[Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier...
Andrew Z. Landers
▌AVATAR : Justin Chambers
▌CRÉDITS : kréou
▌PSEUDO : Kréou
▌HISTOIRES POSTÉES : 609
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 27/06/2013
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 2829
▌DATE DE NAISSANCE : 11/09/1986
▌MON ÂGE : 38
▌QUARTIER : Chestnut Park/Les oiseaux de paradis
▌EMPLOI/ÉTUDES : Gérant de bar
▌CÔTÉ COEUR : Marié pour le meilleur et pour le pire.
▌EN CE MOMENT :
À mon réveil, j'étais incapable de savoir si tout cela n'avait été qu'un rêve, si l'alcool m'avait fait divaguer ou si tout cela, c'était réellement produit. Sa peau contre la mienne, son souffle dans ma nuque, ses lèvres qui étaient devenues miennes. Tout ceci était bien trop beau pour être vrai m'étais-je dis furieux d'avoir pensé que tout cela s'était réellement produit. Ne pas savoir dissocier le vrai du faux, était devenue une sorte de routine dernièrement... L'alcool m'avait rendu complètement dingue et j'en étais conscient.
Sujet: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Mer 4 Déc - 19:18
Il faut oublier...
Tout peut s'oublier.
Il y a une raison pour laquelle j'ai dit que je serai bien toute seule. Pas parce que je pensais que je serais heureuse toute seule, mais parce que je pensais que si j'aimais quelqu'un et que ça ne marchais pas, je ne pourrais pas m'en remettre. C'est plus facile d'être seule parce que, qu'est ce qui se passe si on découvre qu'on a besoin d'amour et qu'on n'en a pas ? Et si on aime ça, si on compte dessus ? Et si on construit toute sa vie autour et qu'un jour tout s'écroule, peut-on survivre à ce genre de souffrance ? Perdre l'amour c'est comme endommager un organe, c'est comme mourir. La seule différence c'est que la mort a une fin, mais cette souffrance... Elle peut durer éternellement.
Un mois. Un très long mois. Un mois que cette chute était venue anéantir ma vie. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Sombre et silencieux. Mon bar était devenu ma nouvelle maison, j'y passais chacune de mes nuits depuis que Sarah était rentrée de l'hôpital. Une maison dans laquelle chacun s'invitait pour y boire un verre ou plus selon la raison de leur venue. Ces clients je les aimais autant que je les détestais. Ils étaient la raison qui me rappelait que la vie continuait peu importe votre mal être mais, leur bonheur me ramenait sans cesse à mon malheur inégalé jusque là. Ce bar que j'aimais tant autrefois était devenu un cercueil duquel je n'arrivais plus à me sortir. Tout en m'étant devenue vital.
Je me tenais devant ma maison : "Les oiseaux de Paradis". Un nom bien paradoxal quand on voit aujourd'hui comment ce paradis était devenu mon enfer. Je n'avais pas de nouvelle de Sarah, la seule chose que je savais c'est qu'elle ne voulait plus me voir près d'elle. Elle me détestait. La femme que j'aimais le plus au monde me détestait depuis que le verdict était tombé officiellement à l'hôpital.
Des coups je m'en suis pris, j'ai toujours aimé ça je crois... Mais ça, ça... Je n'avais jamais rien ressenti de comparable jusqu'à présent. Son cri de douleur. Ce regard. Je ne m'étais jamais pris une claque pareil de toute ma vie. C'était la fin. Ce cri fut le début de notre fin. Durant toute mon enfance, je me souviens avoir répété un nombre incalculable de fois à ma mère que je ne pourrais jamais aimer quelqu'un plus qu'elle, ce à quoi elle me répondait : " Mon Andrew quand tu trouveras LA femme, tu verras qu'elle passera bien avant moi... " Ma mère mentait, je le savais, ce n'était pas possible d'aimer quelqu'un plus que ma propre créatrice. Cela me paraissait inimaginable jusqu'au jour ou j'ai vu Sarah arriver en robe blanche devant moi. Ce jour là tous nos proches étaient là, pas un seul ne manquait à l'appel mais à vrai dire peu importe, il n'y avait qu'elle. Sarah. Ma femme. LA femme de ma vie. Les yeux embués, j'ai regardé ma mère et j'ai pu lire dans ses yeux " Tu vois je te l'avais bien dis... ". C'était donc vrai, à cet instant précis je sus que la seule chose qui m'importerait dorénavant, ce serait elle.
Notre maison me faisait face, j'avais presque l'impression qu'elle me toisait en me disant : "Regarde Andrew ce que tu as gâchés... Tire un trait sur ton passé et oublie nous! " Cette maison était désormais un livre ouvert à un bonheur qui nous avait quittés bien trop vite sans qu'on puisse y remédier. Je la haïssais, je me haïssais, je nous haïssais d'avoir laissé ce présent prendre notre futur comme ça en un claquement de doigt. J'étais planté là, terrorisé à l'idée de croiser Sarah et de monter cet escalier, à cause de qui, ma vie s'était transformé en cauchemar.
J'avais besoin de récupérer des affaires et visiblement personne ne se trouvait dans notre petit coin de paradis, comme on aimait l'appeler. La maison était vide et mes pas craquaient sur le parquet au fur et à mesure que je m'avançais dans le salon. Notre odeur flottait, vous savez cette odeur qui vous rappelle votre chez vous, ce sentiment de sécurité et d'apaisement. Je respirais à plein poumon, histoire d'imprégner chaque parcelle de mon corps avant de repartir pour mon bar. Visiblement depuis l'accident, presque rien n'avait bougé. Chaque chose était à la place qu'il était depuis la dernière fois. Une tasse traînait sur la table basse et des photos de notre vie étaient éparpillées au sol, certaines étaient même déchirées. Je m'effondrais au sol en voyant une photo de Sarah et moi à notre mariage heureux comme jamais. Comment on avait pu en arriver là ? Est-ce seulement cela qu'il restait de nous ? Des souvenirs sur des photos glacées ? Ce n'était pas possible... J'avais envie de hurler, de frapper, de supplier la terre entière pour qu'on me rende ma femme. Celle à qui j'avais dit oui jusqu'à la mort... Jusqu'à notre mort, pas celle de notre enfant ! Mes larmes coulaient et me brûlaient la peau. Ces mêmes questions défilaient sans cesse dans ma tête sans avoir de réponse à leur donner. Alors que j'étais recroquevillé au sol, j'entendis le parquet de nouveau craquer derrière moi. Je n'étais plus seul. Totalement tétanisé à l'idée de me retourner et lui faire face... Je n'était pas encore prêt à l'affronter. Pas tout de suite. Je ne voulais pas que cette séparation devienne encore trop réel. Je réagissais sans doute comme un enfant préférant me dire que ce n'est qu'un mauvais cauchemar et que le réveil serait pour bientôt. La porte claqua. Elle était vraiment là, il n'y avait plus de doute. Était-elle seule ? Qu'allait elle faire ? Me hurler de quitter sa maison qui était pourtant la nôtre il y a encore peu de temps ? Se jeter dans mes bras et enfin me pardonner ? Je restais les yeux rivés contre le sol à attendre ma sentence.
