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Lola Stuart


Lola Stuart

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▌AVATAR : Arden Cho
▌CRÉDITS : shiya
▌PSEUDO : Padawan, Pain d'Avoine.
▌HISTOIRES POSTÉES : 41
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 28/02/2014
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 525
▌DATE DE NAISSANCE : 18/09/1996
▌MON ÂGE : 27
▌EMPLOI/ÉTUDES : vendeuse à l'animalerie en congé.
▌CÔTÉ COEUR : pas insensible au charme de Connor Blake et de ses cheveux brillants.

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CONNOR MINOU + Moment câlin


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MessageSujet: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptyJeu 6 Mar - 22:50

En ce moment, je pense que je passe tout mon temps entre trois endroits. Ma chambre, celle de Riley ou l’hopital. J’étais en vacances donc je n’avais aucune raison d’aller à l’université. C’est vrai qu’après un semestre avorté, j’avais pris la voie active. Non pas que je n’étais pas assez intelligente pour suivre un cursus scolaire mais après que la maladie de Lily-Ann ait empiré ainsi que la relation d’avec mes parents, j’ai pris mon envol. Appartement bas de gamme, un téléphone qui se ferait rouler par terre la pire des hyènes mais j’avais encore mon MP3 et mon ordinateur. J’avais durement économisé pour me payer chacun d’eux et je vivais mieux ainsi. Du moins encore récemment. J’avais l’impression d’aller bien. Mais lorsque l’accouchement s’est déclenché, je n’ai pas pensé au pire et pourtant, il s’est produit. Lily-Ann est tombée dans le coma après la naissance d’Aurore, David son compagnon est tombé dans une certaine léthargie, ma mère agoraphobe. Bref, nous n’étions plus que deux à avoir les idées claires ces derniers jours et mon père devait travailler pour subvenir aux besoins de ma famille tout comme je devais le faire pour subvenir au mien. « Tu sais Lola, après ce qu’il se passe… Tu ne pourrais pas prendre un congé ? » Congé sans soldes. No way ! J’aime trop mon job, il est mon seul échappatoire mise à part mes discussions avec Connor et Riley. Connor, le seul homme à qui je pouvais tout confier. Il savait quasiment tout de moi sauf la partie la plus importante. Je m’étais attachée à lui bien plus que je ne l’aurais dû et j’ignorai si c’était réciproque. Tandis que Riley, mon Riley Chou, personne n’y touchait. Certes, on pourrait me prendre pour une petite amie possessive mais je suis juste une sœur possessive. On se calme, on se calme, nous n’avons aucun lien de sang mais… bref, on se complète bien la tête de nœud et le rat de bibliothèque.

J’étais épuisée. Carrément. Aurore n’était pas encore sortie de la couveuse et je passais la voir tous les jours. Je l’avais tenu dans mes bras que quelques heures avant qu’on ne lui diagnostique un problème respiratoire. Le bébé était venu trop tôt. J’avais une vie à deux cents à l’heure et je n’avais même pas pris le temps de verser une larme. Pas le temps de craquer, pas le temps. J’avais comme tous les jours, une journée chargée. Je devais passer voir Maman qui m’insulterait sans doute – et ce fut le cas – ensuite passer à l’asile discuter avec mon beau-frère pour qu’il signe quelques papiers afin de désigner un tuteur potentiel à sa fille. Peine perdue, il a passé son temps à regarder dans le vide. Passer voir mon père au travail qui attendait l’arrivée des parents de David avec impatience. Mais voyons, on n’annule pas une croisière aux Caraïbes comme ça. Appeler Riley pour lui rappeler qu’on avait une soirée pizza dans la semaine, passer voir Lily-Ann et Aurore puis dormir. Dormir. Dernier programme de la journée. Je me suis couchée un instant sur un banc, les écouteurs dans les oreilles pour oublier que mon cœur battait trop vite. Impossible. Je vais mourir d’un arrêt cardiaque. Je me relève alors pour me frotter la tête un moment et regarder autour de moi. C’est là que je le vois. Connor. Je me lève subitement pour lui courir après et me jeter dans ses bras sans même un bonjour. J’ai besoin de ce câlin. C’est vrai que je suis plutôt tactile comme fille. Timide mais tactile. Alors, je me dégage, le rouge me montant aux joues avant de mettre une mèche derrière mon oreille. « Pardon… Tu… Bonjour… » Je fais un sourire gêné avant de subitement sentir tout le poids sur mes épaules et sur mon cœur avant de fondre en larmes. « Je… Je… je suis désolée… Je suis… Je suis désolée. » Je me remis alors dans ses bras. « Je… » Déglutition, sèche tes larmes ma fille mais je n’y arrive pas. « Tu m’as manqué. »
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Connor Blake


Connor Blake

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▌AVATAR : Dylan O'Brien
▌CRÉDITS : cramberry
▌PSEUDO : lilith
▌HISTOIRES POSTÉES : 105
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 25/02/2014
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 930
▌EMPLOI/ÉTUDES : Etudiant
▌CÔTÉ COEUR : En couple avec le Céliba

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MessageSujet: Re: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptySam 8 Mar - 18:37




You found me, save me.

La plupart des jours de l’année sont anodins : ils commencent et ils s’achèvent, sans laisser la trace d’un souvenir durable. La plupart des jours n’ont pas d’impact sur le cours d’une vie. Le 23 mai, était un mercredi.


