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| CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! | |
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▌AVATAR : Adam hotness G.
▌CRÉDITS : .lollipops
▌PSEUDO : LKD
▌HISTOIRES POSTÉES : 161
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 14/01/2014
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 2030
▌DATE DE NAISSANCE : 29/08/1988
▌MON ÂGE : 36
▌QUARTIER : centre ville
▌EMPLOI/ÉTUDES : Garagiste
▌CÔTÉ COEUR : C'est quoi ce truc ?
| Sujet: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 21:18 | |
| salut tout le monde, je suis un nouveau personnage du roman ! Abigail a décidé de m’appeler...
Casper Isaak Loakina Célébrité : Adam Gallagher Âge : 25 ans Date de naissance : le 29/8/1988 Lieu de naissance : à Los Angeles Profession/Etudes : Garagiste Orientation Sexuelle : Hétéro Je fais partie du groupe : Je vis à Pearl Trees parce que j'y suis obligé. Je suis apparu dans le roman au chapitre 2, page 202. ∞ spontané ∞ battant ∞ impulsive ∞ autonome ∞ persévérant ∞ agile ∞ distant ∞ mystérieux ∞ ambitieux ∞ sensible ∞ renfermé ∞ borné ∞ autodidacte ∞ intelligent ∞ pessimiste ∞ gourmand ∞ protecteur ∞ audacieux IRL, je suis LKD , j’ai 2* ans & j’ai connu le forum grâce à une pub sur facebook, mais je suis déjà là avec Gilbert Montagné la lika à Medhi ! - oui il est possessif- . Something else to say ? Je vous aimes ??
«Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. »
Et voilà la vie de mon personnage...
Encore. Me battre, subir cet acharnement. Je me débattais voulant simplement garder mes songes et toutes autres chose ancrés dans mon âme, les garder secrets, me laissant seul maître de mes mots. Cette femme était là à vouloir tout me voler, me les arracher comme si le faire irait guérir ma conscience et me donner l’envie de pardonner, de me pardonner. Donner le pardon était quelque chose qui m’était impossible, rien n’y ferait même des excuses en bon uniforme. Je me levais de ce canapé, son regard accrochait mon corps tandis que le mien fuyait cette personne tentant de rejoindre la fenêtre le plus rapidement possible. Je m’installais devant cette dernière admirant les couleurs qui s’offraient à moi. Le regard blottit dans ce paysage rassurant, je me laissais aller, oubliant cette petite voix qui était présente autour de moi me demandant de me confier. Accepter de dire quelques mots pour que je puisse enfin retrouver mon équilibre celui que tout homme était en droit d’avoir, le mien m’avait pourtant été volé. Longue histoire qui m’avait toutefois été fatale. Des personnes m’appréciant avaient fini par me haïr. Les injures raisonnaient en moi comme l’écho de mon cœur battant à la vitesse d’un cheval lancé au galop. Les effacer, les oublier, je me battais contre le reste du monde et contre moi-même. Je voulais simplement que toutes ces voix cessent, mes paupières me laissaient dans la pénombre cachant les délicieuses nuances se dévoilant à moi. Puis je sentais ce contact sur moi et sans rien comprendre je me retrouvais encore à étrangler cette femme, puis la sécurité. Je me retrouvais une nouvelle fois menotté à une chaise. Je pouvais sentir ces regards sur moi : complaisant, inquiet, indigné tant de réaction toutes différentes les unes des autres.
Deux jours que l’accident s’était produit avec mes mains entourant le cou de cette femme. On m’avait encore volé un peu de temps de ma liberté comme si je méritais tout ça. Je devais m’appliquer à l’écouter cette femme si je voulais réellement avoir le droit de sortir de cet enfer qui était le mien depuis maintenant trois ans. Une éternité à être seul, à voir la mort de près et a sans cesse se battre pour ma survie. Des animaux enfermés en cage, j’étais tel un mustang qu’on empêchait de courir en le mettant en captivité qu’on lui avait enlevé sans prévenir, sans lui laisser le temps de comprendre ce qui se passait. Voilà. Elle se met encore à parler, sa voix est agaçante elle sonne à mon oreille comme un vieux disque rayé, mon regard se déposait sur elle tout en laissant mes lèvres se pincer entre elle avant de sourire. Ce sourire était faux, rien d’autre. Pourquoi lui offrir une minute de bonheur ? Jamais. Je n’avais pas à faire ça, j’étais là, car on me l’obligeait avant de pouvoir retrouver un soupçon de vraie vie. Ses questions restaient les mêmes, inlassablement elle les répétait espérant sans doute que l’une d’elle me fasse réagir pour de bon. Mais, non. Ils allaient craquer avant moi. Elle s’en va, j’étais enfin libre ? Ne pas rêver à des choses pareilles. Je ne m’autorisais plus le droit d’être positif, car au final quand la réponse était le contraire, on se retrouvait à terre lorsqu’on n’était pas préparé moralement, alors toujours être pessimiste. Dix minutes plus tard, elle revenait dans son cabinet déposant face à moi un stylo et un cahier de brouillon. Elle me demandait de me dévoiler à travers des mots, qu’importe, mais quelque chose devait sortir de moi si je voulais récupérer un semblant de vie. Que faire ? Parler. Raconter à cette femme que j’avais presque étranglé à mort à notre dernier rendez-vous ? Je n’étais pas fier de moi, bien au contraire, mais la vie m’avait rendu ainsi. Mon seul moyen de défense durant ces trois dernières années se trouvait être la violence et je sentais bien que cette dernière c’était emparée petit à petit de mon âme. Le moindre regard de travers et je me jetais sur la personne, j’étais loin d’être cet homme que je suis désormais, que pourrais-je dire. Je mordais l’intérieur de ma joue laissant mon regard devenir l’arme qui glacerait le sang de cette femme qui n’avait toujours pas perdu son sourire avec moi. « Merci à la justice. » Elle voulait que je parle ? Que j’écrive ? Alors, j’allais le faire, mais elle n’obtiendra rien de plus de ma part.