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Sarah A. Landers
▌AVATAR : camilla ludington
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▌HISTOIRES POSTÉES : 241
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 22/12/2013
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 2190
▌QUARTIER : Chestnut Park - Les oiseaux de paradis
▌EMPLOI/ÉTUDES : institutrice
▌CÔTÉ COEUR : mariée même si, pour l'instant, tout est compliqué
▌EN CE MOMENT :
▌RPs EN COURS : ๑ il faut oublier, tout peut s'oublier ... w/Andrew (terminé)
๑ un nouveau départ w/Andrew
▌DC : la tornade blonde (Nayana), l'amnésique (Vithanie)
Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Jeu 26 Déc - 21:41
« Madame Sarah, vous êtes revenue!!!!!!! » Un magnifique sourire s'afficha sur mes lèvres tandis que mes petits élèves venaient à ma rencontre. Mon sourire n'était bien sur qu'une façade, un masque. Un masque que j'affichait juste pour faire illusion, pour faire croire que tout allait bien. Alors, qu'au fond de moi, c'est tout le contraire. Au fond de moi, tout n'est qu'un véritable champ de mines. Je saluai rapidement mes élèves avant de m'approcher de mes collègues. Ces dernières me sortirent le blabla habituel : comment vas-tu ? Tu tiens le coup ? Je ne répondis que sommairement, ne tenant pas plus que ça à parler de moi. Elles m'apprirent que ma remplaçante s'en était pas mal sortie. Encore heureux ! En entrant dans ma classe et en voyant les feuilles sur mon bureau, j'eus l'impression d'avoir été absente bien plus qu'un mois. Bien sûr qu'à leur âge, les enfants ne pouvaient faire la même activé plus d'une heure mais là... La remplaçante n'avait pas chômé. La remise dans le bain ne fut pas chose aisée. Se remettre au rythme des enfants, réclamer le silence, corriger les exercices, tout ceci me fatigua plus qu'autre chose pour cette première journée. De plus, j'avais la nette impression que j'allais me mettre à pleurer à la moindre contrariété... Sans doute avais-je repris trop tôt le travail. Surtout que j'étais en compagnie d'enfants... Je fus ravie d'entendre la sonnerie annonçant la fin des cours. Mon sac était rempli de dessins, des dessins réalisés par mes élèves pour me souhaiter un bon retour et me dire à quel point je leur avais manqués. Mes élèves m'avaient-ils manqués ? A ce jour, je ne saurais le dire.
J'avais quitté l'hôpital il y a un mois environ. Cela faisait un mois que ma vie était détruite, qu'une partie de moi-même n'existait plus. Du moins, elle ne voulait plus continuer à vivre. Dans cette histoire, je n'étais pas la seule. Dans toute cette histoire, dans ce malheur, nous étions deux. Andrew et moi. Andrew...Même penser à ce prénom me faisait mal. C'était mon mari, mon grand amour auparavant. Aujourd'hui, est-il encore mon grand amour ? Est-il encore la personne que j'aime ? Tant de questions sans réponse... Tout était si bien partit entre nous pourtant. Une rencontre au lycée, les sorties en amoureux, la demande en mariage, le bébé... Oui, le bébé. C'est bien là le problème. Au final, il n'y a pas eu de bébés. On dit que les parents ne devraient jamais devoir enterrer leurs enfants. Moi, j'ai dû dire adieu à mon bébé, mon enfant, mon fils. Décédé alors qu'il n'était encore que dans mon ventre. Décédé à cause de la bêtise humaine, à cause d'une stupide dispute. Pour le meilleur et pour le pire, il semblerait que ce soit pour le pire. J'en venais même à me demander si la situation pouvait encore être pire...Sincèrement, j'en doutai. Avec la voiture, je ne mis que quelques minutes avant d'arriver chez nous. Enfin, chez moi, pardon. Andrew ne passait plus ses nuits à la maison. Il les passait ailleurs. Notre maison s'appelait « Les oiseaux de Paradis ». Ce nom me narguait depuis un mois. Ma vie n'avait rien du paradis, pas du tout. C'était le contraire même. Ma vie n'était que l'enfer. L'enfer sur Terre.
Machinalement, j'entrai et refermai la porte avec les clés. Andrew ne rentrera pas, je pouvais donc fermer déjà à clé la porte. Je me rendis dans la cuisine, la seule pièce de la maison que j'utilisai encore avec la salle de bain et la chambre. Je déposai mon sac par terre et me laissai tomber sur une chaise. Mes yeux se fermèrent tandis que je soufflai un bon coup. La reprise avait trop dure, trop rapide, c'était indéniable. Un mois n'avait pas été suffisant, j'avais besoin de plus de temps et pourtant je ne pouvais plus faire machine arrière. J'avais repris, je devais continuer, me montrer forte même si les larmes menaçaient de déborder à chaque instant. Soudainement, je relevai la tête. Du bruit, le parquet qui craque... Je me levai rapidement. Quelqu'un était dans la maison et la seule personne possible ne pouvait être qu'Andrew. Je m'avançais alors vers le salon, le parquet grinçant sous mes pieds et fermai la porte de la cuisine. Une porte qui claqua. Une fois au salon, je m'arrêtai net. Le salon n'était pas une pièce dans laquelle j'avais remis les pieds récemment. Tout y était encore à sa place comme lors de ce fameux jour. Andrew était là, accroupi sur le sol, me tournant le dos. Pourquoi était-il là ? Pourquoi fallait-il qu'il soit revenu ? N'avait-il pu passer à un autre moment de la journée ? « Andrew... » C'était sortit comme ça, tout naturellement. Il devait être mal à l'aise et je l'étais tout autant. Quoi que la colère qui m'abritait était bien présente. Une colère qui ne pouvait s'effacer alors que mes yeux tombèrent sur les photographies éparpillées sur le sol. « Qu'est-ce que tu fous ici Andrew? » Ma voix était légèrement plus sec, plus maîtrisée.
Andrew Z. Landers
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À mon réveil, j'étais incapable de savoir si tout cela n'avait été qu'un rêve, si l'alcool m'avait fait divaguer ou si tout cela, c'était réellement produit. Sa peau contre la mienne, son souffle dans ma nuque, ses lèvres qui étaient devenues miennes. Tout ceci était bien trop beau pour être vrai m'étais-je dis furieux d'avoir pensé que tout cela s'était réellement produit. Ne pas savoir dissocier le vrai du faux, était devenue une sorte de routine dernièrement... L'alcool m'avait rendu complètement dingue et j'en étais conscient.
Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Dim 29 Déc - 0:19
Il faut oublier...
Tout peut s'oublier.
Il y a une raison pour laquelle j'ai dit que je serai bien toute seule. Pas parce que je pensais que je serais heureuse toute seule, mais parce que je pensais que si j'aimais quelqu'un et que ça ne marchais pas, je ne pourrais pas m'en remettre. C'est plus facile d'être seule parce que, qu'est ce qui se passe si on découvre qu'on a besoin d'amour et qu'on n'en a pas ? Et si on aime ça, si on compte dessus ? Et si on construit toute sa vie autour et qu'un jour tout s'écroule, peut-on survivre à ce genre de souffrance ? Perdre l'amour c'est comme endommager un organe, c'est comme mourir. La seule différence c'est que la mort a une fin, mais cette souffrance... Elle peut durer éternellement.
Sa voix me fit frémir. Ce mois qui m'avait paru si long me parut alors avoir duré une éternité au son de sa voix. Le fait d'entendre mon prénom dans sa bouche me plongea dans un état second. Je mourrais d'envie de me lever, de plonger mon regard dans le sien, de courir dans ses bras et de l'embrasser sans m'arrêter. C'était impossible, je le savais. Elle me claquerait immédiatement. Sarah était quelqu'un de fier et son tempérament additionné au mien étaient souvent la cause de nos disputes. Nos caractères de feu avaient parfois du mal à s'accorder ensemble et provoquaient bien souvent des étincelles. Cela ne durait jamais bien longtemps et on retombait toujours très vite dans les bras de l'autre. Un sourire, une taquinerie ou une caresse et nous voilà de nouveau à rigoler ensemble comme deux ados. Au fond, rien n'avait vraiment changé depuis notre rencontre... Mon amour, lui avait évolué d'une manière différente. Il n'était peut-être plus aussi spontané et maladroit qu'il l'était sûrement au début de notre histoire, mais à présent, nous étions devenus adultes. Ce qu'on vivait était bien plus réel que toutes les promesses qu'on s'étaient faites à l'époque. Personne ne misait sur notre couple au lycée. Les gens s'acharnaient à lui dire que je finirais par la tromper comme toutes les autres. Bande de cons va. À l'heure d'aujourd'hui, j'avais toujours été droit avec elle et je m'étais défoncé comme un dingue pour nous trouver un petit nid d'amour "Les oiseaux du paradis" puis j'avais posé mon genou à terre pour qu'elle devienne mienne jusqu'à la fin.