Parfois, j'avais l'impression que le temps se fixait, qu'il s'écoulait lentement, regardant les secondes, les minutes défilaient plus pénibles les unes que l'autre. En générale, ces moments-là, ce ressentiment apparaissait quand je devais aller à l'hôpital. Entre traitements, examens complémentaires, comme si au fond le verdict allait changer. Cette attente interminable quand il fallait attendre le médecin ou même un box libre. Attendre encore et toujours, cela devenait insupportable. Voir des malades, rongeait par le fléau qui les attaquait petit à petit, les rendants vulnérables et fragiles. Est-ce que les gens le verraient comme cela plus tard ? Où est-ce que c'est déjà le cas ? Parce que pour moi, je ne me voyais pas malade, j'avais du mal à accepter les faits. Vous dire que peut-être demain... Bref, je préférais rester dans le déni et pourtant, je devais bien mettre les pieds dans cet hôpital, une à deux fois par semaine, sentir l'anesthésiant infecte à longueur de temps et souffrir par leurs multiples tests et traitement. Le seul moyen que j'avais pour m'évader, c'était de penser à ce que j'allais faire après... Profiter de l'instant d'après en allant à une fête, une sortie entre amis... Je n'avais pas perdu l'espoir de vivre non plus. J'y faisais plus attention qu'avant, un peu comme le temps. Et il y a d'autre jour, ou le temps défilait beaucoup trop vite, assez pour vous rendre compte que le soleil commence à décliner alors que vous avez l'impression qu'il y a seulement quelques heures qui s'est levée. En général, quand on avait cette impression, c'était toujours dans les bons moments, jamais les mauvais... Ce qui laissait un goût amer. Parfois, l'envie de partir, de tout lâcher, de courir sans limite était bien plus fort, que supporter une autre journée. Pourtant, je l'affrontais encore et encore, il y a beaucoup de choses que je souhaitais, mais avec le temps, je n'étais pas sûr que cela se réalise.

Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec le médecin, pour établir un nouveau traitement, qui soit disant aller diminuer la douleur des migraines. Franchement, j'en doutais, je vais voir cela. Ils leur avaient déjà fallu plusieurs mois pour détecter ce que j'avais vraiment ... Alors éradiquait les douleurs qui allaient avec... L'enthousiasme qu'avait le médecin en face de moi, dans ce cabinet décorait avec un mauvais goût certain, un décor que je ne mettrais même pas dans les toilettes, me lassait de marbre, sans aucune expression. Laissant, son espoir pour deux, si ça lui plaisait. Qu'au bout de la visite, il se croyait obliger de me dire qu'il ne fallait pas que je m'inquiète, qu'il avait l'habitude des cas comme le mien. Ouai peut-être en tout cas, il n'était pas une fin stratège en psychologie pour voir, que ces paroles ne m'atteignaient même pas. Je lui serrais la main, jouant presque la comédie sur l'espoir et l'enthousiasme qu'il croyait m'avoir insufflé. Je l'avoue, je me moquais un peu de lui. J'avais le droit, embêter le monde si je voulais, j'adorais cela. J'étais prêt à rentrer chez moi, quand une silhouette attira mon attention sur un blanc, pas très loin. Lola. J'allais vers elle automatiquement, mais elle me devança, sautant sur moi. Je n'ai pas eu besoin de voir son visage. Je savais déjà que quelque chose n'allait pas. Mes mains entouraient son corps frêle, un peu surpris, il était assez rare qu'on coure comme cela pour se réfugier dans mes bras. Pourtant, un instinct protecteur s'opérait... Ce qui était assez rare, préférant la distance. Mon regard cherchait le sien, pour insuffler un peu de calme et des réponses. « Ce n'est pas grave ... Je ne vais pas cacher qu'une fille qui me court dans les bras et plutôt agréable. » Une pointe d'humour se faisait entendre dans ma voix, pour détendre l'atmosphère. Pourtant, il y avait une pointe de vérité dans mes paroles. Ces larmes inondaient d'un seul coup ces joues, répétant qu'elle s'excusait. S'excuser, de quoi ? J'étais plutôt mal à l'aise devant les larmes, je n'arrivais jamais à comporter comme il le fallait, je sentais la panique m'envahir, pourtant, je la serrais dans mes bras, pour la calmer. Ce qui pouvait paraître incroyable. « Désolé de quoi ? » Je l'attirais doucement vers le blanc pour s'asseoir et prendre le temps, qu'elle reprenne un semblant de calme, toujours serrer contre moi. « Je t'ai manqué ! Lola, moi aussi, tu m'as manqué, mais ce n'est pas pour cela que tu pleures, n'est-ce pas ? » C'est vrai, elle m'avait manqué, mais j'avais du mal à croire qu'elle pleurait pour ça.
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MessageSujet: Re: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptyDim 9 Mar - 10:44




You found me, save me.

La plupart des jours de l’année sont anodins : ils commencent et ils s’achèvent, sans laisser la trace d’un souvenir durable. La plupart des jours n’ont pas d’impact sur le cours d’une vie. Le 23 mai, était un mercredi.


Je ne suis pas du genre émotive. C’est vrai que je pleure très peu et que je me contiens pas mal. Sans doute à cause de mes gênes asiatiques. On dit souvent qu’on a ça dans le sang, l’honneur, la retenue. Je ne supportais déjà pas de voir ma mère pleurer sur le corps de Lily-Ann et j’ai tellement pris sur moi ces temps-ci que je craquai. Etait-ce parce que Connor était lui aussi malade et que même si je ne lui montrai pas, je me sentais mal. J’avais peur de le perdre car mes sentiments pour lui c’étaient développés ces dernières semaines à une vitesse phénoménale. Je ne suis pas douée avec les garçons comme avec les sentiments. Trop timide, sans doute trop pudique, j’ignorai s’il me voyait comme une amie ou comme plus. C’est vrai que ce n’était pas le moment. Je connaissais Connor ou du moins, j’avais fini par le connaitre. Je savais qu’il devait souvent venir faire des examens et qu’il détestait ça. En même temps, je me rappelais de Lily-Ann et de ses examens à elle, elle était toujours tendue. Rien que de penser à elle, je me sentis mal et je resserrai mon étreinte autour de ce garçon si spécial à mes yeux. J’étouffai un léger rire. « T’es bête. Mais si on avait passé la scène au ralenti, ça aurait pu être romantique. » Je n’arrivai pas à me contenir devant lui, je ne parvenais pas à lui mentir. Si bien que j’éclatai en sanglots et je devais admettre que ça faisait du bien. Prise au dépourvue parce que je détestai montrer mes sentiments, je finissais par m’excuser à toute allure avant de me rendre compte que j’étais stupide. C’est vrai que je n’avais pas à m’excuser de quoique ce soit. Mais c’était plus fort que moi, je me sentais tellement honteuse de me laisser aller ainsi. « Je… Je… Je suis ridicule. »

