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Caliam - Blame it on the alcohol

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MessageSujet: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptyVen 29 Nov - 10:13





Liam & Caleb
Blame it on the alcohol.
Journée finie, enfin. Je soupirais, content de pouvoir enfin entrer chez moi et saluais les collègue avant de partir. J'espérais surtout que ce soir, Anna n'avait pas encore défié mon autorité et s'était échappé pour la soirée. Mais en rentrant à la maison, ils étaient tous là. Anna était dans sa chambre en train d'écouter de la musique, Jules regardait une série à la télé et Keilan écrivait tranquillement dans la cuisine. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Ce genre de choses, c'était idiot, mais c'était ce que j'appréciais. La vie quotidienne et surtout, pouvoir voir chacun de mes enfants. Je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que le plus grand ne s'en aille et je savais que je le retenais injustement, mais je n'arrivais pas à le lâcher lui pour lequel je me suis battu. Je les saluais tous les trois et allait dans ma chambre pour me changer. J'enfilais un jean foncé et une chemise à carreaux beige . Ce soir, j'avais besoin d'aller au bar. J'avais besoin de boire. Mais je n'étais pas un alcoolique non plus, même si je buvais pas mal. Mais je ne comptais pas partir tout de suite, je préférais d'abord partager un peu de mon temps avec mes enfants, en leur demandant comment leur journée s'est passé et je m'installais à côté de Jules pour voir de quoi parlait cette fameuse série. Mais finalement, je n'ai pas eu le courage de rester assez longtemps face à cette série pour ado. De toute façon, j'étais prêt pour aller au bar. " Je file au bar, soyez sages, ne sortez pas et Keilan je compte sur toi pour garder un œil sur ton frère et ta sœur. " J'enfilais ma veste marron et sortait de la maison. C'était mon petit plaisir de quelques soirs on va dire, même si ça devenait plus fréquent.

Rapidement, j'arrivais dans le bras et j'y retrouvais quelques habitués avec qui je n'avais absolument pas envie de parler. Je ne voulais pas passer pour un gros ivrogne qui venait ici tous les soirs et encore moins sympathiser avec ceux-là. Je m'installais au bar et commandait une bière pour commencer doucement. En fait, je ne parlais pas vraiment à quelqu'un, je passais ma soirée à boire et à penser. Mais ça faisait du bien de ne rien faire. Mais évidemment, plus je pensais et plus je revenais vers ce changement que je découvrais en moi. Le problème, ce que je n'en voulais pas et pour l'oublier, je buvais plus. C'était un cercle vicieux. Je finissais ma bière plus rapidement que je ne le pensais et commandait cette fois un whisky. Si mes enfants e voyaient comme ça, je n'oserais plus les regarder dans les yeux. Heureusement, ça n'a jamais été le cas. Et puis, ce n'était pas si dangereux si je buvais beaucoup. Je restais assez calme si l'on peut dire, comparé à ces tarés qui frappent leurs enfants ou je ne sais quoi. Bon, ma langue se déliait un peu plus et j'étais plus... entreprenant, mais c'était bien gentil par rapport à d'autres. Mon verre vide, j'en commandais un autre malgré le regard du barman. Je n'étais pas encore saoul, il m'en fallait plus.

Alors que je m'apprêtais à boire d'autres gorgées de ce poison, mes yeux se tournèrent par curiosité en entendant la porte du bar s'ouvrir. Un homme, rien de particulier en soit si ce n'est qu'il n'avait pas vraiment la tête d'un habitué et qu'étrangement, mes yeux fixaient ses lèvres avec une certaine envie. Mais non, ne dis pas n'importe quoi Caleb ! Je me retournais, secouant la tête pour chasser toutes sortes de mauvaises images et buvait presque entièrement mon whisky d'un coup. Celui-là, j'allais le sentir passer. J'observais discrètement le nouveau venu aller s'asseoir seul à une table et l'effet de l'alcool étant quand même présent dans mon corps, je commandais un autre verre avant de finir le mien et de partir avec mon nouveau verre plein en direction de sa table. " Je peux m'asseoir ? " Je ne paraissais pas encore trou bourré et ma voix était habituelle, il ne pouvait pas savoir que je m'étais déjà enfilé une bière et deux verres de whisky. Sinon, il m'aurait sans doute refusé. Je m'installais en comprenant que ça ne le gênait pas et en fait, j'étais un peu gêné. Pourquoi j'étais venu là à la base ? Qu'est-ce que je pouvais dire ? Je détaillais discrètement son visage et me détestait un peu plus encore en pensant que c'était vraiment un très bel homme. Putain mais j'ai couché avec des femmes alors pourquoi je pense ça ? " Vous n'êtes pas souvent ici, je me trompes ? Vous n'avez pas la tête de ces ivrognes, vous avez l'air un peu plus... " Un peu plus quoi ? Mignon ? Adorable ? Gentil ? Roh ferme là ! Je ne répondais pas, préférant boire deux ou trois gorgées de plus pour oublier ces pensées. Malgré tout, je ne pouvais m'empêcher d'avoir le pressentiment qu'avec cet homme, j'avais fait une belle rencontre. Je rigolais, gêné et espérais qu'il ne me prenne pas pour un de ces ivrognes justement. " Désolé, je crois que j'ai pas mal bu je crois... "

