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(Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé]

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MessageSujet: Re: (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 EmptyJeu 24 Oct - 22:19

I have died everyday waiting for you
feat. Amy & Alexander (& Keith...malheureusement (a))



"Alex..."

Alexander grimaça contre son oreiller alors qu'une main était en train de secouer son épaule.  Il ne savait pas quelle heure il était mais une chose était sûre, on venait de le tirer d'un sommeil très très profond...! Il se retourna tout en grognant alors que la main continuait de le secouer.

"Alex..."

Il ouvrit péniblement un oeil et pencha la tête, vers l'origine de la voix. Ça faisait bien longtemps qu'Amy n'était pas venue le réveiller ainsi en pleine nuit. Il se décala légèrement pour lui faire de la place à ses côtés et ouvrit la couette, lui faisant ainsi comprendre de venir se glisser sous les draps. Amy mit quelques secondes avant de bouger et de finalement s'allonger dans le lit. A moitié réveillé, Alex passa son bras derrière la nuque d'Amy et l'invita à se blottir contre lui.

"Encore un de tes cauchemars ?" lui demanda-t-il alors qu'Amy était en train de caler sa tête au creux de son cou. Mais sa meilleure amie ne répondit pas. Il la sentit agripper son tee-shirt et surtout... Il sentit les sanglots qui faisaient trembler son corps.

"Tu... Tu pleures ?"

A peine avait-il posé la question qu'Amy éclata en sanglot tout contre lui. Ça avait fini par réveiller complètement le jeune homme qui, les deux yeux ouverts, recula légèrement pour apercevoir le visage d'Amy. Mais celle-ci se cacha encore plus contre son cou et il sentit les larmes de la jeune femme venir lui mouiller sa peau. Il la laissa aller à son chagrin, passant son autre bras derrière elle et commença à lui caresser le dos, essayant de l'apaiser.

"Chuuut..." murmura-t-il contre ses cheveux. "Je suis là... Je suis là, Amy..."

La jeune femme pleura de longues minutes avant de finalement se calmer. Elle s’éloigna de lui de quelques centimètres et il vit ses yeux rougis par les larmes. Il ne savait pas ce qui s’était passé mais il savait une chose : il détestait voir Amy dans cet état.

Tu veux m’en parler ?” lui demanda-t-il d’une voix douce afin de ne pas la brusquer. Amy hocha lentement la tête et attendit de retrouver une respiration normale avant de lever les yeux vers lui.

C’est un connard. Un crétin fini. Je veux plus jamais le revoir…!

Amy baissa la tête alors que la colère prenait finalement le pas sur sa tristesse. Alexander, lui, pencha la tête et regarda le plafond. Il avait besoin de souffler un coup. Car il venait de réaliser de quoi Amy était en train de parler. Ou plutôt de qui. Le petit-ami de sa meilleure amie. Enfin… il ne savait pas s’il l’était encore vu ce qu’Amy venait de dire sur lui…

Ça allait faire cinq mois demain qu’on était ensemble… Cinq mois !! Et cet enfoiré m’envoie un texto en pleine nuit pour me dire que tout est fini ! Comme ça !! Sans aucune explication !! Et quand je l’appelle, môssieur ne daigne même pas me répondre…!” Alex ferma les yeux. Merde, merde, merde.! Il ne s’était vraiment pas attendu à ça. A ce que Shane quitte Amy. Pourtant après la petite discussion qu’ils avaient eu tous les deux cet après-midi, il aurait dû s’en douter…

xxxxxxxxxxxxxxxxxx

J’peux te parler Connor ?

Alex se retourna et vit arriver derrière lui, à petites foulées, le petit-ami de sa meilleure amie. Autant vous dire qu’Alex détourna bien vite le regard pour se concentrer à nouveau sur le bouquin qu’il était en train de lire, ignorant totalement la question du blondinet. S’il y a bien une personne qu’il ne pouvait pas voir en peinture ces derniers temps, c’était bien lui : Shane. Capitaine de l’équipe de football du lycée et accessoirement petit-ami d’Amy. Ca faisait quelques mois que lui et Amy sortaient ensemble et ça faisait donc quelques mois que la guerre était déclarée entre les deux hommes. Il n’y avait jamais vraiment eu de discussion entre eux deux parce qu’ils essayaient de s’ignorer mutuellement dès qu’ils étaient en présence de l’autre. Mais la tension était palpable dans la pièce dès qu’ils avaient le malheur de croiser leurs regards. Ils ne se supportaient pas et ça se voyait.
L’entraînement de foot semblait s’être à peine terminé et Shane se planta devant Alex, une serviette autour du cou. Il but une grande gorgée d’eau de sa bouteille avant de réitérer sa question :

Hey Connor, j’peux te parler ou pas ?

Dans un grand geste théâtral, Alex referma son livre et leva les yeux au ciel, voulant faire clairement comprendre au gars en face de lui qu’il l’ennuyait complètement.

Qu’est-ce que tu me veux ?

Shane regarda autour de lui, comme s’il vérifiait qu’ils étaient bien seuls. Les cours étaient terminés depuis plus d’une heure et il n’y avait presque plus un chat devant l’entrée de l’école. Les seuls encore présents étaient les gars de l’équipe de foot - dont Shane - et celles et ceux qui se coltinaient des heures de colle récoltées durant la journée - dont Amy qu’Alex attendait sur le muret face à la cantine.

Il faut qu’on parle d’Amy” fit Shane après s’être assuré qu’aucune oreille indiscrète ne se trouvait dans les parages. Alex soupira. Déjà qu’il devait parfois écouter - sans essayer de montrer un air exaspéré - Amy en train de vanter les louanges de son mec, il n’avait aucune envie, mais alors vraiment aucune envie, de parler de sa meilleure amie avec lui, surtout qu’il savait à l’avance comment la conversation allait tourner au vinaigre.

J’suis sérieux Connor.” ajouta le grand blond toujours debout face à lui. “Ça peut plus durer, faut que t’arrêtes de la coller comme ça, donne-lui un peu d’air.” Alex se mit à rire. Encore un mec d’Amy qui voulait qu’ils passent moins de temps ensemble. Ce n’était ni le premier et ça ne sera ni le dernier, Alex en était persuadé.

Lui donner un peu d’air ou vous donner un peu d’air ?” répondit-il en insistant lourdement sur le “vous”. “J’ai jamais forcé Amy à rester avec moi tu sais. Si elle veut qu’on passe du temps ensemble alors elle et moi, on passe du temps ensemble. Moi je lui demande pas de choisir entre moi et ses mecs, contrairement à tous les connards qu’elle a pu fréquenter… et qu’elle fréquente encore.” Shane avança d’un pas, l’air menaçant, mais Alex s’en fichait complètement et poursuivit son petit monologue. “Je suis son meilleur ami. Peu importe le mec qui voudra d’elle, il faudra qu’il fasse avec. J’étais là bien avant et je serai toujours là pour elle, quoiqu’il arrive.

T’appelles ça être son meilleur ami, toi ?” rétorqua Shane en le toisant. “Tu la laisses même pas respirer, tu es toujours là. Même quand t’es pas là et qu’elle est toute seule avec moi, t’es constamment dans ses discussions.

Et alors ? Je la force à penser à moi peut-être ? J’aurais des pouvoirs psychiques insoupçonnés ?” Alex agita ses doigts devant lui tel un conteur qui essaye de faire peur aux enfants avec ses histoires de fantômes.

T’es pathétique, Connor. Tu te rends même pas compte à quel point tu lui gâches la vie. Sa vie serait cent fois meilleure si t’étais pas toujours dans ses jupons, à la coller comme un toutou. Si t’étais vraiment son ami, comme tu sembles le penser, tu lâcherais un peu de lest. Aucun des mecs qu’elle a pu avoir, et moi également, on a demandé un package quand on a voulu sortir avec elle. J’te supporte pas Connor. Ta tête me revient pas. Je comprends même pas pourquoi Amy traîne avec un gars comme toi. T’essayes de te la garder pour toi seul mais Amy c’est pas ton objet, elle t’appartient pas.

T’en as encore beaucoup des conneries dans ce genre à me sortir ?” se mit à rire Alexander. Il n’avait jamais rien entendu d’aussi ridicule de sa vie. Lui ? Essayer de garder Amy pour lui ? Si ça avait été le cas, jamais elle ne serait sortie avec des losers tels que Shane. En quoi c’était si dur pour tout le monde de comprendre qu’une amitié forte entre une fille et un garçon pouvait exister ? Car Alex était persuadé qu’il n’aurait jamais eu cette discussion avec Shane s’il avait été une fille. Ce problème de “tu traînes trop avec elle” ne se serait jamais posé. Mais Alex était un garçon et tous les mecs d’Amy sans exception avaient considéré Alexander comme une menace. Pourtant Alex avait toujours laissé sa meilleure amie vivre sa vie amoureuse comme elle l’entendait, la laissant seule lors de soirées avec son petit-ami, n’intervenant pas dans les décisions amoureuses de la jolie blonde. Mais apparemment, ça n’avait pas l’air de suffire.

C’est pas des conneries, je suis très sérieux. Comment tu veux qu’Amy puisse vivre sereinement une relation avec quelqu’un alors que t’es toujours dans les environs ? Ce n’est ni sain, ni pour elle, ni pour toi, ni pour ses mecs. Tu n’es que son meilleur ami, Connor. C’est pas avec toi qu’elle doit passer ses week-ends mais avec moi. Faut que t’apprennes à mettre ton égo de côté et à passer en deuxième position.

Tu me dis ça comme si je forçais Amy à passer du temps avec moi mais je te le répète encore une fois que je ne la force à rien. On est amis elle et moi, c’est normal de passer du temps ensemble, non ?

Votre relation n’a jamais rien eu de normal à mes yeux. J’ai cru que j’arriverais à faire changer tout ça mais j’me suis gourré en fait. Tu te rends même pas compte à quel point tu es nocif pour elle…

Alexander fronça les sourcils, ne comprenant pas pourquoi Shane insistait aussi lourdement. C’était lui qui sortait avec Amy, pas Alex, alors où était le problème ? Il n’avait jamais empêché Amy d’aller à un rencard avec lui !

Hey !” fit une voix étonnée à côté d’eux. Amy venait de sortir de son heure de colle et elle était en train de les regarder chacun leur tour, comme à un match de tennis. Apparemment, elle était surprise de les trouver là à discuter tous les deux, chose qui n’était jamais arrivée depuis qu’elle sortait avec Shane. “Tout va bien ?” demanda-t-elle en haussant les sourcils, craignant que les deux hommes ne se soient disputés.

Tout va bien, je papotais juste avec ton pote.” fit Shane alors qu’il enlaça Amy par la taille et l’embrassa sur les lèvres. Amy se mit à sourire après ce baiser et Alex détourna le regard. C’était au dessus de ses forces de se l’imaginer heureuse avec un mec comme Shane.

C’est chouette…!” rétorqua Amy, heureuse que les deux hommes de sa vie puissent se parler sans se jeter à la gorge de l’autre.

On sort ce soir ?” demanda Shane à la jolie blonde qu’il tenait dans les bras. Amy s’écarta doucement de lui et, le regard gêné, lui annonça : “Ça va pas être possible, ce soir, Alex et moi, on va voir ce film qu’on veut tous les deux absolument voir depuis des lustres au cinéma…!” Alex entendit le soupir narquois de Shane et il reporta son attention sur eux.

D’ailleurs, on y va, Alex ? Sinon on va louper le début de la séance…

Alex mit ses affaires - son bouquin et son iPod - dans son sac à dos et se leva du muret, avançant vers le couple. “Ouais, on y va” Il fit mine de regarder sa montre : “T’as raison, on va être à la bourre. T’as choisi le jour pour te faire coller toi.” Il commença à s’éloigner d’eux, voulant éviter d’assister à l’effusion des aux revoirs des deux tourtereaux. Mais Amy n’embrassa même pas son petit-ami et vint se poster aux côtés d’Alex, le frappant légèrement dans les côtes.

C’est de la faute à qui hein, si j’ai été collée ! T’as oublié de me rappeler d’embarquer mon devoir de chimie, résultat il est resté sur mon bureau et je me suis tapée une heure de colle parce que ça fait le troisième devoir ce mois-ci que j’ai pas rendu ! T’as qu’à t’en prendre à toi-même si on loupe le début du film, c’est de ta faute !

Amy lui tira la langue et Alex prit un air choqué : “Quoi ? C’est de ma faute si tu penses pas à prendre tes affaires !?

Ils s’éloignaient de l’entrée du lycée tout en riant. Quelques mètres derrière eux, Shane l’interpella : “Hey Connor !

Alex et Amy s’arrêtèrent et se retournèrent en même temps.

N’oublie pas…” fit Shane d’une voix menaçante. Il poursuivit ensuite en prononçant le prochain mot sans émettre le moindre son…Mais Alex le comprit parfaitement.

No-cif…

Alex reprit sa marche tout en continuant de regarder Shane, d’un œil noir. Amy regardait les deux hommes ne comprenant pas ce qui venait de se passer.

Qu’est-ce qu’il a dit ?” demanda-t-elle en rattrapant Alex en quelques enjambées.

Rien, juste une blague entre lui et moi.” Il savait que sa réponse n’avait pas convaincu Amy. Car tout comme lui, elle avait vu le visage plein de colère que Shane avait arboré quelques instants plus tôt. Machinalement, Alex leva le bras pour le placer autour des épaules de sa meilleure amie. Ils avaient tellement l’habitude de marcher ainsi que c’était devenu presque naturel au fil des années. Mais il se ravisa et laissa retomber son bras contre son corps. Le petit mot murmuré de Shane tournant inlassablement dans son esprit...

xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Il n’arrêtait pas de repenser à ce qui s’était passé, quelques heures plus tôt. A tout ce que Shane avait dit et au fait que maintenant Amy se trouve en larmes dans ses bras. Encore un mec qui n’avait pas supporté la relation qu’il entretenait avec Amy. Encore une fois, il était le responsable d’une rupture.

No-cif…

Est-ce qu’il l’était pour Amy ? Est-ce que la relation qu’ils avaient l’empêchait vraiment de pouvoir être heureuse en amour ? Mais qu’est-ce qu’il devait faire…? Amy était sa meilleure amie, il partageait tout avec elle depuis des années…! Il n’avait jamais voulu émettre le moindre avis sur les mecs avec qui elle sortait (du moins quand elle sortait avec eux, il ne se gênait pas pour les descendre dès qu’elle avait rompu avec l’un d’entre eux…) et ils parlaient de tout sauf de leurs relations amoureuses, justement pour éviter de trop entrer dans l’intimité de l’autre. Ils avaient chacun de leur côté un et une petite-amie. Il y avait leur vie amoureuse à chacun et puis leur relation - ok fusionnelle, il l’admettait- tous les deux. Ils arrivaient à faire la part des choses mais apparemment, ça ne semblait pas être le cas pour les personnes qu’ils fréquentaient. Alors qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire pour changer ça ? Être moins amis ? Passer moins de temps ensemble ? Le cerveau d’Alex cogitait à plein régime alors qu’Amy se blottissait de plus en plus contre lui.
Cet enfoiré de Shane avait osé la quitter par texto. Wahou. Et sans lui donner la moindre explication par dessus le marché. Pourtant il n’aurait pas dû se gêner pour lui dire tout ce qu'il pensait vraiment. Ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’un mec rompait avec Amy parce qu’il ne supportait pas Alex…

Qu’est-ce que j’ai fait de mal Alex ?” fit Amy dont les pleurs recommençaient de plus belle. “Tout se passait bien, je comprends pas pourquoi il m’a quittée…

Alex resserra son étreinte autour de la jeune femme, voulant l’empêcher de lever la tête vers lui. Il savait qu’il portait sur son visage les traits de la culpabilité et il n’avait pas le courage de lui dire qu’encore une fois il était à l’origine d’une de ses ruptures sentimentales.

Je ne sais pas…” murmura-t-il avant de se mordre volontairement la langue. Il détestait cacher des choses à Amy et il se détestait lui-même de penser que finalement, il était vraiment nocif pour elle et qu’il l’empêchait d’être heureuse. C’était à cause de lui si elle était en train de pleurer en ce moment même…

Pourquoi tous les mecs ne sont pas comme toi, Alex ? Ça serait si simple, sans prise de tête… Toi au moins, tu me parles, tu me dis ce que tu penses...” Alex se sentit pâlir. Si Amy savait qu’il venait à l’instant de lui cacher la vérité…

Toi… Tu ne m’as jamais laissée tomber…” ajouta-t-elle en l’embrassant dans le cou dès la fin de sa phrase et en enlaçant les doigts sa main droite aux siens. Et ce fut comme un déclic dans la tête d’Alex, comme une décharge électrique lui faisant soudainement voir les choses plus clairement. Il n’avait pas à culpabiliser pour ce qui s’était passé, c’était Shane (et tous les autres mecs) les fautifs dans l’histoire. Il n’avait pas à s’en vouloir d’être le meilleur ami d’Amy, qu’elle veuille passer plus de temps en sa compagnie qu’avec ses chéris. Non, il n’était pas nocif pour elle. Au contraire. Il était sa bulle d’air, son moyen de s’échapper, tout comme elle était tout ça pour lui. Il n’allait pas s’éclipser de sa vie amicale, non, il en était hors de question. Et c’était avec une assurance sans faille dans la voix qu’il murmura à sa meilleure amie :

Et je serai toujours toujours là pour toi…

xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Il ne savait pas pourquoi ce souvenir si particulier lui était revenu en mémoire à cet instant précis mais lorsqu’il avait senti ses doigts se serrer autour de ceux d’Amy, il s’était immédiatement souvenu de cette promesse qu’il lui avait implicitement faite quelques années plus tôt. Oui, il serait toujours là pour elle et aujourd’hui il allait le lui prouver. Comme déconnecté de son corps, il se voyait main dans la main avec Amy faisant front tous les deux face à ce membre du FBI et il sut qu’Amy était sur la même longueur d’onde que lui lorsqu’il l’entendit dire qu’elle refusait de sortir de cette maison. Qu’elle ne voulait pas être emmenée une nouvelle fois loin de lui.  Alors Alex allait montrer à ce Keith à quel point il pouvait être “nocif”. Amy était revenue dans sa vie et hors de question qu’il la laisse partir à nouveau. Plus que jamais, il était la bulle d’air d’Amy, celui qui allait lui permettre de respirer à nouveau. Il était son meilleur ami. Et il ne la laisserait pas tomber.

Avant que Keith ne puisse répondre à Amy, Alex reprit la parole : “Amy est venue me retrouver et tu ne peux pas faire machine arrière désormais. Laisse-la rester ici. Elle ne s'enfuira pas, tout ce qu’elle veut c’est renouer avec son passé et rester avec moi. Si jamais ça peut te rassurer toi et le reste du FBI, place tes agents autour de ma maison si tu veux. Amy ne risque rien ici. Elle a juste besoin de respirer à nouveau. De toute façon, je ne la laisserai pas partir de cette maison. On a besoin de rattraper les trois années que vous nous avez volées. Je trouve que c’est la moindre des choses que le FBI puisse faire non ? La laisser tranquille et qu’elle retrouve progressivement sa vie…

Keith semblait vraiment en colère face à eux. Apparemment, le FBI n’appréciait pas que leur plan ne se passe pas comme prévu.

Ecoute…” ajouta Alex qui sentait que Keith n’était pas ravi par la perspective de laisser Amy avec lui, “Toi et moi, on est parti du mauvais pied. J’ai rien contre toi spécialement, mais ça pourrait le devenir si jamais tu prends la mauvaise décision de rembarquer Amy avec toi. Tu as dit que tu ne supportais pas de la voir triste alors réfléchis-y : Amy a plus que jamais besoin de se sentir soutenue avec la fin du procès qui arrive à grand pas et je pense être mieux placé pour tenir ce rôle. Tout le monde n’en sera que plus heureux et va pouvoir souffler un peu. Je comprends que ça doit pas être évident pour toi de devoir surveiller et vivre avec quelqu’un qu’on t’a mis dans les pattes durant H24 mais ça l’est encore moins pour elle, qu’on force à vivre dans une prison dorée en lui empêchant de ne serait-ce que pouvoir parler à ses proches. Et moi, j’ai juste besoin de retrouver ma meilleure amie, de la rassurer et lui dire que tout va bien se passer. C’est de ça dont on a tous besoin, si jamais tu décides de l’enfermer à nouveau dans ton bunker avec deux agents collés à ses basques parce que tu as peur qu’elle ne s’enfuie à nouveau, ça ne va pas être vivable. Les jours qui vont venir seront catastrophiques pour tous. Et je crois pas que ce soit une bonne idée par rapport à la fin du procès. Voilà ce que j'en pense…

Après avoir jeté un dernier regard à Keith, toujours stoïque face à eux, Alex se retourna et sourit à la jeune femme face à lui. Il voulait vraiment la rassurer par ce sourire car il sentait qu’elle avait peur de ce qui était en train de se passer. La balle était désormais dans le camp du FBI. Mais s’ils prenaient la mauvaise décision, Alex avait déjà prévenu Keith, ils ne quitteraient pas cette maison sans lui. Prenant Amy dans ses bras, il lui embrassa tendrement le front avant de se tourner à nouveau vers l’agent du FBI.