Sa voix ferme, me demandant ce que je faisais ici me ramena à la réalité et me signala que je n'étais pas la visite qu'elle attendait impatiemment. Je me relevai doucement la boule au ventre. J'avais si peur de me retourner et de croiser son regard. Il allait me tuer et m'accuser de cette situation sans qu'elle ait le besoin de dire quoi que ce soit. La tête basse et mes yeux rivés sur le parquet se levèrent petit à petit sur Sarah. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de son ventre. Il n'était plus là. Mes yeux se remplirent de larmes instinctivement, puis vinrent finalement croiser ceux de Sarah. Un sourire se dessina sur mon visage, accompagné d'une petite moue pour m'excuser de ma présence. Qu'est-ce qu'elle était belle. Elle paraissait épuisée, exténuée et au bord des larmes. Mon ventre se serra un peu plus en la voyant dans cet état. Ses traits étaient tirés et ses yeux étaient bouffis et cernés, mais même dans ces moments-là, je la trouvais magnifique. Comment une femme comme ça avait pu succomber à un homme de mon genre ? Je me posais souvent la question... Encore plus dernièrement ! Elle si douce, serviable et studieuse à l'époque. J'étais le genre de voyou qui faisait les 400 coups avec ma bande de copains pour essayer d'en mettre plein la vue aux minettes du lycée... Si seulement on m'avait dit un jour que j'aurais épousé la plus jolie et la plus aimante de toute. Je l'aurais baffé de sa connerie, je crois. Même moi, je savais quel connard je pouvais être parfois. Sarah avait su me changer et faire ressortir le meilleur de moi. Elle me donnait l'envie d'être l'homme qui mériterait d'être à ses côtés.
" J'avais besoin de récupérer des affaires... Je suis désolé, je ne pensais pas que tu serais là. Je serais venu à un autre moment sinon. " J'étais en train de m'excuser d'être chez moi. La situation était ridicule et n'avait aucun sens. Rien que le fait d'y penser, m'exaspérait au plus haut point. Quoi dire de plus intelligent ? Quoi dire dans ces moments-là ? Je n'en avais aucune idée. M'excuser ? Me justifier ? L'ignorer ? Je n'avais jamais été connue pour ma délicatesse ou mon tact. Et à vrai dire, ma mauvaise humeur et ma déprime constante ne m'aidaient pas à faire dans la politesse en ce moment. " Je vais me dépêcher ne t'inquiète pas hein... Mon Bar n'a pas de machine à laver, tu m'excuseras. " Mon ton fut à mon tour plus sec. Je jetai la photo de nous deux sur la table basse que j'avais gardée dans les mains jusqu'à présent. " Quel gâchis... " Murmurais-je. Je devais aller récupérer mes affaires au plus vite avant que cette conversation se transforme en règlement de comptes. C'est avec un pincement au cœur que je montai les marches, ces mêmes marches à cause de qui tout s'était arrêté. Je m'assis sur notre lit. Il m'avait manqué lui aussi. Nos nuits enlacées dans les bras l'un de l'autre à s'imaginer le visage de notre futur fils. Mes mains posées sur son ventre dans l'attente d'un coup de pied de mon futur footballeur. Son premier sourire, ses premiers pas, son premier anniversaire... J'aurais voulu être un père exemplaire et ne louper aucune de ses premières fois. Je l'aurais sans doute engueuler pour son premier joint, mais il m'aurait rappelé ma jeunesse alors j'aurais même fini par en rire. Sans réaliser ce que je faisais, je me levai et me mis à jeter tout ce qui se trouvait autour de moi. J'étais en train de devenir dingue, je crois.
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Sarah A. Landers
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Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Sam 4 Jan - 14:39
D’aussi loin que je me pouvais me souvenir, le caractère d’Andrew et le mien avaient toujours posé quelques petits soucis. Deux caractères explosifs ne pouvaient pas donner une relation stable sans aucun nuage gris à l’horizon. Souvent, notre quotidien avait été rythmé par des disputés. Des petites, des grandes. Qu’importe leurs importances, on finissait toujours par se réconcilier. Nous étions comme ça, on s’aimait et un jour, on se disputait. Pour une connerie, pour une broutille ou pour autre chose. C’était comme cela et pas autrement. Bon nombre de personnes n’avaient pas forcément misé sur notre couple. Des remarques, j’en avais entendu beaucoup. La plupart du temps, on me disait qu’Andrew finirait par me tromper. Comme à chaque fois. Je n’avais pas voulu les croire, je ne le voulais pas. Pourquoi les aurais-je crus ? J’avais conscience que je n’étais pas la première relation d’Andrew et qu’il avait cette réputation de coureur de jupon. Mais j’avais tenu bon, je m’étais accrochée à ma bonne étoile, j’avais espéré que cela ne m’arrive jamais, qu’il ne me trompe jamais. Et cela avait fonctionné. Andrew n’avait jamais été voir ailleurs. Il lui était resté fidèle. Tout comme elle. Les gens s’étaient trompés et ils s’en aperçurent encore plus lorsqu’Andrew me demanda en mariage. Il avait attendu de nous avoir trouvé une belle petite demeure avant de faire sa demande. La maison qu’il nous avait trouvée, je l’avais de suite aimée. « Les oiseaux du paradis », c’était un titre fait pour nous. La maison, c’était notre paradis à nous.
Mes yeux étaient toujours posés sur Andrew. J’attendais une réaction de sa part bien que, pour l’instant, il n’avait pas l’air de vouloir bouger ni répondre à ma question. Quelques longues secondes passèrent avant qu’il daigne bouger et relever la tête. Je ne manquai pas de remarquer que ses yeux s’attardèrent longuement sur mon ventre. Un ventre plat, dénué de la moindre bosse. Un ventre de femme qui n’était pas enceinte, voilà ce qu’il était. Voilà ce qui me rendait triste plus qu’autre chose. Il n’y a pas si longtemps, je pouvais encore passer ma main sur une énorme « bosse ». J’en avais le sourire aux lèvres. Mon sourire s’agrandissait encore plus lorsque je sentais un petit coup de pied. Mais, ce n’était plus le cas à présent. Tandis que des larmes coulaient des yeux d’Andrew, mes yeux restaient dénués de larmes. J’avais déjà assez pleuré comme ça non ? Voir Andrew dans cet état te rendit triste. Mais pas tant que ça. Pourquoi mériterait-il que tu sois triste pour lui ? Non, il ne méritait pas ta tristesse. Son regard croisa le mien tandis qu’un mince sourire apparut sur ses lèvres. Une moue d’excuse. Voilà qu’il s’excusait sans parler. Je m’en moquai de ses excuses. Je n’en avais que faire. Il s’excusa encore, par la parole cette fois, justifiant sa visite par le fait qu’il venait récupérer des affaires. « Ben récupère les vite. » Plus vite il aurait récupéré ses affaires, plus vite il serait parti. Un peu comme moi, sa voix fut douce au début, n’exprimant rien. Cependant, la colère sembla le gagner de par ce qu’il m’annonça par la suite. Il vivait donc dans son Bar… Ah, son Bar, ! J’aurai dû m’en douter. Il ne pouvait en être autrement en plus.
Je n’eu pas le temps de lui répondre qu’il était déjà dans escaliers. Au passage, j’avais remarqué que la photo qu’il tenait entre les mains était celle de notre mariage. Un gâchis ? Oui et non. Je ne saurai approuver ce qu’il venait de dire. Je restai donc seule dans le salon, comme une paumée. Parce que oui, pour l’instant, j’étais sacrément paumée. Paumée de ne pas savoir quoi faire. Je devrai sans doute le tirer par le bras et lui ordonner de sortir de suite sans qu’il ait la possibilité de prendre des affaires. Oui, j’aurai dû faire ça… Mais sans doute l’aurais-je quelque peu regretté par la suite. Un silence s’installa dans la maison alors qu’Andrew venait de finir de monter les escaliers. Il allait dans notre chambre. Je n’avais pas touché à ses affaires, elles étaient restées à leur place alors que j’aurai très bien pu les mettre dans des sacs et les déposer au coin de la porte d’entrée. Andrew n’aurait pas eu à se rendre dans la chambre, je ne l’aurai peut-être pas croisé. Tout d’un coup, plusieurs bruits vinrent me sortir de mes pensées, arrêtant mes suppositions. Je me ruai vers les escaliers et me rendis en quatrième vitesse dans notre chambre. Le spectacle qui s’offrit à moi n’avait rien d’amusant ni de sympathique. Andrew était en train de tout jeter par terre. Tout. De la lampe de chevet, aux photographies au mur… La colère me gagna d’un coup. Quitte à me recevoir quelque chose en pleine figure, je me plaçai devant Andrew et lui empoignai les poignets violemment. Bon, violemment était un bien grand mot vu qu’il avait beaucoup plus de force que moi. « Arrête ça de suite Andrew ! » lui criai-je tout en évitant son regard, observant les dégâts qu’il avait causé. « T’es devenu dingue ou quoi ? ! » lui demandai-je alors que je le lâchai. Je me laissai alors tomber sur le lit, cachant mon visage avec mes mains. « Un cauchemar…C’est un cauchemar … » me murmurerai-je à moi-même.