Instable. J’étais devenu fou ? Ce mot désigne pourtant toutes ces personnes perdant pied mentalement, alors j’étais des leurs à présent ? Je me retrouvais dans cette maison, le regard avide de nouveauté. J’étais en liberté, j’avais pourtant cette chose au pied, j’étais devenu qu’une pâle copie de moi-même. Mon histoire n’a rien d’exceptionnel, j’ai juste décidé de croire en une personne que j’aimais au lieu de me faire confiance à moi-même. Pourquoi le faire quand je n’ai l’impression de n’être qu’un raté ? Je touchais ma cheville essayant de me soulager de cette douleur qui était provoqué par mon dispositif GPS pour savoir où je me trouvais à chaque moment. Je suis innocent, non je l’étais. Je fermais les yeux laissant partir ma souffrance alors que je cette envie folle prenais possession de mon être. Ecrire, pour enfin arrêter de penser. Il fait nuit et je quitte le salon où je venais d’exploser la fenêtre quelques minutes plutôt, je montais jusqu’au toit avec ce fichu cahier de brouillon et un stylo. Me laisser aller ? Pouvais-je le faire ? Après tout rien ne m’empêchait de cacher le tout à cette femme. Je m’installais admirant les astres qui à eux seuls m’éclairaient suffisamment pour définir où se trouvaient les quadrillages de la page. Le stylo à la main, je finissais par mordre ma lèvre avec hargne tandis que je laissais mes yeux observer l’endroit où j’allais déposer ma marque, mon histoire. Je commençais seulement à parsemer de l’encre par si, par là.
Naissance. Mort. Abandon. Regret. Enfance. Bonheur. Partage. Tristesse. Maladie. Mort. Orphelinat. Manque Coup. Amour. Amitié. Charlie. Découverte. Monde. Séparation. Adoption. Pearl Trees. Famille. Noera. Lycée. Première fois. Sentiments. Jalousie. Rage. Secret. Blessure. Accident. Perdu. Accusation. Menace. Enfer. Prison. Peur. Envie de suicide. Coup. Bagarre. Meurtre. Défense. Procés. Enfer. Vérité. Souffrance. Trahison. Dégoût. Liberté. Surveillance. Psychologue. Maintenant. Garage. Employée. Siloë. Avenir.
Des larmes roulaient le long de mes joues. Un abruti. J’étais un crétin, qu’étais-je en train de faire ? J’étais indigné, comment pouvais-je noter tous ces mots tout en lâchant la moindre larme ! Je n’avais pas le droit d’être faible, je devais continuer de relever la tête. Il était temps que je me reprenne en main, j’étais en liberté, en vie malgré les horreurs et la vie que j’avais eue. Demain, j’allais pouvoir organiser ma vie comme je le voulais, malgré la surveillance qui était encore accroché à ma cheville. Ils avaient sans doute peur que la violence ne finisse par prendre possession de moi et ils n’avaient sans doute pas tort et il était inutile de dire que je ne voulais pas y retourner, qui voudrait mise à part un cinglé ? Le stylo n’avait toujours pas quitté ma main et c’est là que comme par envie bien plus forte que moi je finissais par coucher des morceaux de mon existence. Tous les mots que j’avais déjà emprisonnés sur le papier à l’encre noir étaient des rappels à des moments important de ma vie. Ma vie, je le faisais pour moi et personne d’autre, j’avais simplement le besoin d’inscrire ces choses pour finir par avancer vers mon avenir et ne plus jamais me retourner. Alors, je me laissais aller sous la bienveillance de la lune qui m’éclairait.
Naissance. Mort. Abandon. Regret. Enfance. Bonheur. Partage. Maman. Douce et aimante aux dire de mon père. Je ne t’ai jamais connu autrement que sur du papier glacée où j’étais en photo encore à l’abri de ta chair, ton ventre sans doute douillé, je n’ai jamais voulu le quitter. J’ai sans doute causé ta mort. Combien de fois, il a pu me le dire, quand dans son regard je pouvais lire la tristesse et son désarroi face à moi ? J’ai pris ta vie et tu t’en es allée. Mon père, papa était un homme doux et puissant. Je l’aimais, il avait toujours était honnête avec moi. Je n’ai jamais été son enfant, tu avais simplement eu une mauvaise chance de m’avoir fabriqué peu de temps après ta rencontre avec lui. Cet homme que tu as fait tiens peu de temps après votre rencontre. Il a eu des remords en m’abandonnant, puis cette infirmière l’avait guidé pour qu’il ne fasse pas cette erreur. Cinq jours. Il n’avait pas tenu longtemps sans moi, se demandant en quoi je te ressemblerais, il s’en voulait d’abandonner l’être qui était cher à ton cœur, malgré le lien de sang qui manquait entre nous. Présent, aimant et impulsif. J’ai dû prendre cela de lui, je l’ai copié, cet homme, ce héros. Il m’a transmis plus d’une passion : la vitesse, l’amour des belles carrosseries et la droiture. Une droiture que je pensais avoir perdue avec les années. Il avait des mots plus fort les uns que les autres, quand je le décevais en m’abaissant au niveau des autres garçons qui ne pensaient qu’à faire des âneries. Rassure toi j’ai bien été élevé. Je sais que je dois me battre pour obtenir ce que je désire, tu avais cette force à ses dires, mais lui aussi l’avait, même si il se considérait comme un lâche avec cette idée qu’il avait eu de m’abandonner. Mais, quel lâche aurait eu le cran de me le dire, de m’expliquer et de me parler d’une personne qui lui manquait cruellement au point d’en pleurer devant moi, d’en devenir faible ? Aucun.