Keith soupira et annonça d’une voix fatiguée : “Ce n’est pas à moi de prendre cette décision. Il faut que j’en informe mes supérieurs. Mais je vous préviens, ça sera tout bon pour vous ou tout le contraire : ma hiérarchie va sûrement pas apprécier ta petite escapade Amy. Ça ne m’étonnerait pas qu’ils te mettent sous surveillance encore plus rapprochée et tu sais de quoi je parle, tu y as déjà eu droit… Je crois pas que tu apprécierais à nouveau d’avoir deux agents au pied de ton lit à te regarder dormir, je me trompe ? Ensuite, c’est vrai que ce n’était pas prévu que tu retrouves ainsi ta famille et tes amis. Tu avais des thérapies de programmées pour pouvoir te faire reprendre ta vie d’avant en douceur. Mais tu en as décidé autrement et il a fallu que tu fasses encore une fois ta forte tête. Même si ça n’en a pas l’air, je comprends que ce que tu vis est difficile et que tu aies envie de retrouver les gens qui comptent pour toi. Alors c’est pour ça…” Il sortit un téléphone de sa poche de jean. “...que je vais tout faire pour que tu puisses souffler jusqu’à la fin du procès et te laisser avec ton Alexander.

Il appuya sur quelques touches de son téléphone avant de le coller à son oreille puis sortit de la maison pour pouvoir communiquer avec son supérieur.

A l’intérieur, dans l’entrée de la villa d’Alexander, lui et Amy se tenaient l’un en face de l’autre. Dans un petit sourire moqueur, Alex ajouta : “Il n’est pas si con que ça finalement…” Son sourire s’effaça petit à petit alors qu’il reprenait la jeune femme dans ses bras.

Espérons qu’il ait un bon pouvoir de persuasion…

Ils n’avaient plus qu’à croiser les doigts.


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MessageSujet: Re: (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 19:25


I have died everyday waiting for you.
ft Alex & Amy
« Alors là, j'hallucine. »

Amy n'en croit ni ses yeux, ni ses oreilles. Surprise et figée, elle regarde, hébétée, Keith prendre son téléphone et sortir de la maison. Comme ça. Pas de menaces, pas de cris, pas de plaintes...Rien. Ses paupières papillonnèrent alors qu'elle passait sa main libre dans ses cheveux pour les retirer de devant son visage. Elle n'arrive absolument pas à croire que Keith, son Keith, l'homme avec qui elle vivait depuis trois ans et qu'elle avait fait chier absolument tout le temps de leur captivité, puisse abandonner comme ça. Sans rien dire-presque du moins- et sans rien demander, se contentant de l'avertir que tout pourrait lui retomber dessus. Docilement, face à Alex et elle, il avait lâché prise et s'était effacé. Et comme elle ne s'y était absolument pas attendu, Amy continuait de fixer la porte maintenant close, guettant avec attention le moment où Keith reviendrait pour lui dire que c'était une horrible blague avant de la tirer à l'extérieur. Mais plus les secondes passaient, plus Amy se sentait légère, soulagée, libre. Alors elle éclata de rire. Comme ça. Spontanément et automatiquement. Elle rit aux larmes, passant très certainement pour une dingue: Mais elle continua à rire, sans s'en soucier. Là dans les bras d'Alex, elle sentant qu'enfin, tout allait certainement bien aller. Keith ne reviendrait sûrement pas avant quelques temps, mais si à un moment ou a un autre elle devrait rentrer chez elle pour pouvoir se rendre au procès ou encore pour récupérer son téléphone portable, toujours là bas. Mais tout ça n'était que du matériel et n'avait rien d'essentiel: Du moins pas pour le moment! Séchant une larme qui roulait sur sa joue-une larme de joie cette fois-, Amy secoua la tête, un grand sourire aux lèvres:

« Ne te force pas Alex, je sais que tu ne l'aimes pas! », répond Amy, amusée, en penchant sa tête sur le côté. Puis elle laisse échapper un léger soupire. « Si quelqu'un peut trouver une solution à tout ça, c'est bien Keith. Crois moi, c'est une vraie tête de cochon et il pourrait faire craquer ou changer d'avis n'importe qui! »

Même elle, il avait réussi a la garder dans le droit chemin durant des années, avant qu'elle ne craque et ne commence à en faire qu'à sa tête. On ne pouvait définitivement pas lui retirer ce talent là. Amy posa son front contre celui d'Alex.

« Wow. », fut le premier mot auquel elle pensa. Elle rit légèrement et secoua la tête, le bout de son nez frôlant celui d'Alex, avant de se reculer, mais gardant tout de même les mains de son meilleur ami dans les siennes. « Je n'aurais jamais cru que tu avais tout ça dans la tête ou même sur le coeur, Alex! Et que tu aurais osé défier un agent du FBI! Franchement, tu étais trop génial! Bon sang, dommage que j'ai personne à qui le raconter à part ma psy! »

La plus grande gueule des deux, la plus violente parfois et la plus brusque des deux, ça a toujours été Amy. Mais pas cette fois. Et si le contexte avait été différent, elle aurait très certainement embrassé Alex parce que le voir dans cet état l'avait complètement retournée. Retournée et perturbée. Elle serra les mains d'Alex avant d'en lâcher une et d'aller pincer le flanc droit de son meilleur ami en disant:

« Et pour info: Je n'étais pas si chieuse que ça, ok?! Ce n'était pas non plus une torture de vivre avec moi, sinon tu serais carrément malade de vouloir prendre sa place! »

Elle termina sa phrase par une grimace très enfantine: Elle tira la langue, comme à son habitude. Mais son sourire ne l'a pas quittée. Pas une seconde. Pourtant, Amy n'ose pas réellement regarder Alex dans les yeux. Pas tout de suite, sinon ses émotions, déjà mises à rudes épreuves, risquent d'encore déborder. Et là, elle risquerait de faire une chose qui pourrait changer à la fois leurs vies et leur relation à jamais. Alors elle choisi, pour faire diversion, de jouer la carte de l'humour.

« Alors j'espère pour toi que tu te souviens de ce que ça fait de dormir avec moi, Alexander Connor-Ellis! Parce que tu vas avoir droit à une Amy qui gesticule et qui dirigera son souffle « de veau » sur toi! »

Référence à la fois où ils avaient failli s'embrasser, dans sa chambre, il y a quelques années. Il avait osé lui dire ça et depuis, Amy l'a toujours eu en travers de la gorge, même si elle prend ça bien aujourd'hui: Parce que ce détail fait parti d'eux deux, les constituent.

*** ***

« Encore une! », s'exclame Amy.

Allongée de tout son long sur le lit don son meilleur ami, elle a les yeux fermés et écoute simplement le son de la guitare. Cela ne fait pas longtemps qu'Alex en fait, quelques mois seulement, mais il est déjà très doué et Amy sait qu'il a un don pour ça. Donc c'est l'un des nouveaux trucs qu'Amy adore chez Alex: Son talent pour la musique.

« Encore? », répète Alexander avant de se masser les poignets et de faire craquer ses doigts. « Bon d'accord. Laquelle est-ce que tu veux? »

Amy ouvrit la bouche pour répondre, mais la porte s'ouvrit à la volée, sur la mère d'Alex. Les deux adolescents la regardèrent directement et elle s'exclama:

« Vous êtes encore debout tous les deux?! Vous avez vu l'heure qu'il est?! »
« C'est de ma faute », avoue Amy tout en se redressant et en se mettant en position assise. « Je ne voulais pas qu'Alex arrête de jouer. »

La mère d'Alex sourit, toute surprise ou début de colère complètement envolée.

« Je vois! Eh bien maintenant extinction des feu d'accord? »

Amy et Alex hochent la tête puis regardent la porte se fermer, se retrouvant à nouveau seuls. Ensembles, surtout lorsqu'ils sont occupés à parler, ils ne voient pas le temps passer. Ca a toujours été comme ça avec eux et ça le sera sûrement encore bien longtemps.
Alex pose délicatement la guitare sur son socle et fonce ensuite vers son lit alors qu'Amy s'allonge sur le matelas posé juste à côté. Chaque fois que l'un dort chez l'autre, ils ne sont jamais dans le même lit et ont chacun leurs matelas: Pourtant Amy s'est toujours demandé pourquoi leurs parents refusaient qu'ils dorment ensembles. Bon, maintenant qu'ils sont adolescents et plus âgés, c'est assez évident mais voilà...Alex et Amy sont de meilleurs amis, ça ne va pas plus loin! Amy considère Alexander comme son frère, comme son âme jumelle. L'idée d'être encore plus « intime » serait totalement...ouais, impossible! Elle ne peut s'imaginer embrasser Alex et sortir avec lui, parce que ça pourrait tout ruiner. Puis même si elle aime profondément son meilleur ami, il ne s'agit pas du même amour que celui qu'elle porte à ses petits amis. Puis, alors qu'elle fixe le plafond-ce qui ne sert absolument à rien étant donné qu'Alex, avant d'aller se coucher, à éteint la lumière-, Amy murmure:

« Alex...Tu ne t'ai jamais demandé pourquoi on est obligés d'avoir deux lits? Je veux dire, ça ne sert à rien si ce n'est que pour une ou deux nuits à chaque fois. »

Un ange passe. Intriguée, Amy tourne la tête dans le direction d'Alex et voit le bras se celui-ci dépasser du lit. Souriant, elle attrape sa main et se remet à regarder le plafond.

« Tu es une fille et moi un mec, Amy. Je crois que mes parents-et les tiens aussi-, ont peur qu'il se passe quelque chose entre nous. »

Amy éclate de rire et entend Alex faire de même. L'un comme l'autre, ils se doutent que leurs parents flippent, surtout lorsqu'ils dorment dans la même pièce. Mais quand même, la confiance règne! Comme si ils allaient attendre d'éteindre les lumières pour ensuite sauter l'un sur l'autre et s'envoyer en l'air! A quinze ans, Amy se trouve encore bien trop jeune et surtout...C'est Alex, quoi! Non pas qu'il ne lui plaise pas, loin de là! Mais ça se passe de commentaires.

« Ils nous prennent vraiment pour des animaux: Il suffit de nous foutre ensemble cinq minutes pour qu'on copule, quoi! »

Amy soupire et repousse les couvertures. Elle embarque son ours en peluche avec elle et se hisse sur le lit d'Alex. Il la dévisage, surpris.

« Qu'est-ce que tu fais? »

Elle rit doucement et se glisse sous les draps,à ses côtés.

« Quoi? T'as peur que je te viole? Je veux juste essayer une fois de dormir avec toi: Juste pour voir ce que ça fait. »
« ...T'es tarée. »
« Peut-être, mais c'est pour ça que tu m'aimes. »
« Ouais, c'est ça. Si mes parents nous trouvent ensembles, on va en entendre parler pendant des mois! »

Amy arque un sourcil et sourit, avant de se serrer contre Alex.

« On est grands, Alex. Personnellement ce que pensent les parents, je m'en fiche. On n'est ni cons, ni débiles. Puis c'est juste pour cette nuit. »

Alex ne répondit rien et se contenta de laisser Amy se blottir contre lui.

« D'accord », finit-il par dire. « Mais juste cette nuit. Et si tu me cogne dans ton sommeil, je te vire du lit, j'te préviens! »

La blondinette sourit et hoche la tête, sa joue effleurant le tissu couvrant le torse d'Alex.

*** ***

Finalement, la mère d'Alex les avait surpris, le lendemain matin. Mais elle les avait trouvés tellement mignons qu'elle n'avait absolument rien dit. Amy la soupçonne aujourd'hui d'être même enchantée de les voir proches et tellement raisonnables. Sauf que voilà, cette nuit là en avait entraîné des centaines d'autres! Et c'était rapidement devenue une sorte d'habitude...Et Amy était devenue comme dépendante: après avoir dormi avec Alex, être sans lui lorsqu'ils dormaient chacun chez soi, était bizarre. Comme s'il lui manquait une présence. Et Amy ne s'était absolument jamais demandé si c'était normal ou non: Dans sa tête, c'était logique, parce qu'elle n'était à sa place qu'avec son meilleur ami. Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit et Keith entra à nouveau, sans frapper cette fois-ci. Son téléphone encore à la main, il regarda Amy en premier, venant apparemment tout juste de raccrocher. Il soupire.

« Bon, voilà ce qu'il va se passer: J'ai mis mon patron au courant de tout et même si au début il m'as dit « je me fiche de ce que cette gamine a à dire, elle se pliera aux règles, un point c'est tout », je lui ai expliqué que ce n'était pas simplement un caprice, mais une nécessité pour toi d'être ici. Bref, j'ai fais tout ce que j'ai pu...Et apparemment ça à marché, parce qu'il a fini par céder. »

Amy inspire soudainement, se rendant compte qu'elle avait bloqué sa respiration depuis l'entrée fracassante de Keith dans la maison.

« Sérieusement. Il a accepté, comme ça?! »

Keith hoche la tête et passe une main sur sa nuque.

« Je dois tout de même te surveiller, te conduire pour voir le psy ou au tribunal et tu ne devras bien évidemment pas sortir de cette villa sans moi...Mais voilà, tu peux rester ici si tu le souhaite. Par contre, ne compte pas sur moi pour déménager tes affaires! Sur ce coup là, tu te débrouilles! »

La jeune femme éclate de rire et lâche Alexander pour s'approcher de Keith. Là, elle se met sur la pointe des pieds et le prend dans ses bras. Chose qui n'est jamais...Ou quasiment jamais arrivée! Bien sûr ils ont du faire semblant d'être mariés et tout ça...Mais ça n'a jamais été sérieux, ni même autre chose que de la comédie. Là Amy tient vraiment à l'étreindre, suivant son impulsion.

« Merci, merci, merci! Je t'en dois une, Keith. »

Il lève les yeux au ciel en essayant de prendre un air blasé mais son sourire en coin le trahit. Et après l'avoir serré quelques secondes en retour, il la lâcha et regarda Alexander cette fois-ci.

« Je compte donc sur toi pour la surveiller, quand je ne suis pas là. Je sais que tu vas le faire, mais je préfère le dire, histoire qu'on soit sur la même longueur d'ondes. »

Il reporte ensuite son attention sur Amy pointant un doigt vers elle.

« Pas de bêtises, sinon je te tord le cou! »
« Pfff, tu m'aimes trop pour ça! »
« ...Ok, je m'en vais, toutes les conneries que tu peux dire vont finir par me rendre sourd, sinon! »

Et, sans attendre de réponses, il tourna les talons et quitta à nouveau la maison. Pour de bon, cette fois, non sans les prévenir une fois de plus qu'il les surveillerais de la villa d'à côté.
Amy soupire.

« Bon, eh bien...On dirait que ça va être entre toi et moi maintenant, Connor. »
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(Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 EmptyMer 6 Nov - 22:12

I have died everyday waiting for you
feat. Amy & Alexander (& hop ! dégagé le Keith ^^)
Bon... Et si on passait aux choses sérieuses maintenant ?



Lui aussi n’aurait jamais cru avoir tout ça en lui. Lui, Alexander, défier un membre du FBI ? Vraiment, il en avait fait des trucs de taré pour Amy, mais là, il s’était surpassé ! Il avait quand même envoyé valser ce mec contre le mur de son entrée, lui qui avait séché le plus possible les heures de sport au lycée et qui n’était pas costaud pour un rond ! Entendre Amy lui dire qu’il avait été génial lui gonflait le cœur (et son égo) d’une joie indescriptible. Finalement, il n’était pas si mauvais que ça dans le rôle du meilleur ami protecteur… ! Bien sûr, il avait fallu qu’Amy l’enguirlande sur le fait qu’il ait osé dire qu’elle était une chieuse… Mais bon… ce n’était pas complètement faux, hein ! Amy avait son caractère – bien trempé – et il l’adorait tel qu’elle était. C’était ce caractère si fort qui lui plaisait le plus. Il se doutait que le Keith ait dû en baver avec elle… Amy enfermée dans une prison dorée ? Mon dieu, ça devait être pire qu’un lion en cage ! Elle avait dû lui en faire voir de toutes les couleurs !! Lui n’avait pas peur d’envisager leur avenir comme colocataires car il savait comment gérer le caractère de cochon de sa  meilleure amie… même si avec lui elle était adorable 99% du temps. Alors non, ça n’allait pas être une torture et il n’était pas malade de vouloir vivre avec elle. Il avait juste besoin d’elle dans sa vie et au plus proche elle serait de lui, au mieux il allait se sentir. Et dire qu’ils touchaient ce rêve du bout des doigts…. Keith était en ce moment même à l’extérieur en train de téléphoner à son boss pour lui raconter tout ce qui s’était passé… et le fait qu’Amy veuille rester auprès de lui. Il bouillonnait d’impatience, scrutant cette porte d’entrée qui allait bientôt s’ouvrir sur un Keith annonciateur de bonnes nouvelles… ou non.

« Alors j'espère pour toi que tu te souviens de ce que ça fait de dormir avec moi, Alexander Connor-Ellis! Parce que tu vas avoir droit à une Amy qui gesticule et qui dirigera son souffle « de veau » sur toi! »

Alex tiqua lorsqu’il entendit Amy prononcer ces quelques mots. Cela éveilla immédiatement en lui le souvenir d’une après-midi dans la chambre de sa meilleure amie où tout aurait pu basculer. Il ne savait pas si Amy avait fait exprès d’en parler, si elle se rappelait même du moment où il lui avait sorti qu’elle avait un souffle de veau quand elle dormait avec lui… C’était juste avant ce fameux baiser manqué… Ce moment qui lui avait donné tant de regrets et qui avait changé bien des choses entre eux… Ce moment qui avait été la cause de l’éloignement d’Amy envers lui… Ils allaient devoir reparler de tout ça d’ici peu – le plus tôt possible même – car il fallait crever cet abcès qui étreignait le cœur d’Alex depuis tant d’années.
Alex baissa la tête vers sa meilleure amie pour croiser son regard. Pour avoir un début de réponse à toutes les questions qu’il était en train de se poser. Mais le regard d’Amy était fuyant, elle ne le regardait pas et Alex se mit à froncer les sourcils. Il sentait que la pointe d’humour dans la voix d’Amy n’était pas vraiment… comment dire… sincère. Est-ce qu’elle avait sciemment parlé de cette anecdote du « veau » ? Est-ce qu’elle voulait qu’il repense à leur fameux presque baiser ? En tout cas, si elle avait eu envie de le faire cogiter, c’était gagné ! Il avait les neurones complètement en ébullition ! Et bien sûr, c’est à ce moment-là que choisit le Keith pour refaire son entrée dans la villa. Il annonça, sans prendre de pincettes, qu’Amy allait pouvoir rester chez lui. Ils avaient gagné. Wow. Bon, ils allaient quand même devoir faire avec la surveillance constante de sa maison par le FBI mais ce n’était rien par rapport à la joie que cela allait leur procurer d’être enfin tous les deux. Seuls. Chez lui. Sans avoir besoin de se cacher dans la salle de cinéma du sous-sol. Sans avoir la peur qu’on l’arrache une nouvelle fois à lui. Il fit la promesse silencieuse de bien s’occuper d’elle  et il regarda sa meilleure amie saluer l’homme qui avait dû la protéger pendant trois ans. Et voilà. Ca y était.

Keith venait de refermer la porte derrière lui et Alex et Amy étaient enfin seuls.

« Bon, eh bien...On dirait que ça va être entre toi et moi maintenant, Connor. »

Il sourit. Et il sentait que c’était le premier sourire d’une longue série. Lentement, il avança vers sa porte d’entrée et activa la clef dans la serrure. Il n’était plus question que de eux deux, ce serait bête que quelqu’un vienne les ennuyer à nouveau… Il se retourna alors vers Amy et ne perdit pas une seconde de plus pour la rejoindre. Deux pas plus tard, c’était chose faite et il se laissa emporter par son instinct : il ne savait pas lui-même ce qui lui était passé par la tête… Ses mains frôlèrent les cuisses d’Amy avant qu’il ne la soulève de terre et qu’elle ne vienne enrouler ses jambes autour de sa taille, croisant ses pieds dans son dos. Il sentit les bras de sa meilleure amie passer le long de sa nuque, s’accrochant à lui et il resserra son étreinte, de peur de la faire tomber. Mais elle ne risquait rien. Pour rien au monde il n’aurait laissé tomber ce précieux fardeau.

« En fait, je crois que je me souviens plus très bien de ce que ça fait de dormir avec toi… Je serais bien partant pour une sieste, pas toi… ? Allons vérifier si tu as toujours ce souffle de veau… » Il lui envoya le plus merveilleux de ses sourires et commença à avancer lentement vers le bout du couloir, là où était sa chambre, au son du doux rire d’Amy dans ses oreilles.

