IRL, je suis cindy mieux connu sous le pseudo de Luckyred, j’ai 23 ans  & j’ai connu le forum grâce à  quelqu'un a fait de la pub pour son scénario sur facebook. Something else to say ? Votre forum est magnifique   
   

Et voilà la vie de mon personnage...



J’arrivais en courant dans la chambre de mes parents espérant qu’ils étaient enfin rentrés de leur voyage. Je me glissais dans cette chambre découvrant un lit défait,  je comprenais donc qu’ils étaient rentrés, mais déjà levés.  Je courais à toute vitesse dans les  escaliers pour rejoindre la salle à manger ou une table pour le petit déjeuner était dressée, mon regard se déposait sur ma nourrice et je sentis des larmes monter en  la voyant baiser la tête.  Je soufflais reprenant sur moi. Ils n’étaient plus là. «  Malika tes parents ont  dû repartir pour leurs travailles, ils y a un cadeau pour toi dans le jardin. »   Mon regard la fixait elle, cette nourrice que je connaissais sans doute depuis ma naissance, du haut de mes huit ans, je comprenais que ma vie allait être ainsi, croiser de temps à autre mes parents et avoir des cadeaux par dizaine.  Je venais de m’installer à cette table à présent dressée que pour moi.  Je voyais l’une des servantes s’approcher de moi avec un fruit «  NON ! Je veux du chocolat. »   Venais-je d’exiger en  hurlant.   Ne la voyant pas revenir, je décidais de quitter la table pour aller voir ce qui se passait  dans le  jardin. Découvrir ce fameux  cadeau qui m’attendait, j’eus un léger sourire en apercevant le cadeau de mes parents.  Un poney.  Je m’en approchais en souriant, j’étais heureuse tout en ayant une vilaine boule au ventre qui me faisait me sentir mal.   Mes bras étaient enroulés autour du cou de cet animal appréciant la chaleur de ce geste qu’il me laissait volontiers lui donner.

Je flânais dans ma chambre en  fixant le plafond de ma chambre, laissant mon esprit me transporter ailleurs.  Je venais de rentrer  de colonie de vacance, ma seule hâte était  de tout conter à mes parents. Partager mes joies, mes rencontres, mes émotions ou mes peines, mais malheureusement ces derniers n’étaient pas encore là. L’habitude.  Pourtant, j’avais toujours l’espoir de les voir débarquer dans ma chambre. Aujourd’hui c’était la rentrée et ils m’avaient aussi promis d’être là, alors je continuais d’y croire impossible de cesser d’être naïve.  Je sautais sur mon lit allant ouvrir la porte où ça venait de sonner   à toute vitesse, manquant même de tomber dans les escaliers, j’ouvrais la porte et mon espoir se brisa en mille morceau.  Je restais là planté devant  mon oncle  et parrain qui venait pour m’annoncer sans doute que mes parents n’allaient pas venir. «   Non, non  et non ! »  Je ne lui laissais pas une seule seconde pour placer le moindre mot, impossible.  Je n’avais pas envie d’entendre que tout ce que je désirais réellement n’était pas prêt de se produire.  J’étais partie rejoindre Pumbaa, voilà le nom que j’avais attribué à  mon poney que je connaissais depuis deux ans à présent.  Je restais près de lui quand j’entendis la voix  de mon oncle.  «   Tiens c’est pour ta rentrée, ta mère voulait te l’offrir pour que tu puisses être la plus belle ». Je le regardais et  fixais à présent cette jolie robe qu’il me présentait ainsi que tout ce qui allait avec : chaussure, sac  et bijoux.  Je pris le tout ne regardant qu’à peine mon oncle pour le remercier. A quoi bon dire merci ?


Une idée  parfaite.  Je me dirigeais vers  le bureau de mon père qui pour une fois était occupé.  J’allais frapper à la porte, mais à la dernière minute ma main se replaça le long de ma hanche pour entrer dans cette pièce. Je m’installais sur le bureau de mon père qui n’avait pas encore capté ma présence,  je toussotais le laissant sursauter alors que mon regard se posait dans le sien. «  Mon papounet »  Je souris quelque minutes avant de lâchais ce que je voulais. «   C’est les vacances et tout le monde part en FAMILLE »  Lâchais-je en souriant doucement avant de sortir une brochure.  «   Je voudrais  allez à Milan et  sans vous, mais avec quelques amies à moi ? »  Je le regardais souriant doucement, je n’avais pas précisé le pourquoi je ne voulais pas d’eux, car je savais qu’ils avaient déjà prévu des vacances pour eux deux. Je ne me souviens pas réellement avoir eu des vacances en famille, à quel point que j’arrivais à jalouser la moins populaire des filles de notre collège, moi j’étais populaire et  assez courtisé par les garçons. «   Il te faut combien ?  Dis-moi dans ton petit voyage tu pourrais  inclure le fils de l’un de nos partenaire ? Il vient d’arriver et ne connais personne. »  Je soufflais sans le cacher, pourquoi il m’imposer la présence d’une personne que je ne connaissais pas ?  Je le regardais  fronçant les sourcils. «   Tu auras ta voiture  en même temps que le voyage, j’ai bien vu que tu la voulais cette décapotable. »  D’accord, là il marquait un énorme point, j’avais fêté mon anniversaire  avec une grande fête,  les seize ans c’était quelque chose d’important au point de le marquer correctement. Ma voiture que j’avais eu à cette période venait de passer  pour une vielle chose démodé,  celle qu’il me proposait d’avoir c’était la dernière sorti. «  D’accord. Mais j’aurais besoin de ça. » Disais-je en prenant le chéquier de mon père avec un petit sourire mielleux alors qu’il se levait pour embrasser mon front et m’escorter en dehors de son bureau.