J’étais une fille forte, je me voulais forte. Mais je n’avais pas le choix. Avec mon père, nous étions les deux personnes les plus censées de ce monde. Je m’assis sur le banc avant de prendre doucement sa main. Sa peau était douce. On pourrait dire que normalement, il aurait dû avoir les mains rugueuses comme tous les garçons. Il avait des cernes sous les yeux, le visage blanc et je le regardai un moment tandis qu’en mon fort intérieur, je tentai de me calmer. Je passais doucement ma main libre sur sa joue comme un geste maternel. Avant de baisser la tête. « Effectivement sinon je pleurerai de joie. » Je passais une mèche de cheveux derrière mon oreille, gênée. Je détestai me confier. La seule personne qui savait tout, c’était Riley. Mais Riley, c’est Riley. On se connait depuis longtemps. Et j’étais plutôt pudique devant Connor. Il avait déjà assez de problèmes comme ça. « En fait, je t’avais déjà expliqué que ma sœur était malade. Et qu’elle attendait un bébé. » Je marquai une pause tout en resserrant mon emprise sur sa main. « Elle a accouché d’une petite fille récemment. » Bon déballe tout, fais pas ta dramaqueen. « Et les médecins ont dit qu’elle ne se réveillerait plus. Mon beau-frère est devenu fou et trône à l’asile et ma mère refuse de sortir de sa chambre. Super. Du coup, avec mon père, on fait les papiers pour la garde et je passe la voir tous les jours. J’ai un congé sans solde à mon boulot… » Je déglutis avant d’aller me lover dans ses bras comme un gros chat. J’avais besoin d’affection. Je ne savais pas pourquoi. Déposant un baiser sur sa joue, je posai ma tête dans son cou finalement pour regarder les allers et venues de l’hôpital. « Et toi, comment vas-tu ? Tu sais, je pourrais t’accompagner à tes rendez-vous maintenant que je n’ai rien à faire. Je n’aime pas savoir que t’y ailles seul. »
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Connor Blake


Connor Blake

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MessageSujet: Re: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptyMar 18 Mar - 18:10




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La plupart des jours de l’année sont anodins : ils commencent et ils s’achèvent, sans laisser la trace d’un souvenir durable. La plupart des jours n’ont pas d’impact sur le cours d’une vie. Le 23 mai, était un mercredi.


Que t'es bête ! C'est fou comme on me le disait souvent. C'était plus facile de plaisanter que de vraiment se confier. De vraiment dire ce qu'on pouvait ressentir, je n'échappais pas à cette règle, je préférais cacher ce que je pouvais bien ressentir, l'agrémentant d'humour, c'était si facile, pour faire accepter les choses. Il y avait toujours la mode de l'agressivité, je l'avoue, je l'utilisais aussi parfois. Après tout, nous sommes que des hommes. Et l'homme fait de nombreuses erreurs, l'espèce humaine n'est pas parfaite, et j'aimerais le croire ... Heureusement. J'avais du mal à me familiariser avec le relationnel, je veux dire par là que j'étais plutôt sociable, mais j'avais beaucoup de mal à créer un peu de lien qui allait au-delà de la connaissance. Et pourtant avec Lola les choses étaient différentes. C'est naturellement que les choses se sont faites entre nous. La discutions étaient faciles, les prises de tête n'existaient pas ou peu... Bref, c'était un nouveau vent frais dans mon environnement, et je dois dire que je mettais attaché à elle. Peut -être parce qu'on était étroitement lié par ce qu'on vivait l'un et l'autre, elle avec sa sœur malade et moi ... Bref, les choses se passaient plus facilement. Et après les examens, c'était toujours un bonheur de la voir. Qu'elle se jetait dans mes bras, m'avait surpris, pourtant si réconfortant. Son étreinte se resserra autour de moi, ce qui avait le mérite de me décrocher un petit sourire aux lèvres. « Mince ... J'aurai dû demander au mec là-bas de filmer la séance. On aurait trafiqué la vidéo pour faire comme si c'était vraiment romantique. Remarque, moi ça ne me dérangerait pas de la refaire ... » J'avais laissé ma phrase en suspend, quand ces larmes apparurent sur ces joues. Dans un flot incontrôlable, je ne l'avais jamais vu ainsi, ce qui me prit de cours. Mais cela voulait dire aussi, que les choses n'allaient pas si bien que cela pour elle. Ce qui m'inquiétait, c'est naturellement que mon côté protecteur, autant dire rare, prit le dessus, l'entourant de mes bras, l'amenant jusqu'au blanc. Essayant tant bien que mal de la réconforter, je n'étais pas sûr d'être bien efficace. « En quoi pleurer est-il ridicule ? »

Elle était bien bonne celle-là, moi dire ça, alors que pleurer devant quelqu'un était impensable. Peut-être devant quelque personne de confiance et encore. On est tout dirigé par sa fierté, certainement personne plus que d'autre. C'était cela qui nous poussait à nous retenir, au fond. J'aurais dû être gêner qu'elle prenne ma main entre les siennes, pourtant cela me semblait naturel. Sa chaleur contre ma peau. Ce qui me déstabilisait cependant, c'était son regard vers moi, cette caresse sur ma joue, honnêtement ce regard attendrissant, je l'avais vu tant de fois sur le regard des gens qu'ils ont découvert tout comme moi que j'étais malade. Je ne pouvais plus supporter ce regard, avec l'impression d'être faible. Alors je détournais le regard, c'était plus facile d'y échapper, employant un petit sourire de circonstance. Celui que je destinais à chaque occasion pour ne plus voir leurs regards tristes. « Honnêtement, je préférais te voir pleurer de joie à me voir, mais on ne peut pas tout avoir. » Encore une pointe d'humour avec une pointe de vérité. On n'a jamais dit qu'humour rimait avec mensonge, il fallait juste savoir dissimuler la vérité. Mon regard se reportait sur Lola, hochant doucement la tête pour confirmer qu'effectivement, je me souvenais qu'elle m'avait parlé de sa sœur. Comment je pouvais l'oublier ! Parce que j'étais triste pour elle. Une bonne nouvelle, comme l'annonce de l'attente d'un enfant ne devait jamais être assombrir par une mauvaise nouvelle, surtout une maladie. J'écoutais attentivement ces explications, mon cœur se serrant un peu plus dans ma poitrine. Je comprenais mieux pourquoi elle pleurait, pourquoi elle ne pouvait plus tenir. Peu de gens aurait supporter le quart de son histoire. « Je... Je suis désolé ! Toi et ta famille ne devriez pas vivre ça. On se sent impuissant dans ces cas. Ta famille a beaucoup de chance de pouvoir compter sur ton père et toi, d'être soudé. Ce n'est pas le cas, dans toutes les familles. » Qu'est-ce que je pouvais dire d'autre ... Je n'arrivais pas à trouver les mots pour exprimer ce que je pensais. Pour la réconforter, à vrai dire, il n'y avait pas grand-chose à dire face ... À la mort, à part désolé. On espère toujours de l'espoir un moment ou un autre, et quand il y en a plus, on reste effondrer. Tout ce que je pouvais faire ... C'était de la serrer dans mes bras, au moment où elle se lovait contre moi. Ce qui pouvait faire penser au monde extérieur qu'ils étaient un couple, ce qui n'était pas le cas. Mais je m'en foutais ce que pouvait bien penser le monde. « Moi ! Ça baigne, je vais me taper un marathon la semaine prochaine, j'ai hâte ! » J'avais fait de l'humour, mais le sourire n'était pas là. Je ne voulais pas en parler et encore moins du fait que la fatigue, les migraines étaient sans cesse présentes, mais pas l'appétit. Et que les médicaments m'abruitissaient... « Je ne préfère pas. Tu as ta nièce dont tu dois en profiter. Ta mère et ton père peuvent avoir besoin de toi. La famille est plus importante que moi, et puis je suis un grand garçon ! » C'est avec un automatisme que mon regard se dirigea vers elle, un petit sourire aux lèvres, avant d'embrassait son front pour lui donner du courage.
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MessageSujet: Re: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptyVen 21 Mar - 10:32