D’un coup de pied, il ouvrit la porte menant à son antre et avança prudemment dans la pénombre. Il se souvenait avoir laissé sa chambre dans un sacré bordel et ce n’était pas le moment de se prendre les pieds dans les fringues qui traînaient sur le sol… Lorsque ses genoux entrèrent en contact avec le matelas de son lit, Alexander se pencha et déposa avec douceur sa meilleure amie sur ses draps. Les mains d’Amy ne l’avaient pas lâché et il se laissa entraîner avec elle, s’allongeant au-dessus d’elle mais il retint son poids afin de ne pas l’écraser. Malgré la quasi obscurité de la pièce – seule la lumière provenant du couloir arrivait à pénétrer l’endroit  – Alex pouvait apercevoir la lueur des yeux d’Amy allongée sous lui. Il aimait tellement son regard, si expressif, ses yeux qui lui parlaient, cette connexion qu’ils avaient. Tous ces moments où ils n’avaient nulle besoin de se parler pour se comprendre… C’était un moment comme ceux-là qu’ils étaient en train de partager actuellement. Il suffisait qu’il regarde les yeux d’Amy pour comprendre qu’elle était heureuse. Et bordel… Il l’était lui aussi, heureux. Il sentait l’adrénaline pulser dans ses veines, incapable de comprendre si cela était dû au simple fait d’avoir récupéré sa meilleure amie dans sa vie ou si cela était dû au fait qu’ils se retrouvent ainsi, dans l’obscurité, lui au-dessus d’elle… Bizarrement, il avait l’étrange impression de pencher pour la deuxième solution. L’adrénaline qu’il avait ressentie en la voyant quelques heures auparavant dans son bureau avait été forte mais elle avait progressivement disparu au fur et à mesure des minutes qui s’étaient écoulées. Le choc des retrouvailles lui avait fait battre le cœur à cent à l’heure et là… maintenant… C’était autre chose qu’il ressentait. C’était une adrénaline toute autre. Son cœur ne réagissait pas de la même façon. Le fait d’être dans le noir quasi-total avec son corps sous le sien… Merde, il ne devait pas penser à ça ! Et pourtant ce goût d’interdit l’appelait : il avait une envie irrépressible d’y goûter et ce serait si simple de mettre tous ses doutes, ses questions, de côté juste l’espace d’un instant. Oublier qu’ils étaient Alex et Amy, les meilleurs amis du monde, et devenir Alex, un mec amoureux d’une fille géniale avec qui il n’aurait pas une peur viscérale de faire avancer les choses… Pourtant, braver l’interdit, ils en avaient l’habitude, ils avaient fait péter toutes les barrières que de simples amis pouvaient ériger entre eux : ados et même jeunes adultes, ils avaient dormi ensemble, se tenaient dans la rue par la taille comme les vrais couples et puis… tout le monde même leurs propres parents pensaient qu’ils étaient plus que des amis. Que la barrière de l’interdit avait été franchie…

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« Vous deux, vous restez à votre place ! Je ne veux pas vous voir bouger d’un millimètre ! » tonna la voix de James Connor-Ellis dans le salon familial.

Assis chacun dans un imposant fauteuil en cuir, Amy et Alexander s’échangèrent un regard furtif avant de lever les yeux au ciel. Alex posa son bras sur l’accoudoir avant de faire plonger de tout son poids son menton contre la paume de sa main, regardant d’un air blasé son père faire les cent pas devant eux.

« Quand ta mère va apprendre ça… Quand ta mère va apprendre ça !! » fit-il tout en stoppant sa ronde incessante et en se postant devant son fils, le menaçant du doigt. Son père était vraiment fâché, il y avait des signes qui ne trompaient pas, notamment le fait qu’il répétait toutes ses phrases deux fois. C’était l’un des premiers indices qui permettait à Alex de savoir qu’il ferait mieux d’aller se cacher dans un coin. Sauf que là, il – pardon… ils - étaient coincés, James Connor-Ellis les ayant tous les deux à l’œil.

« Mais elle… » tenta le jeune homme d’une petite voix, levant l’index comme s’il demandait la permission de parler.

« Je ne veux pas t’entendre ! » rétorqua la voix fâchée de son père. Alexander baissa sa main et y reposa son menton, soupirant de dépit.

« Qu’est-ce qu’elle va dire quand elle va apprendre ça ! » s’énerva une nouvelle fois le patriarche de la maisonnée, reprenant sa marche, les mains dégageant avec énervement les pans de sa veste avant de les poser sur ses hanches.

« Mais on… » tenta cette fois-ci Amy, qui instinctivement recula, collant son dos au dossier du fauteuil, lorsque Mr Connor-Ellis tourna le visage vers elle, les yeux lançant des éclairs.

« Je ne veux pas t’entendre non plus, Amy ! Quand on aura eu notre petite discussion tous les quatre, crois bien que je vais informer tes parents de toute cette histoire ! » Et ce fut le silence de plomb qui régna dans la pièce. Les deux adolescents osaient à peine respirer et ne regardaient même plus l’homme devant eux, de peur de s’attirer une nouvelle fois ses foudres. De longues minutes plus tard, leurs trois visages se tournèrent en même temps en direction du couloir : la porte d’entrée venait de claquer, signe que la maîtresse de maison était de retour.

« Ah ! » s’exclama James Connor-Ellis alors que la silhouette de sa femme faisait son entrée dans le salon, des sacs de course plein les bras. « Te voilà enfin ma chérie ! Pose toutes tes affaires, l’heure est grave ! » Le père d’Alexander fit les quelques mètres qui le séparaient de sa femme et prit les sacs des mains de son épouse avant de les poser sur la table de la salle à manger. Les yeux ronds, Elena Connor-Ellis regarda faire son mari, se demandant bien quelle mouche le piquait.

« Assieds-toi, assieds-toi… ! » fit-il tout en la poussant gentiment vers le grand canapé en cuir faisant face aux deux adolescents. Elena Connor-Ellis y prit place, papillonnant des yeux, signe qu’elle ne comprenait rien à la situation.

« Mais qu’est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle tout en regardant son fils en compagnie de sa meilleure amie, assis devant eux, encore en pyjamas malgré l’heure avancée de la matinée. « Vous n’êtes pas au lycée ? Qu’est-ce que vous fabriquez encore à la maison à cette heure-ci ? » s’étonna Elena, sans colère aucune dans la voix. Elle voulait tout simplement comprendre ce qui était en train de se passer, pourquoi son fils et Amy se trouvaient là, assis chacun dans un fauteuil, comme si son mari les avait punis à cause de quelque chose… « James, pourquoi les enfants sont encore à la maison ? » fit-elle en se tournant vers son mari, cherchant une explication.

« Les enfants… Les enfants ! Je crois bien qu’ils ne sont plus des enfants depuis cette nuit, Elena ! » s’emporta une nouvelle fois le quinquagénaire en se levant et en montrant les deux adolescents du doigt à sa femme.

« Mais qu’est-ce que tu veux dire par… ooooh ! » fit-elle en réalisant ce que son mari sous-entendait par là, tournant soudainement la tête vers son fils cadet.  « C’est vrai ? » lui demanda-t-elle des étoiles plein les yeux et un sourire énorme sur les lèvres.

« Elena !! » fit son mari d’une voix choquée. Sa femme était d’accord avec tout ça ?!! Avec ce qui venait de se passer sous leur propre toit ?

« Hmmm… Je veux dire…. C’est vrai ? » fit-elle en prenant une voix faussement fâchée, jetant des coups d’œil furtifs à son mari pour voir s’il la trouvait assez crédible.  Les sourcils froncés, elle fixa ensuite son fils, hochant la tête pour le forcer à confirmer les dires de son père.

« Oh pitié…. » soupira Alexander qui n’arrivait pas à croire la situation incroyable dans laquelle il se trouvait avec Amy. Dépité, il posa une main sur ses yeux et secoua négativement la tête. Que le spectacle pathétique des Connor-Ellis commence ! Et dans les rôles principaux : son père qui était buté et qui ne voulait pas entendre la moindre de ses explications et sa mère, plus grande fan au monde du couple Alex/Amy qu’elle tentait de former depuis qu’ils avaient dix ans…

« Tu te rends compte que tu viens de trahir la confiance que les parents d’Amy placent en nous juste parce que tu ne sais pas gérer ton trop plein d’hormones, mon fils ! »

« Oh mon dieu… » soupira cette fois-ci Amy, qui ne savait plus du tout où se mettre. Elle essayait de cacher son visage rendu tout rouge par la gêne avec une manche de son pyjama Winnie l’Ourson. En vain.

« Et depuis quand tout ce cinéma a commencé entre vous hein ? » Alexander ouvrit la bouche, bien content que son père leur accorde enfin le droit de parler. « Non, en fait, je ne veux même pas savoir, tu risquerais de donner une autre crise cardiaque à ton vieux père ! » Il reprit place aux côtés de sa femme, l’air complètement dépassé par les événements. A force de voir Amy venir chez eux depuis des années, il ne s’était pas douté la moindre seconde que les choses pourraient évoluer entre eux. Malgré les remarques incessantes de sa femme sur le fait que la petite voisine serait la petite amie parfaite pour Alexander, il ne s’était pas inquiété le moins du monde en voyant les deux jeunes gens ensemble : après tout, Alexander n’arrêtait pas de répéter à sa mère qu’il n’y avait rien – et qu’il n’y aurait jamais rien - entre Amy et lui. Ils étaient amis, un point c’est tout. Ah comme il s’en voulait d’avoir été si naïf ! Les trouver comme ça au petit matin dans les bras l’un de l’autre… Il en serait presque tombé à la renverse !!

« Mon chéri, calme-toi… » La mère d’Alexander prit la main de son mari entre les siennes pour tenter de l’apaiser, elle voyait bien que son époux était au bord de la crise de nerfs. Ce n’était quand même pas la fin du monde si leur fils avait (« enfin ! » pensa-t-elle avec malice) fait avancer les choses avec Amy. Depuis le temps qu’elle attendait ça ! Cela faisait des années qu’elle n’arrêtait pas de répéter à son fils « tu verras, un jour… ! » et ce jour était enfin là… ! Et dire qu’Alexander lui avait caché ça, oh comme elle aurait aimé avoir été au courant pour les espionner en douce et les voir se bécoter le soir dans le jardin !! Bon, elle n’était pas vraiment ravie du fait qu’ils soient déjà passés aux choses sérieuses alors qu’elle n’était même pas au courant qu’ils étaient ensemble mais son fils avait seize ans maintenant et elle savait qu’il approchait à grands pas de l’âge adulte. Alexander avait toujours été très mature, elle savait qu’il ne prenait pas de décision à la légère et qu’il n’aurait jamais commis la bêtise de ne pas se protéger avec Amy.

«  Calme-toi… » répéta-t-elle d’une voix douce à son mari. « Ne t’en fais pas. Il n’y a pas mort d’homme. Et si ça peut te soulager, j’étais allée acheter des préservatifs il y a quelques mois avec Alexander à la pharmacie. Une chose est sûre, nos deux petits se sont protégés… »

Alexander crut qu’il allait se décomposer sur place. « Oh c’te honte… » murmura-t-il en cachant sa tête avec l’un des coussins du fauteuil. Il aurait voulu devenir un simple grain de poussière en cet instant et s’envoler loi, très loin de Woodburgh et de la maison de ses parents.  « M’maaaaaaaan !! » hurla-t-il à travers le coussin, priant ainsi pour que sa mère arrête de parler et raconter des détails sur sa vie qu’il aurait aimé que personne n’entende.

« Mais quoi, Alexander ? » demanda la voix surprise de sa mère, « J’espère que c’est comme ça que les choses se sont passées… ! Ne viens pas me dire que tu n’as pas pensé à te protéger alors que la boîte se trouve dans le tiroir de ta table de chevet ! »

« Aaaaaah !! Arrête de parler de ça !! C’est pas vrai…. » Il allait finir par s’encastrer la tête dans le coussin et ne plus montrer son visage à qui que ce soit…. Il avait vraiment trop honte en cet instant : sa mère qui étalait des choses sur sa vie dont il n’avait même pas parlé à Amy. D’ailleurs, il aurait bien voulu que sa mère ne soit au courant de rien et qu’elle l’ait laissé tranquille ce fameux jour où elle avait décidé qu’il était « grand temps que tu achètes des préservatifs, on ne sait jamais, tu es grand maintenant et les choses pourraient déraper avec Amy sans que tu comprennes le pourquoi du comment » Il avait lutté. Dix minutes. Et puis il l’avait suivie jusqu’à la pharmacie car il savait qu’elle n’allait jamais lâcher l’affaire. Ca ne servait à rien de lutter contre Elena Connor-Ellis quand elle avait une idée en tête. Il pensé avoir vécu ce jour-là le moment le plus honteux de sa vie mais il avait tort… C’était aujourd’hui, dans leur salon, qu’il était en train de le vivre. Ses parents qui pensaient qu’Amy et lui…. Il prit une profonde inspiration. Il allait falloir que son père lui accorde plus de deux secondes de temps de parole et il allait pouvoir enfin s’expliquer sur ce qu’il avait vu ce matin. Enlevant sa tête du coussin et évitant de regarder Amy à côté de lui, Alexander se lança…

« Amy et moi, on n’a pas couché ensemble. »

Sa mère arrêta de caresser la main de son mari et regarda son fils dans les yeux. « Comment ça ? Mais… Ton père vient de dire que… »

« On faisait juste que dormir. Y a rien eu de plus. On dormait juste ensemble comme on a pris l’habitude de le faire depuis quelques mois mais y a rien eu de plus. Le pyjama Winnie l’ourson n’a jamais quitté la peau d’Amy, je vous assure qu’il ne s’est rien passé. Ce que papa a vu ce matin, c’est juste Amy avachie sur moi parce qu’elle gigote comme une barbare quand elle dort. »

« Héééé ! » protesta sa meilleure amie tout en lui balançant un coussin dans la figure. Elle baissa tout à coup le regard quand elle vit que tout le monde se mit à la regarder, ce qui fit sourire Alex.

« Je n’ai pas tout suivi là…. » Son père remonta nerveusement ses lunettes sur le haut de son nez. « Comment ça vous avez pris l’habitude depuis quelques mois de dormir ensemble… ? »

« Oui… » fit la mère d’Alex avant que celui-ci ne puisse répondre « Apparemment, ils en ont eu assez du matelas gonflable et préfèrent passer leurs nuits dans le même lit désormais… Et bien quoi ? Ne me regardez pas comme ça, j’ai quand même le droit d’aller voir si mon petit dort bien la nuit tout de même ! »

Sa mère savait qu’ils dormaient ensemble et elle ne lui en avait rien dit ? Même pas la moindre remarque pour le titiller sur sa relation avec Amy ? Pourtant avec ça, elle avait toutes les raisons de croire qu’ils étaient passés à autre chose que de l’amitié…
Son père se leva tout à coup et contourna le grand sofa pour se positionner derrière, appuyant ses mains sur le dossier en cuir. Il avait l’air contrarié des mauvais jours et Alexander préféra le laisser parler avant d’ajouter quoi que ce soit…

« Alex… Amy… Vous êtes bien conscients que vous avez encore franchi un palier dans votre amitié plus que fusionnelle, n’est-ce pas ? » Il ne leur laissa pas le temps de répondre et enchaîna, tout en agitant une main devant lui. « Je ne veux pas savoir ce qui se passe entre vous, que vous ayez des relations sexuelles ensemble ou pas. Après tout, je me suis peut-être emporté un peu trop vite. Vous êtes grand maintenant, c’est votre vie privée, vous êtes assez matures pour savoir ce que vous faites et j’espère que tu es assez responsable, Alexander, pour savoir ce que tu fais avec Amy. Sachant tout cela, nous allons devoir établir des règles pour vous jeunes gens dans cette maison : tout d’abord, tu veilleras à toujours avoir une boîte de préservatifs d’avance dans ton tiroir, Alexander… »

« Aaaah mais c’est pas vraaaaai ! Tu vas pas t’y mettre aussi papa !! »

« Et… Pas trop de bruits durant vos… petites affaires. Voilà. » Sur ces dernières paroles, James Connor-Ellis jeta un regard à sa femme qui, d’un signe de la tête, approuva tout ce qu’il venait de dire.

«  Mais j’me tue à vous dire qu’on ne couche pas ensemble !! Allez pas me transformer ma table de chevet en distributeur à capotes !! Et ça sert à rien de vous acheter des casques ou de vouloir faire insonoriser les murs de la maison. Amy et moi, on ne fait que dormir. C’est touuuuut !!! Faut qu’on vous le dise en quelle langue ?! »

« Tiens, c’est vrai qu’on pourrait faire insonoriser les murs de la maison… » fit remarquer sa mère. « Ça nous couterait moins cher d’acheter des casques. Ou alors de donner la chambre de Philipp à Alexander, à l’autre bout de la villa… »

Voyant qu’ils ne l’écoutaient de toute façon pas du tout, Alexander se leva du canapé et attrapa la main d’Amy. Une fois à l’abri dans sa chambre, Alex plongea sur son lit et poussa un grand cri de rage.

« J’en peux plus d’avoir des parents comme ça. J’ai jamais eu aussi honte de ma vie ! » Ils étaient tous les deux… irrécupérables !! Ils se mêlaient d’une partie un peu trop privée de sa vie et pour couronner le tout, ils ne le croyaient pas quand il disait que rien ne s’était passé avec Amy. Amy… Elle n’avait pas dit grand-chose devant ses parents (il se mettait à sa place et se dit qu’il n’aurait pas dit grand-chose non plus s’il avait été dans la même situation face aux parents de sa meilleure amie…) et il se demanda ce qu’elle pensait de tout ça… Il ne l’entendait pas, est-ce qu’elle était partie s’habiller dans la salle de bains pour ensuite se rendre au lycée ? S’ils faisaient vite, ils pourraient assister à la dernière heure de cours de la matinée… Alex sortit la tête de ses oreillers et regarda autour de lui pour voir si Amy était là. Il crut qu’il allait s’étouffer avec l’air qu’il respirait quand il la vit assise sur le rebord du lit avec… la fameuse boîte de préservatifs qu’il cachait dans sa table de chevet !!

« Mais c’est vrai en plus ! T’es vraiment allé acheter une boîte de capotes avec ta mère ? Des XL par-dessus le marché ! Dis donc, ta mère elle exagérerait pas un peu tes capacités là ? » fit Amy avant d’exploser de rire. Alexander lui arracha la boîte des mains et la cacha dans l’autre table de chevet, du côté du lit où il ne dormait pas.

« Tu les mets de mon côté du lit parce que t’espères que ce soit moi qui prenne les choses en mains ce soir ? » ajouta Amy d’une voix taquine.

« Ah, tu vas pas t’y mettre aussi, hein !! Tu faisais moins ta maligne y a cinq minutes quand t’étais devant mes parents ! » bougonna le jeune homme qui se leva du lit et retira son tee-shirt pour mettre une chemise propre. Il embarqua avec lui un caleçon et un jean pour se changer dans la salle de bain.  

« Tu crois que tes parents vont en parler aux miens ? » lui demanda Amy à travers la porte. « Je sais pas… » Et c’était vrai, il n’en savait fichtrement rien. Est-ce que son père irait voir les parents de sa meilleure amie pour leur dire qu’ils dormaient ensemble ? Déjà que les parents d’Amy voyaient d’un mauvais œil que leur fille vienne passer la nuit chez lui à dormir sur un matelas gonflable, il était presque sûr qu’ils lui interdiraient d’aller chez lui le soir désormais. « Mais j’espère pas. Tes parents, ils en feraient une syncope de savoir qu’on dort ensemble. »

« Et tu crois… que tes parents à toi vont me laisser dormir ici ce soir ? » Sa voix était toute timide. Alex se mit quelques gouttes de parfum et ouvrit la porte de la salle de bain.

« T’as vu comment ils ont réagi à l’instant ? Crois-moi, ils vont te laisser dormir ici ce soir. Tu pourras même me violer qu’ils ne réagiront pas, tellement ils croient que toi et moi on l’a fait. » Il passa à côté d’elle et baissa les yeux lorsqu’il sentit Amy le retenir par la main.

« Je suis désolée pour tout ça, tu sais. Que tes parents pensent qu’on a… fait des bêtises toi et moi… C’est de ma faute, tout ce qui arrive… Si je ne faisais pas ces stupides cauchemars constamment, je viendrais pas t’embêter comme ça…. »

Alex pivota légèrement pour se retrouver face à sa meilleure amie. « Ça ne m’embête pas d’être devenu ton doudou, tu sais. Je suis là pour toi H24, de jour comme de nuit. Si je n’étais pas là pour toi quand ça ne va pas, quel genre de meilleur ami je serais, hein ? » murmura-t-il avant d’embrasser Amy sur le front.

« T’es le meilleur des meilleurs amis… » lui répondit-elle tout simplement. Ils s’enlacèrent quelques instants avant qu’Alex ne recule légèrement.

« Et si on allait au lycée ? Je crois qu’on va louper la dernière heure de la matinée mais on sera pas en retard pour la cantine… ! En plus, y a ton plat préféré aujourd’hui ! »

Pour toute réponse, Amy lui sourit. Oui, Alex était vraiment le meilleur des meilleurs amis.

