C’est avec la douceur du soleil hivernal que Salomé ouvrit les yeux ce matin là. Un bâillement, suivit d’un étirement et la belle adolescente posa ses pieds à terre. Elle avait les cheveux en bataille et le regard dans le vague. Après quelques secondes elle reprit ses esprits qui étaient restés au pays des rêves et descendit le grand escalier de la demeure Maden. Comme d’habitude la blonde était encore la première levée et ce n’était pas pour lui déplaire. En effet la maison était toujours en action et le calme se faisait rare, voir quasi inexistant. Un peu de paisibilité n’était de refus. Elle prépara son petit déjeuner et s’installa au comptoir de la cuisine. Pendant qu’elle dévorait ces céréales elle pensa à la journée qu’elle allait passer. Salomé allait voir une amie qui lui était cher et qu’elle connaissait depuis un moment maintenant. C’est la danse qui les a rapproché. Seulement à présent c’était une pratique impensable pour sa pauvre amie car cette dernière était désormais aveugle. La présence de Malika était agréable, relaxante. Elle permet se s’évader de Pearl Trees rien qu’en parlant et en imaginant. Salomé aime lui raconter ses voyages avec le plus de précision possible, comme la fois où elle est partie en Afrique du sud et qu’elle a nagé avec ce requin blanc. Cette relation est précieuse aux yeux de la jeune fille car elle est en confiance, en confiance comme elle l’est rarement. Le repas terminé elle se dirigea vers la salle de bain histoire de prendre une bonne douche et de ce préparer pour son rendez vous. Elle se maquilla légèrement et mis une chemise avec un pantalon noir. Elle était fin prête à retrouver son amie. Il y avait beaucoup de vent ce jour là et ses cheveux détachés virevoltaient dans tous les sens. La balade dura un bon quart d’heure avant d’arriver devant chez Malika. Salomé sonna et attendit que son amie aille lui ouvrir. Après elles iraient sans doute se promener dans le quartier comme d’habitude pour prendre l’air au lieu de rester enfermées toute la journée. Salomé a horreur de l’enfermement, elle se sent plus libre à l’extérieur.
▌EMPLOI/ÉTUDES : Ancienne hôtesse de l'air, ne peux plus travailler étant atteinte de cécité
▌CÔTÉ COEUR : Mon coeur est à l'isolement pour une durée indéterminée.
▌EN CE MOMENT :
Vivre, c'est continuer de naître,parfois je me sens comme un enfant.Qui ne sait pas compter,qui peut tout donner. Partager et aller de l'avant J’ai toujours eu besoin de personne dans ma vie, j’ai cherché le moyen de garder du monde autour de moi sans jamais percevoir que je n’étais rien pour ces personnes. Je me méfie à présent et encore plus depuis que je vis constamment dans la pénombre de mon âme. Toi tu es entré dans ma vie et je me méfie, les questions naissent en moi sans jamais trouver la moindre réponse. Comment avancer ? Je dois simplement avancer suivant cette voix qui me guide, la tienne, je ne connais rien d’autre que cette voix rassurante et angoissante à la fois.
Sujet: Re: Sunday morning (Malika) Mar 21 Jan - 13:11
Sunday morning .
Je m’étais posée sur la balancelle qui jonchait le petit mur de ma terrasse. J’étais réveillée depuis un bon moment à présent, j’avais eu beaucoup de mal à trouver mon sommeil, cherchant une position qui aurait su m’aider, mais rien, je ne savais pas exactement combien de temps j’avais dormi, mais sans doute une ou deux heures. Je venais de laisser mes genoux rejoindre ma poitrine alors que je sentais le soleil se lever tout doucement déposant ses rayons sur moi me donnant un peu plus chaud. Je pensais énormément en ce moment. Entre Casey, Lina ou encore d’autre personne, tout le monde pensait que Medhi était un homme bien, il n’y avait que moi qui avait encore des doutes. J’étais méfiante avant de devenir aveugle, mais à présent cette méfiance c’était décuplé comme tous mes autres sens. J’étais capable de reconnaître une voix, même si je ne l’avais entendu qu’une fois, parvenir à avancer, tout ça je l’avais fait sans nul doute grâce à mon auxiliaire de vie. J’étais pourtant une belle peste avec lui et encore je me retenais de ne pas l’être trop, car j’appréciais sa présence malgré tous mes cries à son égard. Je devais arrêter de tout ressasser dans ma tête, j’étais perdue avec lui, je ne savais pas si je devais lui accorder ma confiance ou non. Je descendais de la terrasse pour me préparer à l’arrivée de Lomé. Je ne savais pas vers quelle heure, elle arriverait, mais je voulais me tenir prête, même si je sentais que cette rencontre n’allait pas bien se passer. Je connaissais parfaitement la jeune femme, elle adorait être dehors, comme moi avant, mais maintenant je ne désirais plus qu’être enfermée. J’entendais sonner alors je me dirigeais vers la porte. « Oui, bonjour ? » Je ne savais pas quand j’ouvrais la porte qui était derrière, alors je ne m’avançais pas à dire que c’était là personne que j’attendais. Il fallait vraiment qu’on trouve un système pour ne pas que j’ouvre à n’importe qui. J’espérais que pour le coup c’était Salomé qui se tenait devant moi, mais ça je ne le saurais que quand elle me parlera. Je ne pouvais pas encore deviner qui était là.
