▌EMPLOI/ÉTUDES : Ancienne hôtesse de l'air, ne peux plus travailler étant atteinte de cécité
▌CÔTÉ COEUR : Mon coeur est à l'isolement pour une durée indéterminée.
▌EN CE MOMENT :
Vivre, c'est continuer de naître,parfois je me sens comme un enfant.Qui ne sait pas compter,qui peut tout donner. Partager et aller de l'avant J’ai toujours eu besoin de personne dans ma vie, j’ai cherché le moyen de garder du monde autour de moi sans jamais percevoir que je n’étais rien pour ces personnes. Je me méfie à présent et encore plus depuis que je vis constamment dans la pénombre de mon âme. Toi tu es entré dans ma vie et je me méfie, les questions naissent en moi sans jamais trouver la moindre réponse. Comment avancer ? Je dois simplement avancer suivant cette voix qui me guide, la tienne, je ne connais rien d’autre que cette voix rassurante et angoissante à la fois.
Sujet: Lee-Lou x le piège qu'on ne veux pas vivre. Lun 13 Jan - 16:21
le piège qu'on ne voulait pas vivre.
Aujourd’hui, je n’étais pas d’humeur comme souvent à vrai dire. J’allais devoir manger avec mes parents, merci Medhi qui m’avait convaincu d’accepter, j’avais plutôt envie de le frapper qu’autre chose. Partir manger avec mes parents chez moi n’était pas ce que j’aurais voulu pour ce Dimanche midi. Rester chez moi était une bonne solution à mon goût, mais au final j’avais fini par plier sous les arguments de Medhi. Je le regrettais déjà. Je me préparais en essayant de ne pas avoir besoin de l’aide de Medhi, mais j’avais du mal, pourtant je le fis seule. Il allait devoir m’emmener chez moi et parler à mes parents chose qu’il avait déjà fait à vrai dire vu que c’était eux qui le payait et qui l’avait engagé pour m’aider. Ils auraient voulu m’aider comme il le disait, mais j’avais plus confiance en eux. Combien de fois ils m’avaient laissé pour un événement, une soirée de charité pour les enfants alors que leur propre enfant était malade et qu’il ne réclamait que ses parents. J’avais préféré révéler ce que je pensais réellement depuis toutes ces années, il était impossible que je continue de chercher à leurs plaire, à être une fille parfaite qui parviendrait à avoir un regard ou encore une remarque tendre par mes parents. J’avais toujours cherché à les rendre fiers, mais au final je me retrouvais toujours blessée par leurs promesses en tout genre qu’il ne tenait jamais. J’étais fin prête, j’avais une énorme boule au ventre et l’envie de prétendre que j’étais malade était là, mais mon cher auxiliaire de vie, me laissera sans doute pas faire ça. Quelle bonne idée avait eu mes parents en lui demandant de m’en parler au lieu de m’appeler directement pour que je raccroche. Il est vrai qu’ils avaient cherchés à prendre de mes nouvelles, mais que je n’avais jamais donné suite. J’étais aveugle et c’était maintenant qu’ils étaient prêt à me considérer depuis le temps que j’attendais ? Je n’étais pas d’accord. Je les connaissais, je me doutais forcément que quelque chose se tramait sous cela. La puissance, l’argent et la renommée était bien trop importante pour eux pour que ce rapprochement soit véritable.
Je n’avais pas décroché un seul mot à Medhi dans la voiture, j’étais nerveuse à l’idée de me retrouver dans la même pièce que mes parents, puis j’en voulais tout de même à Medhi d’avoir su me convaincre. J’avais autant envie d’y être que de me pendre : donc aucune envie. J’avais ouvert la fenêtre de la voiture pour laisser l’air frôler mon visage tentant de garder mon calme alors qu’il devait sans doute pleuvoir de légère goutte au vue de celle que je prenais sur le visage. Une averse calme, elle ne provoquait aucune mélodie en se déposant sur la carrosserie de la voiture. J’avais fini par sentir la voiture se garer dans une allée où se tenait des graviers, un tas de souvenir me revient me volant un sourire qui disparue presque aussitôt en me souvenant pourquoi je me trouvais là. Je sortais de la voiture demandant à Medhi de me laisser sur les escaliers de la maison le temps que je trouve le courage d’entre, le laissant aller parler avec mes parents, sans doute pour se plaindre de moi, même si je n’étais pas si horrible que ça, du moins je ne le pensais pas. J’étais restée un petit moment sur les escaliers avant d’entrer dans la maison quand Medhi en sorti. Ce fut l’une des gouvernantes qui m’aida à m’installer dans le salon. Je me retrouvais seule, ne sachant pas si quelqu’un était dans la pièce jusqu’à ce que mon père entre dans la pièce en parlant. Il venu vers moi pour me serrer, je restais distante malgré l’envie de craquer. Il me prévenait qu’il allait revenir vu que la sonnette venait de retentir, je ne savais pas ce qui m’attendait et je commençais à avoir peur.
