La vie est étrange, toutes ces différences... je dois dire que c’est étourdissant. C’est gens qui se complaise et se plaise mutuellement, qui s’imagine que la solitude est l’arrêt de tous les bonheurs. Ô comme ils ont tords de vivre ainsi borné à devenir esclave de leur coeur. Moi je suis libre, la liberté dans le premier sens du terme. Je fais ce que je veux et surtout je détruis ce qui me tente et ce soir j’ai le goût du risque juste là, au bord des lèvres. Je peux sentir le trouble m’éprendre et j’adore ce sentiment, ça me fait sentir vivant comme rien d’autre ne peut le faire, enfin, outre un orgasme peut-être. J’ai envie de me faire frapper et de le mériter. M’habillant de mon habituel t-shirt -dont je roule les manches jusqu’au bord de mes épaules- et jeans, je décidai de me rendre au bar le plus près de chez moi. Je rencontrant les mêmes visages, certaines anciennes victimes, personne qui n’oserait venir se venger cependant. Dommage. Je me glissai sur un siège, cherchant un de ses couples affectueux traditionnels qu’on voyait toujours dans les films et ne pris pas de temps à les repairer. Ils s’embrassaient indécemment dans un coin, s’affichant librement aux yeux des voyeurs. Mon plan était simple, quand l’homme -et il finissait toujours par le faire- quitterai sa princesse pour ailleurs, je la lui volerai. J’avais ce côté noir et mystérieux qui les faisait toutes pathétiquement fondre, au fond ça m'arrangeait parfois, mais je préfèrerais largement leur faire peur. Quand elle fut seule, quelques minutes plus tard, je me glissai comme un rat jusqu’à son chevet, mes yeux la déshabillèrent du regard, elle se braqua comme un animal bien dressé et fidèle à son maître, ça m’attirait encore plus. Sans un mot, je tendis la main pour lui caresser la cuisse sous la table, étrangement, ça la réchauffa à mon existence. Toutes les mêmes. Quand son mec revint il s’assit face à moi, ses yeux voyageant de ma caresse à mon visage, à son visage, à notre union... étrangement muet, je savais déjà que je ne me ferais pas d’ennemi ce soir. Les tourtereaux se lancèrent un regard complice et s’en fut fait de mon imagination naïve, je me redressai et quittai le bar aussitôt. Bande de malade, de nos jours y a plus que des déviants. Je secouai la tête, ma main toujours imprégner de ce parfum si amer de femme, elle c’était saupoudrer de parfum entre les jambes ou quoi? Ça me mis en colère, toute cette mascarade me mis en rage et je ne pu m’empêcher de l’écouler sur ce mur de brique. Mon poings resserré s’y écrasa avec tonnerre et force, des égratignures se formant sur la peau de mes jointures. Je frappai encore, échappant un cri plus violent cette fois, mon dieu que ça faisait du bien de me voir saigner. Je me cognai une tierce fois pour la chance pour portai mon regard à ma main recouverte de rouge, ma couleur préféré. Un sourire me gagna le visage alors que je relevai les yeux sur une femme, belle, grande, blonde et voyeuse. «Mais qu’est-ce que tu regardes toi?» Grognais-je en un souffle. Je ne lui avais pas octroyé la permission de se rendre complice de mon plaisir, quelle effrontée! Une lueur de malice me traversa les yeux. «Ça t’excites de voir du sang?» Je lui fis un clin d’oeil succinct, tendant ma main blessé vers son visage comme on l’aurait fait d’une friandise devant un chien. Qui sait? Avec un peu de chance elle était peut-être exactement le malheur que j’attendais.
Nayana Z. Maden
▌AVATAR : jennifer lawrence
▌CRÉDITS : vercors
▌PSEUDO : .