Tristesse. Maladie. Mort. Orphelinat. Manque Coup. Amour. Amitié. Charlie. Découverte. Monde. Séparation. C’est la vie et elle sera toujours ainsi. Ne pas s’attacher, j’ai compris le système. Ne pas souffrir devenait l’égal de rester seul et la solution me paraît tellement meilleur que de m’accrocher. Il avait fini par me quitter, seul moment réel de faiblesse de sa part. J’avais huit ans. Il avait beau être fort et vouloir être là pour me guider sur le droit chemin, c’était manqué. Sa mort fut foudroyante, je ne m’y attendais pas alors que lui si. Il le savait qu’il était malade, mourant, stupide cancer. J’attendais comme toujours à l’école, espérant son arrivée rapidement pour lui conter mes exploits au football américain. Mais impossible. Il n’était jamais venu, je n’ai eu droit qu’à mon directeur d’école qui m’accompagna à la police qui se tenait dans son bureau. Je compris bien vite ce qui se passait, comme quand grand-mère était morte, une mort qui me toucha et me traumatisa moins. L’envie de manger, de bouger tout ça m’avait été pris. Je me retrouvais allongé dans un lit qui m’était inconnu au milieu d’un tas d’autres garçons. J’ai fini par m’en remettre, mais quand je sortais dehors dans le jardin, je ne jouais pas, je pensais à ce manque qui me rongeait malgré le sourire que j’offrais aux autres. Je pensais à lui, mon père. Le regard fixant les nuages laissant mon imagination s’envoler. C’est là ou plutôt grâce à ça que j’ai déposé mon regard sur cette fille. Je rigolais en entendant la bonne sœur nous dire qu’on était des rêveurs, elle aussi avait le regard perdu dans les nuages. On a parlé et une amitié c’était créée. Charlie était son prénom. J’ai passé mon plus grand temps avec elle, l’envie d’en être séparé était peu présente pour nous deux. Les années étaient passées puis nos tactiques pour ne pas être mis dans une famille d’accueil n’étaient plus utiles. On était heureux cette fois-là, où une famille à accepter de nous prendre ensemble. Il faut le dire, on était malpolie rien que pour le plaisir de ne pas se quitter l’un, l’autre. Un peu de l’amour. Les premiers sentiments de ma jeune vie du haut de mes onze ans. Cette famille n’était pas notre chance, elle créa simplement notre malheur. Les coups s’abattaient sur nous, les bleus recouvraient notre corps où les bouts de tissus pouvaient les cacher. Je me retrouvais collé à elle le soir, la protégeant de ces bruts, loin d’être des parents. C’était l’idée que Charlie se faisait d’une famille, c’était la seule chose qu’elle avait eu la possibilité de connaître. Là, en rentrant à l’orphelinat quand cette famille eut finie de se jouer et de s’amuser avec nous, on n’était plus les mêmes. Elle ne voulait pas me croire sur la possibilité que les grands puissent être sympathiques, comme mon père. Je rêvais pour elle. La preuve il m’avait abandonné. Je l’ai hais au point qu’on ne s’est jamais plus reparlé. On aurait pu sans doute recoller les morceaux de cette histoire. Amitié ou amour, peu importe. Ce fût impossible, on me fit adopter. J’allais rejoindre une autre famille ce qui signait malheureusement ma séparation d’avec Charlie.