Andrew Z. Landers
▌AVATAR : Justin Chambers
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À mon réveil, j'étais incapable de savoir si tout cela n'avait été qu'un rêve, si l'alcool m'avait fait divaguer ou si tout cela, c'était réellement produit. Sa peau contre la mienne, son souffle dans ma nuque, ses lèvres qui étaient devenues miennes. Tout ceci était bien trop beau pour être vrai m'étais-je dis furieux d'avoir pensé que tout cela s'était réellement produit. Ne pas savoir dissocier le vrai du faux, était devenue une sorte de routine dernièrement... L'alcool m'avait rendu complètement dingue et j'en étais conscient.
Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Mar 14 Jan - 0:00
Il faut oublier...
Tout peut s'oublier.
Il y a une raison pour laquelle j'ai dit que je serai bien toute seule. Pas parce que je pensais que je serais heureuse toute seule, mais parce que je pensais que si j'aimais quelqu'un et que ça ne marchais pas, je ne pourrais pas m'en remettre. C'est plus facile d'être seule parce que, qu'est ce qui se passe si on découvre qu'on a besoin d'amour et qu'on n'en a pas ? Et si on aime ça, si on compte dessus ? Et si on construit toute sa vie autour et qu'un jour tout s'écroule, peut-on survivre à ce genre de souffrance ? Perdre l'amour c'est comme endommager un organe, c'est comme mourir. La seule différence c'est que la mort a une fin, mais cette souffrance... Elle peut durer éternellement.
J'étais totalement hors de moi. Être venue dans cette maison ne faisait que me rappeler un peu plus mon échec et tout ce que j'avais perdu à présent. Accepter cette situation, aurais été synonyme d'abandon pour moi, comme si tout cela n'était pas si grave. J'avais perdu mon fils, puis ma femme et pour finir mon propre toit... Bien sûr que tout cela était grave. Cela me déchirait, me brisait, me torturait chaque jour un peu plus. Les jours avaient beau défiler, la douleur n'en était pas moins importante. La seule chose qui m'aidait à tenir était l'alcool. Il m'aidait à oublier, à rire et tout simplement à vivre et supporter cette nouvelle vie.
J'entendis Sarah monter l'escalier à son tour et me rejoindre dans notre chambre. Elle se positionna face à moi, m'agrippant et m'empêchant le moindre mouvement. Nous nous faisions face en nous défiant du regard. Le contact de sa peau contre la mienne, me mit des frissons dans tout le corps. Depuis l'accident, hormis quelques regards fuyards, nous n'avions eu aucun contact physique. Nous ne nous étions pas retrouvés dans les bras l'un de l'autre, pleurant notre enfant ensemble comme l'auraient fait sûrement la plupart des couples. Notre vie depuis ce drame avait consisté à fuir l'autre quand ce n'est que d'elle que j'aurais eue besoin pour essayer de surmonter cela. Elle criait contre moi, mais bon sang que c'était bon de la voir me crier dessus. Je me mis alors à rire, sans pouvoir m'arrêter. Elle allait me prendre pour un fou, mais que c'était bon de la voir me parler. Ses paroles me rassurèrent et me calmèrent aussitôt. Sarah s'assit ensuite sur notre lit en murmurant quelques mots dans ses mains. Je m'assis près d'elle hésitant. Mon visage vint lui aussi trouver mes mains pour se protéger. "Sarah, je suis désolé... J'ai besoin de toi... " Ma voix était éraillée, ma peine m'empêchait de parler correctement. " Désolé de ce qui nous arrive. De te détruire. De nous détruire. J'avais promis à ton père que jamais je ne te blesserais et j'ai échoué. Je suis désolée d'avoir tout gâché. Je sais que je suis impardonnable, que je ne peux plus rien faire pour revenir en arrière, mais je t'en prie pardonne moi... " J'abdiquais, capitulais. Las de faire la guerre à une femme que je voulais chérir. Je me relevai du lit, m'approchant de la fenêtre et posai mon regard sur nos charmants voisins. Les Johnson, une jolie petite famille avec trois enfants. Cette vie simple qu'il menait, c'était le seul mal que je nous souhaitais. Je n'avais pas de grands rêves d'avenir, de gloire ou de célébrité. Je ne rêvais que d'une seule chose en secret : les dimanches en famille avec ma femme et mes gosses a regardé le basket en famille. Sarah nous aurait préparé son repas dominical comme chaque semaine, un poulet rôti et des frites pendant que moi, j'aurais fait les gros yeux à mon fils qui mangeait avec les doigts. Il serait parti jouer avec ses copains pendant que nous l'observions de notre canapé nous câlinant... Voilà le genre de plan que je me permettais de rêver pour nous. À croire que mon rêve était bien trop grand pour un homme comme moi...
Je m'approchais de Sarah immobile et pris délicatement sa tête entre mes mains. " Je t'en supplie parle-moi... Insulte-moi ! Frappe-moi ! Dis-moi quelque chose Sarah. Notre silence, je ne le supporte plus... Il va me rendre dingue Sarah ! Dingue ! " Ma voix s'était voulue à la fois rassurante et douce, mais avait fini par monter contre ma volonté. Alors que je risquais de me prendre une baffe, je me dirigeai vers elle prit son visage entre mes mains et l'embrassa fougueusement. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais plus embrassé ses lèvres. J'en avais rêvé de ce moment. Le contact de son corps contre le mien me fit frémir. À présent, je la regardais dans les yeux, je redoutais sa réaction et attendais ma punition comme un chiot conscient de sa bêtise. Peu importe ce qui se passait à présent, j'étais heureux comme je ne l'avais pas été depuis le drame depuis longtemps.
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Sarah A. Landers
▌AVATAR : camilla ludington
▌CRÉDITS : tearsflight
▌PSEUDO : .
▌HISTOIRES POSTÉES : 241
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 22/12/2013
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 2190
▌QUARTIER : Chestnut Park - Les oiseaux de paradis
▌EMPLOI/ÉTUDES : institutrice
▌CÔTÉ COEUR : mariée même si, pour l'instant, tout est compliqué
▌EN CE MOMENT :
▌RPs EN COURS : ๑ il faut oublier, tout peut s'oublier ... w/Andrew (terminé)
๑ un nouveau départ w/Andrew
▌DC : la tornade blonde (Nayana), l'amnésique (Vithanie)
Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Lun 20 Jan - 22:13
J’étais assise sur le lit, les mains sur mon visage. Andrew était toujours debout. Je n’osai regarder à nouveau l’état de la chambre. Une chambre dans laquelle nous avions dormi ensemble, une chambre dans laquelle de la tendresse, de l’amour avaient pris place. A présent, plus rien ne vivait dans cette chambre si ce n’est la solitude. Ma propre solitude. La solitude de ne pas avoir Andrew à mes côtés. La solitude de ne pas avoir mon fils à mes côtés, dans mes bras. J’avais pris les poignets d’Andrew en main machinalement. Je ne tenais pas à ce qu’il continue à tout casser dans la chambre. Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi agissait-il comme ça ? À vrai dire, moi aussi j’aurai pu agir de la même façon. J’aurai tout aussi bien pu envoyer valser chaque objet de cette pièce. Chaque objet qui me rappelait notre vie d’avant. Notre vie d’avant la perte de notre fils. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes que je sentis le matelas s’affaissait quelque peu. Andrew venait de s’assoir à mes côtés. Je n’arrivai pas à chasser de ma tête le fait que je lui avais pris les poignets en main. Ça pouvait tellement paraitre anodin comme geste, mais pas pour moi. A quand remontait la dernière fois où j’avais, ne serait-ce qu’effleurer sa peau ? Ça fait un certain temps. Trop longtemps même. Mais ça, je me retiens de lui dire. Il n’a pas besoin de savoir ce que j’en pense et de toute manière, ma colère envers lui est toujours bien présente.
