Oublier notre mal être pendant quelques heures :merci l'alcool... ou pas

Mauvaise journée.  Il fallait forcément que je crois à nouveau le chemin de Noera. Je me serais mieux porté en ne la voyant pas, mais à croire qu’elle adorait m’entendre lui hurler dessus pour qu’elle me lâche.  Mes journées de repos se transformaient en de véritable cauchemar. La croiser était l’une des seules choses que j’aurais voulu pouvoir éviter, mais à croire que le destin s’amusait encore de ma situation. Au final, j’avais fini par abandonner ma journée  de repos pour aller travailler avec Siloe qui forcément avait rien su faire d’autre que jouer la curieuse.  Ce trait de caractère était réellement fait pour les filles, jamais je n’ai croisé une seule  fille ne pas chercher à savoir quelque chose.  Enfin,  j’avais travaillé sur une ancienne voiture, un impala de 1960, une voiture que je n’aurais jamais le plaisir de conduire. Je n’arrivais plus à grimper derrière un volant, moi qui adorait ça et qui ne vivait pratiquement que pour ces instant de folie où le moteur rugissait avec de partir  à toute vitesse pour gagner la course.  Une fois cette voiture réparée et le moteur prêt  à rugir, je fus mal. Impossible de reprendre possession de mes pensées. Je n’avais pas envie de rester ici, alors une fois mes vêtements enfilés, je me retrouvais à  marcher dans la rue, jusqu’à tomber sur le Joe Bar.  J’entrais dedans pour la première fois depuis ma sortie de prison. J’avais envie de boire, mais être seul me faisait flipper. Des regards voir tous les regards se posaient sur moi. J’essayais de ne pas y attention..  Commandant une bière pour commencer.  Je m’installais au comptoir quand un gros orage s’installa sur la petite bourgade de Pearl Tress , heureusement je n’allais pas me retrouver sous la pluie et l’orage.  Je déposais mon regard sur ma voisine souriant à cette dernière avant de regarder droit devant moi.  

Oublier notre mal être pendant quelques heures :merci l'alcool... ou pas

Je me retrouvais dans ce bar le cœur nonchalant avec l’ambiance qui se trouvait dans ce bar. Tous avait l’air de se connaitre, je faisais sans doute tâche dans l’endroit, enfin je me sentais si mal d’avoir le besoin de boire. Je ne me lâchais pas, je ne voulais pas devenir un faible ayant besoin de l’alcool pour survivre à toutes ces situations difficiles qui allaient encore frôler mon monde. J’espère, je désirais que toutes ces choses venant gâcher ma vie cesse, mais malheureusement c’était comme demander de redonner la vie à ces enfants. J’aurais voulu savoir qu’ils n’étaient pas morts, mais cette simple idée me ramenait à mon arrestation et à mon interrogatoire. Je revoyais la photo que cet enquêteur m’avait foutue sous le nez, me disant que c’était moi le responsable, moi qui venait ôter deux petits anges à leurs parents. Je me sentais mal et rien que d’y repenser, j’avais cette impression folle d’être à quelques minutes de cette situation. Mon esprit tourmentait en oubliait le monde autour de moi, je finissais par percevoir la voix de cette femme, je posais mon regard sur elle alors que ma bière venait à peine de rejoindre le comptoir. Ma main entourait mon verre de bière souriant agréablement à la jeune femme, beaucoup plus âgé que moi. Mon regard croise le sien rapidement avant de porter mon verre à mes lèvres laissant couler le liquide dans ma gorge. « Effectivement, je ne suis pas un habitué.. » Je me sentais pas si à l’aise ici à vrai dire. Je ne voulais pas être seul, mais les regards me jugeant m’effrayaient même si je ne laissais rien paraître. Je n’aimais pas qu’on me dise que j’étais un tueur d’enfant, car dans cette histoire je n’étais que l’imbécile piégé. « Moi c’est Isaak et vous ? » Je reprenais mon verre le buvant rapidement en demandant la même chose quand j’entendis la voix d’un homme, qui était loin d’être le style à se retrouver dans un bar. Je regardais dehors et je ne m’étais pas trompé au vu de la pluie abondante qui tombait actuellement sur Pearl Tress, l’homme n’avait pas eu d’autre choix. Je secouai la tête. « Allez y installez-vous. ». Je venais d’avoir ma seconde bière, mon regard se déporta sur mon voisin masculin. « Vous en voulez une ? » Je souriais avant de voir la seconde boire son verre comme du jus d’orange.