Adoption. Pearl Trees. Famille. Noera. Lycée. Première fois. Sentiments. Une nouvelle vie. Loin de Charlie. Je ne pensais pas avoir tant de mal à l’oublier, je n’étais qu’un gamin de douze ans et pourtant je souffrais de son absence, de ce sourire qui me rendait le mien. Elle n’était plus là et devait être heureuse loin de moi. Je n’étais plus à WoodBurgh. Pearl Trees était le nouvel endroit où j’allais habiter, combien de temps ? Après tout, il y avait un mois d’essai si au cas où on ne conviendrait pas. On n’était pas réellement des enfants une fois placée, nous étions des produits, j’aurais pu être adopté bien avant mes douze ans, mais avec Charlie notre but était de rester ensemble. Pour ne pas partir, ne pas se quitter : des gros mots sortaient de notre bouche envers les futurs adoptant, on se montrait désagréable pour les faire fuir loin de nous. Les bonnes sœurs désespérées de nous voir partir. Puis, la dispute avait tout scellé pour moi, je n’arrivais plus à être loin d’elle, mais j’avais dû m’y faire. Je n’étais pas le seul à être accueilli dans cette famille, une autre petite fille était là, même âge avec un parcours assez différent. Le moindre bruit l’effrayait un haussement de voix et on pouvait voir le début d’une avalanche de larmes. Noera. Les mois sont passés, les années aussi et le collège était fini. Noera était devenue proche de moi, nous dormions ensemble lorsqu’elle frémissait de peur, je la protégeais et on se rendait heureux. Cela ne plaisait guère à nos parents adoptifs. Du moins pas tant que ça à Judith. Pour elle on était frère et sœur pourtant l’attirance que j’avais pour ma soi-disant sœur était loin d’être normal. Carl lui n’y voyait pas de mal, mais il ne fallait pas non plus que cela dégénère, ils avaient été honnête avec nous. Mais, cette famille enfin ces parents de remplacement n’était pas si mal. Ils étaient même superbes, il ne faut pas lésiner sur les mots. Ils étaient formidables. On formait une famille unique. Le moment du lycée avec Noera était génial. Je ne bossais jamais en cours, elle bossait toujours dure, pourtant je parvenais à avoir des notes au-dessus des autres. Les professeurs avait même fini par croire que je trichais avec l’aide de Noe’ .Pourtant non, j’étais simplement doué. Je pouvais apprendre un tas de chose. Carl adorait quand mes mains magique comme il les appelait finissaient pas réparer son moteur. Je le devais à mon père, il m’expliquait, mais rien qu’en regardant ce coureur professionnel et garagiste faire, je savais comment m’y prendre. On avait mis un mot sur ça, j’étais autodidacte. Si je le voulais j’aurais pu faire de grande chose. Mais, je n’en avais pas la prétention. Je voulais vivre mes rêves et j’allais y parvenir. La course, j’adorais la vitesse, je vivais pour ça, à présent je n’oserais même plus monter derrière un volant. Histoire bien compliqué. Puis, le temps passa jusqu’au moment où un baiser volé, se transforma en un baiser fougueux, laissant le reste faire les choses. Nous avons fini par coucher ensemble, notre première fois à tous les deux. Quinze ans et on était restés deux jours ensemble jusqu’à ce qu’elle comprenne que ce n’était pas possible avec Judith. Alors, on a arrêté, pas sans souffrance. Le cœur bafoué, l’impossibilité de nous approcher. Mon comportement avait changé. Faire la fête, négliger la famille, puis tenter d’oublier mes maudits sentiments. Tenter était le mot juste.
Jalousie. Rage. Secret. Blessure. Accident. Perdu. Accusation. Menace. Enfer. Prison. C’était notre dernière année de lycée. J’avais toujours autant de mal à vivre loin d’elle et apparemment elle aussi, même si elle était en couple avec ce bouffon. Pas d’autre mot pour cet imbécile. Il était toujours là à taper sur les moins forts, la brute de bas étage à vrai dire. Elle l’aimait, je le voyais dans ses yeux, puis cette façon de le regarder quand il n’en s’apercevait pas. Pourtant, il le savait qu’elle était sienne et qu’importe ce qu’elle aurait à vivre. Quand on se retrouvait que tous les deux, elle pouvait le tromper, on s’embrassait, récupérait tous ces moments qu’on avait oublié pour ne pas décevoir nos parents. Je ne réussissais toujours pas à nommer Judith et Carl : maman et papa. Impossible. J’étais trop âgé sans doute quand j’ai été adopté. Enfin. On se ne privait pas, se faisant plaisir, mais ce que je voulais réellement c’était Noera pour moi, mais impossible, elle l’aimait lui aussi, puis elle trouvait toujours l’excuse que les parents ne le supporteraient pas. Personne ne comprenait mes réactions puis ma distance que je créais avec tous mes proches. La jalousie me bouffait simplement l’esprit, le moral, je n’avais plus goût à rien. Un matin, j’étais pressé, besoin de décompresser et avec certains potes j’avais prévu de faire un petit tour de piste au terrain vague qui était aménagé pour accueillir des courses. Je n’avais pas entendu les pleurs dans la salle de bain, bien trop empressé de me rendre à mon rendez-vous. Je me retrouvais après avoir ouvert la porte face à Noe’ , elle était au sol, les larmes coulant abondamment sur ses joues. Le visage rougis par ses pleurs et les bras et les jambes remplient de bleus. Je la regardais puis les simples mots qu’elle s’empressa de lâcher à cet instant : non, non, pitié. Je comprenais aussitôt qu’elle n’avait cessé de me mentir, fou de rage, ma main entra dans le miroir de la salle de bain amochant cette dernière. Je ne restais pas là pour la secourir, j’avais autre chose en tête. J’avais pris ma batte de baseball attendant ce couillon qui avait osé poser sa main sur elle. Je m’en doutais après avoir couché plusieurs fois avec elle, qu’il n’était pas doux, mais violent au point de la frapper ? Hors de question. J’aurais voulu avoir le courage de le démolir, j’étais prêt à tout, mais je fus simplement lâche. Impossible, mais beaucoup avait compris ce que je voulais faire. On avait cette vielle rancœur entre lui et moi, au point qu’on ne se battait pas pour la première fois. Il m’avait vu, alors lui n’a pas hésité à venir me frapper, je me suis défendu jusqu’à ce qu’il soit à terre. Puis, la police, Noera qui se met au sol pour le protéger. Elle là simplement défendu. Je n’étais pas encore majeur seulement dans deux semaines, alors mon choix était simple, laisser couler. Il n’a pas porté plainte, moi non plus. J’ai simplement attendu mes vingt et un an pour enfin partir et ne plus croiser Noe’. Impossible de comprendre ce geste de le défendre. Elle est revenue encore et encore. Je n’avais pas réussi à quitter la ville, j’y avais mes marques. Je vivais au-dessus du petit garage de la ville tout en y travaillant. Lenny. Cet homme était brave, il m’avait redonné confiance en la vie, malgré tout ça. Puis, je ne sais pas, j’avais perdu l’envie de boire ce que je faisais pour oublier mes cauchemars où je pouvais voir Noe’ se faire battre par ce con. J’étais loin de m’attendre à tout ça. Ce soir, elle était venue me parler, se plaindre, décidé de partir loin de lui, mais ça la brisait de me quitter. J’avais mal, l’envie de l’avoir avec moi était encore là , comme une ancre coincée contre un rocher. Une dernière nuit, des derniers mots d’amour avec l’alcool coulant à flot. J’avais tellement bu que je me demandais comment je faisais pour me souvenir de chacune des intentions de la jeune femme à mon égard durant cette nuit. Je regardais par la fenêtre ma voiture était là, j’étais sûr à cet instant encore qu’elle avait prévu de la prendre, mais même mes clefs étaient encore sur la table. Je voulais prendre une douche, mais non, trop peu de courage ,alors le canapé m’adopta à nouveau pour que je me repose. Puis là, ce fût la folie. L’enfer. Je me retrouvais à être accusé d’avoir mis un terme à la vie de deux enfants à huit heure du matin je conduisais, je me souvenais de rien et je me suis simplement laissé convaincre par la police avec l’aide d’un message de Noera. Qui disait, ne dit rien sur ce que tu as fait en me conduisant à la gare. Comment ne pas me croire coupable ? Infaisable. J’eus les menaces de nombreuse personne puis j’ai fini ma route en prison en attendant bien sagement mon procès.
