▌EMPLOI/ÉTUDES : Professeur de littérature anglaise
▌CÔTÉ COEUR : amoureux de deux femmes
▌RPs EN COURS : ✘ with Erlina ✘ with Elina ✘ with Eden & Isaak
▌DC : LL ♥ la tornade blonde, Mimile le chasseur de fantôme & Nono le p'tit abricot
Sujet: ✘ Can't fight this feeling Dim 5 Jan - 17:34
Prudence & Dorian
« You brought me the moon, you gave me the sun, You gave me a piece of your heart. »
La maison est désespérément vide, comme tous les jours depuis presque deux ans. Même quand sa femme est là, c’est comme si elle ne l’était pas. Son corps est présent, son esprit est ailleurs. Dorian a bien essayé de l’aider, mais Elina le repousse sans cesse, le rejette constamment. Entre eux, il n’y a plus de discussion, plus de regards complices échangés, de sourires qui parlent pour eux, reste-t-il même de l’amour ? Oui, sans doute encore un peu. En tout cas, le professeur le pense, sinon pourquoi reste-t-il là, encore avec elle. D’autant qu’il a rencontré quelqu’un d’autre, et que même si cette relation devrait être prohibée autant par le fait qu’il soit marié que le fait qu’il s’agit de l’une de ses étudiantes, Dorian aime sincèrement Prudence. Il a retrouvé avec la jeune femme, tout ce qu’il a perdu avec son épouse le jour où ils ont appris qu’elle ne peut pas avoir d’enfant. Avec son élève, Dorian a réappris à aimer, a réappris à rire, a réappris à vivre. Voilà près d’un an qu’il est avec elle, il n’a pas vu cette relation prendre de l’ampleur, c’est venu comme ça, d’ailleurs il n’a jamais voulu tromper sa femme, avec Prudence ça s’est comme ça, petit à petit, entre eux c’est venu naturellement, il ne pouvait combattre l’attirance qu’il ressentait pour elle et s’est laissé plus ou moins volontairement prendre au piège dans cette liaison. Dorian avait besoin de ça pour se sentir à nouveau exister, et cela lui fait du bien de se sentir aimer et de se sentir important pour quelqu’un. Prudence est sa bouffée d’oxygène dans son quotidien devenu trop morose.
Au début de leur relation, ils étaient plus amants qu’autre chose, et techniquement ils le sont toujours, puisque Dorian est toujours marié. Mais la différence réside qu’au départ, leur relation était surtout physique, ils se voyaient en cachette, dans une chambre d’hôtel et autres clichés des amants secrets, mais rapidement cela a évolué entre eux, ils ont eu besoin de plus que cela, de se voir sans que cela ne se termine systématiquement en faisant l’amour. Ils aspiraient à une vraie vie de couple et on trouvé une petite ville éloignée de Pearl Trees ou même de Woodburgh, mais dans les environs, où ils ne connaissent personne et où ils peuvent donc se retrouver en toute liberté pour aller au restaurant, au ciné ou simplement se balader main dans la main sans avoir à se cacher ou à craindre qu’on les voit et les reconnaisse. Il y a bien plus simple, il y a une solution pour eux, mais Dorian a beau le promettre à Prue, il a beau lui faire croire qu’un futur est possible pour eux, il a beau essayer de s’en persuader lui-même, et il le veut sincèrement au fond, il est juste simplement pour le moment, incapable de prendre la décision qui permettrait tout cela : demander le divorce. Il n’arrive tout bonnement pas à se résoudre à abandonner sa femme comme ça, pas dans l’état dépressif où elle se trouve, il aurait l’impression de l’enfoncer encore plus qu’autre chose, même si au final, être là près d’elle ne l’aide pas et ne change rien. C’est parce qu’il y a encore de l’amour entre eux, ou tout du moins que lui l’aime encore un peu, qu’il n’arrive pas à lâcher prise et à la quitter. L’anglais culpabilise énormément de la tromper, mais dans un sens il culpabilise vis-à-vis de Prudence aussi, de la tromper également.