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Liam J. Elingten


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MessageSujet: Re: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptyDim 1 Déc - 13:08


Blame It on The Alcohol
AVEC CALEB JOHNSON

Aujourd'hui c'était vraiment une journée pourrie. Déjà simplement parce que j'enseignais toute la journée. Mais surtout parce que pendant les cours mes élèves c'étaient passé le mot pour être intenables. La journée fût un supplice, dire que j'étais heureux que le journée se termine est tout simplement un euphémisme. J'adore pourtant enseigner, mais quand il y autant de bordel dans ma classe ça en devient plutôt un calvaire. À la sonnerie du dernier cours, je file en salle des professeurs de l'université, j'avais un tas de copies à corriger. Comme d'habitude il y a un quart des étudiants qui n'ont pas rendu leur copie. Je ne me battait même plus contre ça, ça se terminai avec un zéro pointé sur leur bulletin, ce qui compliqué considérablement l'obtention de leur partiel, qui avait lieu dans deux mois. Je leur avais donné un sujet sur Shakespeare, il devait commenté une œuvre de cet auteur. J'avais quelques copies vraiment intéressantes. Où la problématique était vraiment réfléchie, l'argumentation objective et une critique bien construite. Ce n'était jamais évident de noter un commentaire, car les avis de chacun sont différents et peuvent diverger du mien, mais je n'avais pas à en tenir compte. Je me basais généralement sur la qualité de l'argumentation, et le style d'écriture. Après une bonne heure à corriger les copies, je n'en étais à peine à la moitié. Mais j'avais besoin de souffler, je range donc mes copies dans mon sac et je mets ma veste afin de sortir de l'université. Je pars en direction de mon appartement, qui comme tous les soirs sera vide de toute présence. J'appréciais ma solitude, mais je ne rechignerais pas à une présence humaine certains soirs. Le plus clair de mes soirs, je les passais soit le nez dans un livre, soir sur mon ordinateur sur des jeux en réseau. Mais ce soir, j'avais besoin de voir du monde, de me vider la tête, et pour cela il n'y a rien de mieux que le bar. Une fois dans mon appartement, je pris une douche rapide avant d'enfiler un jean et un sweat-shirt. Je ne m'habille que rarement de façon très classe, surtout pour sortir, j'avais plutôt envie d'être à l'aise dans mes vêtements ce soir.


Arrivée dans le bar, qui, je le précise, n'était pas un bar homosexuel, il y avait un peu de monde, tout en restant aéré, je n'aimais pas trop les bars qui étaient plein à craquer. Du premier regard j'avise une table libre. Je m'y installe et fais un signe au serveur pour passer ma commande. J'attends quelques minutes, le temps qu'il s'occupe de clients, avant de lui commander une bière. J'observe discrètement les clients, il y avait deux trois groupes de personnes qui avaient déjà bien entamées leur soirée. Je secoua la tête, je n'aimais pas les ivrognes, enfin surtout ceux qui boivent du matin au soir. Je remarque que le barman a l'air exaspéré à la vue des ivrognes du bar. Je n'aurais jamais pu faire ce métier, même pour quelques temps. Voir les gens se détruire par la boisson, ça pouvait réellement me mettre en rogne. Et puis, être constamment dans le bruit alors que j'aspirais régulièrement au calme, je ne pourrais pas le supporter. Je crois que je préfère nettement mes élèves, même quand ils sont énervés. Mais ça changeait de ne pas aller dans un de mes bars gays habituels, au moins je ne me faisait pas draguer constamment. Le temps que je revienne à la réalité et je remarque que mon verre était déjà vide. Je ne l'avais même pas senti passer. Bref, je fis de nouveau un signe au barman pour qu'il me refasse un verre de bière.