Peur. Envie de suicide. Coup. Bagarre. Meurtre. Défense. Procès. Enfer. J’étais loin d’imaginer que j’allais vivre un enfer. J’étais mal. Les premiers mots de mon codétenue étaient que j’allais vivre un enfer, que ce soit avec lui ou avec les autres. J’étais une ordure, capable d’abandonner deux enfants sur le bord de la route après les avoir fauchés. Au dire des médecins légiste si je m’étais arrêté j’aurais pu leurs sauver la vie. Je ne pouvais plus me supporter moi-même, chaque nuit je revoyais les visages blessés et mort de ces deux enfants, j’avais eu droit au genre de policier prêt à tout pour faire cracher le morceau. Tout était permis quand il s’agissait d’enfant. Des coups, les photos de leurs dépouilles. Chaque fois que mes paupières m’offraient un peu de repos, je revoyais ces enfants ou alors les autres détenues faisaient tous pour m’empêcher de m’endormir, me laissant aucun moment de tranquillité. J’étais devenu la proie parfaite entouré de chasseur qui n’était pas à leurs premières proies. Les menaces, les brutalités je tentais par tous les moyens de m’en sortir y compris celui de d’intenter à ma vie avec une fourchette en plein réfectoire. Dure erreur. J’avais eu droit à deux semaines de repos, mais quand je suis retourné dans la fosse aux lions, je l’ai amèrement regretté. Lâche. Nul. Impossible de mettre lui-même fin à ses jours. J’ai eu droit à toutes les remarques. Puis mon avocat lui aussi ne voulait pas m’aider, à croire qu’il appréciait ce qu’il m’arrivait. Je n’avais qu’une seule personne présente : Lenny. Mes parents, je n’avais plus de nouvelle, ils avaient déménagé et j’avais appris de la bouche de Lenny que Noe était retourné avec son abruti. Je faisais tout pour éviter la bagarre, mais j’en avais plus rien à faire, j’étais comme mort. Noe était stupide. Lenny continuait de venir jusqu’à être malade, il avait juste dit à mon avocat de me remettre une lettre. Dans cette dernière, le jour de sa mort, je serais l’unique héritier de son garage, quelqu’un le fera tourner pendant mon absence, il me croyait incapable d’avoir fait ça, pauvre vieux. Voilà ce que j’ai pensé, j’ai dénigré la seule personne qui détenait la vérité. J’étais loin de penser ça. Mon procès était sans cesses reculé, encore et encore me laissant vivre un enfer. Puis, tout a dérapé. J’ai fini par me défendre tellement mon corps ne tenait plus le coup, mentalement je n’étais plus qu’une lavette épongeant mon propre sang. La mort. Je venais de donner la mort en me défendant, c’était eux qui était venu, la rage avait envahi mon corps me donnant une force inimaginable sur le coup, je l’ai mis à terre, tellement enragé que mes poings n’en finissaient plus de taper sur le visage de cet homme, encore , les coups s’abattaient alors qu’il était inconscient. Je venais de tuer. Je n’avais rien su faire d’autre que pleurer en revoyant mon reflet dans ses yeux me suppliant d’arrêter. J’étais détruit et tout simplement un monstre. Mon procès était enfin là et le verdict fût celui de la peine de mort. J’allais avoir ce que je désirais depuis que mes pieds avaient frôlés le seuil de la prison. J’allais pouvoir vivre ailleurs et dormir paisiblement. Je n’avais plus qu’à attendre la date pour ma fin de vie. Mais, rien n’allait se passer comme prévu après ces trois ans en prison …
Vérité. Souffrance. Trahison. Dégoût. Liberté. Surveillance. Psychologue. J’étais heureux de mourir. La sensation que cette vie que je menais depuis trois ans allait enfin prendre fin, j’étais libéré. Ce fût sans doute la première fois que j’entrais à nouveau dans la prison la tête haute le sourire sur les lèvres et bizarrement cela surpris plus d’une détenue, ne comprenant pourquoi j’étais heureux d’en finir. Ma vie n’était pas plus importante que ces enfants que j’avais tué en les renversants. J’étais tellement mal, j’avais beaucoup de mal à m’en remettre. Le sommeil n’était plus là à vrai dire , je ne dormais que quelques heures par nuit et mon corps ne réclamait qu’une chose : me lâcher. Les nerfs lâchaient petit à petit, chaque nuit au lieu de dormir c’était des larmes qui roulaient le long de mon visage. Je