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Tout était si simple, si naturel avec elle. Elle était la seule qui s’accordait avec lui, elle était la seule qui pouvait être à ses côtés. Ça avait toujours été comme ça… Et son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine lui disait que ce serait toujours comme ça. Qu’il n’y aurait à jamais qu’elle qui compterait à ses yeux. Il avait été un véritable idiot de ne jamais lui avoir dévoilé ce qu’il ressentait vraiment pour elle. Il avait tellement eu la trouille de perdre leur amitié. Au final, il l’avait perdue tout court et elle n’en avait jamais rien su. Il avait vécu le cœur rongé par les regrets durant trois ans, il avait même fait des conneries immenses à cause de ce chagrin qui lui avait réduit le cœur en miettes, et il était hors de question qu’aujourd’hui il ne revive ça. On était en train de lui donner une seconde chance. Amy était vivante. Et malgré toutes les promesses qu’il s’était faites mentalement de ne pas la brusquer et d’attendre que tout redevienne calme dans sa vie, que le procès soit terminé et qu’elle ait retrouvé sa petite sœur, il savait qu’il ne pourrait pas attendre. Il fallait qu’il mette les choses au clair le plus vite possible. Parce qu’en fait, il avait peur d’une chose : s’il laissait les jours passer sans rien lui dire, il risquait de retomber dans ses travers d’antan et taire une nouvelle fois ses sentiments par peur de perdre leur amitié. Ses doigts jouèrent avec une mèche des cheveux dorés d’Amy et, alors qu’il se pinçait les lèvres, il se demanda s’il allait pouvoir trouver le courage nécessaire pour lancer la conversation. Celle qu’il avait tant redoutée. Conscient qu’il était en train de vivre un moment crucial de sa vie – et aussi de celle d’Amy – Alexander craignait les conséquences de tout ça… Il risquait d’y avoir de la casse si les choses se passaient mal… Ils n’en sortiraient pas indemnes… Mais en même temps, son cœur ne pouvait plus continuer ainsi. Il voulait savoir. Il devait savoir. Et obtenir la réponse qui lui taraudait l’esprit depuis trop d’années : est-ce qu’Amy l’aimait en retour ?
Le silence régnait dans la chambre depuis de longues secondes et Alex sentit qu’il était temps de se lancer. Il prit une grande inspiration, jamais de sa vie il n’avait autant eu la trouille… même le jour où il s’était enfin décidé à traverser leur rue pour aller lui parler…

« Amy… » murmura-t-il. Juste un mot mais il trahissait toute l’émotion qui le bouffait de l’intérieur. Il continua de jouer nerveusement avec la mèche des cheveux d’Amy, évitant de la regarder dans les yeux.

« Tu te souviens de ce jour où je t’ai sorti ça ? » Une pause. Il reprit une bouffée d’air. C’était pas possible d’être nerveux à ce point, merde… « Le jour où je t’ai sorti que tu avais un souffle de veau…? » Il plongea alors son regard dans les yeux bleus d’Amy, ses yeux lui donneraient la réponse à sa question. Si Amy se souvenait de ce moment, il le verrait dans son regard.

Et il vit cette lueur.

Il n’avait même pas besoin de l’entendre lui dire qu’elle se rappelait de cette fameuse journée. Le jour où ils avaient failli s’embrasser était devenu une date aussi importante pour Alexander que le jour où ils s’étaient parlé pour la toute première fois. Et les yeux d’Amy étaient en train de lui dire qu’elle se souvenait de cette journée. Qu’elle s’en souvenait autant que lui.

« Amy… Je crois que toi et moi, il faut qu’on parle de ce qui s’est passé ce jour-là… »

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MessageSujet: Re: (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 EmptyLun 11 Nov - 1:04


I have died everyday waiting for you.
ft Alex & Amy
Voir Keith s'en aller, fermer la porte, soulagea Amy. Vraiment. Un poids énorme sembla se retirer de ses épaules: Tellement qu'elle soupira tout en se demandant si elle doit y croire ou non. Dans un état second et l'esprit encore un peu flou, elle regarde Alex se diriger vers la porte déjà fermée. L'espace d'un instant, elle pensa qu'il allait sortir, avant de le voir simplement fermer à clefs. Elle sourit, amusée, et secoua la tête. Craint-il tellement que quelqu'un débarque?! Pourtant, rien que le fait de le voir faire ça rassure Amy et lui fait plaisir: D'un parce que c'est le signe qu'il ne veut pas qu'ils soient encore dérangés, et de deux parce que depuis son agression, elle ne va jamais quelque part sans s'enfermer au préalable: Que ce soit dans une maison, dans une chambre d'hôtel ou dans une salle de bain. Amy ferme, toujours. Soudain, elle sentit l'air bouger et n'eut pas le temps de lever les yeux qu'elle sentit deux mains se poser sur ses cuisses et quelqu'un la soulever. La jeune femme laissa échapper un léger cri sous la surprise mais enroula tout de même ses jambes autour de la taille d'Alex. Là, elle s'accrocha à lui comme à une bouée de sauvetage: SA bouée de sauvetage. Étonnée, elle ouvre la bouche pour lui demander ce qui lui prend -après tout, Alex n'a jamais fait ça! Bien qu'ils se soient déjà enlacés de très, très nombreuses fois, ça n'a jamais été aussi intime et aussi...Soudain!- mais il la devance et lui propose d'aller faire une sieste tout de suite. Elle éclate de rire.

« Vraiment?! Tu sais, je ne sais pas si je dois être vexée ou non que tu aies oublié les magnifiques nuits que nous avons passé ensembles! », répondit-elle, entrant dans le jeu d'Alexander. « Et avoues, tu adorais que je te colle! »

Elle pose sa joue sur l'épaule de son meilleur ami. Il la serre fort contre lui et Amy de son côté, se laisse porter, se sentant totalement à sa place. C'est fou, l'emprise qu'il a sur elle, alors qu'il se contente simplement de la tenir. Juste ça suffit. Quoi que...Ce n'est peut-être pas uniquement pour ça que le coeur d'Amy bat si vite et si fort, semblant vouloir déchirer sa poitrine pour s'écraser au sol. Ce n'est pas uniquement cela qui la fait rougir comme une collégienne et qui la fait bénir le fait qu'Alex ne voit pas son visage! C'est juste que tout ça, le fait qu'il l'ait attrapée aussi vite et qu'il la conduise dans sa chambre: Ca lui rappelle encore une fois ce fameux rêve qu'elle a fait, il y a des années. Mais Alex n'étant absolument pas au courant qu'Amy avait imaginé qu'ils avaient fait quoi que ce soit de très intime ensembles, ça ne pouvait donc être qu'une simple coïncidence. Et puis si ça se trouve, il n'a pas d'arrières pensées et chercher simplement à la taquiner? Amy se laisse faire, mais essaie de ne pas trop avoir d'espoirs, parce que si jamais elle apprenait qu'elle s'était fait des idées, ça lui briserait le coeur en plus de lui faire ressentir une honte immense. Puis elle lève la tête en entendant le bruit d'une porte qui s'ouvre: Malgré le fait que la pièce soit quasi plongée dans le noir, Amy reconnaît facilement la chambre d'Alex. Ainsi il avait été vraiment sérieux pour cette histoire de sieste?! Elle rit une nouvelle fois et lève les yeux au ciel.

« Ah oui, tu tiens tant que ça à reprendre toutes nos petites habitudes? Surtout qu'aujourd'hui il n'y aura pas tes parents pour nous surveiller comme si on allait faire quelque chose d'horrible! »

Ah ça. Amy et Alex savent que depuis l'âge de seize ans, on les soupçonne de coucher ensembles. A l'époque, ça fait réellement rire Amy, parce qu'elle savait que c'était faux et non envisageable...Mais et aujourd'hui? Oui, elle a raison: C'est vraiment mieux qu'ils soient simplement tous les deux. Juste au cas ou! Ils entrent dans la pièce et se retrouver dans le noir ravive les souvenirs d'Amy. Alex traverse la pièce, ne relâchant pas le moins du monde la pression qu'il a sur le corps de la jeune femme. Soudain, elle se sent partir en arrière, en douceur. Elle sourit, amusée, mais c'est surtout pour cacher son trop plein de sentiments qui arrivent et menacent de l'engloutir toute entière. Et Alex ne la laisse pas partir. Au contraire, il suit le mouvement et se couche sur elle, ou presque: Parce qu'elle ne sent quasiment pas le poids de son meilleur ami, bien qu'ils soient en contact physique. C'est déroutant. Et c'est fort.
Tout se passe comme dans le rêve d'Amy, à peu de choses près. Et ça la fait flipper! Autant que ça l'électrise, en fait. Son instinct lui dit de se redresser juste un petit peu pour qu'enfin ils puissent s'embrasser. Son coeur lui, lui dit de suivre son instinct...Mais voilà, il reste sa conscience, infime partie d'elle qui se dit que c'est une mauvaise idée. Que c'est dangereux. Parce que, dans le fond, qui lui dit qu'Alex en aurait envie? Amy n'est pas sûre d'elle même à ce moment précis et est effrayée à l'idée de gâcher ce moment en faisant une bêtise. Alors elle se contente de le regarder dans les yeux, n'osant pas bouger. Respirant à peine, comme si le fait de prendre une profonde inspiration allait tout briser d'un coup. Son sourire est parti, laissant la place à sa moue terriblement sérieuse, dont elle ne se sert que rarement. Là, Alex pourrait lire en elle comme dans un livre ouvert et dieu sait qu'elle, de son côté, adorerait savoir ce qu'il a dans la tête à ce moment précis. La pièce est plongée dans un silence qui est tout sauf pesant. Le coeur d'Amy semble brûler, se consumer: De même que la totalité de son corps. Elle frissonne et retire progressivement ses bras, qui étaient encore enroulés autour du cou d'Alex. Elle caresse simplement la nuque de son meilleur ami au passage alors que l'une de ses mains va chercher celle d'Alexander. Leurs doigts s'entrelacent naturellement et un soupire tremblant s'échappe des lèvres d'Amy qui ne quitte pas Alex du regard. La Terre peut s'arrêter de tourner, une tornade pourrait tout emporter et un séisme tout secouer, qu'ils ne le sentiraient pas. Qu'ils ne le verraient pas, trop obnubilés l'un par l'autre.
Et là, Amy craqua. Du moins, elle failli craquer. Parce qu'en voyant Alex la regarder, elle avait soudainement pris conscience que jamais il ne la repousserait, quoi qu'il arrive. Amoureux d'elle ou non, ils auraient toujours leur amitié, parce qu'elle est tellement importante...Et tous les deux ont déjà vécu une séparation forcée, séparation qui les a apparemment fait souffrir le martyr autant l'un que l'autre. Alors si jamais il venait à la repousser, ça n'aurait pas tellement de conséquences: Et puis, tant qu'elle peut rester auprès de lui, même si c'est en tant qu'amis, ça lui conviendrait. Amy a juste besoin de dire la vérité à Alex pour pouvoir repartir sur de bonnes bases. Il doit savoir qu'elle l'aime beaucoup, beaucoup plus qu'il ne le pense. Et alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour dire les quatre mots, les mêmes qu'elle avait dit dans son rêve, il y a bien des années. Sauf que le « je t'aime Alex », ne sortit pas: Parce que ce fut à ce moment précis qu'il se mit à parler. Et pas pour lui dire une quelconque banalité! Est-ce qu'elle se souvient du jour où il a critiqué son souffle lorsqu'elle dort? Évidemment qu'elle s'en souvient! Surtout en ce moment, depuis qu'elle a retrouvé Alex, Amy n'arrête pas d'y penser! Cette question aurait pu la faire rire de manière très spontanée si le ton d'Alex n'avait pas été si hésitant et timide. Limite nerveux. Et il n'en parut que plus beau aux yeux d'Amy, qui hocha légèrement la tête pour lui répondre. Elle serra sa main et soupira à nouveau.

« ...Bien sûr que je me souviens. », murmure-t-elle. « Je n'ai rien oublié. »

Tous les moments forts qu'ils ont passés ensembles sont gravés dans sa mémoire: Surtout ce presque baiser! C'était l'un des souvenir les plus marquants qu'Amy avait en fait.
Soudain, ses sourcils se froncèrent.

« De quoi est-ce que tu veux parler exactement? Enfin non, je sais de quoi il s'agit mais...Est-ce que tu penses que ça aurait été vraiment mal si jamais Jane n'était pas arrivée à ce moment là? »

Parce que ce n'est pas le cas d'Amy! Aujourd'hui, elle maudit sa petite soeur, bien qu'elle l'aime de tout son coeur. Mais elle aurait tellement voulu que Jane n'arrive qu'une petite minute plus tard! Amy détourne le regard et mordille sa lèvre inférieure, perturbée.

« ...A ton avis, qu'est-ce qu'il se serait passé, si on s'était embrassés, à l'époque? »

Posant son coude sur le matelas, Amy se redressa légèrement et osa regarder Alex à nouveau.

« Est-ce que ça aurait changé quoi que ce soit entre nous? »

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MessageSujet: Re: (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 EmptyMar 12 Nov - 22:46

I have died everyday waiting for you
feat. Amy & Alexander



Bien sûr que oui, il se souvenait des nuits passées à ses côtés. Toutes les nuits, même celles qui pouvaient paraître les plus insignifiantes, celles où fatigués après leur journée de cours ils n’avaient même pas le courage de papoter et s’endormaient comme des masses. Il se souvenait de tout, des nuits où ce n’était pas prévu qu’elle vienne dormir à la maison et où elle venait timidement le réveiller pour qu’il lui fasse une place, des nuits où elle faisait ses éternels cauchemars et qu’il passait son temps à la rassurer, des nuits blanches passées à discuter de tout et de rien, à avoir des fous rires et à s’imaginer ce dont leur avenir serait fait. Il se rappelait de tout ça comme chacun se souvient de choses interdites, ces choses qu’on est censé ne pas faire. Parce qu’il n’avait aucun droit au final de dormir avec Amy. Elle n’était pas sa petite sœur ni même sa petite-amie, elle n’était que sa meilleure amie. Et aux yeux du monde, dormir aussi souvent avec sa meilleure amie, ce n’était pas normal. Surtout quand tous les deux avaient un/une petit(e)-ami(e) respectif (-ive)... Même s’ils étaient parfaitement conscients qu’ils ne devaient pas passer autant de temps - et surtout leurs nuits - ensemble, ils n’avaient jamais réussi à freiner les choses : au contraire, c’était même devenu une addiction au fur et à mesure qu’ils passaient leurs nuits dans le même lit. Juste une envie irrépressible d’être avec l’autre. Et puis au début, il y avait cet attrait de l’interdit qui les attirait inconsciemment, le fait de défier en quelque sorte l’autorité de leurs parents, leur cacher des choses. Ils dormaient ensemble, ce n’était pas bien mais ils ne pouvaient plus s’empêcher de le faire…
Et en analysant les choses maintenant avec du recul, Alex se dit que ce n’était pas un hasard s’ils avaient passé de plus en plus de nuits collés l’un à l’autre. Il était amoureux d’Amy, il en était pleinement conscient désormais, mais, adolescent, il avait tout fait pour renier ce qu’il éprouvait pour elle. Et à l’époque, quand elle était allongée auprès de lui, il faisait tout pour ne voir en elle que sa meilleure amie. Rien de plus. Pour ne pas avoir mal au cœur si jamais ses sentiments n’étaient pas partagés. Alors tout ce qu’Amy pouvait lui offrir, il le prenait. Et si ça voulait dire passer les nuits avec elle de façon purement platonique et bien soit.

La chambre plongée dans la pénombre était propice aux confidences. Et ça mettait Alexander un peu plus à l’aise par rapport à ce qu’il s’apprêtait à faire. Le grand moment était enfin arrivé. Il avait amorcé la discussion et attendait avec impatience les prochains mots qui sortiraient de la bouche d’Amy.
La jeune femme s’était relevée, s’aidant de son coude pour avoir une position plus stable. La seule pensée alors cohérente dans l’esprit d’Alex était que ses lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres des siennes et c’était comme si l’air s’était chargé d’électricité tout à coup autour d’eux. Welcome back tension sexuelle ! Ça faisait trois ans que tu n’avais pas pointé le bout de ton nez !

« Est-ce que ça aurait changé quoi que ce soit entre nous ? » lui demanda-t-elle, l’air sérieux.

La question dérouta légèrement le jeune homme qui en cligna plusieurs fois des paupières. La façon dont Amy avait posé sa question sonnait plus comme une affirmation dans sa voix. Pour elle, rien n’aurait changé entre eux s’ils s’étaient embrassés ce jour-là. Il se mit à rire intérieurement quand il repensa à cette petite phrase que lui avait sorti Jane quelques semaines plus tard : que lui et Amy étaient déjà un couple mais sans les avantages - ils ne s’embrassaient ni ne couchaient ensemble. Alors oui, peut-être que de ce point de vue là, ça n’aurait pas changé grand chose, ça aurait juste ajouté deux activités à ce qu’ils faisaient déjà. Ils agissaient déjà comme un couple après tout… Ce n’était pas pour rien que tout le monde pensait qu’ils étaient ensemble quand ils les rencontraient pour la première fois ! Mais aux yeux d’Alexander, bien des choses auraient été bouleversées et il n’attendit pas plus longtemps pour contredire sa meilleure amie.

« Ca aurait tout changé… » lui dit-il d’une voix posée mais Amy pouvait sûrement encore sentir toute sa nervosité au travers de ses doigts qui continuaient de jouer avec les siens. « Si on s’était embrassé ce jour là… Ça aurait tout changé pour nous, Amy… Tu sais, je me suis refait le film des milliers de fois dans ma tête, je l’ai tellement imaginée cette scène que je sais exactement comment je me serais senti ce jour-là et toutes ces choses qui auraient changé pour nous. Je crois que… t’as pas idée à quel point j’ai voulu t’embrasser. J’ai maudit ta petite-sœur durant des semaines…! » Il laissa un rire s’échapper de ses lèvres avant de reprendre plus sérieusement : « J’étais amoureux de toi, Amy. Plus les années passaient et plus je me sentais pris au piège. Notre amitié est la plus belle chose qui soit à mes yeux et j’avais peur de tout gâcher si… tu ne ressentais pas la même chose que moi. Alors je ne t’ai rien dit durant tout ce temps, je t’ai regardée sortir avec des mecs qui ne te méritaient même pas et j’attendais dans mon coin que tu ouvres enfin les yeux et que tu voies que j’étais là pour toi. Tu t’es éloignée de moi après cette journée.... Tu t’es faite plus distante, on passait moins de temps ensemble, je sentais que ce n’était plus comme avant… Et dans ma tête, ça ne voulait dire qu’une chose : tu prenais tes distances parce que tu ne pouvais pas répondre à mes sentiments. Ça m’a fait mal tes semaines loin de moi, on se voyait presque plus, t’étais toujours occupée avec tes copines de la fac, tu trouvais toujours une excuse pour annuler nos rendez-vous… Alors j’ai décidé de jouer le tout pour le tout, je voulais te parler de ce qui s’était passé : j’étais déjà en train de te perdre alors autant mettre les choses au clair. J’ai voulu tout te dire ce soir-là, j’avais déjà tout mon speech dans ma tête et c’est le jour où… Le jour où tout ça s’est passé. Je t’avais définitivement perdue et t’étais partie sans savoir tout ce que je ressentais pour toi. » Sentant l’émotion le gagner, Alex baissa quelques instants les yeux. C’était difficile pour lui de parler de cette période là à Amy. Même si elle était bel et bien vivante et de retour dans sa vie, il se souvenait de toute la douleur qu’il avait éprouvée à l’époque, de ce vide qui l’avait envahi quand il pensait que la mort avait fini par les séparer. « J’ai pas envie de faire deux fois la même erreur. Je sais que c’est pas le moment idéal pour toi, alors que t’as la tête en plein dans le procès, que t’as pas le temps de te préoccuper des états d’âme de ton meilleur pote mais j’ai besoin que tout ça sorte de ma poitrine, tu comprends ? Parce que je veux pas vivre comme avant, je ne veux pas taire tout ce que je ressens pour toi. Je suis toujours amoureux de toi, Amy. Et même encore plus qu’avant. J’ai eu trois longues années pour m’en persuader et j’ai conscience de la chance formidable de t’avoir à nouveau dans ma vie. »

Alexander quitta la douceur des doigts d’Amy pour venir poser sa main sur la joue de la jeune femme. « Ça aurait tout changé, Amy… Je n’aurais pas vécu ces trois dernières années rongé par le remord parce que je t’aurais tout avoué ce jour-là. Je t’aurais fait comprendre à travers ce baiser à quel point j’étais fou de toi… Je t’avais fait la promesse de ne jamais rien te cacher et pendant toutes ces années, j’ai été incapable de t’avouer le plus gros de mes secrets. Alors pardon. J’ai été un gros con… »
Il marqua une pause et plongea son regard dans celui de sa meilleure amie. Voilà, les choses étaient dites et il sentait qu’un énorme poids venait de quitter sa poitrine. Il avait peur de la réaction d’Amy et, malgré le fait de se sentir plus léger, il sentait tout de même un gros stress l’envahir. Fixant toujours sa meilleure amie dans les yeux, il continua : « Ça fait plus de treize ans qu’on se connaît toi et moi, tu me connais par cœur, je pense te connaître par cœur aussi mais je t’avoue que là tout de suite, j’ai le tract. C’est un terrain glissant pour moi, j’ai l’impression de me jeter dans le vide sans filet. On a tout vécu ensemble, on a fait presque toutes les bêtises possibles et inimaginables, on a partagé les plus gros fous rires du monde et là je te demande de t’aventurer encore un peu plus loin avec moi. J’ai toujours été ton meilleur ami, Amy. Mais aujourd’hui, je voudrais être plus. Je voudrais que tu me donnes ma chance à moi aussi, je voudrais pouvoir dire aux gens qu’on rencontre et qui nous posent la question que oui, on est vraiment ensemble toi et moi… »

