille la semaine et elle avait bien réussi ce rôle jusqu’à la. Il avait fallu qu’elle dépose sa fille chez son père pour le week end après l’école et qu’elle se prenne une nouvelle fois la tête avec lui, pour ne pas changer, c’était devenue une habitude, si bien qu’il aurait été bizarre que le contraire ait lieu, pour que l’envie d’aller au Joe’s Bar lui prenne. La plupart du temps, c’est là-bas qu’elle va. Ça serait sans aucun doute moins couteux de boire chez elle avec ses propres bouteilles mais elle ne voulait pas que sa maison sente l’alcool à pleins nez et puis, bien qu’elle dise exactement le contraire, elle ne veut pas être seule dans ce genre de moment. C’est donc ainsi qu’elle se dirigea vers le bar. Elle ne vivait pas très loin et de toute façon, elle sait très bien qu’elle ne va pas pouvoir rentrer en voiture après tout ce qu’elle va boire.

Entrant dans le bar, elle fut surprise de voir qu’il n’y avait personne mis à part un des barmans. Celui qu’elle voit à chaque fois ou presque tout du moins, le seul avec qui elle parle pendant ses séances boissons. Elle l’avait même surpris à chanter. Sans d’autres circonstances, elle aurait ri et se serait foutu de lui. Ouais, mais malheureusement, elle n’a pas la tête à ça. Lui faisait avant un signe, elle prononça un simple : « Hey salut ! » Dit-elle simplement. Elle n’a pas l’habitude de lui parler en étant sobre alors que lui-même ne l’est pas. D’ordinaire c’est plutôt le contraire, ou du moins d’ordinaire cela ne se voit pas qu’il soit aussi bourré. En attendant, elle vint s’asseoir à un tabouret au bar, juste en face de lui. De toute façon elle avait l’embarras du choix là. « A force de chanter, t’as fait fuir tout le monde ou quoi ? » C’était bien sur une petite pic pour rigoler même si elle-même cela ne rigolait pas. Cela fait bien un moment qu’elle n’a pas rie, pourtant avant, elle avait toujours le sourire et rigolait à longueur de journée. Ca fait bien longtemps maintenant, Eden a même la sensation qu’il s’agissait d’une autre vie. Elle ne le connait pas, pas énormément en tout cas. Pourtant, ils se sont parlé de leur vie encre et encore tous les deux autour d’un verre, tous les deux semblent en avoir besoin. Lui aussi noie sa peine dans l’alcool et elle le comprend parfaitement. En même temps, ils sont tous les deux dans la même situation, ou presque. « Comme d’habitude s’il te plait ! » Elle n’a pas besoin de lui dire ce qu’il veut, c’est toujours la même chose. La téquila est devenue sa meilleure amie. Au moins, elle peut toujours avoir confiance en elle. Comme à chaque fois, elle avait les yeux dans le vide. Elle avait besoin de sentir l’alcool coulait dans sa gorge, elle en avait besoin, elle avait besoin d’oublier pour la soirée parce qu’elle ressentait un mal qu’elle ne pouvait chasser que par cela.

L'alcool fait tout oublier... ou presque.
Eden & Drew

La porte claqua derrière la jolie brune qui me rejoignit. La tequila, ça, c'était son truc. C'était la seule chose dont elle m'avait réellement parlé avec passion. Sur le plaisir qu'elle lui procurait, la façon dont elle l'aidait à affronter et oublier ses problèmes. Oui, elle et moi, on était plutôt similaire, sauf que moi, c'était le Whisky. On aimait faire tinter nos verres l'un contre l'autre et trinquer à un futur qui sera meilleur, mais chaque soir ou presque, c'était la même routine. Elle, moi, ces bouteilles d'alcool et ce bar. Parfois en la regardant, je retrouvais même un peu Sarah dans certains de ses gestes, de ses regards ou ses sourires... Je ne sais pas si c'était mon désespoir ou si c'était réellement le cas, mais elle m'était devenue sympathique au fil des jours. Elle s'assit à côté de moi, ironisant sur l'état vide du bar et mon talent pour la chanson. Je souris à sa remarque, oui, elle ressemblait vraiment à Sarah. Ma femme adorait se moquer de moi quand je me mettais à chanter dans notre maison. Combien de fois m'avait-elle couru après à travers toute la maison pour m'empêcher de chanter quand moi, je chantais de plus en plus fort jusqu'à ce que je me laisse attraper pour crouler sous ses baisers... L'ironie était la même, la fin, elle était bien différente. Je me levai de mon siège, attrapai la bouteille de Tequila et lui en servis trois shooters. " On trinque à quoi ce soir ? Notre vie parfaite ? " L'ironie de ma phrase, me fit rire nerveusement. Mon coude se leva alors automatiquement et une gorgée de Whisky vint désinfecter mon estomac.