«  J’ai cru voir un fantôme en montant dans l’avion »  Je le regardais en soufflant, il avait décidé de me saouler ?  Je  finissais par reposer mon regard sur les boutons de l’ascenseur  pour monter à mon étage, mais il bloqua l’ascenseur  ce qui me mit en rogne.  Mon regard se glissait  dans le sien alors qu’il souriait avec ce sourire qui pouvait me faire craquer en un clin d’œil justement.  «  Tu me veux quoi Ozzie ? »   Je  secouai la tête, pourquoi fallait-il que je me  laisse aller à son jeu. Dangereux, voilà dans quoi j’allais m’aventurer.  Je ne pouvais pas encore craquer.   «   Toi dans mon lit, ça ne serait pas mal, puis si tu pouvais dire à ton père de signer avec ma boite. »  Je levais les yeux au ciel et  m’avançais vers lui, mais surtout des boutons pour remettre en fonctionnement l’appareil censé m’emmener à ma chambre. «   Sérieusement, jamais  je n’aurais pensé voir la fille de seize incapable de vivre et de se démerder seule dans un  avion à jouer l’hôtesse de l’air, tu n’avais pas mieux à faire ? Comme  mannequin, pas pour dire que tu es jolie, non toi t’es juste bonne et ça s’arrête là : miss objet. »  Ce surnom qu’il venait de prononcer me fit revenir en arrière à notre rencontre, mon père m’avait amené à ma perte quand il me demanda d’emmener le fils de l’un de ses partenaires à mon voyage. Il avait tout eu de moi ma première fois alors qu’il finit par sortir avec une autre qui était censé être mon amie.  J’avais été trahi et j’ai fait de leur vie un enfer au lycée par la suite.  «   Toi  et moi c’est impossible, voir incompatible. »  Je prenais de l’argent dans  mon portefeuille un billet de vingt euros «   voilà ce qui te faut pour payer une fille à ta hauteur ! » J’avais remis l’ascenseur en route sans qu’Ozzie ne s’en rende compte. Je souriais doucement en entendant la sonnerie pour prévenir que la porte allait s’ouvrir.   Je sortais de l’endroit le laissant seul dans cet ascenseur.  Des regrets d’avoir fait fuir  cette fille loin de la ville ou encore avoir réduit la vie sociale d’Ozzie à néant ? Non. J’avais aucune défense mise à part les mots et cette popularité qui me servait, je pouvais remercier l’argent de papa, maman je l’avais très vite compris.



Encore un matin.  Je me réveillais doucement, sans réellement  savoir pourquoi je me réveillais. Je n’avais rien à faire de mes journées. J’aurais bien voulu sortir histoire de sentir  le vent caresser avec douceur la peau de mon visage, mais cela m’étais impossible.  Je connais mon appartement par cœur, mais depuis ces trois mois, je finis toujours par me cogner quelques parts, comme si quelqu’un s’était amusé à décaler mes meubles  de quelques centimètres pour me rendre la vie impossible.  La cécité, jamais je n’avais entendu ce mot, on n’avait toujours parlé de personne aveugle, mais le médecin pour rester polie avait simplement parlé de cécité essayant de dédramatiser la chose. Mais, comment cela ne pouvait pas être un drame ?  Aveugle, je ne voyais rien, j’étais dépendante  ne pouvant pas tout faire seule.  Je luttais depuis maintenant quelque temps contre les personnes n’étant là que pour l’argent et non pour la personne que j’étais, il faut le dire, je ne pouvais à présent compter les amis sur une seule main , je n’en avais pas des masses. J’étais une peste, la vie m’a donné  un caractère puissant et destructeur pour les personnes m’entourant.  Je n’avais pas vu mes parents depuis mon accident,  ce n’était pourtant pas une grosse surprise, ils n’avaient jamais été présent, jusqu’à cet épisode dans ma vie. Pourtant, je n’avais pas manqué de leurs dire leurs quatre vérité, même si pour ça je devais simplement les détruire, je m’étais laissé aller sur cette voix détestable où les personnes ne risquaient pas de m’aimer.  Maintenant, j’avais simplement compris que je désirais avoir de l’intention, la solitude, m’effrayait et  cet handicap qui m’était tombé dessus m’enfermer dans mes pires craintes.  J’étais effrayée sauf que cet homme était là, je ne connais rien de lui, mise à part cette voix qui me rassure, mais ma méfiance sera toujours présente et je ne me leurrais pas trop, car il est simplement là pour l’argent comme beaucoup d’autre.