C'est à ce moment précis que je remarque un homme accoudé au bar. J'étais dos à lui, dos à son corps. Je ne saurais dire mais j'avais une sensation bizarre au creux du ventre quand mon regard a accroché son corps. Je me gifla mentalement, ce n'était pas le bon endroit pour penser à cela. Je remarque que le barman me sers ma seconde bière, je hoche la tête pour le remercier, avant que les yeux ne retourne naturellement vers cet inconnu. Inconnu qui se retourne au même moment. Nos regards s'accrochent pendant quelques secondes, secondes où j'ai l'impression que le temps s'arrête, et qu'il n'y a plus personne autour de nous. Non non, Liam, tu ne fais rien, tu ne sais même pas s'il est homosexuel ! Tu n'auras pas l'air con s'il est hétéro ! . Je le vis néanmoins s'approcher de ma table et me demander s'il pouvait s'asseoir. J'opine de la tête simplement, le jeu était dangereux, je me brûlerais peut-être, mais c'est comme si mon instinct disait tout autre chose que ma raison. « Vous pouvez vous asseoir, je n'attends personne. ». Je lève un sourcil. Je n'allais quand même pas engager une conversation alors que c'est lui qui s'invite à ma table. Mais je dois avouer que je pouvais enfin observer à loisir son visage, sans passer pour un voyeur. Il était plutôt mignon, ses yeux avait l'air d'exprimer une certaine .. Tristesse ? Je ne saurais quoi dire mais il y avait quelque chose dans ses yeux. Puis on m'a toujours dit qu'à travers de ce qu'exprimait les yeux on pouvait connaître la vie de son interlocuteur. Je m'en voulais, parce que plus je l'observais et plus je le trouvais attirant. Et je sens que je vais encore avoir le droit à une désillusion. C'est tout à fait le genre de physique d'hommes que je qualifie à femme. « Effectivement, ce n'est pas le genre de bar où je m'arrête généralement. J'ai l'air un peu plus ? » Je n'aime pas les phrases non terminées. Et quelque chose me dit que je dois savoir la suite. Mais à peine j'ai posé la question qu'il l'esquive avec comme cause la boisson. «  Il n'y a pas de mal tant que vous n'êtes pas ivre mort. » Je n'étais pas réellement connu pour mon tact légendaire, au contraire même. J'allais lui proposer une bière, mais je remarque qu'il a déjà un whisky. Je fronce les sourcils, me demandant ce qui la pousse à boire. Parce qu'il ne ressemblait pas aux autres ivrognes de ce bar, il buvait certainement pour oublier. Mais cela ne se ferait pas de poser la question maintenant, vraiment pas. « Je m'appelle Liam, et vous ? »

© EKKINOX
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MessageSujet: Re: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptyMar 3 Déc - 12:10





Liam & Caleb
Blame it on the alcohol.
J'avais déjà entendu parler de ce genre d'histoires, d'histoire comme la mienne en ce moment. Evidemment, à la télé ou dans des livres, j'avais déjà vu des choses à propos d'hommes ou de femmes qui étaient déjà mariés et avaient des enfants, mais qui du jour au lendemain se découvraient finalement une attirance pour le sexe opposé. Je n'étais plus marié à personne et je n'aimais personne alors pour ce côté là, on peut dire que j'avais de la chance. Mais comment ça pouvait être possible ? Moi qui était pourtant un grand séducteur auprès de la gente féminine et qui appréciait tant le corps des femmes, pourquoi est-ce que maintenant je me sentais un peu plus serré dans mon pantalon alors qu'une publicité sur des vidéos pour adultes homosexuelles s'affichaient à mon écran quand je surfais sur internet ? D'ailleurs, j'ai toujours détesté ce genre de pub qui affichent ça alors que tu es en train de regarder des hôtels pour voyager ou bien que tu joues simplement sur ton ordinateur. Quel est le lien sérieusement ?! Mais bon, ce n'est pas le sujet. Je n'arrivais pas à croire à un changement si brutal. Et puis même, en dehors de moi, qu'en penseraient mes enfants ? Est-ce qu'ils seraient capable de me rejeter ? Non, je pense que Keilan est assez grand pour réfléchir par lui-même et je ne l'ai jamais éduqué comme quelqu'un d'intolérant. Il sait ce que ça fait que d'être sujet à moqueries et commérages. Jules, de ce que j'ai compris, avait une attirance pour les hommes alors il n'en serait pas choqué je pense. Mais Anna ? Elle qui aime tant me tenir tête en ce moment, comment elle réagirait ? Bref, c'était trop de soucis et de choses que je n'avais pas voulu ressentir et qui faisaient que je me mettais à boire plus que de raison, pour justement ne plus réfléchir. Si j'avais su que ce soir, ça allait me permettre de faire cette rencontre...