m’étais battu, je me battais et j’allais pouvoir baisser la garde grâce à ma peine. J’allais rejoindre les autres, il y avait un autre gars en cellule en bas. On était seul, car justement on avait droit d’être tranquille et à de dernière volonté et tout le blabla. Du moins, ma date de mort n’était pas prononcée encore, cela allait encore prendre du temps. J’allais attendre patiemment mon heure de mort. Les jours passés. Aujourd’hui j’avais obtenu le droit d’aller sur la tombe de Lenny accompagné bien sûr. C’est là que Noé arriva, comme si elle savait que j’allais être là. Les gardes me laissèrent lui parler, sauf que lui parler, n’était pas réellement mon envie. Alors, je demandais simplement à rentrer chez moi, ma cellule là où le silence régnait en maître. Mes seules occupations à cet instant étaient de m’amuser à lire , à taper la balle de tennis contre le plafond ou les murs de ma cellule. Elle était bien plus spacieuse que la précédente à croire que les condamnés à mort avaient quelques privilèges pour vivre agréablement leur fin de vie. Ce fût là que la vérité me tomba dessus. Je me disais que le discourt de la Noé face à moi n’était qu’un mensonge, qu’illusion, je devais rêver pourtant mes songes la nuit ne me rendait pas ma liberté. Je revivais au contraire le calvaire que j’avais vécu dans les murs de cette prison. En réalité, je n’étais pas un monstre du moins avant d’être enfermé ici, j’étais juste un gars crédule face au mensonge de l’une des personnes que j’aimais le plus au monde : Noera. Je n’osais même plus bouger, mon regard n’avait cessé de fuir le sien. Elle s’en voulait, elle était là alors qu’elle risquait d’être arrêtée pour complicité. Mon regard fixait mon avocat quand elle me conta l’histoire, ce récit me glaçait le sang, j’étais perdu, comment pouvait elle m’avoir fait ça. L’envie de me lever et d’exploser était tellement présente, que je ne pus m’empêcher de jeter ma chaise à travers la pièce pour qu’elle finisse sa course dans le mur vitré. La vitre explosa et j’entendais les sanglots de cette fille ,une inconnue. J’avais toujours eu des sentiments pour elle, mais ces derniers sous les mots qu’elle avait prononcé s’était simplement transformé en haine, en rage nourrit par la trahison de la femme que j’aurais pensé toujours aimé. Elle avait tenté de me retenir quand on me ramena au bureau des surveillants, mais sa présence me dégoutait. J’étais blasé et blessé. Pour beaucoup de gardien c’était le moment de s’excuser d’être de véritable bourreau avec moi. Jamais il ne m’avait fait mal, mais combien de fois il me laissait sans surveillance pour laisser les autres se jouer de moi jusqu’à me mettre à terre au point que j’en vienne à tuer réellement quelqu’un. Je me considérais comme un monstre , je le suis et je le resterais. J’avais tué et qu’importe les raisons de ce geste sur cet homme, mes propres mains avaient causé une réelle mort. Puis, j’ai eu la chance de rencontrer les parents des deux enfants morts. Je n’avais rien à leurs dire, ils étaient excusés, mais à quoi bon ? Ils avaient perdu beaucoup plus que moi dans cette histoire. Je ne pensais pas entendre à nouveau ce mot dans ma vie :la liberté. Chose que j’avais oublié, je me demandais pourtant comment cela serait, j’avais sans doute pas prévu de me retrouver coincer avec une psychologue. J’étais jugé instable avec tout ce que j’avais vécu et me lâcher ainsi me ramènerait sans doute à revivre en prison. Alors, je fus placé dans un endroit spécialisé. J’avais le droit à des soins à retrouver petit à petit ma liberté sans pour autant en être maître. Je n’avais pas le droit de sortir seul, je devais commencer à ré apprivoiser le monde m’entourant. Et cette tâche avait l’air beaucoup plus compliqué au vu de mon manque de confidence à ma psy. J’ai du mal à trouver des mots pour m’exprimer, pour dire ce que je pense du monde, de moi-même. Je ne suis pas fier de l’homme que je suis à présent et je ne sais malheureusement pas si je serais capable de m’entendre à nouveau avec des personnes. Je risquerais sans doute de vouloir être solitaire, seul pour que personne ne puisse me juger.