Dorian essaie de faire les choses bien avec son étudiante, il ne veut pas la perdre, il l’aime sincèrement, mais sans vraiment sans rendre compte, il la manipule pour qu’elle reste, pour qu’elle ne le laisse pas, alors qu’à l’heure actuelle il n’est pas prêt à laisser sa femme pour elle, il lui fait du mal, alors que tout ce qu’il veut c’est son bien, mais avec lui. Il semblerait qu’au fond, le professeur soit un peu égoïste, à les vouloir toutes les deux, sans se décider à choisir. Mais aujourd’hui, comme la plupart des weekends, il choisit Prudence pour le passer en sa compagnie, dans cette petite ville située à quelques kilomètres au nord de Woodburgh. Au programme, une journée simple en amoureux, mais il a prévu sans prévenir sa douce Prudence, afin de lui faire une surprise, un pique-nique, pour le déjeuner. Il a préparé le matin même tout ce qu’il fallait, mit le tout dans une glacière et quelques sachets, le tout dans le coffre de sa voiture. Il griffonne un petit mot à l’attention de sa femme pour la prévenir de son absence, qu'elle ne s’étonne pas quand elle reviendra, mais remarque-t-elle seulement encore que son mari n’est presque plus jamais là les weekends ? Peu importe, Dorian n’a qu’une hâte, retrouver Prudence, à qui il a envoyé un message un peu plus tôt dans la matinée pour lui donner rendez-vous vers onze heures trente, devant l’entrée du parc de la ville où ils se retrouvent depuis des mois. Lui y arrive bien vingt minutes avant l’heure fixée, histoire de préparer le kiosque dans le parc pour leur pique-nique, d’y installer la couverture, et de sortir les plats, une rose disposer au centre. Il a eu cette idée la dernière fois qu’ils se sont baladés dans ce parc, car malgré la saison, il fait relativement doux, et le kiosque se trouvant là leur offre un abri, le pique-nique étant donc réalisable, même pour un hiver et il trouve cette idée originale. Dorian aime surprendre sa maîtresse. Quand il revient vers l’entrée, elle est là, magnifique femme, là pour lui, jeune, belle, souriante et pleine de vie. Le professeur sourit, elle lui tourne le dos, il s’avance derrière elle et vient enlacer doucement la jeune femme, la prenant par surprise. « Bonjour toi. Tu m’as manqué. » Et il l’embrasse dans le cou pour accompagner ses paroles.
Sujet: Re: ✘ Can't fight this feeling Mar 7 Jan - 5:11
Dorian & Prue
“ On ne devrait se résigner qu'au bonheur ”
« Saleté de bouton ! » Cris-tu en colère contre ton jean avant de l’envoyer valsé à l’autre bout de ta chambre. Depuis tout à l’heure tu t’efforces de le fermer en vain, ça t’agace parce que ces derniers temps t’as un mal fou à rentrer dans tes fringues et tu ne comprends pas. Cela t’énerve encore plus que c’est ton jean favoris que tu ne peux plus porter. « Mais qu’est-ce que tu fabriques encore ? » Demandes Selenia en faisant irruption dans ta chambre sans crier gare « Je n’arrive pas à enfiler mon jean voilà ce qu’il se passe.. » Soupires-tu en ouvrant ton armoire à la recherche d’autre chose à te mettre sur le dos « Ca t’arrive souvent en ce moment… » Tu la fusilles tu regard en comprenant ce qu’elle veut suggérer, qu’elle s’avise seulement de le dire et tu « T’as pt’être grossis tu crois pas ? » « Sors de ma chambre ! » Hurles-tu en lui envoyant une tennis dessus, tennis qu’elle évite in extremis et qui vient rebondir sur la paroi de la porte qu’elle vient de refermer, pourtant tu l’entends marmonner derrière celle-ci « Tu t’es encore levé du pied gauche aujourd’hui c’est pas possible ! » Pour seule réponse tu cognes sur la porte pour lui faire signe de dégager définitivement ce qu’elle ne manque pas de faire rapidement. Exaspérée tu soupires devant ton reflet, elle n’a pas tort, ces derniers-temps tu es toujours sur les nerfs, tu t’énerves vite et pour rien surtout toi qui fais toujours preuve d’un calme olympien. Autre soucis dérangeant t’as la sensation que toutes tes émotions sont exacerbées, la dernière fois tu t’es mise à pleurer en plein cours de grec ancien parce que le professeur t’avais rendu ta copie avec une note plus basse que ce à quoi tu t’attendais toi qui excelles toujours partout. D’ordinaire ce genre de chose ne serait jamais arrivée et c’était d’ailleurs fort gênant, pourtant tu n’avais pu retenir ce trop plein de déception qui s’était alors manifesté par des trombes d’eau noyant tes joues. Episode particulièrement humiliant. Pourtant il fallait te rendre à l’évidence, Sely n’avait pas tort, tu avais indéniablement pris du poids et ce sans même t’en apercevoir. Rien de visible à l’œil nu cependant mais tu le sentais dans tes vêtements. Tu finis par enfiler une robe trapèze couleur taupe avant de te glisser dans ta paire de bottes puis attrapes tes clefs et files discrètement. Tu n’as pas envie d’informer ta famille que tu sors déjeuner dehors parce que tu sais que viendront suivre alors les questions : où et avec qui ? Et cela hors de question de l’évoquer avec eux. Ils ne comprendraient pas surtout ton père, tu détestes leur mentir, tu détestes cela oui. Tu ne veux pas avoir à quitter la maison en douce comme Naya ou faire le mur comme Sely et encore moins inventer des bobards toujours plus gros mais tu n’as pourtant pas le choix. Si tu avouais à ta famille que tu fréquentais quelqu’un ils en viendraient forcément à se demander qui et surtout pourquoi tu ne leur as pas encore présenté. Présenter quelle ironie ! Tu ne peux pas et ne le pourras surement jamais pour la simple et bonne raison que tu vis une relation interdite, prohibée, tabou et secrète. Comment leur dire que tu fréquentes un homme de 13 ans ton aîné ? Qu’en plus de cela il est ton professeur à l’université ? Sans oublier qu’il est marié. T’arrives même pas toi-même à le dire à haute voix, tu sais que c’est mal, tu mets en péril sa carrière et son couple. Pourtant tu ne parviens pas à le quitter, tu te résous à être sa maîtresse, à te complaire dans un adultère, à être « l’autre femme ». On ne peut pas dire que cela t’enchante mais as-tu réellement le choix ? Parce que peu importe combien quelque chose peut vous blesser parfois l’abandonner fait encore plus mal.