J'ai croisé son regard un instant, alors que j'étais encore assis au bar. Je l'ai croisé et sans comprendre, j'ai ressenti quelque chose. Un mélange de frisson, de bien-être et aussi de peur. J'avais déjà connu ça, avec mon ex-femme. Sauf que là, je commençais à être un peu bourré alors je mettais ça sur le compte de l'alcool, préférant d'ailleurs dire que ça venait de ça et pas du fond de mon être. Mais pourtant, mon corps a réagit, attiré par ce sentiment. Il s'est levé et m'a amené face à cet homme dont je pouvais au moins reconnaître que ses yeux étaient magnifiques. Des yeux clairs et brillants de cette petite étincelle que j'ai toujours aimé. Je me suis assis puisqu'il me l'a accordé et j'ai commencé à divaguer, a déraper. Au moins, il n'attendait personne, ce qui veut dire que je pourrais l'avoir rien que pour moi pour le reste de la soirée. J'étais heureux à cette pensée, mais ce devait encore être la faute de l'alcool évidemment. Il me dévisageait où c'était qu'une impression ? De toute façon, malgré moi, je le faisais aussi, Sauf que moi, même si j'étais bourré, j'étais bien plus discret que lui. Je ne savais pas dire s'il était plutôt du genre à fréquenter les dames ou les hommes, mais je ne pouvais que constater qu'il était très mignon et que dans les deux cas, il devait attirer un bon nombre de personnes. Alors pourquoi est-ce qu'il venait ici ? Certes, ce n'était pas un bar gay ou quoi, je n'y serais pas allé sinon, mais avec ce visage mignon à souhait, il risquait d'attirer les gros ivrogne du coin et Dieu sait de quoi ils sont capables après avoir bu toute la journée. Remarque, je dis ça, mais je suis le seul à être allé à sa table pour le moment. Je souris à sa remarque. Je ne le suis pas encore, mais ça ne saurait tarder. Je remarque d'ailleurs que mon verre s'est vidé un peu trop vite et commande un autre bière, me fichant de l'addition finale. J'ai juste besoin de ne pas penser et je crois que je passerais bien le reste de la nuit à observer ces yeux si beaux.

Je savais que c'était positif cette soirée ou plutôt entre nous puisqu'il a fini par se présenter. J'en doutais un peu avant je dois dire. Après tout, il avait quand même un air assez neutre et je ne sais jamais quoi penser avec ce genre de personnes. Je lui souriais alors en entendant son nom et récupérait la bière que le serveur m'apportait avant d'en boire une gorgée. " C'est un beau prénom Liam. Moi, c'est Caleb. " Plusieurs personnes ici me connaissaient comme celui qui avait eu un enfant à 14 ans et je me fichais bien de ce qu'ils disaient sur moi. Ça me faisait du bien de rencontrer quelqu'un qui ne me connaissait pas du tout. " Caleb Johnson, je suis flic par ici. Enfin... Je pense que là je dois faire un peu moins bonne impression. " Je rigolais doucement, me moquant au fond de moi-même avant de boire à nouveau. Ce n'était même pas le fait de boire qui me plaisait, c'était de ne plus penser. Malheureusement, les contrecoups arrivaient trop vite. Je sentais que l'alcool commençait à vraiment faire effet. " Et un petit conseil, je ne suis pas sûr que vous devriez venir par ici. Après tout, vous êtes mignons, il pourrait vous arriver malheur. " Je lui faisais un clin d'oeil plus complice que séducteur. En fait, je ne voulais pas passer pour un gros lourd, même si j'étais sur le bon chemin. Dire qu'en temps normal, il aurait peut-être pu m'apprécier. Je soupirais et baissait la tête, honteux de mon comportement. " Je me rends compte que je dois vous ennuyer... Désolé, je crois que... Je devrais peut-être vous laisser tranquille en fait. " Je lui souriais d'une manière gêné prêt à me lever. Je savais que si je restais, j'allais tout laisser échapper à cause de l'alcool et je ne voulais pas paraître encore plus minable face à lui. Pourquoi ? Aucune idée, mais j'avais envie de paraître quelqu'un de bien et fort face à cette personne. Face à Liam.

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Liam J. Elingten


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MessageSujet: Re: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptyMer 4 Déc - 12:03


