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| Seventeen again (ft. Daren) | |
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| Sujet: Seventeen again (ft. Daren) Dim 15 Déc - 18:57 | |
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Putain de chien ! T’es parti où encore hein ? Je râle, je tourne en rond chez moi, pour trouver des traces de ce sale cabot. Bon, je vous l’avoue, je suis complètement fan de ce chien, mais il me fait tellement tourner en bourrique que j’ai parfois envie de l’étrangler à mains nues. Comme en ce moment très précis, où il s’est encore fait la malle je ne sais où. Et merde ! J’suis encore bon pour faire le tour de la ville à sa recherche. Et c’est ce que je fais finalement. Il ne me faut pas plus d’une minute pour attraper ma veste en cuir, l’enfiler, puis sortir ma moto du courage pour l’enfourcher avec un soupir. Oui, j’adore me balader avec ma meilleure amie, mais là, j’avoue que je n’ai pas vraiment envie de tourner en rond pendant des heures. Le moteur qui vrombit me calme pourtant et je ferme les yeux une seconde lorsque je m’élance, savourant la douceur du vent sur mes joues. Je l’aime, ma vieille Harley et son moteur et elle me calme finalement assez rapidement. Pendant plusieurs minutes, je savoure simplement cette chevauchée, avant de me concentrer sur mon véritable but, retrouver on cabot.
Je m’arrête souvent, pour demander aux passants ce qu’ils ont vu. Certains que je connais et qui sont ravis de me revoir. Ce qui n’était d’abord qu’une simple balade pour retrouver mon chien, se transforme progressivement en épisode de perdu de vue. Faut pas croire, je suis ravi de retrouver la plupart de ces personnes, mais là, ils ont plutôt tendance à m’emmerder. Parce que je veux retrouver Gus, que je veux rentrer chez moi et boire une bière. Et surtout, parce que je veux me mater un porno et faire la sieste. Mon programme n’est pas forcément très folichon, mais c’est ce que j’ai envie de faire et je me sens dépité de ne pas pouvoir faire tout ça au plus vite. Alors je coupe court aux retrouvailles à chaque fois, pour m’aventurer un peu plus près de mon compagnon canin. Jusqu’à ce moment béni, où une jolie blondinette, probablement nouvelle en ville, m’indique une piste très sérieuse. Je crois que j’ai vu un chien comme ça vers la maison Mackenzie. Après y’a pas mal de chiens par là bas, mais peut être que l’un d’eux est le tien. Enfin, j’pense que ça t’coutera rien d’aller vérifier si ? Je souris et lui dépose un baiser sur la joue pour la remercier. Je ne sais pas si elle a rougi, à vrai dire je m’en moque. Je suis déjà sur ma moto et m’élance vers la fameuse maison Mackenzie.
Mon chemin n’est pas dur à trouver, après tout, je connais cette ville par cœur et je suis content de voir qu’elle n’a pas vraiment changé. Toujours les mêmes routes. Toujours les mêmes gens. Toujours la même façon de vivre… Et ça me fait sourire gentiment, parce que c’est exactement pour ça que je suis rentré. Bientôt, j’arrive à l’endroit indiqué et j’entends des aboiements. Quelque chose me dit pourtant, qu’avant d’aller vérifier s’il s’agit bien de mon cabot, je dois aller voir les propriétaires de cette maison, au moins pour ne pas me faire tirer dessus malencontreusement. Je frappe et tourne la poignée, et la porte s’ouvre aussitôt. Et ouais, j’avais oublié ça, mais ici, on a confiance les uns envers les autres et on ne ferme pas les portes. Alors je rentre, un sourire avenant aux lèvres, oui, toujours dans l’optique de ne pas me prendre une balle. Il y a quelqu’un ? Pas de réponses, mais j’entends de l’eau couler à l’étage. Je me mords les lèvres, avant de finalement grimper les marches sans rien dire de plus. La curiosité est un vilain défaut, je le sais, mais j’aimerais rentrer chez moi assez vite. Tant pis si pour ça, je dois déranger quelqu’un sous la douche. Arrivé devant la salle de bain, j’ouvre la porte et… plutôt discrètement, puisque la personne sous la douche ne semble pas m’avoir entendu. Et moi d’ailleurs, je reste là, dans l’embrasure de la porte, la bouche entrouverte et la gorge sèche. Je ne devrais pas rester là, je ne devrais même pas le regarder mais… quelque chose m’empêche de partir. Probablement une curiosité déplacée et un fantasme naissant… Parce que le gamin sous la douche est bien foutu et… Merde… Il se retourne vers moi et je recule précipitamment, avant de refermer la porte et de m’y adosser… Bordel de merde… Pris en flagrant délit de matage… Fais chier !
