IT'S A SUDDEN GOOD ATTACK.

On our weakness, my horse and I, carry anger forth and back but we’ll make it somehow. You have all what’s mine and you are leading me now. On the gallop to mother’s field. We would lose our breath and fight and you give me the look of thorns. We give liars every night but I get you somehow leave the reins inside

Cela faisait une semaine qu’elle avait quitté mon appartement après notre mise au clair. Pourtant, je continuais à la voir franchir cette porte d’entrée, ses sacs sous le bras. J’avais bien fait, mais qu’est ce que j’avais mal. J’allais passer voir Summer dans les prochains jours en espérant qu’elle puisse me mettre un peu de baume au cœur. Bien entendu, je ne voulais pas l’entendre déblatérer sur Nayana, même si cette dernière m’avait fait du mal, entendre la haine de Summer envers Nayana n’allait pas m’aider à aller mieux. J’avais pensé à aller prendre un verre, mais j’avais trop peur de la croiser et de lui exposer mon état de faiblesse – passagère j’espérais. Arrêtant de prendre la tête sur ce que je pouvais faire ou non pour éviter la jolie blonde, je décidais de me rendre au centre commercial de Woodburg et aller faire un tour à la librairie. J’avais toujours aimé lire, même si mes supérieurs à l’armée n’avaient jamais cessé de me répéter que les livres étaient fait pour les personnes qui ne pouvaient pas penser par elle-même. Mais je m’en fichais comme de la dernière pluie. J’avais grand besoin de me plonger dans un bon bouquin et pouvoir m’évader de l’hideuse réalité pendant quelques temps. Garant ma voiture sur le parking, je me dirigeais ensuite vers le centre commercial d’un pas alerte, j’étais presque impatient de détourner mes pensées du sujet qui ne cesse de m’obséder. Je me sentis calme, comme apaiser alors que j’entrais dans la librairie, saluant le caissier au passage. Je me dirigeais vers le rayon « Autobiographie » en laissant mes doigts glisser le long des reliures. Absorbé par les couvertures des livres présents dans le rayon, je ne vis pas la tornade blonde qui me fonça directement dessus. Une secousse m’ébranla alors que son corps percuta le mien, je me raccrochais à l’étagère où mes doigts s’étaient arrêtés, m’évitant ainsi de tomber par terre. Je me tournais vers la personne qui m’avait percuté, une main tendu vers elle pour l’aider à se relever. « Je suis désolée, je... », entendis-je alors que mes yeux rencontrèrent son visage. J’arrêtais mon geste, mon visage se décomposant à vue d’œil. Je n’eus pas besoin de beaucoup de temps pour la reconnaître. Naya. Elle tenait fermement un livre dans ses mains et fixait mes chaussures avec un intérêt complètement désarmant. De tout les lieux que j’avais imaginé la croiser, je n’aurais jamais parier sur une librairie. « Qu’est-ce que tu fais là ? », demandais-je, avant de secouer la tête. Elle avait autant le droit d’être là que moi. J’inspirais lentement, m’incitant au calme. « Excuses-moi, oublies ce que je viens de dire. Tu ne t’ai pas fait mal ? », demandais-je doucement, avant d’avancer de nouveau ma main pour l’aider à se relever. Peu importe à quel point elle m’avait fait mal psychologiquement, je n’allais pas la laisser par terre. « Tu ne vas pas rester par terre tout de même ? », continuais-je, accroupi devant elle, attendant qu’elle prenne ma main. Je ne souhaitais pas plus que cela d’avoir un contact physique avec elle, mais mes bonnes manières – et sans doute mes vieux sentiments pour elle – avaient pris le dessus sur ma rancœur et ma douleur. 

IT'S A SUDDEN GOOD ATTACK.