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La plupart des jours de l’année sont anodins : ils commencent et ils s’achèvent, sans laisser la trace d’un souvenir durable. La plupart des jours n’ont pas d’impact sur le cours d’une vie. Le 23 mai, était un mercredi.


Je déteste montrer mes sentiments aux gens. Fierté asiatique sans doute mais s’il y a bien une chose qui m’énerve, c’est d’être dans des états pareils. Depuis que ma sœur est dans le coma, en train de mourir, qu’Aurore est venue au monde, tout mon monde se détériore. Autant je ne voyais plus mon meilleur ami aussi souvent que je ne le voudrais puisque je passais tout mon temps ici, autant l’homme pour qui j’éprouvais une affection sincère était lui aussi atteint d’un cancer et risquait fortement de mourir. Je savais que ça risquait d’être dur pour lui, je ressentais sa souffrance en la faisant mienne et le temps nous était compté. Donc globalement, je devrais lui dire ce que je ressentais mais j’en étais incapable tant c’était stupide. J’avais envie d’approfondir les choses mais je ne savais pas si j’étais capable d’un tant soit peu d’affection tant mon cœur était meurtri par les récents évènements. « On pourrait la refaire alors. Tu sais comme dans les films quand je saute dans tes bras au ralenti et où je t’embrasse passionnément. Le baiser en moins bien sûr. » J’eus à nouveau un sourire timide tandis que je fondis en larmes. Normalement, ça fait du bien. Et ça faisait réellement du bien parce que laisser mes émotions glisser ainsi me permettait de me décharger d’un tant soit peu de colère au fond. Je me laissais aller dans les bras de Connor sans savoir trop quoi dire d’autres si ce n’était que j’en devenais ridicule dans le fond. « Parce que je déteste montrer mes émotions. Et que ça peut sembler égoïste. » Je ne suis qu’une fille au fond. C’est vrai que je ne sais pas trop quoi faire, comment réagir mais il est vrai que les filles pleurent énormément pour un oui ou pour un non. Je ne pleurai quasiment jamais parce que je ne trouvais pas que cela serve à quelque chose mais j’avais tellement accumulé ces derniers temps que vivre dans la réalité me semblait difficile. Je voyais ce petit bébé dans mes bras et je ne voulais pas l’abandonner. Loin de là. Encore fragile, presque à l’orée des portes de la mort comme sa mère, je voulais la sauver bien que cela serait difficile de l’élever.

Je m’osais à faire quelques gestes tendres envers Connor bien que je pensais qu’il avait sans doute mal interpréter mes propos. Alors tant pis. Je souris à nouveau essayant de couper les vannes qui régissaient mes pleurs. « Promis, la prochaine fois, je pleurerai de joie. » Il avait le don de me détendre et de céder à la confidence si bien que je lui racontai ce qu’il s’était passé avec ma famille. Un sac de nœuds. Voilà dans quoi je vivais. Un sac de nœuds. J’avais peur de perdre mes proches et je les perdais un à un. Tout mon monde s’écroulait comme un château de cartes et j’avais bien du mal à faire autre chose que rester impuissante. Mais je devais relever mes manches et prendre les choses en main. Pour ma sœur. Pour le bébé. « Je sais que tu as une famille difficile entre les conflits avec ton père et ton frère mais ça va s’arranger. » Je pris doucement ses doigts pour les porter à ma bouche. « J’en ai assez de voir les gens que j’aime faire n’importe quoi. Que tout le monde souffre, soit malade ou meurt. Je ne le supporte plus. J’aimerai entrer dans la pièce et trouver un remède contre le cancer, la leucémie pour tous vous soigner mais je suis impuissante. » Je serrais les poings violemment pour me refuser à me laisser aller à la colère. « J’veux pas que tu meurs, j’veux pas qu’elle meure. » J’avais dit ça avec une pointe de rage dans la voix. J’étais en colère contre le destin et le voir faire de l’humour avec son état me mit encore plus en colère. J’oscillai entre les deux humeurs en ce moment. La colère, la tristesse. Dépression quand tu nous tiens. J’osai proposer mon aide à Connor qui la déclina polimment. « Alors… Je veux que tu passes me voir à chaque fois. Que tu m’envoies un sms ou autre. » On pourrait me croire maternelle ou autre mais il était la seule personne qui me restait à sauver. « Je veux te sauver Connor. J’en ai marre. Marre de te voir souffrir. Marre d’être impuissante. » Je perdais complètement les pédales, j’en avais bien conscience si bien que je ne contrôlai plus rien. Même pas la réaction que j’eus face à cette montée d’adrénaline. A savoir poser mes lèvres sur les siennes et me rendant compte de la situation gênante, je m’éloignai en rougissant. « Pardon. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Excuse-moi… »
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MessageSujet: Re: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptyDim 30 Mar - 21:09




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La plupart des jours de l’année sont anodins : ils commencent et ils s’achèvent, sans laisser la trace d’un souvenir durable. La plupart des jours n’ont pas d’impact sur le cours d’une vie. Le 23 mai, était un mercredi.