Alexander poussa un profond soupir de soulagement. Il avait déversé tout ce qu’il avait sur le cœur, tout ce qu’il retenait en lui depuis tant d’années. Les dés étaient jetés, la balle était dans le camp d’Amy désormais. Il lui avait tout avoué, l’amour qu’il avait pour elle depuis toutes ces années, le fait qu’il veuille être à ses côtés, plus uniquement comme meilleur ami mais comme son petit-ami. Il sentait les palpitations dans son cœur, son cœur qui battait la chamade et qui était à la limite d’exploser. Il sentait sa main trembler sous le coup de l’émotion tout contre la joue d’Amy. Il ferma les yeux et essaya de reprendre une respiration normale. Sans même sans rendre compte, sa tête baissa légèrement et il fut surpris de sentir à un moment le front d’Amy contre le sien : cela lui fit rouvrir instantanément les paupières et il croisa le regard d’Amy sous lui. Il ne saurait expliquer le pourquoi du comment ni ce qui l’a poussé à agir ainsi mais une chose était sûre : après quelques secondes à la regarder dans le blanc des yeux, le regard d’Alex s’était lentement porté sur ses lèvres et, attiré tel un aimant, il avait senti sa tête descendre, millimètre après millimètre vers la source de tous ses désirs. Il questionna Amy du regard, lui posant la question silencieuse s’il pouvait continuer. Et sa tête se baissa encore plus, ses lèvres s’approchaient du Graal qu’étaient les lèvres d’Amy, joyaux qu’il n’aurait jamais osé toucher auparavant, même dans ses rêves les plus fous. Il sentit son souffle se mêler au sien, l’adrénaline qui commençait à se diffuser dans tout son corps. Et c’était le pied total. Il n’avait jamais eu autant de frissons de sa vie avant d’embrasser quelqu’un. Mais là tout était différent. Parce que c’était Amy qu’il s’apprêtait à embrasser. C’était Amy qui, en cet instant même, était en train de fermer les yeux et qui, implicitement, lui donnait son accord. Il ne lui en fallait pas plus pour franchir le pas.
Ses lèvres touchèrent enfin les siennes. Après tant d’années à espérer pouvoir l’embrasser ne serait-ce qu’une fois, il réalisait enfin son rêve. Et c’était encore mieux que tout ce qu’il avait pu imaginer. Le premier contact fut électrique, comme si toute l’électricité qui avait flotté autour d’eux ces dernières minutes venait de prendre possession de leurs deux corps. C’était irréel, complètement magique, tous ses sens étaient en éveil et il avait l’impression de perdre complètement pied. Ses lèvres frôlèrent à nouveau celles de sa moitié et le contact fut encore plus intense, encore plus grisant. Et il se laissa aller totalement : fermant les yeux, sa main tenant fermement la joue de la jeune femme, Alexander pencha légèrement la tête pour avoir un meilleur accès aux lèvres si douces d’Amy. Il lui avait dit quelques secondes plus tôt que s’il l’avait embrassée ce jour-là, il lui aurait fait comprendre à travers un seul baiser à quel point il était fou d’elle. Et il comptait bien lui prouver maintenant que ce n’était pas des paroles en l’air. Il y mit toute la passion et tout l’amour qu’elle lui inspirait, approfondissant l'échange. Sa langue vint toucher ses lèvres lui demandant l'accès. Et ce fut un ouragan qui se déchaîna, à l'image de leur amitié fusionnelle et si dévastatrice. Un ouragan d'émotions qui balayait tout sur son passage. Alexander crut qu'il allait en mourir tellement son cœur, son corps et sa tête ressentaient de choses en même temps. Leur deux langues dansant l'une contre l'autre, l'une autour de l'autre, il essayait tant bien que mal de canaliser ce flot d'émotions et d'informations qui lui parvenaient. Et tout pouvait se résumer en un seul mot : Whaouh. Il ne savait pas si c'était parce qu'il embrassait Amy en particulier mais elle le rendait tout simplement fou : cela ne faisait que quelques secondes qu'ils s'embrassaient et déjà il était fan de sa façon d'embrasser, de ses petits cris qui s'étouffaient dans son souffle, de cette façon qu'elle avait de lui mordiller la lèvre. Tout en continuant de s'embrasser, Alex décida d'échanger les rôles : il fit pivoter leurs deux corps pour qu'Amy se trouve à califourchon sur lui. C'était lui ou il commençait à vraiment faire très très chaud dans la pièce ? Plus le baiser durait, plus il sentait qu'il avait du mal à respirer comme il faut, comme si l'air autour d'eux ne leur fournissait plus l'oxygène nécessaire. Les mains posées sur les hanches d'Amy, Alex regarda sa moitié s'éloigner doucement pour pouvoir respirer un peu d'air frais avant de se pencher à nouveau vers lui. Profitant de cette petite pause pour tenter d'analyser ce qui venait de se passer, Alex se mit à sourire et regarda une nouvelle fois Amy dans les yeux.

« Waouh... Ose-me dire maintenant que ça n'a rien changé entre nous... »

Une chose était sûre : pour lui, plus rien ne serait jamais comme avant.

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MessageSujet: Re: (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 EmptyVen 15 Nov - 0:10


I have died everyday waiting for you.
ft Alex & Amy
Amy est effrayée. Ils n'ont jamais abordé le sujet de leur presque baiser. Jamais. Ils n'en ont sûrement jamais eu le courage. Ni le temps d'ailleurs. Et si Alexander pensait que tout aurait volé en éclat? Parce qu'Amy, elle, aime à croire que tout aurait été pour le mieux: Qu'ils auraient été vraiment heureux. Quoi que. A l'époque, elle avait plutôt mal réagi face à ça. Tellement perdue, elle n'avait pas osé y penser ni même affronter ses propres sentiments, bien qu'elle aurait aimé d'un autre côté, expérimenter ça avec Alex. Elle avait vraiment voulu qu'ils s'embrassent, pour voir si elle allait ressentir le flot d'émotions qu'elle attendait: Elle voulait savoir si elle allait être transporter et si ça allait être aussi fort qu'un feu d'artifice ou non. Mais le fait qu'Alex ne réponde pas, garde le silence...Ca inquiéta encore plus Amy qui sentit son coeur tambouriner contre sa poitrine. L'adrénaline commence à envahir complètement son corps, mais elle ne bouge pas, se contentant de guetter les réactions d'Alexander. Et quand il se décida à parler, elle se sentit tout de suite mieux. Ou presque. Sentir la nervosité soudaine de son meilleur ami avait le don de la mettre mal à l'aise à son tour, en un sens. Mais plus les secondes s'égrainent, plus Amy se sent transportée. Elle a l'impression de ne plus toucher terre et se contente d'écouter Alex, de littéralement boire ses paroles. Il a toujours été plutôt sincère avec elle par le passé, mais jamais autant: Elle ne l'a jamais entendu prononcer ces mots avec autant d'émotions. Lorsqu'il lui disait qu'il l'aimait avant, ce n'était que de la pure amitié, et vice versa...Mais là, elle ressent bien les mots et les sentiments qui vont avec, comprenant à quel point elle avait été aveugle. Comment avait-elle pu passer autant à côté des sentiments d'Alex? Bien qu'il ne s'était apparemment rendu compte que son amour dépassait le stade de l'amitié à l'époque: pourquoi n'avait-elle pas, elle, été capable de voir les signes. De comprendre, tout simplement. Puis elle ressentit une légère colère et une certaine tristesse en apprenant qu'Alex l'avait laissée sortir avec des garçons et que ça le blessais. Pourquoi s'était-il infligé ça?...Oui, pour exactement les mêmes raisons qu'elle, lorsqu'elle essayait de se débarrasser des copines d'Alex en toute subtilité: Parce qu'il avait peur pour leur amitié. On en revenait toujours au même point. Et autant dire que ça frustre Amy qui soupire et se laisse retomber sur le matelas. Alex ne s'arrête pas de parler, comme si maintenant qu'il avait ouvert les vannes, il ne pouvait plus s'arrêter. Elle se contente de le regarder fixement, n'osant pas l'interrompre de peur qu'il cesse de dire toutes ces choses. Il en a besoin, elle le sait et le ressent. Pourtant lorsqu'il lui parle du soudain éloignement, juste après leur presque baiser, Amy se sentit coupable. Oui elle avait mis une distance entre eux, créé une sorte de barrière, une limite qu'elle s'était interdite de franchir à nouveau. Sauf qu'elle n'avait jamais pensé qu'Alex aurait mal pris tout ça, qu'il aurait compris de travers. Ce n'était pas dans le but de le faire souffrir ou de l'abandonner qu'Amy avait lâché un peu de lest, mais juste pour faire redevenir leur relation saine... Ou du moins aussi saine que possible, parce qu'ils n'avaient jamais partagé un lien très conventionnel. Jamais elle n'aurait cru qu'il aurait pu penser une seule seconde qu'elle ne l'aimait pas à l'époque. Parce qu'Amy l'aimait! Elle l'aimait plus que n'importe qui d'autre et aurait fait n'importe quoi pour lui. Mais ce n'était pas si facile, ni à assimiler, ni à avouer. Et elle se sent très, très bête d'avoir gâché leurs dernières semaines passés ensembles à le faire flipper pour un truc qui n'était même pas vrai. Amy s'en veut sincèrement d'avoir fait souffrir Alex, bien que ce n'était absolument pas son intention de base. Mais bon, le passé étant le passé, rien de pouvait être changé, de toute manière. Elle ne peut qu'aller de l'avant et, comme le dit Alex: Ils ont une seconde chance pour ça. Pour tout se dire une bonne fois pour toute,pour tout sortir de leurs têtes et de leurs coeurs. Surtout de leurs coeurs, qui paraissent encore bien trop lourds.

Amy ferme les yeux un instant quand Alex pose sa main sur sa joue et elle va même jusqu'à presser son visage contre a paume douce et chaude. Alex a toujours eu un donc, non seulement avec les mots, mais aussi avec les gestes. Il sait, consciemment ou non, ce qu'il faut faire pour qu'Amy perde complètement la tête. Et c'est bel et bien ce qui est en train de se passer. Ce moment...C'est constamment un cocktail d'émotions, passant par la joie, la nostalgie, la tristesse, le manque, la peur, le regret, l'amour et l'adoration. Amy ressent tout ça en même temps et c'est tellement fort qu'elle a l'impression qu'elle va exploser. Pourtant elle reste simplement là, immobile et allongée. Elle attend et essaie de ne pas pleurer. De ne pas pleurer de joie parce que finalement le futur ne s'annonce pas si sombre que ça. Alex l'aime. Il l'aime et elle ne risque plus rien. Elle est en sécurité et dieu sait qu'elle l'aime elle aussi de tout son coeur. Toutes les cellules qui constituent son corps: chaque muscles, chaque nerfs, chaque partie d'Amy appartiennent à Alex depuis longtemps et le fait de savoir que c'est maintenant la fin d'un chapitre, marquant le début d'un autre beaucoup plus épique et plus beau...Eh bien ça la rend tout simplement heureuse. Bêtement heureuse. Les doigts d'Alex tremblaient contre sa joue et elle sourit. Si lui a le trac, qu'est-ce qu'elle devrait dire? Le fait est que de dire les choses est aussi stressant que de les entendre! Pourtant elle sait que ça va être à son tour de se mettre à nue devant Alex et de lui montrer une partie d'elle que personne n'a jamais vue: Pas même lui. Jamais. Soudain, elle sent le front d'Alex frôler le sien et le regarde automatiquement. Lui paraît aussi surpris qu'Amy, ne s'étant apparemment pas rendu compte que son corps s'affaissait lentement contre celui de la jeune femme. Pourtant elle ne dit rien, parce que c'était loin d'être désagréable. C'était Alex. Puis à cet instant précis, le temps parut se suspendre. Les secondes défilèrent plus lentement, comme si tout se passait au ralenti dans la tête d'Amy. Et elle a compté. Tout en fermant les yeux, elle a compté le temps qu'il faudrait pour qu'enfin ça se passe. Pour que la barrière invisible soit totalement détruite et qu'ils aillent plus loin.

Ce fut une explosion.

Tout, absolument tout fut balayé, ravagé. Amy sentit un frisson intense parcourir son corps, elle perdit pied. Pourtant ce n'était qu'un frôlement de lèvre, pas un vrai baiser. Mais c'était la première fois. La meilleure des premières fois! Elle ferma alors les yeux plus fort et serra la main d'Alex qui était restée sur sa joue: Elle s'y cramponna comme si sa vie en dépendait. Son coeur, apparemment décidé à la malmener, loupait un battement sur deux et semblait faire des soubresauts dans sa poitrine. C'était chaud, doux et intense. C'était un flot incessant d'émotions, un tsunami, un séisme. Une vague immense et dangereuse d'amour qui la parcourait des pieds à la tête. On lui avait déjà parlé de l'amour, du vrai: Amy préférait alors penser que ce n'était que des fables qu'on racontait aux enfants pour qu'ils voient le monde mieux qu'il ne l'est en réalité...Et aujourd'hui elle se rendit compte qu'elle s'était trompée sur toute la ligne. Embrasser quelqu'un qu'on aime pour de vrai fut grisant. Amy crut mourir de bonheur, emportée et consumée par toute cette chaleur et cette adrénaline. Et cette sensation fut doublée lorsque le baiser s'approfondit. Tout ça n'avait rien à voir avec ce qu'elle avait expérimenté avant. Elle se sentit alors comme une débutante, une novice qui ne connaissait rien à ça. Dans le fond ce n'était pas faux.
Alors qu'elle essayait de réfléchir, d'analyser, Amy se rendit compte que ça faisait un moment que son cerveau s'était mis sur pause et que tout ce qui ne concernait pas Alex de près ou  de loin avait été totalement oublié, rayé de sa mémoire. Il n'y avait que lui et n'y aurait toujours que lui. Elle laissa alors échapper un léger cri étouffé contre les lèvres d'Alex quand elle sentit qu'il la faisait pivoter et en un éclair, les positions avaient été inversées. Encore une fois, exactement comme dans son rêve! Pourquoi est-ce que ça lui revenait toujours en tête, sérieusement?! Amy s'accrocha au t-shirt d'Alex et se rapprocha pour se coller à lui, comme si son corps refusait qu'ils soient séparés ou qu'ils ne se touchent pas d'une quelconque manière. Leurs baisers étaient de plus en plus intenses, profonds et tout commençait à lentement déraper. Ils perdaient tout contrôle et la conscience d'Amy pointa finalement le bout de son nez: Étais-ce vraiment une bonne idée? Surtout qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de parler! Même si elle mourrait d'envie de continuer, Amy ne put s'empêcher de se dire que maintenant ils avaient le temps. Ils avaient toute leur vie! Alors, à contre coeur, elle recula légèrement. Elle lâcha Alex et leva une main pour retirer les quelques mèches de cheveux blonds qui étaient devant ses yeux. Là, elle fut plus apte à respirer, réfléchir, comprendre. Assimiler. Toujours à califourchon sur Alex, Amy ne put s'empêcher de rire.

« Rien n'a jamais été normal entre nous, je crois. Mais oui, tout à changé. », elle sourit et passe ses mains sur son visage en soupirant. Il faut qu'elle se concentre et qu'elle rassemble le peu de courage qu'elle à encore! Ensuite elle regarde Alex et dit:

« Nous avons tous les deux été bêtes dans cette histoire, tu sais... »

Elle baissa les yeux, pas du tout sûre d'elle et se mit à jouer avec un bout du t-shirt d'Alex.

« Le jour où...Le jour où on a failli s'embrasser, j'ai eu l'impression qu'on avait déjà franchi un cap. Une limite. Nous avons passé des années entières à nous répéter qu'il ne se passerait jamais rien entre nous et là...Ca a été si soudain que je n'ai pas compris. Et j'ai fui. J'ai mis cette distance entre nous par la suite parce que j'avais la trouille. J'étais complètement terrifiée à l'idée de te perdre et je n'arrêtait pas de me demander ce qui se passerait si jamais je faisais le premier pas. Nous étions peut-être déjà adultes à ce moment là, mais j'ai été naïve. »

Maintenant lancée, elle sut que dire la vérité serait libérateur: Que ce serait mieux pour eux deux. Alors elle osa à nouveau le regarder et s'approcha encore, glissant une main sur la nuque d'Alex.

« J'ai bêtement cru que tu me repousserais. Que tu ne voudrais pas qu'on devienne plus que ce qu'on était déjà. Être amis, c'était...Ca me suffisait, mais il y avait toujours quelque chose qui manquait. Et je ne voulais pas avouer que tout le monde autour de nous avait raison. Ta mère a première, d'ailleurs! », ajouta-t-elle avant de laisser échapper un léger rire. « Nos parents ont toujours su avant nous ce qui arriverait et aujourd'hui j'ai l'impression que nous avons perdu tellement de temps! L'un et l'autre avons pensé que nous étions les seuls à ressentir plus que l'amitié alors que tout aurait été tellement plus simple si nous nous étions juste dit la vérité. »

Ressentant un besoin vital de contact, Amy se pencha et enlaça Alex, posant sa joue sur l'épaule de celui-ci comme elle avait l'habitude de le faire.  

« Je ne saurais pas te dire exactement quand est-ce que je suis tombée amoureuse de toi. Peut-être depuis le début. Depuis le jour où tu es venu t'installer près de moi sur cette balançoire et que tu m'as dit bonjour: Là j'étais déjà perdue. Et quand Jane nous a surpris, ça a suffit à tout déclencher. Tout est devenu plus clair et même après tout ce qui s'est passé avec mes parents, mes sentiments sont restés les mêmes. Ils se sont même amplifiés, j'ai l'impression: Et je me suis mise à compter les jours. Au moment même où je montais dans l'avion pour New York, je commençais à me demander quand est-ce que je rentrerais. Quand est-ce que je viendrais frapper à ta porte et au moment où je pourrais enfin te serrer dans mes bras et te dire tout ça. »

Puis après avoir déposé un baiser dans le cou d'Alex, elle se redressa et le regarda à nouveau, un sourire malicieux aux lèvres.

« Je t'aime, Alexander Connor-Ellis. Je t'aime, je t'aime, je t'aime! »

Voir tout l'amour dans les yeux d'Alex la fit rire. Juste ça. Amy se pencha alors pour cette fois faire le premier pas et l'embrasser. Même sensation. C'est même encore plus intense que la première fois. Après tout, elle a toujours entendu dire que l'amour est la pire des drogues: Maintenant elle en a la preuve, parce qu'elle se sent heureuse juste parce qu'il la regarde. Parce qu'il la voit et qu'il l'aime aussi. Sentir les mains d'Alex sur elle l'électrise la fait vibrer alors qu'elle se redresse légèrement. L'atmosphère devient plus lourde, plus chaude et plus confortable. Amy a tellement envie de simplement se laisser aller, après toutes ces années! Envoyant balader sa conscience au loin, elle approfondit le baiser et lâche prise. Ses doigts glissent et se faufilent sous le t-shirt d'Alex. Amy veut toucher sa peau, veut savoir comment elle est réellement: Pourtant elle a déjà touché Alex et vice versa...Mais jamais de cette façon. Tout s'accélère. Tout va plus vite. Ses lèvres brûlent agréablement alors qu'elle mordille celles d'Alex. Ils rient. Plus rien ne compte. Personne ne va venir. Personne ne va ouvrir la porte et les surprendre. Personne ne va les juger, leur faire de remarque ou les accuser. Il n'y a qu'Alex et Amy...