Alors tu t’es fais une raison, tu as accepté de le voir en cachette, de te contenter de ce qu’il t’offre quand pourtant tu espères tellement plus. Tu n’es pas résignée, juste fatiguée qu’il se décide si tenté qu’il le fasse un jour. Il t’a promis de quitter sa femme, tu le crois du moins tu as envie de le croire, l’ennui c’est que tu sais au fond qu’ils ne se sépareront sans doute jamais. Cette histoire va te meurtrir au final, tu finis par penser que tu es folle, complètement masochiste. C’est un schéma que tu répètes sans cesse, tomber amoureuse d’une personne dont il ne faut pas. Être attiré par ceux que tu devrais fuir et au contraire repousser ce qui t’apporterait bonheur, stabilité. Peut être est-ce aussi car tu n’as jamais vu un ménage heureux, on ne peut pas dire que tes parents étaient un modèle de stabilité et même tes sœurs en fin de compte, peut être que l’amour comme tu l’entends n’existe pas. Peut être n’est-ce qu’un conte de fée ? Et c’est stupide parce que tu persiste à croire que tu mérites « mieux » que tu mérites « l’idéal », tu continues de croire que toi aussi tu vivras un truc épique et sincère. Pas que tu ne sois pas réellement amoureuse de Dorian, tu l’aimes tu le sais mais votre histoire est trop compliquée et surtout éphémère quand tu y réfléchis tu sais pertinemment que toi et lui vous n’avez pas d’avenir, il est naïf de prétendre le contraire, tu ne fais que retarder l’inévitable. Il faut croire cela dit que l’un comme l’autre vous avez encore besoin de cette relation, trop attachés à ce que vous êtes ou ce que vous pourriez devenir si seulement…
Songeuse tu gares la voiture non loin du parc où vous vous donnez habituellement rendez-vous. A Kisinghton vous pouvez vous fréquenter sans avoir à craindre de croiser un visage connu, vous avez la douce illusion d’être un vrai couple quand vous ne faîtes que vous leurrez, tu vis dans l’ombre de sa femme tu le sais mais préfères occulter cette réalité trop cruelle à tes yeux. Attendant près des bosquets de roses tu le cherches du regard avant de reporter ce dernier sur ta montre, pile à l’heure comme toujours tu es d’une ponctualité étonnante. Une légère brise vient caresser ton visage et tu souris, le temps est plutôt doux pour la saison, tu sens que c’est une très belle journée qui s’annonce car le soleil éclaire déjà les reflets de tes cheveux. Soudainement des bras viennent se nouer autour de ta taille et tu sursaute à ce contact avant d’entendre sa voix caresser ton oreille dans un murmure. Ton sourire s’élargit un peu plus tandis que tu sens la douceur de ses baisers sur ta peau. « Monsieur Harrington dois-je comprendre par là que vous vous languissiez de me revoir ? » Lui réponds-tu malicieuse, tu ne le vouvoie que lorsque vous être en public ou en en cours, jamais lorsque vous partager des moments rien qu’à vous. Tu es d’humeur taquine et tu as envie de plaisanter un peu sur la chose, autant s’en amuser car au fond tu as conscience qu’il n’y a rien de drôle mais tu es ainsi, tu en fais un jeu habilement pour oublier la précarité de votre situation. Tu fais volte face et passant tes bras autour de son cou tu l’embrasse aussitôt, rapidement, de façon légère tes lèvres effleurent les siennes avant de s’en détacher pour laisser échapper un chuchotement « Tu m’as manqué aussi… » Tu te recules et fais quelques pas en observant les alentours ta curiosité en éveil « Alors qu’elle est donc cette surprise dont tu m’as parlé ? » Impatience tu te mords la lèvres inférieure tout en effleurant des tes doigts les pétales de fleurs qui se détachent si facilement en vue de la saison. Tu reviens vers lui toute guillerette et attrapes les pans de son manteau « J’ai droit à un indice ? » Tu lui lances un regard espiègle avant de déposer un nouveau baiser sur son menton, puis sa joue et de rire tendrement en plongeant ton regard dans le sien. Décidément tu ne pourras pas t’en passer même si tu le voulais, c’est lui à présent ton amphétamine.
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