▌HISTOIRES POSTÉES : 1114
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 29/10/2013
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 9173
▌DATE DE NAISSANCE : 18/02/1994
▌MON ÂGE : 30
▌QUARTIER : Chestnut Park - La Capucine
▌EMPLOI/ÉTUDES : étudiante en psychologie et travaille dans une pâtisserie
▌CÔTÉ COEUR : anciennement fiancée, le coeur en mille morceaux
▌EN CE MOMENT :
▌RPs EN COURS : † just somebody that i used to know w/ Davina
† changé moi ? absolument pas ... w/ Salomé
† our weary hearts just fall apart w/Ezra
† intrigue chez les Griffin
† broken trust and broken hearts ... w/Ezra (ended)
▌DC : une brunette mariée (Sarah), une amnésique (Vithanie)
Sujet: Re: NAYANA & EZEQUIEL ♂ délivre-moi du mal Lun 14 Avr - 20:50
délivre-moi du mal
J’avais fini par en avoir marre. Marre de rester cloitrée chez moi. Marre de rester enfermée dans ma chambre, enfuie sous ma couette à ruminer ma peine de cœur. J’en étais même arrivée à éviter le plus possible mon père et mes sœurs afin qu’ils ne me voient pas dans un tel état. Me voir comme ça reviendrait à me prendre dans la figure une bonne série de questions auxquelles je n’avais aucune envie de répondre. L’humeur n’y était pas. Déjà qu’à la soirée des Griffin, j’avais légèrement été méchante avec Salomé ... Il valait donc mieux que j’évite ma jumelle et les autres. Je quittai donc ma chambre, sac en bandoulière. Je descendis les escaliers en faisant le moins de bruit possible histoire de n’alerter personne sur ma présence. J’étais pratiquement arrivée en bas des escaliers lorsque l’un de ceux-ci craqua. Je me mordis automatiquement la lèvre tout en croisant mentalement les doigts. « Nayana ? » Prise sur le fait. Génial. Je descendis les deux derniers escaliers et me retournai vers Nastya. Nastya ou l’intruse dans cette maison. « Quoi ? » De toutes les personnes présentes ici, il avait fallu que je tombe sur elle. Je n’aimais pas cette femme. Je ne l’avais jamais aimée. Dès l’instant où mon père nous l’avait présentée, je l’avais détestée. « Tu...Tu vas bien ? Tu ne sors pratiquement plus de ta chambre. » me demanda-t-elle tout en s’avançant d’un pas dans ma direction. Je fronçai les sourcils. Mais de quoi se mêlait-elle ? J’avais horreur de ça. Je ne lui parlai pratiquement jamais et voilà qu’elle venait à me poser des questions. « Oui et ? J’ai bien le droit de rester dans ma chambre, non ? » Je soupirai un bon coup tout en ouvrant la porte d’entrée. « Je sais pas jusque quelle heure j’en ai. À plus. » Sans lui laisser le temps de répondre, je refermai la porte et m’éloignai de la demeure familiale. J’avais décidé de prendre l’air. Pour aller où ? Je n’en savais rien. Tout en marchant, je respirai l’air pur. Ça faisait du bien. Tellement du bien de prendre l’air.Je déambulai dans les rues sans but précis. Je ne croisai personne. Du moins, personne que je connaissais. Dans un sens, ça n’était pas plus mal comme ça. En passant devant l’immeuble à appartements d’Ezra, je baissai la tête et accélérai le pas. Je n’avais pas envie de le croiser, de tomber sur lui ou même, apercevoir Summer. Si j’avais la malchance d’apercevoir cette fille dans les parages, j’étais certaine que j’allais rentrer à la maison et pleurer de nouveau dans ma chambre. Comme une gamine. J’en étais devenue pitoyable. J’en étais venue à fuir. Une chose qui ne me ressemblait pas. Croiser Ezra à la librairie m’avait déjà suffi comme ça, je n’en voulais pas plus. Je finis par arriver près du Joe’s bar. Ce bar, je ne m’y étais rendue que très rarement. Du temps où je sortais, je me rendais tout le temps à Woodburgh. Plus d’animations, plus d’ambiance. Arrivée à hauteur du bar, je remarquai sans peine un jeune homme. Un jeune homme qui attira mon attention sans peine. Il était en train de se frapper la main contre le mur. Et ce, plusieurs fois. Il était malade ou quoi ? Saoule peut-être ... Je me rapprochai doucement jusqu’à ce qu’il remarque ma présence. « Mais qu’est-ce que tu regards toi ? » Bon, il n’avait pas l’air sympa du tout. « Ça t’excites de voir du sang ? » Pas sympa et complètement malade, oui. Je levai les yeux au ciel face à son clin d’œil. Ce mec avança ensuite sa main vers mon visage. Je ne reculai pas, mais ne pus me retenir de faire une légère grimace. La vue du sang ne me rebutait pas mais c’était loin d’être beau à voir. « Tu devrais soigner ta main. Ca va s’infecter. » Bien, brillante déduction Naya. Mais à le voir, il devait s’en foutre royalement. « Le sang ne m’excite pas du tout. Ce qui m’excite, ce sont des choses moins ... étranges. » Étranges, glauques. Non, des choses comme ça, ça ne m’excitait pas.