Je ne montrai aucune réaction alors qu’Andrew s’excusait. Je ne retire pas mes mains de mon visage. Si seulement il savait … J’aimerai lui dire que j’ai également besoin de lui, qu’il me manque, mais, encore une fois, quelque chose m’en empêche. La colère qui m’abritait, qui vivait en moi m’en empêchait. Je suivais pourtant une thérapie. Oh, thérapie était sans doute un bien grand mot. Disons que, régulièrement, je me rendais à l’hôpital afin de parler un peu. Parler de mon état d’esprit, de ce que j’ai fait ces jours-ci, d’Andrew … Ces séances étant collectives, j’étais loin d’être à mon aise. Souvent, je ne disais rien et préférais écouter les autres parler. C’est lors de ses séances que j’avais rencontré une jeune femme, aveugle suite à un accident. On préférait parler entre nous plutôt qu’avec toute cette bande d’inconnus et ce psychologue. Je n’avais jamais apprécié les psychologues et ce n’est pas maintenant que cela allait changer, loin de là. Je restai donc là à écouter Andrew s’excuser encore et encore. Il s’excusait de tout. De me détruire, de nous détruire. Une boule se forma dans ma gorge soudainement lorsqu’il parle de mon père et de la promesse qu’il lui avait faite. Non, comme il le disait si bien, le retour en arrière était impossible. On ne peut revenir en arrière. Tout ce qu’on peut faire, c’est aller de l’avant. Même si ça fait mal, même si ça nous bouffe de l’intérieur. Je ne parlai toujours pas. Le cœur n’y était pas, l’envie n’y était pas.
Andrew se releva et j’en profitai pour enlever les mains de mon visage. Je le vis s’approcher de la fenêtre et regarder à travers celle-ci. La vue qu’on avait depuis notre chambre était celle du jardin des Johnson. Un homme, une femme, trois enfants. Une vie parfaite en somme. Une vie qu’Andrew et moi n’avions pas et que nous aurions pu avoir sans ce maudit accident. Dans mes pensées, c’est à peine si je réalisai qu’Andrew me faisait à présent face, mon visage dans ses mains. Le frapper ? L’insulter ? Il voulait vraiment en arriver là ? En avait-il vraiment besoin pour avancer ? Et moi alors ? Qu’est-ce que je veux ? J’étais incapable de lui répondre quoi que ce soit sur le moment. Je n’eus même pas le temps de réagir que ses lèvres s’emparèrent des miennes. Sous le choc, je le laissai faire. Son corps se rapprocha encore plus du mien, m’envoyant des frissons. Je fus encore plus surprise de constater que ses lèvres m’avaient manqué. Oui, elles m’avaient tellement manqué. Le baiser rompu, ses yeux rencontrèrent les miens. De longues secondes passèrent avant que je ne puisse enfin réagir. Ma main se leva et alla rencontrer la joue d’Andrew dans un bruit sourd. « Pourquoi tu m’as embrassé Andrew ? » Ma voix tremblait, je n’arrivai pas à contrôler ces tremblements. Sans le quitter des yeux, je continuai à parler, les larmes me venant aux yeux. « Je ne sais pas quoi dire Andrew…Ni quoi faire. T’as beau être désolé, j’aurai beau être désolée à mon tour, ça ne changera rien. Rien ne pourra changer ce qu’il s’est passé. » Je soupirai et me mordis la lèvre. « Mon ventre rond me manque Andrew. Notre fils me manque. Affreusement. »
Andrew Z. Landers
▌AVATAR : Justin Chambers
▌CRÉDITS : kréou
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▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 27/06/2013
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▌DATE DE NAISSANCE : 11/09/1986
▌MON ÂGE : 38
▌QUARTIER : Chestnut Park/Les oiseaux de paradis
▌EMPLOI/ÉTUDES : Gérant de bar
▌CÔTÉ COEUR : Marié pour le meilleur et pour le pire.
▌EN CE MOMENT :
À mon réveil, j'étais incapable de savoir si tout cela n'avait été qu'un rêve, si l'alcool m'avait fait divaguer ou si tout cela, c'était réellement produit. Sa peau contre la mienne, son souffle dans ma nuque, ses lèvres qui étaient devenues miennes. Tout ceci était bien trop beau pour être vrai m'étais-je dis furieux d'avoir pensé que tout cela s'était réellement produit. Ne pas savoir dissocier le vrai du faux, était devenue une sorte de routine dernièrement... L'alcool m'avait rendu complètement dingue et j'en étais conscient.
Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Mer 22 Jan - 13:09
Il faut oublier...
Tout peut s'oublier.
Il y a une raison pour laquelle j'ai dit que je serai bien toute seule. Pas parce que je pensais que je serais heureuse toute seule, mais parce que je pensais que si j'aimais quelqu'un et que ça ne marchais pas, je ne pourrais pas m'en remettre. C'est plus facile d'être seule parce que, qu'est ce qui se passe si on découvre qu'on a besoin d'amour et qu'on n'en a pas ? Et si on aime ça, si on compte dessus ? Et si on construit toute sa vie autour et qu'un jour tout s'écroule, peut-on survivre à ce genre de souffrance ? Perdre l'amour c'est comme endommager un organe, c'est comme mourir. La seule différence c'est que la mort a une fin, mais cette souffrance... Elle peut durer éternellement.
Nos lèvres s'entremêlaient, ma main se posa naturellement sur sa nuque et mon corps se rapprocha du sien. Si j'avais eu l'impression qu'elle me manquait, ce baiser ne fit que renforcer cette impression. Comment avais-je pu tenir si longtemps sans la toucher, l'embrasser et la faire mienne ? Cela faisait si longtemps que nos corps ne s'étaient pas effleuré, qu'un simple baiser de sa part me rendait dingue. J'étais dans tous mes états et mes hormones mâles ne m'ordonnait qu'une chose : lui sauter dessus. Alors que j'étais dans un état de béatitude et un sourire jusqu'aux oreilles, mon bonheur s'arrêta très vite. Sa main vint frapper ma joue et faire virevolter mon visage vers l'arrière. Je comprenais son geste, mais peu importe j'avais pu regoûter aux plaisirs de ses lèvres. Ce sourire n'arrivait plus à me quitter malgré cette baffe, j'étais heureux. Je pouvais entrevoir une possibilité de bonheur futur. Comme un gamin pris en faute, je baissa les yeux en direction du sol et me retint de ricaner nerveusement. Je l'aimais. J'aimais sa façon de me regarder comme une petite fille, sa cuisine était un vrai délice, sa beauté était incontestable et sa douceur finissait toujours m'apaiser. Si la liste de chose que j'aimais chez Sarah était longue, on pouvait la rallonger en rajoutant : Mettre des baffes à la perfection. Sa baffe était pour moi un signe d'espoir et de nouveau chapitre à cette histoire qu'on écrivait ensemble. Pas n'importe quel chapitre, celui du renouveau, du changement et de l'espoir d'un nouveau départ.