C'était facile de parler avec Lola, de se comporter comme quelqu'un de relativement normal. Si le mot normal était relativement adéquat en cette période. Comme rire avec elle, de tout et de rien, les choses sortaient naturellement. Je me demandais si les choses étaient aussi faciles si l'endroit, le contexte de notre rencontre avait été différent, peut-être pas. Le relationnel n'était pas mon fort, c'est vrai, j'étais assez sociable, mais peut-être pas assez comme je l'étais avec Lola, cette complicité qui nous caractérisaient tant, avant Lola, c'était une première. Le sentiment qui je ressentais pour elle, était aussi très différent, des filles qui gravitaient autour de moi. Autant dire ... Ben, il n'y n'en avait pas beaucoup, mais déjà, je ressentais quelque chose de particulier avec Lola. Je ne l'avais pas sentie tout de suite, ou du moins, je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, que c'était des sentiments que j'éprouvais pour elle. C'était assez flou que ça me laissait perplexe. En même temps, s'il existait un livre sur tous les sentiments qu'on pouvait ressentir, cela se serait ... Et ça serait plus facile. Un sourire se profila sur mon visage, mon regard plein de malices vers Lola, comme je le faisais souvent dans ce genre de situation. « Ne me tente pas ! Je ne suis pas contre à refaire la scène, dommage cependant que ça soit sans le baiser. Je suis un peu déçu d'ailleurs » J'avais pris un air un triste, simplement pour détendre un peu atmosphère. Calmer les larmes qui apparaissaient sur son visage. J'avais du mal à voir les larmes sur le visage des gens, et encore plus quand elle touchait mes proches. Je pouvais paraitre assez dur parfois, alors qu'au fond, c'était tout le contraire. Voir la jeune femme pleurait devant moi, me faisait un électrochoc, avec iréprécible envie de chasser la triste de son regard. « Je comprends, peu de monde aime ça ! Égoïste, en quoi ? » Je n'avais jamais pensé que pleurer pouvait paraître égoïste, sa vision m'intéressait sur le coup. C'est assez naturellement que je la serrais dans mes bras. Pour apaiser sa peine.

Un rire cristallin s'échappait de mes lèvres à sa réponse, pleurée de joie, je n'en demandais pas autant. Seulement ne plus la voir pleurer, c'était tout ce que je demandais. Je pouvais comprendre que ce qu'elle vivait été dur à gérer. Qu'elle avait l'impression que le monde pouvait s'écrouler autour d'elle. Ce n'est pas le genre de situation qu'on prend à la légère. Le monde s'écroulait plutôt autour de vous ! J'étais assez bien placer pour le savoir. Face à la maladie était bien souvent impuissant ... « Je n'en demande pas tant, juste ne plus voir des larmes apparaître sur ton visage, me conviendrait parfaitement » Mon regard dévia instantanément au sol, rien qu'en entendant la notion de son père et son frère, en fait, il y avait peu de chance que cela s'arrange vraiment. Les histoires de famille pouvaient apparaitre si compliquer. Trop de rancunes , trops de fierté c'étaient mise en place dans cette histoire. Les confrontations avec mon frère, c'était toujours mal fini, et mon père... Je ne l'avais pas vu depuis qu'il avait quitté la maison, c'était volontaire. Alors même si l'un comme l'autre savait que les choses se gâtaient pour moi, pas sûr que nos relations s'arrangent pour autant. C'était ainsi, et peut-être que c'était mieux comme ça. « Avenir nous le dira, mais j'en doute, c'est gentil de ta part d'essayer de me convaincre le contraire ». Ma main rencontra sa joue, la laissant flotter légèrement entre l'hésitation comme une réponse à ces paroles, à sa main qui serrait la mienne. J'aurais aimé y croire et à l'entendre ça serait si facile, c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que la fréquenter n'était peut-être pas une si bonne chance, à l'écouter la mort l'entourait ou plutôt la maladie, alors me connaitre n'était qu'une inquiétude de plus. « Je suis désolé Lola, vraiment, je ne pensais pas que tu ressentais cela ! Je veux dire, on ne se rend pas forcement compte des sentiments des gens qui nous entourent quand ... » Quand on est malade, quand on est prêt à mourir ? « Tu crois que si tu avais le remède miracle, les choses seraient si faciles ? » J'ai été pensif, sa pensée était sortie si naturellement, mais c'était tout de même un beau rêve, peu réalisable. Mais ça donnait un certain réconfort, un certain espoir. Inconsciemment, mes bras s'entouraient autour d'elle, répondant de ma voix si faible, qu'elle m'avait laissée sans voix. « Je sais ... Je pense qu'elle n'a pas envie de mourir tout comme moi, mais les choses se passent différemment ... On a toujours les bons souvenirs. En tout cas, celui-là en fait partie. » Je n'avais pas envie de mourir non plus, je n'y avais même jamais pensé, jusqu'à la découverte de la maladie. Et encore moins depuis que j'avais rencontré Lola. Mais la vie pouvait paraître cruelle parfois. Je desserrais mon emprise sur elle, un petit sourire aux lèvres, un petit plus, un peu de réconfort. « Promis si ça peut te rassurer, je ne ferai ! » Je ne voulais pas donner d'espoir, si au fond le cancer qui me rongeait aujourd'hui devait m'emmener. Je ne voulais pas que les gens soient effondrés après, qu'ils regrettent quoique ce soit. Et voir, la colère, la détresse de Lola, je pensais automatiquement que c'était trop tard. L'espoir pouvait emmenait loin... « Lola... Ne dis pas ça, tu n'es pas impuissante, tu es là avec moi, c'est ... Déjà beaucoup. Je n'ai pas ... » Je n'arrivais pas à finir la fin de ma phrase, pourtant, elle était simple, je n'avais pas envie de mourir ... Pourtant à m'accrocher à cette idée ne m'apportait pas grand-chose. Oui, j'avais peur comme la plupart des gens dans mon cas. Puis une chose me fit sortir de mes pensées morbides. Une seule qui me laissait sans voix, pris par surprise et pourtant si intense, par le geste, même si c'est sa colère qui avait parlé, cela restait touchant. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si c'était dans un geste désespéré qu'elle en fut arrivée là. « Je ... Ne t'excuse pas, je crois que j'aurais fait pareil. » Mon regard se posait consciemment sur ces lèvres, puis son regard. Mes doigts allaient parcourir ces joues légèrement rougit par son geste, pour se nicher derrière sa nuque. Je ne sais pas vraiment ce qu'il avait poussé à ce moment-là de faire ce que je m'apprêtais à faire... Pourtant, je le fis et sans arrière-pensée et encore moins avec regret. C'est bien mes lèvres qui se posèrent à son tour sur les siennes. Peut-être pour lui prouver au fond son geste n'était pas si mauvaise erreur.
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Lola Stuart