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| Sujet: Re: Seventeen again (ft. Daren) Mar 17 Déc - 18:39 | |
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« Doucement, doucement ... » fit-il fermement en s'approchant du cheval et en posant délicatement sa main sur la crinière emmêlée. L'animal avait été emmené ici parce que l'ancien propriétaire ne savait plus quoi en faire. L'étalon était indiscipliné, s'effrayait au moindre bruit et refusait qu'on le monte. Daren était persuadé que l'animal avait subi un traumatisme quelconque quelques années auparavant et dans ce cas précis, seul le temps pouvait lui permettre de retrouver une certaine confiance en l'être humain. « Allez, viens Cowboy. On rentre, c'est assez pour ce soir. » Il tira doucement sur la bride de l'animal jusqu'à ce que celui-ci se décide enfin à le suivre et rejoignit l'écurie afin de le remettre dans son box. Avec douceur, Daren le départit de la bride et démêla la crinière de l'étalon un peu plus calme maintenant qu'il avait retrouvé le confort rudimentaire de son espace. Le jeune homme avait toujours adoré travailler avec les chevaux comme Cowboy puisqu'il voyait rapidement les résultats de son acharnement. En quelques mois, l'animal avait fait beaucoup de progrès, mais Daren n'avait pas encore tenté de le monter puisqu'il prenait conscience du fait qu'il devrait tout recommencer si le cheval n'était pas prêt et qu'il allait trop vite. Plus tard.
Lorsqu'il quitta l'écurie ce soir-là, il ne fit qu'un bref passage à la clinique avant de rentrer à la maison. Une douche ne serait pas de refus et il grimpa les escaliers quatre à quatre en laissant derrière lui ses bottes et son manteau. Il laissa ses vêtements dans sa chambre, à l'étage, et se rendit directement à la salle de bain qu'il était le seul à utiliser. Son père ne prenait pas la peine de monter puisqu'il avait la sienne, directement au rez de chaussée. Après avoir refermé la porte derrière lui et retiré son caleçon, il s'engouffra dans la cabine de douche et poussa un grognement d'insatisfaction lorsque l'eau froide le fit frissonner. Rapidement, il put profiter de la chaleur de l'eau et il en profita pour se laver, la tête légèrement inclinée vers l'arrière, les yeux fermés. Après une aussi longue journée, ce petit plaisir n'était pas un luxe et il tenta de délier ses muscles endoloris par le travail, roulant des épaules en grimaçant légèrement. Il avait passé toute la journée à la faculté de médecine vétérinaire et même s'il adorait ça, il avait parfois l'impression de perdre son temps puisqu'il connaissait déjà et avait même parfois réalisé les techniques qu'on lui enseignait. Les journées n'en étaient pas moins longues et l'instant de tranquillité et de solitude qui accompagnait une bonne douche lui faisait un bien fou.
Jusqu'à ce qu'il se retourne et qu'il ouvre les yeux. Daren sursauta en prenant conscience qu'un inconnu le regardait et l'épiait, mais il n'eut pas vraiment le temps de lui dire de foutre le camp que l'individu avait déjà refermé la porte derrière lui. Son coeur battait à tout rompre lorsqu'il quitta la cabine de douche afin d'enrouler une serviette autour de ses hanches sans même prendre la peine d'essuyer les gouttelettes d'eau qui perlaient sur le haut de son corps. Il ouvrit la porte à la volée, prit conscience du fait que l'inconnu était toujours là, apparemment appuyé contre la porte. Les cheveux trempés, dégoulinants, Daren fit quelques pas afin de s'éloigner de l'intrus. Parce qu'on ne sait jamais. « Vous entrez souvent chez les gens comme ça ? » Mi-amusé, mi-effrayé, le ton de sa voix se voulait être un reproche à demi-prononcé. Son père était absent, il ne pouvait donc pas l'avoir fait entrer ... Ainsi éloignés de Pearl Trees, Daren et sa famille n'avaient jamais vraiment verrouillé la porte de la maison, mais visiblement, certains habitants lui donnaient l'impression d'être un peu trop curieux. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux afin d'en chasser le maximum de gouttelettes d'eau et reporta toute son attention sur l'étranger. « Ne me dites pas que vous vous êtes trompé de maison, je n'y croirais pas. Ce genre d'excuse, ça fonctionne dans les grandes villes, là où les buildings sont tous pareils. » ajouta-t-il, cette fois un peu plus taquin.
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