Mon sourire s'estompa quand Sarah prit la parole et me demandant des explications, sans même avoir le temps de lui répondre quoi que ce soit elle reprit son discours la voix tremblante. De la voir dans cet état me brisait le coeur, et je savais pertinemment que je ne pouvais rien faire à son malheur. Ce malheur, moi même je le vivais et peu importe ce que Sarah pouvait me dire ou faire, il ne s'arrêterait pas. La vie nous avait pris notre premier enfant, elle nous avait arraché notre tout petit bébé. On avait des projets plein la tête, des envies de vacances, de week-end en famille qui ne se réaliserait jamais. On nous avait volé notre bonheur sans même qu'on puisse y remédier. La sentence était irrévocable, on le savait elle comme moi. Aucun retour en arrière était possible à présent. Nous devions accepter. Faire le deuil de cette enfant qu'il ne verrait jamais le jour et de nos projets communs avec lui. Alors sur ces derniers mots, je la pris tout contre moi et posa ma tete dans son cou. " Mon amour moi aussi... Combien de fois j'en ai pleuré, de l'avoir perdu à jamais... On ne pourra jamais revenir en arrière, alors maintenant on doit accepter et aller de l'avant même si c'est compliqué. C'est la seule façon de faire notre deuil : on doit continuer à vivre Sarah. " Je sussurais ces quelques mots pour lui faire comprendre que la colère était loin à présent. Mon étreinte se resserait. J'aurais voulu que cet instant dure éternellement, qu'elle ne quitte plus jamais mes bras mais je savais au fond de moi que la réalité serait tout autre. Malgré notre envie d'aller de l'avant, le futur proche serait compliqué et que chacun de nous rappelerait à l'autre la perte de notre enfant. " Je ne peux pas te perdre toi... " Un baiser dans le cou accompagnèrent mes derniers mots. Ma gorge était serré et une boule au ventre s'était crée à parler ouvertement du deuil de notre enfant. Je n'avais parler à personne de ce drame et avait essayer tant bien que mal de passer à autre chose en noyant mon chagrin dans l'alcool et le travail, ce qui ne m'avait pas vraiment aidé.
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Sarah A. Landers
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Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Mer 22 Jan - 22:23
A vrai dire, j’avais trouvé le baiser trop court. J’aurai aimé qu’il soit plus long, j’aurai aimé qu’Andrew continue à m’embrasser, qu’il me serre contre lui, qu’il me tienne dans ses bras pour me protéger du monde extérieur, de l’horreur qui y régnait. Avant, je ne pouvais faire une journée sans l’embrasser, sans le sentir contre moi. C’était avant. Avant la perte de notre fils. Pourtant, ici, durant ce baiser, je n’avais plus pensé une seule seconde à ce drame. C’est comme si je l’avais complètement oublié. Occulté de mes pensées. Je n’arrivai pas à y croire. J’avais, durant quelques secondes, quelques minutes, oublié mon fils, mon enfant, mon bébé. Comment ai-je pu l’oublier ? Mes hormones avaient beau me dire de continuer d’embrasser Andrew, de lui enlever ses vêtements, mon cerveau lui, ne pensait qu’à arrêter. Andrew ne sembla même pas mécontent de ma baffe. C’était comme si il s’en moquait éperdument. Au moins, on se parlait, on se montrait de l’affection ou pas … Ma baffe, je ne saurai dire de quelle manière il l’interpréta. Des baffes, il en avait déjà reçu de nombreuses lors de nos disputes. Généralement, on se disputait pour ensuite, quelques minutes plus tard, se sauter dessus. On était comme ça Andrew et moi. Une dispute et aussitôt, on se réconciliait.
Notre vie de couple était faite de dispute, de câlins, d’amour, de tendresse. De l’amour, on en avait prévu pour notre fils. Sa chambre était déjà prête. Son berceau, ses vêtements, ses petites chaussures … Tout avait été prévu en vue de la venue au monde de cet ange tant désiré. Durant la grossesse, j’avais eu l’impression de vivre dans un rêve éveillé. Un rêvé merveilleux que même les nausées n’auraient pu ternir. Je n’aurais jamais voulu me « réveiller ». J’aurais toujours voulu continuer à vivre ce rêve. Malheureusement, ce rêve a pris fin le jour où j’ai perdu le petit ange. Le rêve est devenu cauchemar. Un véritable cauchemar duquel je ne pouvais sortir, m’échapper. Andrew, nullement offusqué par la baffe, me prit dans ses bras, sa tête atterrissant dans mon cou. Une nouvelle fois, je savourai ce moment, je savourai le fait de l’avoir si près de moi, je respirai son odeur. Tout chez Andrew m’avait manqué. Tout. Je n’arrivai plus à le nier. C’était indéniable. Les paroles d’Andrew me firent mal. Ca me fit mal de les entendre. C’était douloureux. Très douloureux. On avait, chacun de notre côté, pleuré cet enfant perdu. On l’avait pleuré énormément. Notre douleur, on l’avait vécue chacun de notre côté. Aller de l’avant, continuer à vivre … « C’est si facile à dire Andrew … Tellement facile. Le faire est plus compliqué. Comment continuer à vivre alors qu’on a perdu notre enfant ? Peut-on continuer à vivre ? » murmurai-je calmement. Il me serra encore plus contre lui. J’étais loin d’étouffer cependant. Il n’y avait plus une once de colère dans ma voix. A quoi bon de toute façon ? La colère ne résoudrait pas notre problème, elle ne ferait pas réapparaitre notre fils. Les larmes coulèrent d’un coup sans que je puisse les retenir lorsqu’Andrew me signala qu’il ne voulait pas me perdre. Moi. Je pleurai, je n’arrivai pas à arrêter ses larmes. Des larmes qui auraient dû couler depuis bien longtemps même si, depuis l’accident, j’avais déjà pleuré pas mal de fois. « Je ne veux pas te perdre non plus Andrew mais … » Mais … Pourquoi avait-il fallu que je dise mais ? Je m’écartai légèrement d’Andrew et pris son visage entre mes mains. « Dis-moi comment continuer à vivre Drew … Dis-le-moi, car je suis perdue là. C’est tellement dur de passer devant sa chambre, tellement dur de grimper ces escaliers … Tout était compliqué.
Andrew Z. Landers
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À mon réveil, j'étais incapable de savoir si tout cela n'avait été qu'un rêve, si l'alcool m'avait fait divaguer ou si tout cela, c'était réellement produit. Sa peau contre la mienne, son souffle dans ma nuque, ses lèvres qui étaient devenues miennes. Tout ceci était bien trop beau pour être vrai m'étais-je dis furieux d'avoir pensé que tout cela s'était réellement produit. Ne pas savoir dissocier le vrai du faux, était devenue une sorte de routine dernièrement... L'alcool m'avait rendu complètement dingue et j'en étais conscient.
Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Ven 31 Jan - 12:46
Il faut oublier...
Tout peut s'oublier.
Il y a une raison pour laquelle j'ai dit que je serai bien toute seule. Pas parce que je pensais que je serais heureuse toute seule, mais parce que je pensais que si j'aimais quelqu'un et que ça ne marchais pas, je ne pourrais pas m'en remettre. C'est plus facile d'être seule parce que, qu'est ce qui se passe si on découvre qu'on a besoin d'amour et qu'on n'en a pas ? Et si on aime ça, si on compte dessus ? Et si on construit toute sa vie autour et qu'un jour tout s'écroule, peut-on survivre à ce genre de souffrance ? Perdre l'amour c'est comme endommager un organe, c'est comme mourir. La seule différence c'est que la mort a une fin, mais cette souffrance... Elle peut durer éternellement.
Alors que je craignais que Sarah ne me repousse une nouvelle fois, je la sentis se relacher sous mes mains. Son corps se colla contre le mien et je le sentis vibrer sous ses pleures. Elle venait de s'effondrer en larme sur mon torse. Recroquevillé et tête baissée, je la sentis plus faible que jamais. Sarah avait besoin de moi. Elle avait besoin que je sois la personne sur laquelle elle pouvait se reposer et non l'inverse. C'est vrai, j'avais souvent compté sur elle, sans doute trop. Que ce soit dans les taches ménagères, les courses et tout ce qui concernait les papiers et les comptes je lui laissais tout faire. Je ne m'étais même jamais approché de ces tas de classeurs la qui pour moi ressemblait plus à du chinois qu'autre chose. Je devais mettre un terme à tout ça et agir en tant qu'homme. Je devais lui montrer qu'à présent quoi qu'il arrive je serais la, je ne fuirais pas même si elle me le demandait, je resterais.