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▌CRÉDITS : shiya
▌PSEUDO : Padawan, Pain d'Avoine.
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▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 28/02/2014
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 525
▌DATE DE NAISSANCE : 18/09/1996
▌MON ÂGE : 27
▌EMPLOI/ÉTUDES : vendeuse à l'animalerie en congé.
▌CÔTÉ COEUR : pas insensible au charme de Connor Blake et de ses cheveux brillants.

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MessageSujet: Re: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptyJeu 3 Avr - 21:24




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La plupart des jours de l’année sont anodins : ils commencent et ils s’achèvent, sans laisser la trace d’un souvenir durable. La plupart des jours n’ont pas d’impact sur le cours d’une vie. Le 23 mai, était un mercredi.


Ah Connor, Connor, Connor… Que fais-je faire de toi ? Je le regardai tandis qu’il me faisait hypothétiquement des avances ou alors que nous étions encore partis dans de l’humour que je comprenais sans doute mal. Mais je suis juste une fille, qui est devant un garçon, et qui est sous le charme de ce garçon. Je lui souris donc timidement parce que je suis… comment dire… prude ? Enfin, je ne rigole pas avec ce genre de choses car j’ai l’impression d’avoir quinze ans dans ma tête. Je deviens trop débile en présence de Connor Blake. Tout me fascine chez lui et surtout la manière dont il affronte sa maladie. Je trouve ça tellement injuste. Il est mignon, drôle, très intelligent et il ne mérite pas de subir ça. Il ne mérite pas d’avoir une maladie mortelle et de quitter ma vie si tôt. Je sais que ça fait égoïste de dire ça mais j’avais besoin de lui tout comme j’avais besoin de Riley. « Pourquoi parce que m’embrasser faisait partie des plans de ta journée ? » Sourire, sourire colgate même. Trois-quatre battements de cils et je me redresse. Bien sûr, je n’oublie pas pourquoi je suis là. Je fonds rapidement en larmes et j’ai aussitôt honte. Je ne supporte pas de montrer mes sentiments devant des personnes qui sont sans doute plus à plaindre que moi. « Je suis là à me plaindre, à pleurer alors que… » Je n’osais terminer ma phrase parce que je me détestai me rappeler qu’un jour, il allait sans doute me laisser. Qu’un jour, je décrocherai le téléphone et qu’on m’annoncerait qu’il avait été hospitalisé voire même pire, qu’il était mort. Je savais que je ne pouvais pas m’attacher à lui, que je ne pouvais pas être auprès de lui car on finirait par en souffrir tous les deux mais c’était plus fort que moi. Alors, je restai près de lui, je me baladai à son bras et je riais à ses blagues tout en le regardant se soigner, me parler de sa famille ou autres. Souvent, on discutait de futilités en tentant d’éviter les sujets les plus fâcheux. Sa famille, la mienne ou encore… sa maladie.

Je relevai la tête pour le couver du regard. « Fais-moi donc rire alors. Tu as le don pour me faire rire. T’es un peu comme le rayon de soleil de mes journées en ce moment ». Oh mon dieu que c’est nul de dire ça à un mec. Je me sens rougir sur le coup parce que c’est débile. Complètement cliché. Alors je tentai de dévier le tir en parlant de sa famille. Il m’avait un peu raconté les histoires de famille extrêmement similaires de celle de mon meilleur ami. Je le regardai alors avant de faire une moue triste. « S’ils ne sont pas là, je serai là moi. » Je posai ma main sur la sienne. « Toujours. » J’avais l’impression qu’il était bien plus qu’un ami. Les rares moments que je passais en sa compagnie me faisait oublier que j’avais une vie de merde et que la sienne était étrangement similaire à la mienne. Lorsqu’il fit flotter sa main dans l’air, j’eus un bref espoir avant de la voir retomber. Nous étions donc si pudiques l’un comme l’autre. J’inspirai alors avant de péter un câble. Je ne voulais pas qu’il parte. Je ne voulais pas et si je pouvais, je ferai des études pour trouver la solution. Je ne supportai pas de le voir dans cette situation. « Tu ne sais pas tout ce que je ressens Connor. Je suis trop pudique, timide pour exprimer ce que je ressens. Mais je me rends compte que je tiens trop à toi pour te perdre. A toi, à ma sœur, à Aurore. Je n’ai pas envie de vous perdre, merde. » Grossièreté. Je me sentis trembler de rage. « On ne serait pas là si y’avait un remède miracle. J’arrêterai de me ronger les sangs et d’avoir peur qu’on m’appelle pour me dire que t’es mort ou alors que ma sœur est morte. » Je fulminai complètement. Je le laissais entourer mon corps de ses bras avant de me mordre la lèvre tandis que sa tête se posa sur mon épaule. « Tous les moments en ta compagnie sont des bons moments, Connor, soufflai-je. » C’était vrai. « Merci. » Puis tout ce passa tellement vite. Je ne savais pas si c’était le fait que je craquai ou que j’avais besoin de montrer ce que je ressentais plus que de le dire. Mais je l’embrassai. Pas le genre de baiser doux qu’on faisait dans les films mais celui plein de rage et de hargne. Mon geste fut sans doute irréfléchie mais j’en avais besoin. J’avais besoin de donner de moi-même. Si bien que quand je m’excusai, le fait qu’il comprenait me donnait un bref espoir. Mais encore plus quand il me le rendit. Je me laissais aller et c’est comme si la Terre avait cessé de tourner un mince instant. Puis, nous dûmes bien reprendre notre souffle et je me redressai alors pour rester silencieuse un moment. « Je… » Non. Ne parle pas Lola, tu vas dire une bêtise. « Je me suis rendue compte que la vie était trop courte et j’en ai marre de taire ce… ce qui se passe au fond de moi. Je… enfin… Je… OH PIS ZUT. » J’arrive pas à dire ce que je ressens alors je l’attrapai par le col. Ok, ça c’est pas moi ! Démon sors de ce corps. « Tu me plais beaucoup Connor. » Aïe mais qu’est-ce que ça me coute de dire ça. « Et… je me disais que… enfin… on pourrait trainer ensembles quelques temps. » ARGH. MAIS QUELLE BOUFFONNE. « Pitié sauve-moi, je me noie là. » Gloups !