On our weakness, my horse and I, carry anger forth and back but we’ll make it somehow. You have all what’s mine and you are leading me now. On the gallop to mother’s field. We would lose our breath and fight and you give me the look of thorns. We give liars every night but I get you somehow leave the reins inside

Ce n’était pas mon jour. Je ne voulais qu’une chose : me sortir Nayana de mes pensées en plongeant le nez dans un bouquin. Et je me retrouvais face à elle. La haine ne m’envahit pas, contrairement à ce que j’avais pu m’imaginer si par un malheureux hasard, je devais la croiser. Un certain soulagement venait de envahir. D’accord, le sentiment écrasant de sa trahison sur ma poitrine était toujours aussi puissant, mais au moins, je pouvais lui adresser la parole en étant – à peu prés – calme. Je ne m’effondrais pas comme un château de cartes face au vent, c’était – en quelques sortes – une bonne nouvelle. « Non, ça va. Rien de casser. J’aurai juste un joli bleu sur mes fesses. Je survivrai. », me répondit- elle, ignorant ma main tendue. Je sentais la tension entre nous, pas une tension sexuelle, mais une tension électrique, palpable dans la boutique. Une sensation écrasante et déstabilisante. Aucun de nous ne voulais se retrouver en face de l’autre. Je finis par retirer cette dernière alors que Nayana se relevait sans mon aide, un bouquin serré sur sa poitrine. C’en était triste d’en être arriver là. S’être aimer tellement fort, et se déchirer ensuite. Je ne regrettais pas ma décision, ou du moins, les paroles que j’avais pu dire pendant notre dispute, avant notre séparation. Je n’aurais pas pu vivre avec cette peur, cette appréhension à chaque mission en la laissant seule, l’imaginant dans d’autres bras que les miens. Même séparé d’elle, j’avais envie de vomir rien qu’en pensant à d’autres bras autour de son corps. « Pour te répondre, je suis venue ici pour....acheter un livre. Oui, j’ai...envie de lire. », continua t-elle, en répondant à ma question après s’être relevée. J’eus un sourire, fugace certes, mais un sourire lorsqu’elle brandit son livre sous mon nez. Je n’avais pas encore fait attention à ce qu’elle avait dans les mains, mais là, je ne pouvais pas le rater. ‘Le sexe pour les nuls’, le sort semblait s’acharner sur nous, ou du moins sur moi. Elle allait vraiment lire un bouquin pareil ? Une petite voix dans ma tête me chuchota qu’elle n’en avait surement pas besoin vu tous les mecs qu’elle avait bien pu avoir. Je chassais cette horrible pensée, perdant mon sourire dans la seconde. Tout comme Nayana apparement. « Quoi tu t’es plantée de livre ? », lui demandais-je, un peu gauchement. En fait, ce que j’aurais du demander c’était pourquoi. C’était-elle cachée de moi avant que nous nous percutions ? Une vieille dame passant à coté de nous, gratifiant Nayana d’une petite phrase acerbe. Je fronçais les sourcils. « Vous vous êtes vu avec vos romans de gare ? », lançais-je à la vieille en désignant le roman sous son bras, cette dernière lâcha un son indigné avant de partir vers la caisse. Les yeux de Nayana étaient fixés sur mes chaussures, ou alors sur le sol de la boutique. Elle avait reposé le bouquin sur une étagère. « C’est...Je me suis trompée de livre en fait. Je suis pas fan de ce genre de lecture. », dit-elle, sans relever le regard vers moi. Je soupirais. « Je m’en doutes. », dis-je doucement, le pourquoi me démangeant les lèvres. Mais je n’avais plus aucun droits de lui poser des questions de la sorte. Je tournais la tête, regardant le rayon dans lequel nous nous trouvions. Je passais à coté de Nayana cherchant un bouquin sur les étagères. Je ne mis pas plus de trente secondes à le trouver. Je retournais vers elle, le livre à la main. Je ne savais pas si il pourrait l’intéresser, mais c’était surement mieux que son premier choix. « Winter’s Tale de Mark Helprin », dis-je en lui tendant le livre. « C’est un meilleur bouquin. », continuais-je, justifiant presque mon geste. D’accord, c’était une histoire d’amour, mais peu m’importait.