" Tu sais si je pouvais je referais les choses différemment... " lui soufflais-je aux creux de l'oreille. Alors que mes yeux étaient à présent embués moi aussi, je me repris... Je n'avais pas le droit de me relacher et de me laisser aller cette fois. Elle prit mon visage entre ses mains et plongea son regard au plus profond du mien. Je pouvais lire toute la tristesse d'une mère qu'elle n'était finalement plus et de la femme blessée et anéantie à jamais. Ma douleur était omniprésente et inconsolable mais je sus à cet instant précis qu'elle n'était rien comparé à celle de Sarah. Elle avait portée cet enfant avec elle durant des mois, il ne la quittait jamais, elle ne pouvait pensé qu'à lui et de le sentir partir soudainement avait du être un choc terrible pour elle. J'avais été bien trop maladroit et égoiste... Moi qui lui avait reproché durant ces deux mois mon isolement, me sentais minable de l'avoir pensé mesquine à certains moments. Que je le veuille ou non sa situation de la mienne était bien différente malgré que le résultat final soit identique. Ses mains tenaient toujours ma machoire qui se serrait de nervosité.
D'un seul coup, sans vraiment réfléchir à ce que je faisais, je la tirai vers moi et nous nous retrouvions à présent collé l'un à l'autre sur ce lit. Alors que ses larmes avaient laissés des traces humides sur ses joues, je les essuyai d'un geste doux. C'était fou à dire, mais elle était magnifique et son visage angélique avait retrouvé toute sa splendeur . Qu'est ce qu'elle avait pu me manqué. Son sourire, sa façon de se toucher les cheveux, de m'embrasser sur la pointe des pieds ou son parfum qui m'ennivrait dès qu'elle s'approchait de moi... Je l'attrapais alors par la taille pour me retrouver au dessus d'elle et la contemplais les yeux brillants. " Tu m'as tellement manqués... " Je me mis à rire nerveusement. Cela faisait si longtemps que je ne m'étais plus entendus rire que j'en fus le premier surpris. C'était le début de mon deuil qui commençait... ou plutôt qui continuait à sa façon. Tout d'abord j'avais été dans le deni en hurlant que c'était impossible, puis en frappant un nombre effrayant de mur jusqu'à m'en casser des phalanges et en essayant de me convaincre que ce n'était qu'un horrible cauchemar, que rien de tout ça ne pouvait être réel. Ensuite j'avais réalisé la situation, ma solitude, la façon dont j'étais en train de perdre tout ce que j'avais construit et m'étais mis à boire pour finalement retrouver mon premier sourire à ses côtés. J'acceptais réellement pour la première fois ce qui nous étaient arrivés et voyait tout de même un futur possible avec Sarah à mes côtés. La boule que j'avais dans la gorge ne me laissait pas tranquille et afin de combler ce silence qui s'était installé, j'embrassai fougueusement ma femme, mon corps entier l'embrassait à vrai dire. Chaque petite cellule de mon corps la désirait et aurait voulu qu'elle soit mienne. Mais je savais très bien que je devais penser raisonnablement et qu'il fallait tout sauf que je brusque Sarah si je ne voulais pas perdre le peu de communication qu'on venait de réussir à établir entre nous. Mes mains glissaient toutefois sous son tee-shirt qui me laissait entrevoir ses hanches pendant que mes lèvres ne voulaient plus la quitter.
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Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Mer 5 Fév - 19:22
J’étais totalement démunie et faible. On viendrait à m’annoncer que la fin du monde est proche que je n’aurai même pas la force de réagir. Démunie, je l’étais depuis mon retour de l’hôpital. Les séances de thérapie ne m’aidaient pas vraiment. J’en venais même à douter qu’elles puissent aide qui que ce soit. C’était peut-être moche à dire mais ça revenait à remuer le couteau dans la plait. Dans votre petite vie de couple bien tranquille, c’était moi qui m’occupais d’à peu près tout. Que ce soit pour les courses ou les factures. Cela ne m’avait jamais gêné plus que ça, j’avais toujours apprécié contrôler les choses. Sans pouvoir contrôler les choses, il m’arrivait d’être perdue. En y repensant, je n’avais pas le souvenir d’avoir vu Andrew regarder la moindre facture dans les fardes de l’armoire du bureau. Je frissonnai tandis les paroles d’Andrew étaient décodées par mon cerveau. Un cerveau qui tournait légèrement au ralenti depuis l’accident. Moi aussi, j’aimerai faire les choses autrement si je pouvais … Si on pouvait remonter le temps, je ferai en sorte que la dispute n’ait jamais eu lieu. Je ferai en sorte d’être toujours enceinte. Je ferai en sorte que notre couple soit toujours aussi solide qu’avant, qu’Andrew ne vive pas dans son bar. Avec des si, on referait le monde dit-on. Si seulement cela pouvait être vrai. Si seulement je pouvais tomber sur une lampe magique comme Aladin et faire trois vœux.
Sans répondre à mes questions, Andrew m’attira contre lui, forçant mes mains à lâcher son visage. Il balaya mes larmes du revers de sa main délicatement. Doucement. Tendrement. Je revoyais le Drew d’avant. Je nous revoyais, nous deux, allongés sur notre lit, nous regardant amoureusement. Ça m’avait tant manqué … Andrew m’avait manqué, mon homme, mon mari me manquait affreusement. Je n’avais personne à qui confier mes tourments, personne à qui je pouvais tout dire. Personne sauf Andrew. Je pouvais tout le confier, mes peines, mes joies, mes peurs, mes angoisses. Tout. On était mari et femme. Pour le meilleur et pour le pire. D’un simple mouvement, Andrew se retrouva au-dessus de moi. Mes yeux ne quittaient pas les siens, j’étais happée par son regard, impossible pour moi de regarder ailleurs. Je ne sus comment réagir lorsqu’il m’annonça que je lui avais manqué pour, juste après, rire. Oui, rire. Un rire nerveux. Un rire comme pour évacuer la tension, le stress. Étrangement, je commençai à rire également. Aussi nerveusement que lui. Je ne comprenais pas pourquoi je rigolai comme ça. Pourtant, ça me faisait du bien. Mon rire finit en même temps que le sien et, une nouvelle fois, le silence prit place dans la pièce. Je me sentais plus légère après avoir rigolé. Un tout petit peu du poids que je portai sur les épaules semblait s’être envolé. Andrew m’embrassa alors fougueusement. Son corps collé au mien. Mes mains allèrent d’elles-mêmes trouver son visage, se posant sur ses joues afin de l’empêcher de rompre ce baiser. Les mains d’Andrew, elles, se posèrent sous mon tee-shirt, entrant en contact avec ma peau. Nouveau frisson, nouvelle chaleur. De tels contacts m’avaient manqué. Pourtant, j’étais folle d’apprécier. Folle et mauvaise. Mauvaise d’apprécier de telles choses alors que je devais être triste, en train de faire mon deuil. Doucement, sans me presser, je fis descendre une de main sur le torse d’Andrew. Arrivée au bord de sa blouse, ma main passa sous celle-ci. Mes doigts effleurèrent sa peau. Cela n’empêcha pas mes mauvaises pensées de revenir. Je culpabilisai de faire ça, d’aimer ça alors que j’étais en plein deuil. À contrecœur, je mis fin au baiser, les lèvres d’Andrew me manquant instantanément. « Andrew … On ne devrait pas. Ce n’est pas que je n’aime pas qu’on soit aussi proche mais je ne sais pas si je serai capable de continuer alors que je ne peux m’empêcher de penser à … » Je ne terminai pas ma phrase. Andrew comprendrait de toute façon. Je m’attendais déjà à voir la déception apparaitre sur son visage. « Excuse-moi… » murmurai-je à son oreille. Je reposai néanmoins mes lèvres sur les siennes, tendrement.
Andrew Z. Landers
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▌MON ÂGE : 38
▌QUARTIER : Chestnut Park/Les oiseaux de paradis
▌EMPLOI/ÉTUDES : Gérant de bar
▌CÔTÉ COEUR : Marié pour le meilleur et pour le pire.