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MessageSujet: Re: (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 EmptyDim 17 Nov - 16:35

I have died everyday waiting for you
feat. Amy & Alexander



Elle était en train de remettre en place une mèche de ses cheveux. Alexander sentait que c’était le moment où Amy allait enfin lui parler à cœur ouvert…  Il en avait peur de cette réponse, il la craignait même… Il s’était permis de l’embrasser alors qu’il ne savait pas encore ce qu’elle avait réellement sur le cœur, si elle partageait ses sentiments. Après ce magnifique premier baiser qu’ils venaient d’échanger, il ressentait maintenant une trouille monstre qui lui tordait littéralement le ventre. Il ne savait même pas s’il avait envie d’entendre ce qu’elle avait à lui dire, en fait… Et si… Et si cela avait été le seul et unique baiser qu’ils aient échangé de leur vie ? Et si elle lui disait qu’ils n’étaient et ne seraient que des amis… ? Son cœur qui battait la chamade lui indiquait qu’il ne survivrait probablement pas à ça… Il stressait autant que le jour où il était allé lui parler pour la première fois. Et le sentiment était le même : et si Amy le rejetait ? Pourquoi diable n’avait-il pas fait durer ce baiser plus longtemps s’il avait été le seul qu’elle lui avait accordé ? Et Amy qui était en train de prendre sa respiration, prête à lui dire peut-être des choses qu’il n’aurait pas le cœur d’écouter. Son cœur se serra dans sa poitrine. Il était complètement tétanisé, incapable de faire le moindre geste, incapable même de respirer. Il ferma lentement les yeux. Et il suffisait pourtant qu’il se relève un peu et qu’il embrasse Amy à nouveau.  Ses lèvres lui manquaient déjà. Il était foutu. Il avait eu l’occasion de goûter aux lèvres de sa meilleure amie et il était déjà accro. Et l’addiction avait été encore plus rapide que lorsqu’il avait goûté à la coke pour la première fois. Là, il avait vécu la véritable extase, son cœur enfin en adéquation avec sa tête : c’était la première fois de sa vie qu’il embrassait une fille qu’il aimait et ça avait été juste magique. Rien à voir avec tous les baisers qu’il avait pu échanger avec les filles qui étaient passées dans sa vie. Là, il s’agissait d’Amy et ça changeait tout. Juste parce que c’était elle.  Juste parce que c’était la femme dont il était amoureux.

Et puis Amy commença à parler. Sa respiration à lui se bloqua définitivement, attendant avec appréhension le verdict final. Et plus les mots sortaient de la bouche d’Amy, plus Alexander se mit à se détendre. Ses mots… Est-ce que c’était un rêve ? Amy… partageait ses sentiments ? Pour de vrai ? Il aurait pu être en colère contre lui-même pourtant quand elle lui dit qu’il s’était trompé sur toute la ligne. Elle n’avait jamais voulu prendre ses distances par rapport à lui mais par rapport à ce qu’elle ressentait justement pour lui. Elle l’aimait et avait eu peur que ce soit lui qui la rejette… Le monde à l’envers ! Quel gâchis… Que de temps perdu alors qu’ils ressentaient exactement la même chose depuis toutes ces années… Mais le passé était le passé et rien ne pouvait être changé. Il avait vécu durant trois ans dans le passé, incapable d’oublier celle qui avait tout partagé avec lui. Mais c’était fini tout ça, ça ne servait à rien de vouloir rabâcher ce qui ne pouvait être changé. Ils allaient rattraper ce temps perdu, ces trois années qu’on leur avait volées et il allait l’aimer. L’aimer comme elle méritait d’être aimée, l’aimer comme il n’avait jamais aimé quelqu’un. Il allait enfin être lui-même, ne plus avoir besoin de cacher ce qu’il ressent pour elle. Il pouvait aimer Amy librement - enfin ! - comme il en avait toujours rêvé. Et il ne se lasserait jamais d’entendre sa moitié lui dire, comme en cet instant précis, qu’elle l’aime.

Elle le lui avait dit les yeux dans les yeux et c’était sûrement le moment le plus fort qu’il ait vécu de sa courte vie. Il sentait des papillons par milliards se propager dans son corps. C’était tellement fort tout l’amour qu’il voyait dans ses yeux… ! Jamais Amy ne lui avait paru plus belle qu’en cet instant. Il était dingue de cette fille, de son rire alors qu’elle le regardait avec tant de malice dans les yeux, de ses lèvres qui venaient de se poser sur les siennes. Il était littéralement fou d’elle. Alors il l’attira plus à lui, il voulait être tout contre elle, sentir son corps contre le sien. Alors que leur deuxième baiser s’approfondissait, ses mains s’égarèrent par-dessus le débardeur de la jeune femme, glissant le long de sa colonne vertébrale avant de venir s’échouer sur le tissu de son short. Il s’aventura plus loin, frôlant ses fesses avant de venir arrêter sa lente et ô combien sensuelle course sur ses cuisses. Son Amy, sa si parfaite Amy… Elle avait un corps de rêve, des courbes à se faire damner un saint (qu’il était loin d’être…) et aujourd’hui il pouvait enfin ajouter le sens du toucher à celui de la vue. Elle était parfaite et ses mains venaient de le lui confirmer. Il sentait que les choses dérapaient petit à petit, les mouvements de bassin d’Amy au-dessus de lui, si subtils il y a encore quelques secondes, se faisaient de plus en plus pressants. Amy ou comment rendre dingue de désir Alexander en une leçon.

« Amy… » parvint-il à dire d’une voix essoufflée entre deux baisers. Mais Amy semblait ne même pas l’entendre, venant lui mordiller le cou, chose qui était en train de littéralement achever la maigre volonté d’Alexander de résister. « Oh seigneur… » murmura-t-il la tête levée vers le plafond. Amy semblait vouloir le toucher partout, passant ses mains fraîches sous son tee-shirt. Apparemment il n’était pas le seul à vouloir rattraper le temps perdu, il avait l’impression qu’Amy voulait être partout à la fois sur son corps, elle ne restait pas en place, l’une de ses mains vagabondant sur son torse, ses côtes, son nombril alors que ses lèvres continuaient leur douce torture dans son cou. Ses pulsations cardiaques passèrent à la vitesse supérieure lorsqu’il entendit les cris étouffés de sa petite amie – que c’était bon de pouvoir l’appeler enfin comme ça ! – contre son cou. Merde, si Amy voulait lui faire péter un plomb, elle savait comment s’y prendre… ! Voulant faire ralentir un tant soit peu le TGV Amy, qui, il le savait, était direct pour le paradis, Alex décida une nouvelle fois de permuter les rôles et se retrouva à nouveau sur elle. Il entendit le cri de protestation de sa moitié et se mit à en rire : Amy –et son caractère bien trempé - avaient toujours aimé avoir le dessus et cela allait promettre d’être très intéressant pour la suite des événements… Alex l’embrassa à son tour dans le cou, des baisers tendres, légers, pour détendre un peu cette atmosphère lourde, qui s’était chargée d’une sacrée intensité sexuelle en quelques secondes de temps à peine. Il voulait un peu calmer les choses parce qu’il voulait lui parler. Il n’était pas le genre de garçon à sauter sur une fille, faire sa petite affaire et remballer la marchandise aussi sec. Il n’avait jamais été ce mec et il ne le serait jamais. Encore moins avec Amy.

« Mon bébé… » se permit-il de murmurer à son oreille. Il délaissa la peau si délicate de son cou pour se redresser légèrement, s’appuyant sur un coude, et la regarder dans les yeux. Les pupilles d’Amy étaient dilatées et il était absolument certain que ça n’avait rien à voir avec le fait qu’ils soient dans une demi-obscurité. Ses yeux n’étaient pas comme ça tout à l’heure… avant qu’ils ne se mettent à se jeter l’un sur l’autre. Il lui sourit, passant une main dans ses cheveux, remettant une mèche en place derrière son oreille. « Je veux pas être ce genre de gars qui dit « je t’aime » à une fille une fois qu’il a eu ce qu’il voulait avec elle. C’est pas comme ça que je m’imagine te dire ces trois petits mots pour la première fois. Mais je me connais, je sais que je te les dirai après notre premier câlin parce qu’on aura vécu quelque chose de fort, toi et moi. Et je veux pas que tu crois que je me sente obligé de te le dire parce que tu viens de me le dire. » Il marqua une pause et s’humecta les lèvres. « Je n’ai pas peur de ce qu’on s’apprête à faire parce que je sais que tout va bien se passer.  Parce que c’est toi et moi, Amy… Tout va bien quand on est tous les deux. Je pourrais tout faire avec toi à mes côtés. C’est peut-être notre amitié qui va définitivement se rayer d’un trait ce soir mais j’ai pas peur de franchir ce cap. J’ai toujours voulu la franchir cette limite avec toi… Je t’aime Amy. Je t’ai toujours aimée… » Il vit l’émotion dans les yeux de sa petite amie et il ne fut pas surpris de constater que c’était contagieux. Il sentait les larmes lui piquer le bord des yeux, menaçant de couler sur ses joues. Amy semblait avoir vu qu’il était complètement ému après cette déclaration et il sentit sa main venir se blottir contre sa joue. Il se frotta légèrement contre sa main, avant d’embrasser longuement sa paume. Une larme avait fini par gagner et coulait maintenant le long de sa joue, s’échouant sur les doigts d’Amy. Il était hors de question qu’il se mette à pleurer comme un gosse maintenant aussi réunit-il toutes ses forces pour s’obliger à rire et respirer un grand coup. Mais Amy n’était pas dupe, il s’en rendait compte alors qu’elle était en train de l’embrasser avec une infinie douceur, comme si elle voulait lui transmettre toute sa tendresse, comme si elle voulait le réconforter. C’était con à dire mais il n’avait jamais été aussi heureux qu’en ce moment alors que des traces de larmes sinuaient ses joues. Il avait enfin tout dit à Amy, plus de secret, plus de mensonge et ce poids qui venait de se libérer de ses épaules était complètement salvateur.

Posant à son tour sa main sur la joue de la jeune femme, Alexander se laissa enfin aller. Tout avait été dit, il pouvait enfin profiter de la chaleur du corps d’Amy sous le sien. Sa main descendit lentement le long de son cou, il sentit Amy vibrer sous son contact et c’était vraiment grisant de voir l’effet qu’une simple de ses caresses pouvait avoir sur elle. Le baiser se fit plus intense alors qu’il continuait sa lente descente sur le corps de la jeune femme. Il passa au-dessus de la bretelle de son débardeur et contourna son sein, là où était caché non loin le tatouage qu’elle s’était fait faire à New York. Non loin de sa main se trouvait cette petite lettre A qui le représentait lui et qui resterait à jamais gravée près de son cœur. Il sentit une bouffée d’amour l’envahir à cette pensée, c’était tellement fort en fait les sentiments qu’ils avaient l’un pour l’autre. Il ne s’en rendait compte que maintenant, comme s’il avait été aveugle durant toutes ces années et qu’on venait de lui offrir la vue. Comment avait-il fait pour croire que tout ce qu’il y avait entre eux n’était que de l’amitié. Comment avait-il pu croire qu’Amy ne l’aimait que comme un ami ? Tout ce qu’ils faisaient tous les deux trahissait l’amour qu’ils se portaient mutuellement. Rien n’avait jamais été anodin.

Sa main descendait encore et encore, plongeant dans le creux de ses hanches avant de remonter sur la courbe de ses fesses. Il y plaqua sa main, à moitié sur le tissu de son short et à moitié sur sa peau, obligeant la jeune femme à enrouler sa jambe autour de lui. Bassin contre bassin, il sentit l’air autour d’eux gagner plusieurs degrés et les mains d’Amy reprirent leur chemin sous son tee-shirt à lui alors que lui continuait à toucher les fesses de la jolie blonde, passant cette fois-ci sous le tissu de son short. Amy se mit à lui mordiller la lèvre inférieure et il ne put empêcher un cri de plaisir de sortir de sa bouche. C’était atrocement bon. Les mains d’Amy partirent à la découverte de son dos, son tee-shirt remontait petit à petit, arrivant presque au-dessus de ses côtes. D’un geste rapide, Amy se releva et Alex fut contraint de se reculer; la jeune femme agrippa le bas de son tee-shirt et le releva aussi vite, faisant comprendre à Alex qu’il devait lever les bras pour qu’elle puisse se débarrasser du morceau de tissu. Amy envoya valser son tee-shirt dans la pièce, s’échouant probablement sur l’une des fringues qui jonchaient déjà le sol de la chambre. A moitié assis tous les deux, Alex sentit le regard d’Amy glisser sur son torse avant qu’elle ne relève les yeux vers lui, plongeant à nouveau sur ses lèvres. Et il sentit toute l’envie d’Amy. Ce n’était plus le baiser sage d’il y a encore quelques instants. C’était intense, toxique, étouffant. Leurs gestes trahissaient leur impatience et les plombs dans la tête d’Alex sautèrent un par un. Il n’y avait plus vraiment de tendresse, tout se faisait dans l’urgence et Alex agrippa à son tour le débardeur d’Amy qu’il fit passer par-dessus sa tête, dévoilant le superbe trésor qu’il avait déjà eu l’occasion de voir quelques dizaines de minutes auparavant, dans la salle au sous-sol, avant qu’ils ne soient dérangés par l’arrivée de Keith. Enfermée dans un soutien-gorge de couleur noire, la poitrine d'Amy se levait et redescendait au rythme de sa respiration effrénée. Alex déglutit avec difficulté face à ce spectacle. Mais Amy ne lui laissa pas le temps d’en profiter, déjà ses lèvres revenaient à la charge, l’attaquant de baisers fougueux.

« Merde, Amy… J’ai trop envie de toi… » avoua-t-il d’une voix hachée à la jeune femme lorsqu’elle lui laissa le temps de respirer entre deux baisers. Il n’eut pas besoin d’avoir une réponse de la part de sa moitié car celle-ci l’invita à s’allonger une nouvelle fois contre elle et cette fois-ci, c’était ses mains à elle qui touchaient ses fesses à lui, par-dessus son jean. Fou d’un désir qu’il avait de plus en plus de mal à contenir, Alex alternait les baisers entre ses lèvres et son cou, la mordillant au passage, se fichant complètement si la jeune femme allait se réveiller le lendemain avec un beau suçon sur sa peau si fragile… Alors qu’il était en train justement de s’amuser avec le nerf de son cou, Alex sentit le corps d’Amy se tendre sous le sien. Relevant les yeux vers elle, il vit Amy le bras tendu vers la table de chevet située à côté du lit, essayant d’ouvrir le tiroir avec peine. Un sourire amusé sur les lèvres, sachant pertinemment ce que sa chérie était en train de vouloir chercher, Alex continua de prodiguer ses bisous dans le cou de la jeune femme. Il l’entendit pousser un cri, Amy n’avait apparemment pas le bras assez long pour atteindre l’objet de sa convoitise : le bras gauche complètement retourné derrière elle, le cou tendu à l’extrême pour voir ce qu’elle faisait, Amy se rapprochait du bord du lit.  « Tu les trouves ? »  lui demanda-t-il en riant. Ça faisait plus de trente secondes qu’Amy se débattait avec sa table de chevet et elle n’avait toujours pas réussi à en sortir la boîte magique. Se tortillant de plus en plus pour gagner les quelques centimètres qui la séparaient du contenu du tiroir, la jeune femme ne s’attendit pas à ce qu’Alex relève légèrement son corps pour lui permettre d’atteindre son but plus rapidement, et forcément… ce qui devait arriver arriva. Perdant l’équilibre, Amy s’accrocha à ce qu’elle pouvait - c’est-à-dire au fameux tiroir – Alex, qui la sentit glisser, essaya de la rattraper en la tenant par les hanches mais c’était trop tard… La jeune femme emporta son chéri avec elle dans sa chute et ils tombèrent lourdement et surtout comme des merdes sur la moquette…. Tout comme le tiroir qui se délogea de la table de chevet et qui eut la bonne idée de ricocher sur la tête de d’Amy avant d’éparpiller tout son contenu au sol. « Ouch ! » ne put s’empêcher de s’exclamer Alex alors qu’il avait vu le coin du tiroir tomber sur le crâne de sa petite-amie. « Ça va ? » lui demanda-t-il. Il en avait mal pour elle mais il ne put s'empêcher de se moquer et de rire aux éclats. Ça leur ressemblait bien ce genre d'incidents ! (enfin... surtout Amy !); il frotta tout doucement l’endroit où le tiroir avait tapé et lui fit un bisou magique pour atténuer ce vilain bobo.

Tout ce qu’Alex avait rangé à sa façon dans son tiroir se retrouvait maintenant sur le sol : magazines, bonbons (tiens des Tagadas !), télécommandes, CDs, c’était un joyeux bordel autour d’eux. Cherchant du regard ce pour quoi Amy s’était battue si vaillamment, Alex passa de longues secondes à scruter autour de lui mais rien… Et s’il n’y avait rien, c’est que… « Tu les as ?! » demanda-t-il en reportant son regard sur Amy. Toute fière d’elle, Amy lui montra alors la boîte qu’elle tenait entre les mains. Alex éclata de rire, au moins elle n’avait pas fait tout ça pour rien… ! Amy regarda la boîte et leva les yeux au ciel lorsqu’elle vit l’inscription XL dessus. « Bah quoi… ! Il a pas rétréci depuis mes seize ans ! » lui répondit-il hilare. Lui prenant la boîte des mains, il sortit l’un des préservatifs et le garda dans la main.

« Bon, ça t’ennuie pas si je prends en main la suite des opérations hein ? Parce que quand c’est toi, c’est juste catastrophique… ! Espèce de boulette ambulante, va ! » Frottant son nez d’une façon taquine contre celui d’Amy, Alex essaya ensuite de se relever. Ils seraient bien mieux sur le lit pour continuer là où ils s’étaient arrêtés… Mais il sentit une résistance :  la main d’Amy contre son bras lui indiqua que sa belle n’avait pas l’air d’avoir envie de rejoindre son matelas pourtant bien douillet. « T’es sérieuse ? » lui demanda-t-il, complètement surpris. Il se pencha à nouveau vers elle et captura ses lèvres. « Tu veux qu’on fasse ça là ? » Le sourire coquin d’Amy répondit pour elle et Alex n’en croyait tout simplement pas ses yeux. Amy avait le don de le surprendre constamment et, même s’il s’était imaginé des dizaines – oui bon d’accord, des centaines… - de fois comment se serait déroulée leur première fois, jamais, même dans ses idées les plus folles, il n’avait imaginé faire ça sur le sol en bordel complet de sa chambre.

Amy vint à la rencontre de ses lèvres une nouvelle fois, plongeant sa main dans la chevelure du jeune homme. Et vu l’intensité avec laquelle elle était en train de l’embrasser, Alex se dit qu’elle était plus que sérieuse… Bon sang, ils allaient s’en souvenir de leur première fois ensemble ! Amy qui se casse la gueule du lit et qui l’emporte dans son élan, le tiroir sur le coin de la gueule et les galipettes à même le sol… Y a-t-il une fois où ils feraient les choses normalement ?

Parcourant une nouvelle fois le corps d’Amy avec ses mains, Alexander s’attarda sur le cauchemar de tous les mecs de la planète : la combinaison du soutien-gorge. C’était le genre de trucs qu’il détestait, il n’avait jamais réussi à ouvrir ceux de ses anciennes petites-amies et elles avaient toujours dû l’enlever d’elles-mêmes. Mais là, aujourd’hui : miracle. Il ne savait même pas comment il avait accompli cet exploit mais à peine avait-il bougé les petites parties métalliques qui retenaient le soutif que celui-ci s’ouvrit. Ouvrant les yeux en grand, Alex laissa échapper un rire satisfait. Si ce n’était pas un signe du destin ça ! Réussir pour la première fois à ouvrir un soutif et il avait fallu que ce soit celui d’Amy. Fier de lui et du fait qu’Amy allait sûrement penser qu’il était un pro en la matière, il la libéra de ce mini bout de tissu noir et se colla contre elle. Torse contre torse, peau contre peau. C’était juste incroyable de la sentir ainsi, sa poitrine contre lui.

Faisant un peu de ménage derrière le dos de sa belle, il l’invita à s’allonger à même le sol, au pied du lit, et reprit là où ils s’étaient arrêtés sur ses draps : inondant son cou de baisers tout doux, Alex descendit petit à petit, l’embrassant à la base du cou puis sur sa poitrine. Il sentit le corps d’Amy se raidir sous le sien et il se demanda tout à coup s’il avait fait quelque chose de mal pour qu’elle réagisse ainsi. Et il comprit lorsque ses yeux se posèrent sur l’une des deux cicatrices. Malgré ce qu’il lui avait dit en bas, dans sa salle de ciné, Alex sentait qu’Amy n’avait pas encore en elle la confiance nécessaire pour se laisser aller. Elle détestait ces deux cicatrices et il savait qu’il aurait beau dire ou faire quoi que ce soit, c’était à Amy que revenait la lourde tâche de passer par-dessus tout ça et de reprendre confiance en elle. Mais il serait là pour l’aider.

« Je sais Amy… Je sais… » lui murmura-t-il, les lèvres contre la peau de sa poitrine. Il embrassa l’un des deux traits boursoufflés, voulant lui prodiguer de l’amour là où on lui avait fait du mal. « Tu as confiance en moi, hein ? » Il leva ses yeux vers elle pour chercher dans son regard la réponse à sa question. Amy hocha lentement la tête et il lui envoya un sourire tendre, l’embrassant au même endroit. Il décida de ne pas s’y attarder plus longtemps pour ne pas mettre Amy plus mal à l’aise qu’elle ne l’était déjà. Ce serait un long travail qu’elle aurait à effectuer sur elle-même et il trouvait que ces deux petits bisous étaient déjà bien suffisants pour aujourd’hui.