Sujet: Re: Sunday morning (Malika) Mar 28 Jan - 5:10
Malika&Salomé ◮ Sunday morning.
La jeune femme attendit plusieurs secondes avant que son amie vienne lui ouvrir. Elle fut confuse en découvrant Malika, cette dernière restait planté devant elle en attendant que son invité se présente. Salomé avait tendance à oublier le fait qu’une non voyante n’avait pas de super pouvoir et par conséquent qu’elle ne pouvait pas deviner qui se trouvait devant elle, sans entendre le son de sa voix. Elle ouvrit alors aussitôt la bouche « Oh c’est Salomé, je suis désolée, vraiment, j’arrive pas à m’y faire ! ». Ce n’était certainement pas la manière la plus délicate de le dire mais Salomé n’était pas très à l’aise à ce moment là. Elle s’en voulait énormément. C’est vrai n’importe qui pourrais rentrer sans rien dire et faire du mal à Malika. « C’est la dernière fois que ça arrive promis » dit-elle en même temps qu’elle lui fit la bise. « Alors dis moi, qu’est-ce que tu veux faire aujourd’hui ? Il fait un temps magnifique autant en profiter non ? ». La blonde savait que son amie avait du mal à sortir de chez elle mais peut être fallait-il un peu la bousculer. Et puis ça ne pourrait lui faire que du bien. Mais pressentant la réponse négative de Malika, Salomé déposa ses affaires sur le canapé et retira son manteau. « Si je peux me permettre, tu devrais demander à ce qu’on t’installe un système de sécurité pour la porte d’entrée. Ou au moins demander qui sait avant d’ouvrir. Regarde, j’aurais très bien pu être un serial killeur ou un voleur. » La dernière phrase qu’elle prononça était dite sur le ton de la rigolade mais était très sérieuse en vérité. Salomé a tendance à toujours vouloir surprotéger les gens qu’elle aime, mais c’est pour leur bien. Et puis ayant grandis avec quatre sœurs elle connaît mieux que tout le monde se que ça fait d’être couvée. Ça pouvait être très agaçant mais avec du recul c’était flatteur.
▌EMPLOI/ÉTUDES : Ancienne hôtesse de l'air, ne peux plus travailler étant atteinte de cécité
▌CÔTÉ COEUR : Mon coeur est à l'isolement pour une durée indéterminée.
▌EN CE MOMENT :
Vivre, c'est continuer de naître,parfois je me sens comme un enfant.Qui ne sait pas compter,qui peut tout donner. Partager et aller de l'avant J’ai toujours eu besoin de personne dans ma vie, j’ai cherché le moyen de garder du monde autour de moi sans jamais percevoir que je n’étais rien pour ces personnes. Je me méfie à présent et encore plus depuis que je vis constamment dans la pénombre de mon âme. Toi tu es entré dans ma vie et je me méfie, les questions naissent en moi sans jamais trouver la moindre réponse. Comment avancer ? Je dois simplement avancer suivant cette voix qui me guide, la tienne, je ne connais rien d’autre que cette voix rassurante et angoissante à la fois.
Sujet: Re: Sunday morning (Malika) Mer 29 Jan - 13:29
Sunday morning .