▌EN CE MOMENT :
À mon réveil, j'étais incapable de savoir si tout cela n'avait été qu'un rêve, si l'alcool m'avait fait divaguer ou si tout cela, c'était réellement produit. Sa peau contre la mienne, son souffle dans ma nuque, ses lèvres qui étaient devenues miennes. Tout ceci était bien trop beau pour être vrai m'étais-je dis furieux d'avoir pensé que tout cela s'était réellement produit. Ne pas savoir dissocier le vrai du faux, était devenue une sorte de routine dernièrement... L'alcool m'avait rendu complètement dingue et j'en étais conscient.
Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Dim 23 Fév - 22:17
Il faut oublier...
Tout peut s'oublier.
Il y a une raison pour laquelle j'ai dit que je serai bien toute seule. Pas parce que je pensais que je serais heureuse toute seule, mais parce que je pensais que si j'aimais quelqu'un et que ça ne marchais pas, je ne pourrais pas m'en remettre. C'est plus facile d'être seule parce que, qu'est ce qui se passe si on découvre qu'on a besoin d'amour et qu'on n'en a pas ? Et si on aime ça, si on compte dessus ? Et si on construit toute sa vie autour et qu'un jour tout s'écroule, peut-on survivre à ce genre de souffrance ? Perdre l'amour c'est comme endommager un organe, c'est comme mourir. La seule différence c'est que la mort a une fin, mais cette souffrance... Elle peut durer éternellement.
Ses mains étaient douces et ses lèvres sucrées, elles me rendaient totalement dingue. Mes hormones s'emballaient et me faisaient perdre la tête. La main de Sarah vint me repousser gentiment. Elle ne pouvait pas, pas si vite, pas si tôt, pas tout de suite... Je la comprenais totalement d'un côté, mais la trouvais totalement frustrante de l'autre. Peu importe, je n'avais pas vraiment le choix, je serais un homme bestial une prochaine fois. J'étais tellement heureux que rien ne pouvait gâcher mon bonheur à cet instant précis, pas même son refus d'un corps-à-corps passionné. Ses lèvres vinrent retrouver les miennes pour se faire pardonner de ses derniers mots, je le savais et le voyais dans son regard. La dernière chose que je voulais, c'est qu'elle culpabilise de ne pas céder à mes envies d'hommes qui étaient totalement déplacées pour le coup après ce qu'on venait de traverser et de vivre. Comment faire comprendre cela à une femme... À partir du seul moment, où la plus belle des femmes se trouvent entre vos mains tout contre vous, que son parfum vous enivre et que ses courbes glissent parfaitement sous vos doigts... Vos hormones n'ont besoin de rien de plus pour s'enflammer. C'est ça la magie d'être un homme, les hormones nous travaillent peu importent le moment, le temps ou l'instant.
- Chuuuut...
Mon doigt vint se poser sur ses lèvres pour l'empêcher de continuer ses excuses qui auraient du sortir de ma bouche et non de la sienne. Mes mains vinrent enlacer sa taille et nos lèvres se réunirent de nouveau comme pour nous empêcher de prononcer un mot de plus qui ne feraient que nous séparer d'avantage. À la fin de ce baiser, mon baiser descendit dans son cou et mon nez vint effleurer ses oreilles.
- J'attendrais. J'attendrais le temps qu'il faut... Je t'attendrais toute ma vie si je le devais Sarah, tu sais... Quand j'étais seul, j'ai repensé a tout ce qu'on a pu traverser. Personne ne croyait en moi, en nous, pas même mes parents, je crois. Ils ne croyaient pas au sérieux de notre relation et en notre mariage. Ils m'ont toujours dit qu'on était trop jeune pour se marier, que c'était voué à l'échec, qu'on se gâchait nos plus belles années. J'y ai jamais cru à tout cela moi... J'ai toujours su que c'était toi, c'était toi la femme de ma vie Sarah. Dernièrement beaucoup de choses ont changé dans notre vie, entre toi et moi, mais ça, ça ça n'a pas changé. Tu es celle qu'il me faut.
Ma tête vint se reposer sur sa poitrine, je pouvais sentir son coeur battre et comme un enfant je fermais les yeux en essayant de caler ma respiration sur la sienne, faire battre mon coeur au rythme du sien. Mes mains l'enlaçaient, ne voulant plus la perdre une nouvelle fois. La pièce commençait à se plonger dans le noir, le soleil se couchait et le silence avait repris ses habitudes de roi. Je sentais son souffle sur ma nuque et cela me procurait un frisson à chacune de ses respirations. J'aurais aimé rester dormir avec elle, ne plus partir de cette maison et ne pas avoir besoin de retourner dans mon bar que je trouvais déprimant à présent... Cependant, je n'avais pas le choix. Si je voulais retrouver la confiance de Sarah, je devais lui laisser du temps et y aller étape par étape. Je détestais cette idée, mais à vrai dire, je n'avais pas vraiment le choix. Je me relevai doucement, la regardant et admirant une fois de plus sa douceur angélique. Je l'embrassai sur le front et me levai du lit.
- Je crois que je vais y aller... Je suis désolé pour le bazar que j'ai pu mettre, si tu veux, je reviendrai ranger demain quand tu ne seras pas là. Tu as besoin de te reposer et si tu as besoin de quoi que ce soit appelle moi...
Mes mots me torturaient, je savais que ce n'était pas un adieu cette fois, mais bien un au revoir, mais j'avais tellement peur que mon rêve redevienne cauchemar que je retardais inconsciemment mon départ pour mon nouveau chez moi.
made by pandora.
Sarah A. Landers
▌AVATAR : camilla ludington
▌CRÉDITS : tearsflight
▌PSEUDO : .
▌HISTOIRES POSTÉES : 241
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 22/12/2013
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 2190
▌QUARTIER : Chestnut Park - Les oiseaux de paradis
▌EMPLOI/ÉTUDES : institutrice
▌CÔTÉ COEUR : mariée même si, pour l'instant, tout est compliqué
▌EN CE MOMENT :
▌RPs EN COURS : ๑ il faut oublier, tout peut s'oublier ... w/Andrew (terminé)
๑ un nouveau départ w/Andrew
▌DC : la tornade blonde (Nayana), l'amnésique (Vithanie)
Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier... Dim 9 Mar - 16:10
Toutes les bonnes choses ont une fin. Cette phrase, je l’avais souvent entendue de la bouche de ma grand-mère lorsque celle-ci considérait que j’avais mangé suffisamment de bonbons. En grandissant, j’avais remplacé les bonbons par Andrew. Oui, Andrew était devenu un bonbon de substitution. Un bonbon, c’est tellement bon et j’aimais tellement les bonbons … Il était donc évident qu’Andrew devienne un peu mon bonbon, ma drogue. Toujours collée à lui, je l’écoutais patiemment, mes pensées toujours tournées vers ce baiser et ce câlin que nous venions de partager. A l’entendre, j’aurai voulu pleurer. Pleurer de joie, pleurer de tristesse. Je n’en sais rien mais je voulais pleurer tellement j’aimai ce qu’il me disait. Tout ce qu’il disait était vrai. Personne n’avait cru en nous. Personne. Et ici, si nous ne surmontions pas cette épreuve ensemble, ce sera leur donner raison et ça, je ne le voulais pas. « Merci … Merci pour ce que tu viens de dire Drew. » Je n’ajoutai rien d’autre, aucun autre mot ne voulait franchir mes lèvres. Je ne sais durant combien de minutes Andrew est resté allongé sur moi, sa tête sur ma poitrine. Le soleil a même fini par se coucher. Lorsqu’Andrew se releva, la chaleur fit place au froid. Je fus quelque peu déçue lorsqu’il annonça qu’il allait partir. Je n’en montrai rien néanmoins. Je n’étais pas encore prête à le laisser de nouveau dormir avec moi. J’hochai la tête et pris son visage entre mes mains. « Au revoir Drew … A bientôt. » Mes lèvres trouvèrent les siennes et je lui donnai un rapide baiser avant de m’écarter et de lâcher son visage. Je le suivi alors du regard. Il quitta la chambre. J’entendis ses pas, j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer. Silence total et j’étais, une nouvelle fois, seule.
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Sujet: Re: [Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier...
[Terminé] (Sarah & Drew ) Il faut oublier, tout peut s'oublier...