Un mois plus tard. Commencer à écrire était une bonne chose cela m’avait permis d’extérioriser un tas de chose. Que ce soit sur mon passé, la trahison qui tapissait actuellement ma relation que j’avais avec Noe. La psychologue était fière de moi. Elle ne doutait pas de moi, se disant sans doute que je pourrais réussir à reprendre le cours d’une vie normal, je ne l’étranglais plus à nos rendez-vous sans doute que pour elle s’était un signe. Mais, j’avais beau avoir parlé, je n’avais pas tout donné à cette femme. Je haïssais peut être Noé, mais des sentiments étaient encore enfouis en moi, je le savais en triant les photos que j’avais de ma famille. Tribu pourtant morte, toutes cette histoire avait détruit Carl et Judith, ils m’avaient appelé s’excusant de m’avoir abandonné, je ne leurs en ais pourtant jamais voulu, moi-même je me détestais au point de vouloir mettre fin de moi-même à ma vie. Ma vie se remplie petit à petit. Pour avoir moins de rendez-vous chez le psychiatre je devais me confier sur de nouvelle chose, décrire mon avenir, me laisser aller comme je l’avais fait auparavant, sans avoir à user de la parole. C’était plus facile pour moi de le faire par écrit et de laisser l’encre remplir la feuille blanche qui ne le restait que très peu de temps. Alors, j’allais lui donner ça pouvoir récupérer un semblant de vie.
Maintenant. Garage. Employée. Siloë. Avenir. Je me suis sans doute découvert une passion pour l’écriture, à force de lire des romans, l’envie de raconter mon histoire comme la jeune femme d’herbe bleue, me tente. Mais, je finirais par devenir fou si on connaissait ma vie, la vraie et non celle qu’on m’invente en me croissant. Certains, continue de penser que je suis un monstre, mais je passe au-dessus, quand je le peux. J’ai du mal à gérer ma colère, je la sens monter, je tente de me calmer, mais c’est si compliqué. Je ne veux plus jamais conduire une voiture, j’ai bien trop peur de faire une erreur, de renverser quelqu’un, je sais qu’à présent je suis innocent, mais j’ai tellement vécu un enfer que j’ai la peur au ventre au point de caler tous les mètres. J’ai lâché l’affaire pour ce qui était de remettre la vielle voiture de Lenny en état. Non, j’abandonne simplement, après tout un lâche reste un lâche. Je m’occupe du garage et je tente de résister à l’envie d’égorgée mon employée. Siloe. Je rigole, je n’ai pas l’envie de l’étrangler comme j’ai bien pu le faire avec ma psychologue, non juste qu’elle est mordante cette jeune femme. Je me sens bien en sa présence tout en désirant la voir disparaître, je ne peux m’empêcher d’être odieux avec elle. Mais au vu de son tempérament et de son caractère elle a de quoi me répondre. Son sourire, son rire, son regard me tienne dans un pure moment d’extase à chaque fois que ma vie et jonché de l’un d’eux. Son passé est pourtant si mystérieux pour moi, enfin je ne me pose pas de question pour ce qui est de sa présence dans mon garage , Lenny lui a fait confiance et c’est tout ce qui m’importe à présent. Ce vielle homme était un sage alors je n’ai pas de question à me poser. En réalité, cette fille me rend dingue, le feeling est réellement passé, comme si elle avait déjà fréquenté ma vie, qu’elle allait en devenir une pièce maîtresses. Puis, Noé est encore là. La police continue de rechercher l’abrutit qui a préféré fuir dans un pays ou l’extraction judiciaire était impossible avec les États-Unis, en clair il est hors de question pour lui de revenir en Amérique, vaux mieux, car je crois que ses jours seraient compté par ma faute. Noé, tente encore et encore de me parler, mais je la rejette. Comment ne pas le faire ? Elle a détruit ma vie et ne sais pas ce qui s’est passé durant mes trois années de prison. Je lui en veux de m’avoir joué ce mauvais coup. Elle a eu un mois de prison et maintenant elle est obligée de faire des travaux forcée toutes les semaines pendant dix heures en plus de son travail. Maintenant, mon avenir ? Peut-être que quand j’aurais la liberté réelle de m’éloigner sans prévenir à cause de mes sautes d’humeurs j’irais me construire ailleurs. L’avenir me le dira.
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▌AVATAR : Adam hotness G.
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▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 14/01/2014
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▌DATE DE NAISSANCE : 29/08/1988
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▌CÔTÉ COEUR : C'est quoi ce truc ?
| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 21:18 | |
| Laissez-moi vous raconter un événement marquant de ma vie...
Matin de l’arrestation. Mal de tête. Fatigue. Bonjour les soirées où l’alcool coule à flot. Je ne suis parti loin pour faire la fête à vrai dire la fête est venu à moi grâce à Noera. J’ai pu profiter d’elle, humer son odeur , la voir rire et la sentir ce coller à moi en déposant ses pieds sur les miens pour se retrouver à ma taille. Mignonne. Elle l’avait toujours été pourtant elle était tombée sur un type odieux. Impossible pour moi de la laisser partir, je voulais la protéger, mais toujours la même rengaine avec nos parents. On n’était pas de réel frère et sœur alors pourquoi pas tenter ? Et si notre vie serait meilleure à l’unisson et non séparer. Je venais à peine de me réveiller que je ne voulais pas bouger de mon canapé préférant repenser à ce moment partagé avec elle, on s’était amusé, comme on savait le faire. On était attirés l’un par l’autre pourtant nos rencontres ne se terminait pas toujours dans un lit où dans un endroit propice à faire l’amour. On parlait de tout et de rien, même si la rancœur était là par rapport à ce geste qu’elle avait eu de protéger l’autre abrutit, j’étais encore là pour elle et elle le savait parfaitement. Après avoir découvert que j’avais sans doute conduit la jeune femme à la gare la plus proche pour qu’elle puisse partir, je préférais me recoucher. Je venais de fermer les yeux bien trop occupé à penser à elle. Je finissais par être réveillé par une porte qui s’ouvrit sans prévenir dans un accès de violence à y croire, mais au vu des personnes entrant chez moi ce n’était pas ça. La police. Que se passait-il ?