Blame It on The Alcohol
AVEC CALEB JOHNSON

Oh, les histoires d'un hétérosexuel qui devient subitement un bisexuel voir carrément un homosexuel, ça m'agace mais au plus haut point, c'est juste inimaginable. Parce que ça édulcorait les propos, on avait tellement l'impression que tout était simple et beau pour faire son coming-out. Alors qu'en réalité ce n'est pas aussi simple que cela. Personnellement j'ai de la chance car je suis homosexuel depuis aussi longtemps que je m'en souviens, mais j'ai eu des amis qui se sont d'abords cru hétérosexuels avant de découvrir qu'ils étaient homosexuels, et je peux dire que la découverte fût douloureuse et difficile à accepter. Mais bon mes amis m'ont remercié pour avoir été présent dans leur vie, apparemment je les aurais aidé à accepter leur nouveau statut. Mais je n'avais rien fait de spécial, enfin pas plus qu'un ami normal. Je ne dis pas que j'ai la montagne d'amis homosexuels, non. Le plus difficile dans un coming-out, c'est le regard des autres qui changent. Et l'appréhension, parce qu'on sait qu'on peut tout perdre. J'en ai fait les frais, même si je ne suis pas passé par la case hétérosexuel. J'ai perdu certains de mes amis à cause de ça, mais maintenant je relativise, s'il ne me parle plus c'est que ce n'était pas de vrais amis après tout. Après quand il y a de la famille impliquée, c'est déjà plus délicat. Ma famille avait plutôt bien accepté mon homosexualité, c'est ce qui m'avait permis de tenir le choc. Malgré que je sois un homosexuel, il y avait quelque chose que je détestais, c'était également ces fameuses pubs qui vantaient les homosexuels. J'avais plus l'impression que ça desservait notre statut plutôt qu'autre chose. Cela multipliait les propos homophobes. Et puis franchement,est-ce qu'on vantait les couples hétérosexuels ? Ou même le libertinage ? Non mais de toute façon le monde des médias devenait de plus en plus du grand n'importe quoi.

Se détendre, c'était souvent mon leitmotiv. Et se changer les idées dans un bar, un peu moins, mais il faut bien casser sa propre routine parfois, puis ça ne me ferait pas de mal de voir du monde. Je choisi un bar au hasard, à vrai dire je n'avais pas envie d'aller dans un de mes habituels bar gays. Je n'avais pas envie de voir des têtes que je connaissais. Alors me voilà dans ce bar, ce n'est pas mon meilleur choix au vu des ivrognes qui y squattent. Mais, heureusement une table vide se trouve au fond du bar, loin des alcoolos de services. Mais voilà qu'un jeune homme se présente à ma table. Et ce jeune homme était plutôt mignon, vraiment très mignon ! Et il avait ce quelque chose en plus, je ne saurais pas dire quoi exactement. Mais c'est vrai je ne le connais même pas, on ne s'est jamais parlé, alors oui je pourrais être déçu. Mais si on ne prends pas de risques dans la vie, si on ne changes pas nos petites habitudes, notre vie serait alors monotone. J'avale une gorgée de ma bière tout en dévisageant mon vis-à-vis. Et non, je ne m'en cachais même pas, après tout autant mettre carte sur table. Et puis je préfère en profiter, car si jamais il est complètement hétérosexuel, je n'aurais que mes yeux pour l'admirer et je ne pourrais jamais le toucher. Non, faut pas croire que je n'ai que des pensées obscènes, ce n'est pas vrai, mais même si je n'ai pas d'homme idéal, c'est tout à fait le genre de physique qui m'attire. Et il ne semblait pas faire parti du groupe des autres clients du bar. Je termine ma bière en remarquant d'ailleurs que certains clients nous regardaient d'un œil plutôt mauvais. Ça avait l'air de les déranger de voir deux hommes parler ensemble. Pourtant nous ne faisions rien de mal, enfin pas encore. J'avais appris à passer au-dessus de tout ces préjugés, je ne m'en offusquais plus, pas comme j'aurais pu le faire à mes 16 ans. Et puis, je préférais nettement me concentrer sur mon voisin de table plutôt que ces autres ivrognes, du moment qu'ils nous laissaient tranquilles.

J'étais plutôt heureux de voir que la conversation s'engageait entre nous. La soirée promet d'être sympathique tout compte fait ! Un sourire apparut sur mon visage, pour ne plus le quitter. Je ne pensais pas en venant ici que je tomberais sur une rencontre, je pensais plutôt rester seul de mon côté. Quand le serveur arrive je recommande une bière, je comptais encore rester un peu plus que le temps d'une bière tout compte fait. Je hoche la tête «  Merci, j'aime aussi ton prénom. ». du fait que je ne sois pas natif de cette ville, je ne connais pas tous les potins du bar. Mais même si j'entends des choses quand je m'installe dans mon bar fétiche, ça ne m'intéresse pas, je trouve cela même déplaisant, je ne comprenais pas comment on pouvait tailler une réputation pour une erreur de la vie. Après tout, on en fait tous. « Les apparences cachent bien des choses, et c'est fait pour ça. ». Je lui souris doucement, je ne suis pas là pour le juger et je ne me le permettrais jamais. Un jugement, même fondé, peut être douloureux, j'en sais quelque chose. «  J'en prends note pour la prochaine fois, par contre de là que j'en tienne compte... ». Je lui souris, je lui fait simplement comprendre que je suis assez grand pour décider seul, de ce qui est bon ou non pour moi. Je me rends même compte que je l'ai tutoyé, comme si c'était naturel. « Ca ne te dérange pas que je te tutoies ? ». Je n'étais aucunement déranger par sa présence, si elle m'aurait ennuyé, je n'aurais certainement pas été aussi sympa, et je ne me serais pas présenté. Je le vois se confondre en excuse, je fronce les sourcils avant de poser une main sur son avant-bras pour l'empêcher de partir. Je suis moi-même surpris de mon propre geste. Je déglutis difficilement avant de retirer ma main et de lui dire « Non, tu ne me déranges pas, pas du tout ». Bizarrement, je n'avais pas envie de le voir partir, j'avais envie d'être en sa compagnie, mais je ne saurais pas expliquer pourquoi. « Euh.. Enfin si tu souhaites rester bien entendu... ». Je me frotte les cheveux, avec un sourire gêné... Parce que si moi j'avais envie qu'il reste, qui me dit que c'est le cas pour lui...