Il descendit alors, laissant sur son passage des baisers remplis de passion sur sa peau si fragile. Il s’attarda sur son ventre avant de descendre encore plus, atteignant le tissu de son short. Il le déboutonna  avec une lenteur calculée tout en continuant de lui prodiguer des bisous sur son ventre. Une fois le bouton enlevé et la fermeture éclair descendue, Alex fit glisser lentement le short de sa belle le long de ses fines jambes. Reprenant sa position entre les cuisses d’Amy, il la regarda une dernière fois avec un sourire peint sur les lèvres avant de plonger sur son nouvel objectif. Il passa son index par-dessus le tissu de sa culotte et se rendit compte que celle-ci était déjà trempée. Il s’en mordit la lèvre d’envie, impatient d’aller goûter à ce fruit interdit. Il lui prodigua quelques caresses supplémentaires avant d’y faire jouer sa langue. Le son qui sortit de la bouche d’Amy à cet instant précis le fit frissonner de part en part et il continua son exploration en écartant légèrement le tissu. C’était définitif désormais : tout avait changé dans leur relation et ils ne pouvaient plus faire machine arrière. La tête penchée, le corps arqué à l’extrême,  Amy passa ses mains dans les cheveux d’Alex lui imposant son rythme, tantôt l’invitant à continuer tantôt l’obligeant à arrêter pour qu’elle puisse reprendre sa respiration. Alex prenait son pied juste en la regardant prendre son pied grâce à lui. C’était complètement jouissif. Il continua ses caresses avec sa langue jusqu’à sentir à un moment les cuisses d’Amy se serrer tout contre sa tête, tremblantes. Il l’avait emmenée très loin.  

Il embrassa sa cuisse gauche, la caressant lentement, le temps de laisser à Amy de reprendre ses esprits. Quelques secondes plus tard, il sentit le corps d’Amy se relever. Ce n’est qu’au dernier instant, juste avant que ses deux petites mains ne viennent défaire la ceinture de son jean, qu’il vit le regard de sa belle : un regard qui voulait dire qu’elle allait se venger de ce qu’il venait de lui faire et qu’elle allait lui rendre la pareille. Amusé, Alex regarda sa petite amie se débattre avec sa ceinture en cuir qui ne voulait pas s’ouvrir et il attendit un peu avant d’aller lui donner un petit coup de main – sinon elle n’allait jamais s’en sortir toute seule et il avait peur qu’elle ne vienne la lui arracher avec les dents s’il le fallait. Il écarta d’un petit geste les deux mains d’Amy et d’une légère pression il désenclencha la sécurité de sa ceinture qui fit un petit « clic » significatif. Il regarda Amy et d’une voix taquine lui dit : « On dirait que je suis plus doué avec ton soutif que toi avec ma ceinture… Je te donnerai des cours si tu veux… » Il lui fit un petit clin d’œil avant qu’Amy ne lève les yeux au plafond d’un air énervé. Elle déboutonna son jean en quatrième vitesse et le fit presque tomber à la renverse pour pouvoir le lui enlever. Ça y est, la tigresse Amy était de retour ! La tête appuyée contre le bas de son lit, Alex la laissa faire à sa guise. Il était complètement subjugué par le spectacle qui était en train de se dérouler. A quatre pattes, Amy avança lentement vers lui et vint l’embrasser, un baiser tendre et coquin à la fois qui voulait clairement dire que c’était maintenant lui qui allait passer les prochaines minutes à endurer la même chose qu’il avait osé lui faire. Il regarda Amy repousser l’élastique de son caleçon et passer sa main toute fine à l’intérieur. Il sursauta lorsqu’il sentit ses doigts se refermer sur son membre, le sortant de la prison du tissu. Alex vit Amy se pencher lentement et refermer sa bouche sur lui. C’était trop. Trop bon, trop doux, trop chaud, trop humide. Trop trop trop. Il crut qu’un fusible était en train de griller dans son cerveau tellement les frissons qui l’envahissaient se répandaient dans tout son corps. Il se mordit la lèvre pour ne pas crier et reporta une nouvelle fois son regard sur Amy qui, à sa grande surprise, avait les yeux levés vers lui comme si elle avait attendu le moment où il allait enfin venir croiser son regard. Il en avait la respiration saccadée, il ne savait même plus exactement où il habitait, les lèvres d’Amy montaient et descendaient sur son membre, sa langue venait s’enrouler autour de lui. C’était tellement bon qu’il avait l’impression qu’il allait craquer d’une minute à l’autre. Alors il adopta la même technique que la jeune femme : une main se glissant dans ses cheveux, il l’obligea à arrêter quelques secondes dès qu’il sentait qu’il était sur le point de craquer et il lui faisait reprendre le rythme dès qu’il sentait qu’il s’était calmé un peu. Ce petit jeu dura quelques minutes avant qu’Amy ne vienne chercher dans la main d’Alex le préservatif qu’il avait gardé précieusement dans sa paume. Elle déchira précautionneusement le paquet – Alex se mit à sourire en la voyant si concentrée comme si elle avait peur de faire une nouvelle bêtise – et vint faire glisser lentement le latex le long du sexe du jeune homme. Se relevant, elle enleva la petite culotte qu’Alex n’avait pas enlevé tout à l’heure et vint se placer au-dessus de lui. Alex déglutit. Le point de non-retour était là. La tenant par les hanches, il la fit descendre lentement sur lui, Amy positionnant sa main sur son membre pour le guider vers l’entrée du paradis.

Sa bouche s’ouvrit au fur et à mesure qu'il sentait son sexe la pénétrer. C’était juste indescriptible ce qu’il était en train de ressentir. Il leur fallut quelques secondes à tous les deux pour s’habituer et Amy lança enfin les hostilités : s’appuyant sur les épaules d’Alex, elle se mit à onduler son bassin, lentement tout d’abord puis de plus en plus vite. Alex l’amena tout contre lui, respirant le parfum de son cou, se perdant dans les cheveux blonds de sa belle. Il lui bloqua le bassin d’un bras, voulant prendre à son tour le contrôle de la situation. S’il laissait Amy gérer, il savait qu’il craquerait en peu de temps et il était hors de question qu’elle gagne cette bataille aussi vite. La collant violemment contre lui, il lui prodigua quelques coups de rein qui la firent immédiatement crier contre son oreille. C’était trop bon de penser qu’il était celui qui la faisait crier aussi fort et il se plaisait de la voir ainsi durant l’amour : aussi passionnée qu’elle l’était dans la vie. Amy était parfaite. Et elle était parfaite pour lui. Ils étaient deux entités qui s’étaient toujours attirées et aujourd’hui, ils ne faisaient plus qu’un. Et même si cela n'était le cas que depuis quelques instants à peine, Alex savait qu’il avait trouvé en elle sa moitié, celle qui le complète, celle avec qui il s’accordait aussi bien amoureusement que sexuellement. Les cris d’Amy le firent crier à son tour et le firent également aller plus vite. Il s’enivrait de son corps contre le sien, de son corps à lui dans le sien… C’était doux et violent à la fois, leurs ébats étaient représentatifs de ce qu’ils étaient.

La repoussant tout à coup, Alex indiqua à Amy – qui râla un peu qu’il ait arrêté en pleine action - de se lever. Les jambes à peine debout, Amy lâcha un cri de surprise lorsque son petit ami la prit dans ses bras. Il la sentit enrouler ses jambes autour de sa taille et ses bras passer autour de son cou pour ne pas tomber.
Il fit les quelques mètres qui le séparaient de la commode où il rangeait une partie de ses fringues et vira tout ce qui se trouvait dessus d’un grand revers de la main avant d’asseoir Amy dessus. S’embrassant avec fougue, ils reprirent là où ils s’étaient arrêtés quelques secondes plus tôt et les coups de rein et les cris non étouffés reprirent de plus belle.

L’étreinte était passionnée et brutale,  c’était la libération d’une tension qui les habitait depuis des années. Amy se collait à lui, le serrant fort dans ses bras, Alex cherchait sa bouche, l’embrassait avec fougue, leurs langues se mêlant l’une à l’autre. Il aimait l’entendre prononcer son prénom d’une voix si saccadée, il aimait ses formes, sa chute de reins vertigineuse où l’une de ses mains se perdait, il aimait le fait qu’elle l’aime en retour, il aimait la sentir en vie entre ses bras. C’était bon, c’était chaud, c’était beau. C’était juste Alex et Amy qui s’étaient enfin trouvés.
De longues minutes plus tard, lorsqu’il sentit les muscles d’Amy se contracter autour de lui, Alex sut qu’il allait craquer lui aussi. Il serra encore plus fort le corps de sa belle contre lui, étouffant un dernier cri dans les profondeurs de son cou. Ils avaient perdu la bataille en même temps.

Ils reprirent tout doucement leur respiration, Amy caressant la chevelure d’Alex alors qu’il lui caressait le bas du dos. Puis reculant légèrement, Alex la regarda dans les yeux, remettant en place quelques mèches rebelles qu’Amy allait bien avoir du mal à démêler quand elle verrait l’état dans lequel elle était. « Je t’aime… » murmura-t-il à la femme qui hantait son cœur depuis tellement d’années. Il n’avait même pas fait exprès de sortir ces trois petits mots après ce câlin, ils étaient sortis tout seuls, d’eux-mêmes, sans qu’Alex ait pu les contrôler. Cette vision d’Amy après câlin était juste magnifique à voir, les joues rosies par le désir, les pupilles dilatées par la passion. Elle était magnifique. Et elle était à lui.
Baissant la tête, Alex souffla un grand coup et jeta un coup d’œil derrière lui.

« Regarde le bordel que tu as foutu… » lui dit-il tout en regardant le champ de bataille autour d’eux. Alex et Amy s’échangèrent un regard complice et amusé.

Et ils éclatèrent de rire en même temps.


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MessageSujet: Re: (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] (Alex & Amy) I have died everyday waiting for you. [HOT] [terminé] - Page 2 EmptyJeu 21 Nov - 2:20


I have died everyday waiting for you.
ft Alex & Amy
L’atmosphère est lourde. Pesante. Ecrasante, même. Amy sent la chaleur monter vite : Trop vite. Pourtant elle essaie de ralentir, de se brider et de se calmer. Impossible. La voilà lancée. Au début c’était discret, doux et romantique…Maintenant tout se précipite et elle a le vertige, comme si elle était à deux doigts de chuter dans un précipice. Son cœur fait des soubresauts en elle, mais ce n’est pas désagréable, au contraire. Amy s’accroche désespérément à Alex, comme si le lâcher ne serais-ce qu’une petite seconde allait la tuer. Elle ressent ce besoin vital de le toucher de partout, de sentir sa peau et son odeur, d’allier tous ses sens en même temps pour mieux vivre ça. Sa tête tourne légèrement mais c’est agréable : Ca fait d’ailleurs bien longtemps qu’Amy n’a pas ressenti ça. Quoi que. Elle a déjà été dans l’urgence avant, avec ses autres petits copains quand elle était adolescente : Mais jamais à ce point ! Là, c’est plus de dix ans de frustration, conscience ou inconsciente, qu’elle a refoulé et qui maintenant sort soudainement. Elle sent que de son côté, il se domine…Ou du moins, qu’il essaie. Pourtant, à cheval sur lui, c’est Amy qui a le dessus. C’est elle qui contrôle, pour l’instant. Et heureusement ou non, il finit par la faire chuter pour prendre sa place et la jeune femme râle, juste pour la forme. Bon, peut-être pas juste pour la forme : Parce qu’elle déteste être coupée dans son élan ! Surtout à ce stade là ! Mais lorsqu’elle entend Alex la surnommer « bébé », tout change. Un nouveau surnom, une nouvelle situation. Un nouveau pas de fait. Un grand, très grand pas ! Amy ouvre les yeux et le fixe sans trop le voir, trop surprise pour retomber sur terre. L’air se fait légèrement plus respirable, bien qu’Amy halète comme si elle venait de courir un marathon. L’adrénaline est présente partout en elle, pourtant elle se calme sans savoir comment elle fait : Sûrement est-ce grâce à Alex, qui lui parle d’une voix si calme et tranquille. Emue aussi. Et ses doigts qu’il passe dans les cheveux d’Amy. Oui ça l’apaise, sans aucun doute. Et elle ne s’attendait pas à ce qu’il se déclare : Surtout pas maintenant ! Peut-être une fois que tout serait terminé, comme il le lui a mentionné, mais pas avant. En lui disant qu’elle l’aimait, Amy avait été absolument sincère, mais n’attendait pas forcément de réponse tout de suite : Parce qu’elle sait. Elle sait combien lui aussi l’aime. Il n’a jamais eu besoin de formuler les choses à voix haute, ses yeux, ses expressions, ses gestes…Tout ça suffit amplement. Pourtant, en voyant Alex dans cet état, Amy ne put s’empêcher de se sentir incroyablement chamboulée et légère. Comme si, malgré tout, entendre Alex dire qu’il était amoureux lui faisait plaisir. Et ça lui faisait un plaisir fou, sans aucun doute ! Elle ne peut s’empêcher de sourire et pose une main légère sur la joue d’Alex dans le but de retirer les larmes qui y coulent. Voir Alex pleurer n’est pas courant, mais c’est toujours pour quelque chose d’important, qui compte pour lui : Et donc qui compte pour elle. Elle soupire et ferme fort les yeux un instant, car si elle se met aussi à pleurer, Amy ne se sentirait certainement pas capable d’arrêter ! La jeune femme l’entend rire, comme si ça suffisait à masquer son embarra et sa nervosité : Il se trompe. Amy ne sait que trop bien comment il se sent, pour être passée par là la première il y a quelques minutes à peine. Alors, sachant que les mots ne suffiraient peut-être pas à le rassurer cette fois, elle décida d’agir. Comme toujours, remarque. Elle l’embrassa : Et c’était devenu tellement naturel, déjà ! Un peu comme une drogue, quelque chose de fort dont Amy est déjà totalement accro. Plus jamais elle ne pourra se passer d’Alex. Jamais. Elle sentit le corps d’Alex se relâcher, comme si toute tension avait disparu et il recommença à la toucher, à frôler sa peau. Oh non, s’ils repartaient sur cette voie là, jamais Amy ne pourrait s’arrêter : Pas une nouvelle fois ! Et quand le bout des doigts d’Alexander s’attarda sur son cou, la jolie blonde ne put s’empêcher de trembler. Là se trouvait une zone assez…dangereuse ! Erogène, qui avait toujours fait complètement tourner la tête d’Amy ! Ses dents se plantèrent dans sa lèvre inférieure alors qu’elle relevait inconsciemment le visage, comme si elle voulait laisser à Alex plus de peau à toucher, mais sa main descendit et descendit encore. Le baiser dans lequel ils venaient de se plonger se fit plus profond, plus intense. Amy n’était maintenant plus capable de penser, de réfléchir ni même de se dire qu’ils étaient sur un terrain très glissant. Beaucoup trop tentée de se laisser aller, elle préféra être faible et donna à Alex les commandes. Son buste se souleva légèrement lorsqu’elle sentit l’une des mains de son petit ami s’attarder à l’endroit où se trouve son tatouage, qu’elle lui a montré quelques minutes auparavant…Ou peut-être quelques heures. Amy  n’a plus la notion du temps, ne sait pas combien de secondes se sont écoulées depuis qu’ils sont là, dans cette chambre. La seule chose qui comble son esprit et ses pensées est Alex. Rien et personne d’autre ne compte pour le moment. Souriant légèrement contre les lèvres d’Alexander, elle ne peut s’empêcher de se lover contre lui, de bouger lascivement : L’une de ses mains s’accroche gentiment aux cheveux du jeune homme alors que l’autre frôle son dos, ses flancs, tout ce qui est à sa portée. Elle sent comme un feu en elle qui monte, monte et qui n’est pas près de s’éteindre. Amy ne veut pas qu’il s’éteigne d’ailleurs. Au contraire, elle veut que cet amour la consume, la brûle toute entière. Leurs corps se collèrent, s’emboitèrent à la perfection : Comme si ils étaient faits l’un pour l’autre. Jamais Amy n’avait été aussi passionnée, aussi heureuse et sensible…surtout pas dès le début ! Avec Alex, tout à toujours été différent et voilà que ça continue. Ca non plus, ce n’est apparemment pas près de changer. Et elle adore ça : Savoir qu’elle va expérimenter quelque chose de nouveau, de fort, avec quelqu’un qu’elle aime tant et qu’elle a attendu pendant toutes ces années !
Soudain, Amy sentit la main à présent chaude d’Alex passer sous le tissu de son short apparemment assez encombrant et, prise par surprise, elle mordilla sa lèvre. Oui, ça lui arrive de mordre, prise dans le feu de l’action, mais bizarrement aucun de ses précédents petits amis ne s’en est jamais plaint ! Là elle ne l’a absolument pas fait exprès, mais ne peut s’empêcher d’être contente de voir la réaction qu’à eu Alexander suite à cette légère « attaque » innocente. Aujourd’hui Amy le voit dans un contexte totalement différent, inédit. Pourtant elle trouve ça logique, que ça à tout son sens. Voir une nouvelle facette d’Alex et savoir que lui va changer de point de vue par rapport à elle la stresse, mais ne l’effraie pas autant qu’elle ne l’aurait cru. En réalité, elle a hâte de découvrir Alexander. Alexander son « petit ami » et non pas son « meilleur ami ». Là Amy décide d’agir un peu plus à son tour et attrapa le t-shirt d’Alex, qu’elle souleva. Plus de retour en arrière possible. Plus d’hésitation. Plus de coupures ou d’explications. Ils allaient aller plus loin maintenant et Amy sentit son cœur battre encore plus vite lorsque tout ça lui vint à l’esprit et qu’elle réussit à l’assimiler. Le tissu fut vite retiré et jeté quelque part dans la pièce. Bien trop occupée à fixer le torse d’Alex, Amy ne regarda même pas où le t-shirt avait atterri : En fait, elle s’en moque même totalement ! Puis, bien décidée à poursuivre et gardant son rythme assez effréné, elle embrassa Alex à nouveau. Elle se sentait pressée, comme si tout allait s’arrêter dans une minute. Mais non. Avec un seul baiser, Amy fit comprendre à Alexander à quel point elle avait envie de lui, de plus : Beaucoup plus ! Et lui n’avait pas l’air plus raisonnable qu’elle ! Au contraire, il se laissa entrainer et se perdit en elle. Ce fut soudain plus facile, comme si c’était écrit et qu’ils savaient quoi faire sans avoir ni à se parler  et a à peine se regarder. Tous les deux étaient déjà partis bien trop loin et bien trop haut pour penser rationnellement. Amy se pressa encore plus contre Alex et donna de légers coups de bassin, haletant un peu plus à chaque secondes. Lorsqu’il retira brusquement son débardeur, Amy sentit que l’amour qui les unissait prit une autre forte. Une forme plus violente, plus brusque. Et beaucoup, beaucoup plus excitante ! Amy sourit en voyant son copain fixer sa poitrine, tout comme elle l’avait fait avec lui juste avant, étonnée malgré elle d’être amusée à ce moment précis. Sa vue se brouille, ses sens se décuples et elle détourne l’attention d’Alex en l’embrassant à nouveau. Sauf que cette fois c’est plus violent. Encore plus violent. Encore plus dévastateur. Bien trop pris par leurs mouvements, bien trop occupés à se toucher et à se découvrir, ils se laissaient à peine le temps de se parler ou de respirer. La tête d’Amy tourne agréablement et elle ne peut empêcher un léger gémissement passer ses lèvres entrouvertes quand Alex lui murmure qu’il a envie d’elle. Mon dieu, elle aussi en a tellement envie et entendre la voix de son meilleur…petit ami aussi profonde et grave la fait frissonner de la tête aux pieds. Alex l’obsède, l’intimide et elle l’aime trop, beaucoup trop ! Tout s’accéléra si soudainement, aucun d’eux ne l’avait vu ou senti venir. Amy touchait Alexander le plus possible, comme si elle voulait avoir ses mains de partout sur lui alors qu’il maltraitait la peau de son cou. Bonne pioche ! Ca lui fit complètement perdre la tête et elle agrippa les draps d’une main, serrant le tissu à s’en faire mal. Elle n’y peut rien, son cou est une zone beaucoup trop érogène et on s’en est souvent amusé : Pas aujourd’hui. Amy voit d’ici la marque violette qu’elle aura le lendemain mais s’en fiche totalement. Au contraire, pour une fois ça ne la gênerait peut-être pas tant que cela d’être « marquée ». Puis, après avoir pris quelques profondes inspirations pour faire redescendre la pression, Amy lâcha les draps qu’elle tenait comme si sa vie en dépendait et leva le bras en direction que la petite table de chevet située tout près du lit. Et donc, près d’elle.  Si ses souvenirs sont bons et si Alexander n’a pas changé ses bonnes vieilles habitudes, Amy devrait trouver dans un tiroir une boîte de préservatifs. Mais il ne l’aide absolument pas à se concentrer, surtout en l’embrassant toujours dans le cou, alternant d’un côté puis de l’autre, ses doigts la touchant et la tripotant en même temps ! Elle tremble à la fois de frustration et d’excitation alors que sa main touche le meuble, cherchant frénétiquement le tiroir. La voix d’Alexander la fit sortir du brouillard et elle le fusilla du regard en le voyant rire. A parce qu’il trouvait ça drôle, de la voir galérer, en plus ?!