Je me levai pour monter le son de la radio, mon corps bougeait frénétiquement au son de cette vieille musique country qui défilait à présent. Une bande de jeunes filles s'approcha du bar, regardant curieusement à l'intérieur, ce qui avait le don de m'agacer. J'ouvris la porte et leur criai : " Je ne sers pas l'alcool au mineures alors dégagez ! Et rentrez chez vous ou j'appelle les flics ! Compris ? " Les quatre blondinettes se mirent à courir en poussant de petits cris. Je claquai la porte violemment sans le vouloir, appuyant tout mon corps titubant dessus. Je n'avais plus envie de servir qui que ce soit ce soir, il était tard et les évènements récents ne me motivaient à rien. Je m'approchais du bar en faisant quelques petits pas de danse, ce qui montrait que le nombre de Whisky que j'avais déjà bu s'élevait déjà à un nombre trop important. " Tu ne m'as même pas dit ton nom... Depuis le nombre de jours et de verre qu'on a bu ensemble, tu ne m'as même pas dit comment tu t'appelais... " Je me mis à la tutoyer naturellement, car malgré notre relation barman/client ce soir, l'alcool me faisait parler et me rendait plus ou moins joyeux. Sans même attendre de réponse de sa part, je lui tendis la main. " Moi, c'est Andrew... Andi, Drew, Didi... Appelle moi comme tu veux en faite ! " Voilà que j'avais fermé mon bar, que j'étais seul avec une parfaite inconnue qui avait pris la mauvaise habitude de venir oublier ses soucis de couple dans mon bar, qu'on buvait ensemble pour oublier nos problèmes communs et que la soirée ne faisait que commencer...