Le procès. Enfin. J’allais connaître ce qui allait se passer pour moi. J’étais accusé de beaucoup de chose, j’écoutais attentivement les dires du juge qui me regardait de travers, je devais le dégoutter comme pour la plupart des personnes présentes dans l’audience. J’avais tué deux enfants, je vivais avec ça depuis trois ans. De longues années à laisser mon esprit recréer une soirée où mes seuls souvenirs me ramenaient à Noéra. Je connaissais que ce moment-là, j’avais oublié l’accident que j’avais fait et la fuite que j’avais pris. J’étais coupable je le savais grâce au texto que m’avait envoyé la jeune femme. Je ne m’étais pas défendu, j’en étais sûr que j’étais un monstre qui avait laissé mourir deux pauvres enfants innocents. J’avais remarqué la présence de Noé. Je ne savais pas qu’elle serait venu, à quoi bon tout le monde me pensaient coupable et me détester comment ne pas faire autrement. Le verdict tomba, j’allais mourir. J’étais presque aussi heureux que les proches des enfants. J’étais ravi qu’on mette fin à mon calvaire que j’endurais depuis longtemps. J’ai vu dans les yeux Noé, quand me suis tourné vers elle de la tristesse et l’envie de me prendre contre elle, mais cela était trop dure je préférais donc m’en aller.
L'annonce de la vérité. Je pensais que cette rencontre était prévue pour m’annoncer la date de ma mort, j’attendais plus que ça à vrai dire. Mais, je me retrouvais face à Noé’ qui voulait me parler, qui avait déjà parlé à mon avocat. Le directeur était avec nous et un psychologue, que se passait-il ? Les parents adoptifs ? Elle ? J’étais paumé, alors j’écoutais, mais ces mots n’était autre que des bombes qui faisaient grimper ma colère, ma rage. La chaise où j’étais assis venait de voltigé au-dessus de sa tête quelques mètres plus bas et son visage se retrouvait à nouveau avec des ecchymoses. En même temps comment ne pas avoir la rage. Elle avait tout prévu avec cette enflure. Et maintenant, elle s’en voulait de m’avoir fait enfermer à la place de son mec ? Pauvre fille. Des mots , un tas de mot me venait en tête loin d’être ceux que j’aurais cru utiliser pour elle, mais j’étais si dégoutté par elle. Elle m’avait trahi au point de me laisser croire que j’étais un monstre ,une horreur de la nature que j’étais devenu en tuant en prison pour me sauver la vie.
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 21:21 | |
| Bienvenue à toi, enfin Re Courage pour ta fiche, même si mon petit doigt me dit qu'elle sera bientôt finie Sinon ton vava est |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 21:22 | |
| rebienvenue Kaka chériiiiiieeeeeeeee |
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▌AVATAR : Adam hotness G.
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 21:25 | |
| Merciiiiii Ezra ! Ton petit doigt il est trés trés bien renseigné Nayaaaaaaaaaaaaaaaaaa |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 21:27 | |
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▌AVATAR : Adam hotness G.
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 21:50 | |
| Tu sais qui appeler si besoin de réparer une voiture Alery Merciiiiii |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 21:59 | |
| Reuuuuuh bienvenue ! T'es plutôt beau gosse en Adam dis donc !!!! RIP les petits enfants ! Bon tu connais la maison, puis je suis de mon tel alors... Breeeeef |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 22:06 | |
| Rien à dire sur ton avatar.... non rien à dire... Re-bienvenue |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 22:43 | |
| Re-bienvenue par ici avec ce deuxième toi |
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▌EN CE MOMENT :
« Je n’ai pas envie de te perdre. On s’est remis ensembles parce que j’étais enceinte et j’ai eu peur que tous ces bons moments qu’on a passés ensemble depuis, ça s’effacent lorsque je te l’annoncerais. »
| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mar 14 Jan - 23:04 | |
| REEEEEEEEEEEEE la folle |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mer 15 Jan - 0:07 | |
| Bienvenue à toi !
Très bon choix d'avatar pour ce nouveau personnage en tout cas !! |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mer 15 Jan - 4:47 | |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mer 15 Jan - 10:29 | |
| Adam Gallagher *-* Re-bienvenue et bon courage pour ta fichette |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mer 15 Jan - 12:29 | |
| Merci Liam et Jordan Medhi en même temps ta Lika c'est la meilleure et merciiii vilain Mercii Amy |
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Dorian A classic is a book that has never finished saying what it has to say
Casey Maybe I'm a girl and maybe you're the only man
Isaak A long time ago... But now is better
| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mer 15 Jan - 14:23 | |
| Re-bienvenue beau monsieur eheh bon courage pour ta fiche |
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▌AVATAR : Adam hotness G.
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mer 15 Jan - 16:16 | |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mer 15 Jan - 18:05 | |
| Bienvenue ici Bel Hommmmmeeee *_* |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Mer 15 Jan - 19:31 | |
| OMFG Mais qui est ce beau gosse sur ton avatar? OO ais-je vécu dans une cave jusqu'à présent? xDD
Sinon bienvenue à toi! ^^ |
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▌CÔTÉ COEUR : est follement amoureuse de son ex, mais... Il y a toujours un mais...
| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Jeu 16 Jan - 17:19 | |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! Jeu 16 Jan - 23:09 | |
| Mercii |
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| Sujet: Re: CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! | |
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| | | | CIL x Je ne m’agenouille que devant Dieu. Là, j’le vois pas ! | |
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