J’étais loin d’être une rapide quand il était question de rejoindre ma porte pour ouvrir. Je méfiais toujours, ayant cette pointe de peur en moi qui m’énervait au plus haut point. J’avais peur de me rétamer au sol. Ridicule vu que je connaissais mon appartement et qu’auparavant avant mon accident, la nuit j’arrivais à circuler sans lumière, à croire que tout ça ne se passait que dans ma tête. Je nourrissais moi-même mes nouvelles peurs ne tentant même pas de les calmer en essayant. Après tout se louper n’était pas un crime. Je venais d’ouvrir la porte me demandant qui était là, j’espérais que ce soit mon ami Salomé. J’avais raison à entendre le prénom qu’elle me donna, je souriais puis ce dernier s’évanouit à l’entente de ses paroles. Elle n’arrivait pas à s’y faire ? Moi non plus à vrai dire. Ne pas voir le visage de mes interlocuteurs était une chose qui m’énervait réellement. « Pas grave, on est deux à ne pas s’y faire » Je souris doucement la laissant entrer chez moi du moins j’espère qu’elle comprenait qu’en me décalant je l’invitais à entrer. « Ne t’en veux pas, ça va. » Elle était plus jeune que moi Lomé et je l’appréciais depuis fort longtemps, j’avais appris à la connaître avant mon accident et la danse nous avait réunis. « Le truc … c’est que dehors je me sens mal à l’aise en vrai … je n’arrive pas à supporter qu’on me regarde et de ne pas savoir ce qui se trame autour de moi … » Je connaissais la jolie blonde et je savais qu’être enfermée la rebutée tout comme moi avant. Mais tout ça c’était avant, j’étais une autre Malika et sans doute plus chieuse que jamais. J’entendais le bruit d’une fermeture éclair, sans doute venait-elle d’enlever son manteau. Je souriais essayant de saisir tout ce qui se tramait autour de moi, j’aurais voulu pouvoir le faire dehors, mais c’était encore compliqué d’y parvenir. « J’y ai pensé. Encore tout à l’heure en t’ouvrant, mais faudrait sans doute que j’y pense, mais demander qui est là, ne m’aiderait pas plus, je ne reconnais pas encore vos voix… » Je soufflais alors que mes lèvres se pinçaient entre elles. « Au pire un serial killer pourrait mettre fin à mon calvaire. » Je savais que ma petite blague qui n’en était pas tant une n’allait sans doute pas plaire.
Sujet: Re: Sunday morning (Malika) Jeu 13 Fév - 19:43
Malika&Salomé ◮ Sunday morning.
Malika exprima son malaise à être dehors. Il est vrai que pour une non voyante l’extérieur n’était pas vraiment l’endroit idéal. Ne plus pouvoir observer se qui se passe autour de soi, ne pas contrôler la situation. Chez soi on se sent plus en sécurité. Salomé comprenait tout cela mais en même temps Malika n’était pas seule. La blonde pourrait conduire son amie, lui tenir la main et lui faire découvrir le monde à travers ces yeux. Enfin la question ne se posait même pas car Salomé n’a jamais aimé contredire les gens. Elle ne supporte pas imposer quoi que ce soit, et puis Malika était assez grande pour savoir ce qu’elle voulait réellement. Quand la blonde émit l’idée d’installer un système de sécurité Lika fit une blague de mauvais gout qui ne plus pas du tout à Salomé. L’humour n’était pas un problème chez la jeune Maden mais là c’était beaucoup trop glauque pour elle et son petit cœur fragile. Imaginer Lika agressée était une idée bien trop sordide pour rigoler. « Arrête c’est pas marrant ! ». Voulant à tout prix chasser cette idée de sa tête Salomé voulu raconter la dernière nouvelle en date : Riley. Elle venait juste de rencontrer un garçon charmant dans une boutique de fringue. « Lika devine quoi ? J’ai rencontré un garçon !! » Salomé était toute excitée et avait les joues couleur tomate. Malika savait bien que la jeune femme n’avait jamais eu de relation avec un garçon et qu’elle n’avait tout simplement jamais parlé de garçon en sa présence. Ce n’était pourtant pas un sujet tabou pour la blonde mais elle a toujours été très réservée face à la gente masculine qui lui plaisait. « Il est photographe et m’a demandé de poser pour lui, tu te rends compte ? Enfin on a demandé à moi et à personne d’autre !! » Avec cette dernière phrase Salomé sous entendais que généralement la jumelle abordée était toujours Nayana, même si cette dernière n’était pas présente lors de la rencontre. « Je te raconte pas à quel point j’étais stressée, je comprends même pas pourquoi il n’a pas fuis en courant. J’avais l’air tellement débile à rougir et à bégayer… ». Salomé racontait son histoire avec passion, les yeux pleins d’étoiles. « Dis Lika, tu crois au coup de foudre ? ». Oui elle avait bien parlé de coup de foudre.