« A ton avis, j’ai l’air d’avoir ce que je veux ?! », murmura-t-elle d’une voix douce mais avec un brin d’ironie, plus énervée contre celle saloperie de table de chevet plutôt que contre Alex.

En fait, jamais elle ne pourrait en vouloir à Alexander pour quoi que ce soit, mais mieux vaut ne pas contrarier Amy, surtout lorsqu’elle est dans sa phase « ouragan ». Elle grogna encore une fois, le regard rivé vers la table de chevet, maudissant sa petite taille. Pourquoi est-ce qu’il fallait que ce genre de truc tue l’amour arrive maintenant ?! Et puis pourquoi eux ?! Non, franchement ! Le destin s’amuse à les faire se rencontrer, se séparer, se retrouver…et maintenant ça ! Merci bien ! Et alors qu’Amy pensait que ça ne pouvait pas être pire, elle déchanta très vite en sentant le corps d’Alex se soulever. Alors emportée par son élan et son propre poids, Amy se sentit décoller et glissa. L’un de ses mains étant accroché au tiroir, elle n’eut pas d’autre choix que de s’agripper à la seconde chose qui lui venait : A savoir Alex. Et, dans un bruit sourd, ils tombèrent. Et ce ne fut pas une chute sexy comme dans les films où le couple tombait avec grâce sur le sol, où les objets tombant ricochaient sur le dos du type qui s’évertuait à protéger l’élue de son cœur. Non, là ils s’échouèrent brusquement par terre. Amy fut la première à atteindre le sol et grimaça en sentant une légère douleur vriller son dos : Mais ce ne fut rien comparé à la douleur que lui apporta le fameux tiroir en tombant sur le coin de son crâne ! Et bizarrement, ce ne fut pas elle qui cria, mais Alex, comme si il avait eut mal à travers elle et lorsqu’Amy ouvrit les yeux, Alex était de nouveau sur elle, entrainé dans sa chute et massait déjà son front avant de l’embrasser. Une nouvelle fois elle l’entendit rire et ne put s’empêcher de le suivre, désespérée. Honteuse et se sentant rougir, Amy posa ses mains sur son visage un instant. Ses joues étaient chaudes et elle savait qu’elle devait être aussi rouge qu’une pivoine ! Bonjour le sex appeal ! Finalement la jeune femme soupira et se redressa, voyant Alexander en train de chercher quelque chose sur le sol. Mais ce fut elle qui le trouva : La fameuse boîte. Petite et légère : Dire qu’ils avaient failli se blesser pour ça ! Elle sourit à nouveau et la montra à Alex, comme si elle avait fait la trouvaille du siècle. L’entendre rire la rassura, fit descendre la pression qui était soudainement remontée après cette chute lamentable. Au moins ça leur ferait un souvenir marrant…Quoi que ! Bonjour la honte ! Amy allait donc ouvrir la boîte pour en sortir un préservatif mais s’arrêta soudainement et arqua un sourcil en voyant l’inscription SL. Tiens, voilà qui lui rappelait quelque chose ! Un souvenir assez drôle d’ailleurs ! Elle regarda alors Alex l’air de dire « Sérieusement ? » et il utilisa son célèbre sens de la répartie en lui répondant que rien n’avait rétréci de puis ses seize ans. Elle éclata de rire et le laissa prendre la boîte. « J’espère bien pour toi ! Et puis ce n’est pas de ma faute si tu ranges tes capotes dans un endroit aussi difficile d’accès ! », se défendit Amy, d’assez mauvaise foi. Elle fit alors mine de mordre le nez d’Alex qu’il avait frotté contre le sien gentiment et le regarda se relever légèrement. Apparemment il voulait remonter sur le lit, mais Amy préférait éviter. En fait, elle se sait plutôt…passionnée, au lit. Et comme avec Alex tout semble être décuplé, elle hésite donc à revenir sur cet engin de mort tout de suite, de peur de tomber à nouveau. Et puis, bien que ce soit une idée un peu étrange, faire l’amour sur le sol ne dérange pas Amy. Après tout, pourquoi pas ? Rien n’a jamais été normal lorsqu’il s’agissait d’Alexander et elle : Ils n’avaient jamais rien fait dans les règles ni suivi le bon chemin. Autant continuer, non ? Sa proposition silencieuse sembla beaucoup le surprendre mais un baiser passionné suffit à le faire changer d’avis. Ou du moins à lui faire oublier. Bien qu’elle ne domine pas physiquement, Amy savait comment faire pour s’imposer implicitement en utilisant tous les atouts qu’elle possédait. En réalité, la jeune femme adore voir Alex mis dans cet état là à cause d’elle, tout comme elle adore l’idée qu’il la possède déjà. Depuis longtemps. Plus brusque mais tout en restant douce, Amy attrapa les cheveux d’Alex, ceux situés à la base de sa nuque, qu’elle caressa du bout des doigts. Et elle l’entendit rire. Baissant les yeux, elle vit l’air satisfait qu’il avait tout en tenait son soutien gorge, apparemment déjà retiré. Elle arqua un sourcil et ne put s’empêcher de lui adresser un sourire en coin avant de lui lancer :

« Mmmh, tu veux que je t’applaudisse ? Ou non attends ! Tu veux peut-être une médaille, hein ?! »

Amusée, elle secoue la tête sentit de nouveau frissons puissant la parcourir en sentant la peau nue d’Alex contre la sienne. Toujours accrochée au cou d’Alex, Amy se laissa guider et s’allongea à nouveau sur le sol qu’il venait de dégager, éloignant du chemin tous les objets qui auraient pu gêner. Et cette fois-ci, ce ne fut pas seulement ses mains qui la touchèrent, mais aussi ses lèvres. Comme si elles étaient faites d’acide, elles brulaient la peau d’Amy sur leur passage : Mais de la meilleure des manières, la clouant littéralement au sol. Pourtant, alors qu’il avait atteint le niveau de ses seins, elle se figea et ses yeux s’écarquillèrent. Sans pouvoir s’en empêcher, elle tira légèrement sur la peau de la nuque d’Alex. C’était instinctif, complètement indépendant de sa volonté. Et le voir si perdu suite à ça la fit presque paniquer, alors elle lui montra d’un regard, ses cicatrices. Amy sait qu’il les a déjà vues, mais pas d’aussi près : Et il ne les a jamais touchées. Ces lignes boursouflées si horribles et moches. Si mauvaises, si douloureuses. Il s’entêta et les frôla de ses lèvres et la bouche d’Amy s’entrouvrait alors qu’elle inspirait profondément. Ses paupières papillonnèrent et elle regarda Alexander alors qu’il embrassait l’une de ces immondes cicatrices avant de lui demander si elle avait confiance en lui. Bien sûr qu’elle a confiance ! Evidemment qu’elle a confiance ! Elle placerait sa vie et tout ce qu’elle possède entre les mains d’Alex s’il le fallait !

« Bien sûr », souffle-t-elle d’une voix si basse qu’elle craint qu’il ne l’ait pas entendue.

Apparemment il a compris car il reprend là où il s’était arrêté et Amy oublie. Ou du moins essaie pour l’instant, de toutes ses forces. Son corps s’arqua légèrement et pour une fois elle se laissa totalement faire. Alex pouvait bien faire tout ce qu’il voulait, Amy accepterait tout…presque tout ! A ce stade là, elle se sent tellement légère et en confiance que oui, elle ne ressent pas le besoin immédiat de tout contrôler, de faire les choses elle-même. Son short rejoint le reste des vêtements sur le sol et s’ils n’avaient pas été dans le noir presque total, Amy aurait pu se sentir gêné. Elle n’a jamais été pudique, mais avec Alex évidemment, tout change ! Et après avoir passé autant de temps sans avoir couché avec quelqu’un, la jeune femme prend un peu peur. Si elle a réussi à se casser la figure du lit pour une simple capote, la suite promet ! Voilà pourquoi Amy veut laisser celui qu’elle aime ouvrir le bal. Sauf qu’elle ne s’attendait pas à ce que la plaisir la prenne par surprise. A ce qu’il la prenne par surprise. Laissant échapper un gémissement plus fort que les précédents, elle laissa ses yeux se fermer. Fort. Les doigts et la langue d’Alexander…C’était trop fort. A chaque mouvement elle avait l’impression qu’une vague la submergeait, qu’une décharge électrique la parcourait. Perdue dans les sensations, Amy ne savait pas quoi faire de ses mains  ni même du reste de son corps : Elle était devenue une simple boule d’énergie, une boule de nerfs tremblante et gémissante. Amy n’aime pas être trop bruyante, parce que ça la casse souvent dans son rythme mais là, c’est trop : Beaucoup trop ! Ses ongles s’enfonçaient légèrement dans la peau du cou d’Alex alors qu’elle le guidait, mais elle n’arrivait pas à savoir si elle lui faisait mal ou non. Bien trop perdue dans son propre plaisir, ses neurones avaient apparemment tous rendus l’âme et laissaient ses instincts la guider.

Et tout s’arrêta. Progressivement. Alex arrêta ses caresses et l’embrassa au niveau des cuisses, comme s’il voulait laisser à Amy le temps de se calmer. Oui un peu plus et Amy serait définitivement partie dans un autre monde ! Elle halète fort, les yeux fixés sur le plafond. Elle transpire légèrement et sent sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration : Vite et fort. Est-ce le fait de n’avoir rien fait pendant trois ans qui la rend si sensible ou alors est-ce simplement l’effet que lui fait Alex ? Amy pencherait pour les deux options, même si la seconde parait plus logique et évidente à ses yeux. Puis elle se redressa, se mettant en position assise face à Alex. Les joues de celui-ci sont aussi rouges que les siennes, il parait avoir également des difficultés à respirer et ses pupilles sont dilatées, ses yeux plus sombres que d’habitude. Amy sourit et dépose un simple baiser au coin de ses lèvres, laissant ses mains descendre, frôler la peau d’Alexander jusqu’à ce qu’elles trouvent son jean. Ou plutôt la ceinture pour commencer. Et comme Amy Wheeler restera à tout jamais Amy Wheeler, il faut qu’il lui arrive encore quelque chose ! Evidemment, elle n’arrive pas à ouvrir cette saloperie de ceinture et jure mentalement, s’acharnant dessus avec un peu plus s’empressement.  Quelle idée aussi de mettre cette chose !! Alex écarta doucement ses mains et elle soupira, faisant se soulever les mèches blondes qui lui tombaient devant les yeux. Et comme par hasard deux secondes plus tard, la ceinture était ouverte et Amy leva les yeux au ciel. L’air amusé et fier d’Alex avait le don de l’énerver ! Brusquement, la jeune femme déboutonna le jean d’un geste sec et le retira tout aussi vite. Alex perdit d’ailleurs l’équilibre et elle appuya une main sur son torse avant de se hisser sur lui, un sourire malicieux au coin des lèvres.

« Tu sais, tu ne devrais pas te moquer d’une fille qui a les mains aussi près de ton entrejambe. », murmura-t-elle d’une voix plus chaude qu’elle ne l’aurait voulu.

Elle l’embrassa ensuite et lui mordit la lèvre inférieure un peu plus fort que précédemment, le bout de ses ongles frôlant le bas ventre d’Alex. Amy est nerveuse, stressée, mais évite de le montrer et décide de se laisser aller. Alors, tout en déposant toute une série de baisers sur le torse, les abdos (haha xD), le ventre, l’aine…Amy souleva légèrement le caleçon de son petit ami, seule barrière de tissu qu’il restait encore, le reste étant éparpillé un peu partout dans la pièce. Sa main frôla un instant son sexe déjà dur et elle le sortit tout en le caressant avant d’y apposer ses lèvres. C’est brûlant et Amy n’hésite pas plus, amorçant un mouvement tout d’abord léger. Mais bien vite, elle resserra sa bouche autour du membre, concentrée et mêla sa langue à tout ça tout en adoptant un rythme un peu plus rapide et prononcé. Le sang bat à ses tempes mais sent le corps d’Alex se tendre, trembler, elle l’entend haleter et sent ses mains dans ses cheveux. Amy se fait plaisir et se venge de ce que lui-même lui à fait il n’y a pas si longtemps. Puis elle ouvre les yeux et les lève, tombant directement sur le regard d’Alex. La jolie blonde ne peut s’empêcher de sourire légèrement, mais c’est bref : Le voir dans cet état est tout nouveau mais ça lui plait. Ca lui plait même beaucoup ! Les minutes défilèrent, s’égrainèrent doucement alors que l’atmosphère se faisait encore plus lourde, chargée de tension sexuelle intense. Tout en continuant de caresser le membre d’Alex, tantôt avec ses doigts, tantôt avec ses lèvres : Amy alla chercher le préservatif, toujours coincé dans la main libre  d’Alexander et déchira avec précaution l’emballage. Il manquerait plus qu’elle le pète en voulant aller trop vite ! Puis après l’avoir déballé et mis en place correctement, Amy souffla légèrement et le regard rivé dans celui d’Alex, elle se releva. De ses mains tremblantes, elle fit glisser le dernier sous vêtement qui lui restait encore et attendit qu’il tombe au sol pour aller se coller à nouveau contre Alex. C’était le moment : Enfin. Elle sourit en sentant deux mains puissantes contre ses hanches et entoura ses propre bras autour du cou du blondinet. Là elle se place et descend doucement. Ca fait trop longtemps et c’est un peu douloureux : Amy plante alors ses dents dans l’épaule d’Alex un instant alors qu’il la serre contre lui. La jeune femme sent le cœur d’Alexander battre contre sa propre poitrine : Il va vite, étonnamment vite. Et c’est si fort que ça la calme rapidement, alors qu’elle calque sa propre respiration sur la sienne.

Puis tout commença. Amy fut cette fois celle qui débuta le mouvement. Et heureusement qu’elle avait commencé doucement parce que les sensations étaient si fortes ! Un vrai ras de marée, un ouragan. Mais ça ne dura pas : Elle n’eut pas le contrôle longtemps. Alex la serra plus fort contre lui, l’empêchant de bouger et donna lui-même de grands coups de bassin. Amy, complètement et totalement submergée, ne put que gémir et alla même jusqu’à crier. Tout allait crescendo, montait, montait et alors que ça ne pouvait pas être plus fort, eh bien les sensations se décuplaient encore. Alexander était de partout : Sur elle, en elle, contre elle : Soudain, il était devenu le centre même de son monde. Son univers. Il était devenu le soleil autour duquel elle gravitait, s’approchant de plus en plus au risque de se brûler. C’était beau, c’était merveilleux.
Et en une seconde, tout fut terminé. Alex la repoussa d’un geste léger mais ferme et elle le regarda, étonnée. Apparemment il lui demandait de se lever. Amy, dans un état second et encore complètement dans le flou, elle obéit et cria de surprise en se sentant littéralement décoller du sol. Après seulement avoir pris conscience qu’Alexander la portait, elle rit simplement et griffa le dos de celui-ci pour se venger. Elle le sentit marcher, arpenter la pièce et la tension remontait, atteignait finalement un niveau très haut. Vertigineux. Un bruit de chute lui fit tourner la tête et Amy vit des objets tomber, malgré la pénombre : là Alexander la fit s’assoir sur le meuble qu’il venait de libérer. Cette fois, ce fut au tour de la jeune Wheeler d’être étonné : Apparemment elle n’était pas la seule à vouloir faire l’amour ailleurs que sous les draps ! Ils étaient tellement pareils tous les deux finalement !

Il revint en elle d’un mouvement vif et Amy ne put empêcher un autre cri de sortir. Tout alla vite et ce fut beaucoup plus fort que sur le sol, plus bestial aussi. C’était bon, tout simplement. Sauf que l’attente avait été trop longue, la tension trop forte. Amy aurait voulu que ça dure plus longtemps, mais avait en même temps tellement envie de terminer, d’être enfin dans cet état second : Celui où on est tellement loin qu’on ne sait même plus son propre prénom, mis à part celui de la personne qu’on aime. Leurs baisers devenaient de plus en plus brouillons, pressés, si bien qu’ils en venaient à se mordre, à se lâcher de manière désordonnée. Mais c’était tellement bon que ni l’un ni l’autre n’en avait plus rien à faire. Coucher avec Alexander n’était pas vraiment comme Amy l’avait imaginé-et dieu sait qu’elle l’a souvent imaginé !- : Au contraire, c’était dix, vingt, cent fois mieux ! Elle avait l’impression de planer, d’aimer trop fort et d’être aimée encore plus fort.
Accompagnant les coups de rein d’Alex, Amy le serrait tellement fort qu’elle en avait presque mal, mais c’était une bonne douleur, une douleur nécessaire sinon elle perdrait forcément pied ! Puis après plusieurs minutes particulièrement intenses, Amy le sentit arriver. Ce plaisir qui était si fort que même sa vue en venait à se brouiller et qu’elle avait envie d’en pleurer. Sûrement même qu’elle pleurait, mais ne s’en rendait absolument pas compte. Et elle sombra. En même temps qu’Alex apparemment, car elle sentit la peau de son cou vibrer là où il avait crié. Sentant ses muscles se relâcher d’un coup, Amy leva légèrement la tête et embrassa lascivement la tempe d’Alex tout en caressant ses cheveux. Lentement, la chaleur retombe. Elle frissonne et se calme progressivement, sentant son petit ami en faire de même de son côté, alors que leurs corps sont toujours collés. Ils transpirent, sentent le sexe à plein né, mais sont juste heureux. Il n’y a que ça qui compte, qui tourne en boucle dans leur tête. Ils l’ont fait. Amy grogne légèrement en sentant Alex reculer mais le regarda tout de même : Il ne partait pas, se contentant de passer une main dans les cheveux blonds de celle-ci. Complètement nue, encore assise sur ce meuble, Amy ne se sent pourtant pas gênée le moins du monde. A nouveau, Alex lui dit qu’il l’aime et elle sourit : Un immense sourire, vrai, sincère. Elle se penche alors et l’embrasse avant de murmurer contre ses lèvres.

« Je t’aime. »

C’est étonnamment facile de le dire, surtout lorsqu’on le pense réellement. L’atmosphère est à nouveau légère et ils peuvent enfin respirer, comme si le fait d’avoir sauté le pas les a libérés. Amy se sent légère et elle a peur de se lever : Elle n’est pas sûre que ses jambes vont tenir, à vrai dire.

Et c’est à ce moment là qu’Alex se décide à faire de l’humour. D’un ton très naturel, il lui fait remarquer le bordel régnant dans la chambre, lui mettant apparemment tout sur le dos. Elle le regarda, tout d’abord faussement outrée, mais se laissa aller et éclata de rire. Ils riaient simplement ensembles dans cette pièce encore sombre où ils venaient de passer les minutes les plus intenses et les plus fortes de leurs vies.
Finalement, Amy soupira d’un air théâtral et se laissa glisser doucement sur le sol : Elle arrive à se tenir debout, c’est déjà ça !

« Bien sûr, parce que j’étais toute seule en train de m’envoyer en l’air ! », répondit-elle malicieusement tout en faisant craquer légèrement ses bras et ses poignets.

Apparemment Amy avait serré bien trop fort Alex et ses muscles s’étaient comme figés, à force d’être contractée. Mais encore une fois, la douleur était bonne, salvatrice. Elle passe ensuite près de lui, embrassant son épaule au passage et va ramasser ses sous vêtements. La chaleur est retombée et elle sent le froid l’envahir doucement. Alors qu’elle remet sa petite culotte, Amy regarde Alex qui est lui aussi en train d’enfiler son caleçon. Elle voit d’ici sa peau briller légèrement grâce à la légère lumière provenant du couloir et elle n’arrive pas à croire qu’elle vient vraiment de coucher avec Alex. C’est tellement…Surréaliste ! Pourtant c’est vrai, c’est arrivé. Poussée par une soudaine pulsion, elle s’approche et l’enlace : Juste comme ça, tout simplement. Il rit légèrement et l’embrasse sur le sommet du crâne. Elle sourit et lève la tête, frôlant les lèvres d’Alex :

« Au fait, Alex…Tu sais que je t’aime et tout ça… »

Il arque un sourcil, ne suivant apparemment pas son raisonnement.

« Oui, et je t’aime aussi. Ne me dis pas qu’il y a un mais, Amy ! »

Elle sourit, mystérieuse.

« En effet : Je t’aime, mais…Preum’s pour la douche ! »

Et elle le planta là, avant de courir vers la salle d’eau adjacente à la chambre. Alex mis quelques secondes à réagir, mais elle l’entendit se précipiter derrière elle.

« Tu vas voir, toi ! Si je t’attrape, je vais… », la menace-t-elle, clairement amusé bien qu’un peu surpris.
« Oooouh, j’ai peur ! Essaie toujours, mon amour ! »

Amy éclata de rire et essaya de fermer la porte derrière elle mais il fut non seulement plus rapide, mais également plus fort. Il entra alors dans la pièce et l’attrapa, la collant contre lui. Il était poisseux et sa peau glissait mais Amy se sentait très bien. Trop bien, dans ses bras.

« Tu disais ? », dit-il en la chatouillant légèrement.

Alors qu’elle est encore à moitié nue, Amy se tortille contre Alex et rit comme une gamine de seize ans. Elle est bien, c’est tout.

« Je t’aime. », répond-t-elle.
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