L'alcool fait tout oublier... ou presque
Andrew Z. Landers

La vie est un long fleuve tranquille… Tu parles, ce ne sont que des conneries que les écrivains et poètes tentent de faire croire. La vérité est toute autre, la vérité c’est que la vie ne vaut pas la peine d’être vécut parce qu’on finit tous par souffrir. C’est comme cela que la belle Eden tente de penser. Malgré cela, elle n’arrive pas à se faire une raison. La vie peut être belle, elle peut l’être oui si tu essayes de faire des efforts ou si tu tentes de te dissuader sur le fait que ça ne va pas. La brune aurait pu se relever après les putains de coups durs de la vie t’avancer malgré eux. A la place, elle replongeait encore et encore en venant se saouler dans ce bar et en ne se battant pas pour son mariage qui est pire que coulé à cet instant. Alors qu’elle se trouva en face de trois shooter, le barman déjà saoul en face d’elle, sans aucune autre présence. « Parfaitement, à notre vie de bisounours ! » L’accompagna-t-elle dans son ironie. Elle lève un shooter, comme si elle portait un toast pour cette soirée et cette vie de merde avant de venir apportant à ses lèvres le premier shooter et que la tequila vienne bruler dans sa gorge. Cela faisait du bien, parce que bientôt, elle allait savoir que bientôt, son esprit allait être ailleurs que ses pensées vers toutes ses fautes, sur tout ce que la vie lui a pris. La brune ne s’occupa pas des occupations du barman, elle s’en foutait royalement de ce qu’il faisait, ce n’était pas son problème. Eden est loin d’être du genre à être une commère. Alors qu’il revint vers elle et se présenta, elle ne le regarda même pas, lui tendant simplement la main alors qu’il vint à lui dire son prénom qu’elle ignorait jusqu’à ce soir pourtant c’est loin d’être la première fois qu’ils se voient pour ce genre de moment. « Et moi c’est Gertrude, Chantal, Andrée, Marguerite…  C’est comme tu veux, j’m’en fous tu m’appelles comme tu le sens… » Dit-elle sèchement alors que le pauvre barman n’avait rien fait. Pire, il se faisait engueuler alors qu’il était le seul à ne pas la juger en la voyant se bourrer la gueule alors qu’elle a des tas d’autres choses qu’elle pourrait faire pour reprendre sa vie en main et se donner un bon coup de pied au cul. Non pas d’un instinct de vouloir être gentille ou autre, c’est en fait naturellement qu’elle lui dit en le regardant enfin lui et non plus son dernier shooter qui était de toute manière déjà vide. « Ou alors, tu peux m’appeler par mon véritable prénom, ironiquement moi c’est Eden… On a fait mieux comme paradis hein ! » Eden, cette putain d’ironie résonnait dans son esprit depuis un moment. Comment pouvait-elle porter un prénom tel que lui avec tout ce que la vie lui a réservé ? Le décès de sa mort jeune, la dépression de son père, le décès de sa fille, sa dépression à elle pour prendre le relais de son paternel… Ses parents auraient mieux fait de lui donner un prénom quelconque si c’est pour terminer comme cela. « J’espère que tu as le stock, ton bar a beau être vide, tu vas avoir de la recette ce soir ! » Ouais, elle allait boire ce soir. Quel que soit le prix à payer, elle voulait oublier, ça c’est clair et net et ce soir, elle n’est pas seule pour se bourrer la gueule.

L'alcool fait tout oublier... ou presque.
Eden & Drew

Je regardais la jeune femme visiblement plus passionnée par les shooters qui se trouvaient face à elle que par ce que je lui racontais, peu importe ! Je lui parlerais quand même qu'elle m'écoute ou pas. Ses dernières semaines n'avaient été que mutisme absolu ou grognement en tout genre, j'avais besoin de parler... De tout, de rien... Mais de parler. J'aurais même pu lui parler de l'élevage de vache en Sibérie si elle le souhaitait. Il me fallait parler à quelqu'un pour le bien de ma santé mentale. Et alors que j'allais engager un monologue sur l'article que j'avais lu quelques heures plus tôt dans le journal de village le "Daily Pearl Trees" sur la date d'ouverture de chasse, elle me coupa la parole pour se présenter à son tour. Visiblement l'humour n'était pas son fort... Elle n'était ni drôle, ni de bonne humeur ce soir ! Moi que l'alcool rendait joyeux voilà qu'elle me gâchait mon plaisir de soirée à deux... Finalement était-elle de bonne compagnie pour un dépressif dans mon genre ? Elle allait pas vraiment m'aider à m'en sortir, mais plutôt creuser le trou me pousser dedans et prendre la pelle pour être sûr que je ne respire plus à ce rythme là !

En plus d'avoir des problèmes vu les quantités d'alcool qu'elle pouvait boire à elle toute seule, voilà que madame était aigrie et cynique ! Pas étonnant qu'elle se retrouve seule, si elle était toujours aussi agréable... Elle se reprit et m'indiqua son "vrai" prénom. Eden. Oui en effet c'était plutôt ironique comme prénom pour quelqu'un qui était au bord du gouffre et se retrouvait avec moi à boire, elle était plus proche de l'enfer que des cieux vu l'ambiance. " Effectivement... Je ne savais pas que Calimero avait un double à Pearl Trees. " J'eus un petit rictus nerveux. Ne sachant pas vraiment quoi dire ou quoi faire de plus, je nous resservis un verre de Whisky à chacun. " Parlons pas d'argent ce soir... Le bar est officiellement fermé, donc les verres c'est pour moi. " J'avala une gorgée de mon verre et grimaça en l'avalant. " Alalala les femmes et leurs histoires... Allez il n'y a pas mort d'homme, rien n'est réellement grave. Vous retrouverez sans doute quelqu'un qui est prêt à tout pour vous ! Pas un homme qui vous laisserais finir seul dans un bar de trop nombreux soir par semaine... C'est que ce n'était sûrement pas le bon. Vous avez la vie devant vous encore... " Je repris finalement le verre que je venais de poser devant la jolie brune au regard vitreux et le bu cul sec. " Alors qui peut battre ma descente hein ? Des années d'expériences madame ! " Je me leva pour rallumer la chaine et me mit à essayer de danser quelques pas en titubant plus ou moins. " Ma femme... enfin mon ex-femme... ou ma femme je ne sais plus. Et bien... Elle m'a toujours... reproché de ne pas savoir... danser ! Je ne vois... vraiment pas pourquoi hein ! "