Oublier notre mal être pendant quelques heures :merci l'alcool... ou pas

« Certainement ! » La facilité. J’avouais pour le coup j’avais simplement choisis de faire simple, pour me compliquer la vie ? Surtout pour qui ? Je n’avais plus personne dans ma vie ! Elle était en champ de bataille même une chatte ne parviendrait pas à y retrouver ses petits. Trois ans sans aucune goutte d’alcool, les cigarettes y en avaient partout, c’était le marché noir de la cigarette, mais je n’avais jamais réussi à tomber sur une bonne bouteille d’alcool. Ce n’était pas forcément mauvais, comme ça je restais sobre et je pouvais me défendre quand l’envie m’en prenait en prison. J’étais jeune quand j’ai fini derrière les barreaux sans de bonne raison, enfin je ne pouvais pas non plus en vouloir à la justice, car moi-même je me jugeais coupable, alors aller accuser la justice d’avoir mal agis serait sans doute déplacé pour le coup. Mon verre en main , ce dernier fût bien rapidement vide, j’avais besoin d’oublier, une mauvaise solution de le faire avec ce liquide nous rendant pour la plupart euphorique ou quelque fois violent, j’espérais avoir de la chance et simplement être euphorique. Je laissais la jolie brune plus âgée que moi se présenter, mon regard se déposa dans le sien laissant mon esprit lire dans le sien, elle n’avait pas l’air heureuse. Enfin, quand je la lâchais du regard j’aimais déposer ce dernier sur les autres personnes présentent, ils étaient tous détruit à en croire leur regard vide et quémandant d’avoir la sensation d’être en vie. L’alcool donnait sans doute cette sensation, j’avais moi aussi l’impression d’être mort et comment ne pas l’être. Un autre homme se joignit à nous, mon regard se posait sur lui l’acceptant en voisin, une fois ma bière acceptée j’en demandais deux. J’écoutais le discourt de cet homme qui avait dû être poussé à rentrer dans cet endroit juste par obligation à cause du temps. Il venait sans doute de toucher la femme, mais si je l’avais écouté de a à z j’aurais forcément pris ses mots pour moi, ces derniers convenaient parfaitement à mon monde ! Un univers détruit par une femme menteuse et futile. Les bières posées devant nous je tends la seconde à notre nouvel compagnon de route. « À la vôtre. » Tant qu’à se supporter à trois autant le faire jusqu’au bout ! Mon verre de bière tapa dans les deux autres verres avant de le porter à mes lèvres pour la boire cul sec. Mes yeux fatiguaient laissaient les paupières se fermaient doucement pour me laisser dans une pénombre bercé par le brouhaha crée par les joyeux alcooliques de notre petite ville.

Oublier notre mal être pendant quelques heures :merci l'alcool... ou pas

Je ne savais pas réellement ce que je foutais dans ce bar miteux. Non, je n’en savais rien, je cherchais du réconfort et je pensais le trouver dans l’alcool. J’aurais pu boire tranquillement dans mon studio, mais je n’y arrivais pas, c’était impossible pour moi de le faire. Je n’aurais pas pu boire dans le dernier endroit où j’avais été avant de finir en prison traité comme un tueur d’enfant. Si seulement, j’avais plus cru en moi ce jour-là, j’aurais sans doute pu faire comprendre à ces policiers que j’étais innocent et que je méritais le bénéfice du doute, enfin, cette histoire était loin maintenant pourtant elle me faisait toujours autant mal. Je me retrouvais donc là à tenter à oublier ma douleur , mes erreurs et tout ce qui pouvait ternir ma vie en ce moment même. Je finissais mon premier verre rapidement en parlant avec la brune âgée à mes côtés. On était trois ! Chacun de nous avait une raison d’être ici et celui qui était là sans trop le vouloir devait être l’homme arrivé en dernier, la pluie l’avait sans doute poussé à ouvrir la porte. Elle était une habituée à ses dires et moi j’allais le devenir sans aucun doute. Je commandais mon second verre offrant son premier à l’homme. Je bu le mien rapidement avant d’en commander un autre, je l’avais bu comme du petit lait, mais au final ça n’arrangeait pas mon état. Je les écoutais souriant un peu à leur dire. « Ouai, elle le sera peut-être un peu moins après tout. » Oublier les peines et mordre la vie à pleine dent ? Cela me paraissait si illusoire . « Merci l’ami ! » Lançais-je en l’entendant commander à nouveau pour Eden et moi-même. J’avais bien envie de finir torcher de toute façon j’en e conduisais plus alors aucun problème, je n’allais pas causer d’accident. « Enchanté ! Moi c’est Isaak ! » J’avais oublié de me présenter à l’homme , alors je finissais par le faire en lui serrant la main laissant la jeune femme prendre la parole.