   

Laissez-moi vous raconter un événement marquant de ma vie...

Woodburgh, Midnigth Club.
Ce soir, j’avais décidé d’organiser une petite soirée entre fille. Rester à la maison à regarder des films à l’eau de rose ? Non, très peu pour nous. C’était une sortie dans l’un des clubs les plus réputé à Woodburgh. J’avais enfilé une petite robe noir remontant un peu au-dessus des genoux et le dos en décolleté. J’attendais donc l’heure pour m’y rendre, il n’était pas encore minuit qu’on buvait déjà quelques verres histoire de commencer la soirée correctement. La soirée avait tout pour être parfaite, comme toujours on était quatre et toute prête à sortir le grand jeu à la gente masculine, malheureusement pour eux on ne repartait jamais avec eux quand la soirée était dites « entre filles ». Je m’étais posées avec mes amis sur l’une des banquettes dans le carré vip, ce petit coin était fréquenté par des personnes bien vu et non pas des personnes qui n’avait même pas les moyens de ce payer une bière dans ce carré, car on tournait tous au champagne. Je papillonnais à gauche et à droite tout en allant danser sensuellement avec mes amies, alors que les hommes affluaient de plus en plus pour avoir le droit à une danse tout en sachant qu’ils désiraient beaucoup plus. J’étais bien, je souriais plus qu’à l’habitude, j’étais exactement euphorique et je pouvais remercier l’alcool qui coulait à présent grandement dans mes veines. Je sentais l’une de mes amis m’extirper des bras d’un homme que je connaissais à peine laissant simplement nos langues faire connaissance. Je les suivais, il était l’heure de rentrer, remarque, je n’avais pas surveillé l’heure et je devais me rendre à une journée caritative pour mes parents qui me l’avaient demandé, je cherchais toujours à avoir un peu d’intention de leurs part, mais rien n’y faisait réellement. On venait de sortir du club et là plus rien, je me souvenais plus de ce que j’avais fait, ce qui pouvait être sûr c’est que j’étais montée dans cette voiture qui détruit ma vie.


Pearl Trees, hôpital.
J’avais mal. Je sentais les traits de mon visage s’étirer comme pour grimacer sous la douleur que je ressentais. J’ouvrais les yeux et j’étais persuadée de l’avoir fait, mais je ne voyais rien. Je secouais la tête, j’étais seule dans la chambre je le sentais, j’avais relevais mon torse et restais dans cette position grâce à mes mains enfoncé dans ce matelas. Je me demandais où j’étais. Un tas de question et je continuais sans cesse à fermer et ouvrir mes paupières du moins j’en avais l’impression, mais ce n’était pas le cas, car je ne voyais rien. Je palpais de ma main mon visage et mes paupières se refermaient lorsque la paume de ma main entra en contact avec ces derniers. Je ne comprenais rien. « Elle est réveillée. » Cette voix je la connais par cœur : ma mère. J’étais perdue pourquoi était-elle là ? Je sentais une main se poser sur la mienne cette chaleur était agréable jusqu’à entendre des pleurs. « Maman ? » Je cherchais à bouger ma tête et à voir ma mère, mais rien n’y faisait, je n’y parvenais pas. « Mademoiselle Clarsons ! Je suis votre médecin, je voudrais vous parler, j’ai avec moi monsieur Johnson. Il est psychiatre. » Je ne comprenais pas pourquoi il me disait tout ça ? Puis, une autre voix se fait entendre dans la pièce. « Je suis Monsieur Johnson, je suis désolé devoir vous apprendre que vous êtes atteint de cécité. » Cécité ? C’était quoi ce truc ? Je soufflais « Comment ça ? » Ma mère n’était pas très adroite comme moi pour annoncer des choses. « Tu es aveugle. » Je passais à ce mot mes mains sur mon visage cherchant à y voir quelque chose laissant mes ongles entrer dans ma peau ouvrant avec ces derniers sans le vouloir l’une des plaies, ça sentait le sang, mais mains sentaient le sang, et je ne voyais pas cette couleur rouge qui allait si bien au sang. Je ne voyais plus rien, j’étais perdue dans le noir, moi qui n’étais que cette petite fille qui avait terriblement peur de noir et de la solitude.