▌EMPLOI/ÉTUDES : étudiante en psychologie et travaille dans une pâtisserie
▌CÔTÉ COEUR : anciennement fiancée, le coeur en mille morceaux
▌EN CE MOMENT :
▌RPs EN COURS : † just somebody that i used to know w/ Davina
† changé moi ? absolument pas ... w/ Salomé
† our weary hearts just fall apart w/Ezra
† intrigue chez les Griffin
† broken trust and broken hearts ... w/Ezra (ended)
▌DC : une brunette mariée (Sarah), une amnésique (Vithanie)
Sujet: titre à venir ◊ reid Dim 12 Jan - 21:49
reid&nayana ₰ citation de votre choix.
« Quand vous vous regardez dans un miroir, qu'est-ce que vous y voyez ? Est-ce que c'est la personne que vous avez rêvé d'être ? Est-ce que vous êtes passé à côté de votre vie ? Et si une petite voix vous répète que vous n'y arriverez pas, ignorez la et croyez en vous. Et gardez espoir ... Et surtout continuez à croire en vos rêves car ils peuvent se réaliser. » ▲ OTH
« Nayana…Nayana ! T’as pas vu mon jean noir ? » Dans son lit, Nayana grommela un simple non à sa petite sœur. « T’es sûre ? » Pour toute réponse, Nayana empoigna un de ses cousins et l’envoya en direction de sa sœur. Elle ne sut même pas si le coussin avait atteint sa cible, n’ayant pas envie d’ouvrir les yeux. Pourquoi aurait-elle le pantalon de Sélénia franchement ? Qu’est-ce qu’elle aurait fait avec ? Le porter ? Comme si elle allait portait les affaires de sa sœur… Sa petite sœur battit en retraite, refermant la porte de la chambre doucement. Nayana finit néanmoins par ouvrir un œil afin de regarder son réveil. 06h30. Elle avait encore largement le temps de profiter de son lit. Elle n’avait pas cours aujourd’hui. Du moins, elle n’allait pas en cours, nuance. Elle allait encore sécher, une nouvelle fois. Et comme les fois précédentes, une lettre de l’université allait arriver à la maison. Une lettre dans laquelle on la menacerait d’arrêter son cursus scolaire si elle continuait comme ça. Nayana s’en fichait. Elle s’en moquait pas de ses études. Des études de psychologie qu’elle avait commencées plus pour faire plaisir à sa famille qu’autre chose. Elle, ce qui lui plaisait, c’était la pâtisserie. C’était sa passion. Une passion que son père et ses sœurs avaient bien du mal à comprendre. Nayana s’en moquait aussi. Ça ne leur plaisait pas ? Tant pis. Elle, c’était ce qu’elle aimait, c’était le plus important. Sa passion, elle « l’entretenait » à la boulangerie-pâtisserie de Reid Clarke. Ce poste, elle l’avait eu grâce à Livia. Bon, il fallait admettre que les circonstances n’avaient pas été gaies. Livia avait dû réduire ses heures suite à un problème familial et Nayana avait donc reçu un appel comme quoi elle était prise. Elle en fut heureuse et en même temps peinée pour Livia. Sans s’en rendre compte, la jeune femme se rendormit. Tant et si bien que lorsqu’elle ouvrit à nouveau les yeux, elle se leva d’un bond en constatant qu’il était 8h47. Elle était en retard. Normalement, elle devait être à la boulangerie à 8h00. « Merde, merde, merde … » cria-t-elle tout en piochant dans sa garde-robe après un pantalon et une blouse. Elle n’aimait pas être en retard. Pas à la boulangerie. En cours, ça lui importait peu, mais là, à son travail… Surtout que ce matin, Livia n’était pas là. Après un passage éclair à la salle de bain, elle enfila rapidement ses chaussures, noua ses cheveux en une queue de cheval et prit son sac. Nayana dévala les escaliers en quatrième vitesse sans délicatesse. Cela lui valut une remarque de son père depuis la cuisine. Sans lui répondre, elle sortit de la maison et grimpa dans sa voiture. La route jusqu’à la boulangerie se révéla plus longue que d’habitude. Plus de gens sur la route, ce qui eut l’effet d’énerver encore plus la jeune femme. Elle finit par arriver à son lieu de travail avec une bonne heure de retard. Elle entra dans la boulangerie en même temps qu’une cliente en sortait. Nayana lui adressa un sourire avant de refermer la porte derrière elle. Se retournant, elle croisa le regard de son patron. Son patron qui était derrière le comptoir et qui tenait un plateau en main rempli de croissants et de pains au chocolat. « Je suis vraiment désolée pour le retard, Monsieur Clarke. Sincèrement. Je n’ai pas entendu mon réveil et la circulation aujourd’hui était horrible … » s’expliqua-t-elle tout en se rendant à l’arrière-boutique afin de déposer sa veste et mettre son tablier. Elle revint ensuite au comptoir et prit le plateau des mains de Monsieur Clarke qui la laissa faire. Rapidement, elle plaça les différentes viennoiseries dans les bacs. « Belle matinée n’est-ce pas ? » Une question banale pour tenter de faire la conversation. Ce matin, Nayana n’était pas à son aise à cause de son retard et ça, elle était certaine que cela se voyait dans sa façon d’agir.