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Connor Blake


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MessageSujet: Re: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptyDim 6 Avr - 0:08




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La plupart des jours de l’année sont anodins : ils commencent et ils s’achèvent, sans laisser la trace d’un souvenir durable. La plupart des jours n’ont pas d’impact sur le cours d’une vie. Le 23 mai, était un mercredi.


Lola n'est pas n'importe quelle fille. Je le savais très bien, il y avait ce petit truc en plus. J'étais toujours ravie de la voire, elle était-ce moment que j'attendais les jours en général, je devais aller à l'hôpital. Ces moments, je l'ai redouté, comme chaque patient, mais elles étaient moins pesantes quand je savais que j'allais la voir, au coin du parc, de la rue, ou même d'un couloir. Drôle de lieu de rencontre, pourtant, c'était notre quotidien. On passait le plus clair de notre temps, à l'hôpital, elle pour sa sœur, moi... Drôle de lieu de rencontre, pourtant, c'était notre quotidien. À ce moment-là, je me sentais particulièrement bien, Bien de a voir à mes côtés, de voir ce petit bout d'entrain qui me sonnait à chaque fois le sourire. Elle était persuadée que c'était moi, qui lui redonnais le sourire, pourtant... C'était bien elle. Moi, je nourrissais seulement le sujet de rigolade. Je n'étais pas comme ça, avec tout le monde, en fait, seulement avec Lola. Je prendrais certainement cette histoire de traitement, beaucoup moins... Sérieusement, si elle n'était pas rentrée dans ma vie. Étrange, non ! Je fis mine de sortir un agenda de ma poche arrière de pantalon, et feuilleta des bouts de doigts, ces pages imaginaires. Mais assez réaliste, pour les imaginer. « Oui exactement, je devais embrassé à 15h précise... Je vois que je suis légèrement en retard, ce qui me chagrine un peu ! » Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Les conneries sortaient tout seules de ma bouche, elle devait me prendre pour un crétin fini. Mes conneries étaient plus grosses que moi. Quand je vous dis qu'en général, je ne me comportais jamais comme ça. Elle faisait tomber toutes mes barrières, me retrouvant sans défense. La seule chose que je trouvais mieux à faire été de l'humour. Pour détend, cette pression qui pouvait nous maintenir au fond des fléaux. «  Alors .... Que je souffre, que je meurs certainement à petit feu ... Lola si te plait ne pense pas à ça. Te voir me permet d'oublier simplement », C'était comme un supplication, pas elle. Je voulais juste oublier qu'au fond, un jour ou l'autre la maladie allait certainement me rattraper. Rien que de penser, que je ne vivrais plus ces moments, était insoutenable. Je voulais juste oublier, le temps d'un infime instant. Être une personne normale, une personne comme avant, simplement. Avant que l'on ne m'annonce cette maladie. Juste une fois.

« De tes journées ? C'est un grand honneur » un sourire se profila sur mon visage ? J'étais un rayon de soleil, pour elle. Moi qui n'avais pas vraiment de succès avec les filles, seulement en tant que « bon copain ». Qu'Est-ce que je pouvais bien lui raconter de drôle, ça venait simplement, naturellement. Je n'étais pas un spécialiste des blagues, à vrai dire, en y réfléchissant ma propre vie était une blague. «  Tu veux rire... En fait, j'ai toujours trouvé que la tête E.T ressemble à un chou fleur ça fait peur... » J'aurais pu trouver une autre année de dot que celle-là, la honte. Mais c'était la seule que j'avais trouvée à ce moment-là, pour qu'elle rigole un peu. La voir pleurer me serrait un peu plus le cœur. Et puis on a bifurqué sur la famille. Aie la famille, elle n'avait plus grand monde sur qui compter et la mienne... Mon frère me détestait, ma mère ... Elle était là mais elle prenait aussi du bon temps avec un jeune, et mon père au abonné absent. Pourtant, je ne pouvais pas leur en vouloir. « Merci », C'est la seule chose, qui a ce moment-là, me sortait de l'esprit. Elle sera là ... Pour moi. Même dans les pires moments ? Il aura des hauts, des bas... Je le savais. Est-ce que je voulais vraiment qu'elle voie cela ? Un moment où ça sera la fin comme ... Sa sœur. « Je n'ai pas envie de te faire revivre ... Ce que tu vis en ce moment avec ta sœur. C'est injuste » Je ne voulais pas la voir blesser, la faire souffrir, simplement à cause de moi. Pourtant, il était trop tard, trop tard, parce que je savais que j'avais besoin d'elle. De la voir quand les choses n'allaient pas, ou même quand tout allait bien. Il était trop tard parce que je savais aussi, qu'elle aussi avait besoin de moi. Comment on en était arrivé ? D'être aussi indépendant l'un de l'autre. Au fond, j'ai été égoïste de l'avoir laissé s'approchait de moi. Ces paroles débitaient les uns après les autres, c'était un véritable coup de fouet, pour moi, parce qu'elle exprimait vraiment ce qu'elle ressentait, de ces peurs, elle qui était si timide. Et j'ai pris conscience de l'importance que j'avais pour elle. Alors au fond, c'était peut-être à mon tour de lui dire ce que je ressentais en fond, pour la calmer. « J'aimerais ... Lola, je ... J'aimerais rester en vie, rien que pour t'empêcher de souffrir, malheureusement, je ne peux pas te faire cette promesse. » Un sourire triste s'affichait sur mon visage. « Je sais que c'est facile de le dire, mais oublie la mort, oublie les faits, pense juste à ces moments-là qu'on passe, qu'on vit chaque seconde, avec ta sœur, moi, ta nièce. Profite seulement. » J'avais entendu vaguement ces remerciements. Merci des moments ensembles. Si elle savait que ces moments, je ne les changerais pas et qu'ils me permettent de tenir. C'est avec un besoin certain que j'ai répondu à son baiser. Ces lèvres contre les miennes, cette fois-ci avec un peu plus de tendresses, plus poser, réfléchit, sans empressement. Je l'avais imaginé plusieurs fois, sans vraiment le faire. À part aujourd'hui, et qu'elle m'embrasse avant était une occasion. Nos regards s'affrontèrent un petit moment, puis je détachais mon regard pour regarder ces lèvres, cherchant à exprimer, avec peine. Ce qui me faisait sourire légèrement, parce qu'elle perdait son tact. Pour une fois que ce n'était pas moi. « Je n'ai plus envie de perdre du temps ! » Mon pouce dessinait la rougeur de sa joue, qui s'exprimait certainement plus clairement qu'elle, penchait sur elle, « Oh et puis zut, c'est nouveau ! J'arrête de te torturer. Tu me plais beaucoup aussi Lola. » C'est vrai, je la taquinais un peu, mais ce n'était pas méchant, surtout, j'aimais voir cette gêne s'installer. Ce manque de mot pour exprimer simplement qu'elle voulait juste être avec moi. « Et j'ai envie de passer du temps avec toi, de ne plus perdre de temps, simplement profiter. Alors oui, j'ai envie d'être avec toi » Je ne sais pas si c'est vraiment ce qu'elle avait envie d'entendre. Si j'avais dit ce qu'elle voulait que je dis. « C'est bien ça que tu voulais dire ? » Cette question était pour se rassurer en quelque sort ; si j'avais fait fausse route, je me serais tapé la honte de ma vie après E.T
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MessageSujet: Re: You found me, save me. |Lonnor You found me, save me. |Lonnor EmptyMer 30 Avr - 21:36