▌EN CE MOMENT : Vers le chemin de la reconstruction d'après rupture ?
▌RPs EN COURS : Adam ✘ It's not like we predicted that the one you want is gonna be the one you thought
▌DC : Dodo le prof qui aime la pratique, Mimile le chasseur de fantômes & Nono le p'tit abricot
Sujet: Re: Lee-Lou x le piège qu'on ne veux pas vivre. Mar 18 Fév - 9:47
Malika & Lee-Lou
« We used to be friend... what happened to us ? »
Voilà des jours que la tornade blonde a cessé de sourire et qu’elle se terre chez elle, les yeux rougis de larmes qui n’en finissent plus de couler. Si ce n’est pas la première fois qu’elle quitte un homme, c’est la première fois que cela lui fait aussi mal. Elle aime encore l’Hispanique, mais ce qu’elle a appris l’a profondément blessée. Il le lui aurait dit, lui aurait expliqué sa situation dès le début de leur relation, elle aurait pu comprendre, vivre avec et faire en sorte d’arranger les choses, mais pas comme ça. Elle lui en veut, elle le déteste d’avoir attendu qu’elle le demande en mariage, pour qu’il se décide, par obligation de lui avouer qu’il était déjà marié et qu’en plus il a des enfants. Elle a beau l’aimer sincèrement, elle ne pouvait pas accepter cela, comment pourrait-elle encore lui faire confiance maintenant ? Après une grosse dispute, finalement, ils ont décidé que c’était mieux pour le moment qu’il reparte retrouver sa famille. Seulement, depuis le départ de son homme, elle pleure, elle a mal. Ava avait raison... Et ses parents aussi.
Ses parents d’ailleurs, qui depuis, tentent de lui changer les idées du mieux qu’ils le peuvent, comme l’invitée avec eux au dîner où ils sont conviés chez les Clarsons. La blondinette est loin d’être ravie, elle n’a absolument pas envie de sortir, préfère rester un peu chez elle encore, elle a besoin de temps pour se remettre de sa rupture plus que douloureuse. Devant l’insistance de sa mère, Lee-Lou fini par abdiquer, se disant que de toute façon, elle n’y verra probablement Malika, la fille du couple d’amis de ses parents, puisque cette dernière ne parle plus à ses parents et comme les deux filles ne s’entendent plus vraiment depuis pas mal de temps, alors qu’il fut une époque où elles étaient amies. « Bon d’accord, je viens, mais on ne s’éternise pas ? » La jeune femme sort se son canapé en trainant un peu des pieds et en soupirant, montrant tout de même qu’elle n'est pas enchantée de la sortie. Elle passe rapidement à la salle de bain, et ne s’apprête pas spécialement pour l’occasion. Elle préfère opter pour une tenue sobre et confortable, relevant sa crinière blonde en une queue de cheval lâche. « Voilà, je suis prête et je t’interdis de me faire une réflexion sur mes habits, je ne me changerais pas, quoi que tu dises. » Lee-Lou reprend un peu de son air fier, elle toise sa mère, la défiant de toute remarque. Madame Winstons se contente de sourire à sa fille et de lui tendre son manteau. « Tant que tu viens avec nous, ça m’ira. » La demoiselle sourit en retour à sa maman et enfile son manteau.
Une fois dehors, avant de grimper à l’arrière du véhicule de ses parents, Lee-Lou ferme un instant les yeux, sent et ressent la caresse de l’air frais sur son visage, son sourire s’élargit. Respirant profondément, elle se rappelle à quel point elle aime la vie, et que la personne qu’elle montre depuis le départ de Phoenix n’est pas elle, n’est pas ce qu’elle est, n’est pas ce qu’il avait aimé en elle. Des larmes lui montent aux yeux. * Arrête de penser à lui, tu te fais du mal pour rien * La jeune femme secoue la tête, essayant par ce geste de chasser les pensées qui la ramène à l’Hispanique. Dans la voiture, elle regarde par la fenêtre, dans le vide au loin et ne répond à ses parents que par des « Hum.. » et des hochements de tête. Lorsqu’ils arrivent, elle soupire en claquant la portière pour la fermer et suit ses parents jusque sous le porche de la demeure des Clarsons, souhaitant sincèrement qu’elle ne se soit pas trompée et que Malika ne soit pas là. Les secondes qui séparent le retentissement de la sonnette, et la porte d’entrée qui s’ouvre enfin, laisse le temps à Lee-Lou de commencer à regretter d’être venue.