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MessageSujet: Re: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptySam 7 Déc - 9:57





Liam & Caleb
Blame it on the alcohol.
Est-ce que j'avais peur du regard des gens ? Pourtant, j'étais persuadé que non. Après tout, j'avais déjà du subir le regard des gens quand ils ont appris que j'étais le père d'un enfant à l'âge de quatorze ans. Je savais déjà à quel point les gens pouvaient être méchants et surtout bien trop curieux. J'avais appris à ne pas m'en soucier, à préférer laisser parler ces abrutis et à seulement me concentrer sur les choses importantes. Ces gens qui me jugeaient, je ne les connaissais pas après tout alors à quoi bon être marqué par leur regard plein de jugement et leurs mots dignes d'une langue de vipère ? Mais là, pour ce nouveau problème dans ma vie, pour ce changement que je refuser à accepter, mais que je ne pouvais nier, j'avais peur. Peur vis-à-vis de mes enfants surtout, mais aussi peur du regard de autres. Si ils se mettaient à me traiter de tapette ou je ne sais quoi ? Personnellement, j'ai toujours été très ouvert et je n'ai jamais aimé ce genre de commentaire stupide. Il y a même eu des fois où je n'ai pas hésité à remettre à leurs places ces abrutis, mais si on me les disait ça me ferait mal je pense. Mais je ne savais pas vraiment, je ne l'avais jamais encore vécu. Quoiqu'il en soit, il y avait bien trop de choses qui m'empêchaient d'accepter cette nouvelle partie de moi. Oui, bien trop. Comment est-ce qu'ils faisaient les autres sérieusement ?!

Il aimait mon prénom ? On pouvait dire qu'il avait des goûts étrange. Caleb, ce n'était pas forcément si beau que ça, mais bon je ne me plaignais pas non plus et encore moins du fait qu'il l'aime bien. J'aimais sa façon de penser et sa répartie. Comme on dit, l'habit ne fait pas le moine et c'est vrai que les apparences étaient faites pour cacher ses démons intérieurs. Mais est-ce que je devais mal le prendre ? Est-ce qu'il insinuait que j'étais un mauvais flic ? Je ne pense pas, mais j'aimais déjà son caractère. Je souriais d'un air amusé alors qu'il m'envoyait bouler si on peut dire en me faisant bien comprendre que je n'étais pas son père. Je devais avoir pris trop l'habitude avec mes enfants et puis, j'étais surprotecteur je n'y pouvais rien et je commençais à l'apprécier alors forcément, je n'avais pas envie quelque chose lui arrive. " Non non, tu peux me tutoyer sans soucis, c'est même plus sympa comme ça. En revanche, je ne te dit pas que tu dois forcément m'écouter, mais laisse-moi m'inquiéter pour toi. Enfin... Même si on ne se connait pas vraiment... " Je me sentais un peu bête en fait, mais j'étais surtout bourré. J'avais préféré m'en aller avant d'aller trop de loin, de passer pour l'ivrogne pleurnichard et de lui raconter tous mes problèmes. Je l'appréciais beaucoup, je ne voulais pas qu'il ait une mauvaise image de moi. Mais quand je me suis relevé, j'ai senti son bras attraper mon bras et j'ai tourné mon visage vers lui, interrogateur. Il retire sa main, à regret et affirme que je ne le dérange pas. Il ne sait pas ce qu'il vient de faire et je regrette un peu qu'il l'ait fait, pourtant je me sens heureux qu'il m'ait retenu.