L'alcool fait tout oublier... ou presque
Andrew Z. Landers

S’il y a bien quelque chose qu’Eden ne supporte pas, c’est qu’on la juge sans même la connaitre. ‘il n’y a pas mort d’homme’ si justement, si elle vient ici ce n’est pas parce que demain il va pleuvoir et que ça la déprime mais bien sûr, il ne le savait pas compte tenu qu’ils ne se connaissent pas en dehors de la ville. Seuls les personnes qui la connaissent un minimum savent qu’elle est une maman en deuil, en même temps elle ne s’amuse pas à le crier sur tous les toits, bien au contraire. Si elle était prête à lui dire sa façon de penser en s’énervant comme à chaque fois ces derniers temps, elle se contenta de lui dire simplement : « Et moi je ne savais pas que les barmans se pensaient devin maintenant. Vous pensez savoir ma vie juste en sachant que je viens régulièrement boire ? Allez-y dites-moi qui je suis-je vous écoutes ? Une cocu, une femme en mal d’amour ? Une terroriste ? Ah non c’est vrai, si une femme vient dans votre bar c’est forcément parce qu’elle a des problèmes de cœur » Si seulement c’était ça. Oui bien sûr dans sa bonne il y a une partie parce qu’elle a perdu son mari en allant vers un autre mais la majorité de son malheur qui la pousse à venir régulièrement ici c’est bien la perte de son enfant, la seconde raison de vivre, la première étant sa première fille Penny. Son mari lui était son pilier, aujourd’hui elle l’a même perdu, il ne lui reste que sa fille et quand elle n’est pas auprès d’elle, autant dire que c’est difficile pour elle de ne pas sombrer, d’où sa présence ici. En tout cas, elle ne voulait pas se prendre la tête avec le patron de bar, non seulement c’est boisson gratuite pour elle mais en prime, il a l’air sympa quand même et ne lui a rien fait à fait mis à part se faire des aprioris sur elle. « J’suis pas si novice que ça, tu peux me croire » Bon cela ne fait pas longtemps qu’elle boit mais autant dire qu’elle boit ça comme du petit lait maintenant et comme pour lui montrer, elle but son verre cul sec, ne se gênant pas pour se pencher et choper une bouteille pas loin derrière le bar pour se servir toute seule. Ce soir, pour une raison qu’elle ignore totalement pour être honnête, elle n’a pas envie de boire seulement, noyer sa peine puis retourner chez elle comme elle est venue. C’est pourquoi en le voyant danser, elle décida de ne pas le laisser dans sa connerie et de l’accompagner plutôt que de rester avachi sur le bar à boire. Alors, non pas sans verre à la main, elle se leva et se mit à danser si on peut appeler ça comme ça au rythme de la musique qui passait « C’est normal, c’est comme ça qu’il faut danser, pas ce que t’essayes de faire » Bon en temps normal elle sait danser mais là, c’est limite si elle ne se cassait pas la gueule à chaque mouvement qu’elle tentait de faire. Même si elle risque de se casser la gueule, elle continua de bouger, buvant quelques gorgés de son verre à quelques reprises. « Et meeerde ! » Dit-elle finalement alors qu’elle venait de se renverser le verre dessus, bon ce n’est pas sa soirée, elle n’est vraiment pas douée.