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Il me faisait rire, j’en oubliais presque tous mes soucis. Je le couvais doucement du regard. Ça se voyait non que j’étais sous son charme ? Comme les yeux au milieu de la figure. On se retrouvait tous les deux ici assez souvent. Lorsque je venais voir ma sœur et lorsque lui… C’est vrai qu’on pouvait s’entraider. Je n’étais pas à sa place mais… « T’es bête. » Je lui donnai un coup d’épaule. Il prenait tout tellement à la légère alors que je savais qu’au fond, il s’en faisait à mort. C’est vrai que comme tournure de phrases, il y a mieux. Mais l’humour… Nous étions tous les deux des parfaits abrutis mais aujourd’hui, je craquai. J’étais humaine à près tout. Après la naissance d’Aurore, j’avais de plus en plus de mal. Rien que de voir le visage de ce bébé, je savais que je devrais sans doute être une mère. Pas une tante, une mère et je suis jeune. Je pourrais dire adieu à tout mon avenir. A celui d’avoir un amoureux convenable puisque les enfants leur faisaient peur. Je n’avais aucun diplôme, rien. En gros j’étais dans la merde jusqu’au cou. « Je sais, je sais que je ne dois pas dire ça. Mais mais… ce n’est pas si simple. C’est vrai ? Je ne savais pas. » Je ne vois pas en quoi. Je me contente souvent de rire à ses pitreries, ou alors lui raconter ma vie. Bon c’est vrai que ma vie ne devait pas être plus joyeuse que la sienne mais il y avait un bébé.

« Je vous en pries monsieur. » Je lui rendis son sourire et il se mit à dire n’importe quoi. J’étais hilare. « Tu… tu veux vraiment qu’on parle de E.T… » Je mis mon doigt en l’air avant de toucher son front avec ce dernier en ayant l’air complètement débile. « E.T MAISOOOOON. MAISOOOOOON. » J’avais envie de me blottir dans ses bras, mais pas qu’en étant une simple amie. Un peu plus sans doute. On se mit à parler famille et nos visages s’assombrirent aussitôt. E.T était parti. Il était retourné chez lui et nous étions tous les deux-là. Je pris doucement la main de Connor pour fermer un moment les yeux. « Ce qu’on vit est injuste. » J’avais tellement peur, j’avais tellement mal. C’était comme une douleur profonde que je ne pouvais pas contrôler. Je regardai Connor et j’y voyais ma sœur. J’avais peur. Peur de le perdre, peur de perdre Aurore. Peur de tout perdre d’un coup. Riley était là, je le savais mais je ne savais pas encore pour combien de temps car tout avait une fin. On était meilleurs amis, on avait confiance l’un en l’autre. J’avais confiance en Connor et ma sœur… Elle m’avait promis qu’elle s’en sortirait, elle me l’avait promis et pourtant.

Je me jetai dans ses bras sans réellement me poser de question. J’avais posé mes lèvres sur les siennes. Sans réfléchir. Comme ça. J’en avais envie depuis tellement longtemps et je sentais que c’était le moment. Je ne suis pas le genre de nana à faire le premier, bien au contraire mais bizarrement avec lui, je savais qu’il fallait que je le fasse. Il me le rendit à ma grande surprise. Jamais, je n’aurai cru être son type de fille si bien que je me lançai dans une sorte de pseudo déclaration enflammée. Pourtant, je n’ai pas pris d’alcool. Qu’est-ce que dirait Riley s’il me voyait ? Il se foutrait de ma gueule. « Moi non plus… » Le temps, on n’en avait plus de toute manière. Je restai pendue à ses lèvres. Je manquai de m’étouffer. Je toussai d’ailleurs. « Quoi ? KEUWA ? Je te plais ? » Non, tu ne t’évanouis pas. Je reste à divaguer un moment alors qu’il me pose une question. Puis, je secoue la tête. « Hein ? Pardon ? J’étais ailleurs. » Je me tape doucement la tête. « Ouaip. Ouaip. Disons que ça fait des semaines que j’tente de… raaaah… Bah… euh… te séduire disons-le ! » Quel gêne ! Je passe une mèche derrière mes cheveux avant de caresser doucement sa joue. « Bah… Bon…. Euh… tu veux aller voir Aurore ? » Idée stupide mais bon faut bien détendre l’atmosphère.

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