Mais alors que je comptais me rasseoir, mes yeux se perdent sur les gens aux alentours et je vois un tas d'yeux braqués sur nous. Je me sens assez mal tout à coup et me rassoit sans un mot, baissant la tête en repensant à ces yeux plein de jugements. Putain mais les gens ne pouvaient pas juste arrêter de juger ! Je relève finalement la tête vers Liam et ses yeux à lui me rassurent, me rappellent que tout le monde n'est pas comme ça. Est-ce que c'est un ange envoyé pour me sauver ? Sérieusement, il a l'air d'un ange. Je souris un peu, malgré moi et finit ma bière d'une seule traite avant de laisser ma tête tomber sur mon bras qui est appuyé sur la table. Mon visage se fait plus triste et je sais que je vais me lâcher, ce que je ne veux pas. " Si tu savais comme c'est dur en ce moment Liam... Je suis tellement perdu... " Je cache mon visage un instant dans mon bras et je tente encore de lutter, mais l'alcool et le plus fort. Je relève légèrement la tête pour pouvoir regarder cet homme si merveilleux. " J'ai toujours aimé les femmes, toujours. Pourtant... Ces derniers temps je ne ressens plus la même chose pour elle et pire que ça encore, je commence à avoir de l'effet en voyant des hommes... Je sais que ça arrive à certain, mais je ne peux pas... " Evidemment, je ne pleurerais pas. Je ne pleure jamais. Mais je sais que je suis au plus triste possible et au plus pathétique aussi. " Que diraient mes enfants ? Et les gens autour de moi ? Et puis, je ne peux pas être gay, j'ai trop aimé les femmes.... Je ne sais pas... " Je me prends la tête entre les mains. " Sans parler du fait que mon premier fils ne me considère pas vraiment comme son père, que mon deuxième fils devient de plus en plus louche et que ma dernière me déteste au plus haut point. J'en ai assez de tout ça... " Et voilà, je racontais mes problèmes à un parfait inconnu qui n'en avait sûrement rien à faire. Je cachais mon visage honteux. " Désolé... Je parle trop et je ne veux pas t'embêter avec ça... C'est à cause de l'alcool, encore un autre problème d'ailleurs... Je dois passer pour un sale ivrogne à tes yeux... "

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MessageSujet: Re: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptySam 7 Déc - 11:22


Blame It on The Alcohol
AVEC CALEB JOHNSON

Quand un changement aussi soudain que cela arrive, il y a toujours une peur du regard des autres. Moi je n'ai pas réellement eu ce souci là, du fait que je n'ai jamais été attiré par les femmes. C'est bien d'ailleurs ce que l'on ne comprenait pas dans mon entourage, car j'étais le seul gay. Combien de fois on a pu me poser la question pour savoir pourquoi je n'ai jamais été attiré par la gente féminine. Je ne saurais même pas l'expliquer. Bien sûr quand j'ai fais mon coming-out, j'ai quand même crains la réaction des autres, de ceux que je connaissais. Certains propos tenus à mon égard ont été blessant, mais je savais ce que je valais, et je m'étais convaincu que ses propos ne m'atteindrais pas, c'étais certes difficile à à mettre en œuvre, mais maintenant je me fichais bien de ce que pouvait penser les autres, tant que je me respectais moi et que ceux que j'apprécie savent réellement qui je suis. Je laisse les mauvaises langues médire sur moi, après tout, peut-être qu'elles sont simplement jalouse de mon bonheur. Parce que, oui, je suis heureux d'être homosexuel.

Paraît que je suis un mec bizarre... Sérieusement qui n'aime pas le coca ou le chocolat ? Sauf moi ?! Alors il ne faut pas s'étonner que j'ai des goûts bizarres ! Mais Caleb, ce n'était pas courant et c'est ce qui me plaisait. Je ne suis pas fan des prénoms populaires, je trouve que ça banalise la personne. Tandis qu'un prénom rare comme le sien me donnait nettement plus envie d'apprendre à le connaître. Je ne suis pas du genre à juger par rapport à ce que je vois, surtout la première fois, je préfère me faire un avis sur le long terme, et puis chacun à ses démons et chacun les combat comme il le peut. Je souris, j'aimais rarement le fait que l'on me dise quoi faire. Il faut dire que toutes les fois où on m'a dit ce que je devais faire, ça c'était soldé par des échecs cuisant. Ou par des choses que je n'avais pas du tout envie de faire. Alors je rembarré tout ceux qui essayait. Mais lui, c'était fait nettement plus en douceur. D'habitude je n'étais pas aussi sympa. Mon sourire s'agrandit quand je comprends que c'est dans son caractère. « Tant mieux. C'est gentil, mais ne t'en fais pas, je saurais me défendre je pense ». Je lui souris, mais je n'étais quand même pas très certain de faire le poids contre quelques uns. Mais par contre je sais que je ne voulais pas me passer de sa compagnie ce soir, j'étais peut-être venu seul, mais je ne regrettais pas du tout cette rencontre. Je le sentais bien qu'il avait bu plus que de raison, et je pressentais que si je le laissais repartir, il continuerais à s'enfoncer dans l'alcool. Et il n'en tirerait rien. Ce soir, j'étais prêt à être là pour l'écouter, et en aucun cas le juger. Alors je l'ai empêché de partir. Mais en posant ma main sur son bras, un courant électrique parcourut mon corps, je retire donc rapidement ma main, je ne pouvais pas le toucher, car si ça me faisait cet effet à chaque fois, je ne pourrais pas me retenir longtemps. Je lui souris, pour l'encourager à se rasseoir.

Lorsque je remarque que le reste des clients nous dévisage, je leur lance un regard noir, leur défiant de simplement continuer à nous regarder. Certains se retournent , probablement gênés de s'être fait prendre. D'autres continuent. Je soupire, moi je m'en foutais pas mal, mais à voir le visage de Caleb, ça n'avait pas l'air d'être le cas. « Laisse, j'ai l'habitude à force. Ça ne s'arrêtera jamais. Il faut juste savoir passer au-dessus, ça demande du temps mais c'est faisable » Je lui souris, afin de paraître rassurant, je vivais au quotidien cela, et j'avais appris à accepter. Je le vois faire, et dire qu'il m'inquiète, ce n'est pas faux. Je finis mon verre, sans rien dire, je préférais attendre qu'il se confie de lui-même, je ne voulais le forcer en rien. C'était à lui de faire le premier pas, on ne se connaissait pas réellement mais je sentais qu'il portait un fardeau assez lourd, et je serais assez heureux de l'aider à le porter. « Perdu ? ». Je lui demandais juste pour qu'il puisse rebondir, ce qu'il fait quelques temps après. Je prends mon temps pour lui répondre, choisissant avec soin mes mots, je ne voulais pas le brusquer dans une voie qu'il ne souhaite pas prendre. « Tu penses que tu n'en as pas le droit ? Qu'est-ce qui te retient ? On a tous le droit au bonheur, avec qui que ce soit... ». Je fronce les sourcils, je ne le jugeait pas, c'est bien pour ça que je le questionnais, je veux vraiment savoir pourquoi il s'interdit une chose qui pourrait peut-être le rendre heureux, je ne veux pas me tromper dans ce que je pense. « Qu'est-ce que tu en dis toi ? Le plus important c'est ce que toi tu penses, les autres, ceux qui t'apprécieront vraiment, ou même tes enfants,je suis certain qu'ils accepteront, même si ce ne sera pas facile au début. Ceux qui te tourneront réellement le dos ne seront pas tes amis. Et ce n'est pas une tare d'être gay, crois-moi... » Je le regarde, je ressens toute sa douleur, je peux la comprendre même si je n'ai pas vécu ce qu'il est en train de vivre, il est dans une situation délicate. Je pose la main sur son bras, plus dans un geste compatissant qu'affectueux. « Ce n'est jamais facile, surtout si ce sont des ados, ce qu'ils sont non ? C'est toujours une période de changement pour eux, ça ne doit pas être évident tout cela... ». Je fronce les sourcils avant de serrer davantage ma main sur son bras « Tu n'as pas à être désolé, comme tu n'as pas à porté tout ce que tu portes seul. Si tu ne sais pas à qui en parler, je suis là Caleb. Tu fais avec ce que tu peux, même si l'alcool ne t'aideras pas à résoudre tes problèmes, il te permet de te croire plus léger, mais les conséquences sont encre pires, crois-moi j'en sais quelque chose.... » Je soupire, j'allais me confier, pourtant je n'avais pas ingurgité autant d'alcool que lui, mais je lui faisais confiance, tout autant qu'il me faisait confiance du moins. « Tu sais, je suis passer par là aussi quand j'ai révélé être gay.. Et l'alcool me donnait du courage à ce moment là.. Car tout le monde me tournait le dos.. Mais, ma famille a toujours été là, et malgré que c'était difficile pour elle, elle m'a soutenu.. Alors pour tes enfants, je ne m'en ferais pas trop, je suis certain qu'ils finiront par l'accepter... Et, tu sauras enfin qui sont tes vrais amis... Mais prends ton temps pour le faire, tu dois déjà accepter ce que tu es Caleb... Si jamais tu as besoin d'en parler, je serais là... ». Je lui souris, personne ici connaissait mon passé de léger alcoolique, je n'avais jamais eu besoin d'aller dans une association ou autre pour arrêter de boire, et j'avoue en être heureux, ça m'aurait nettement compliqué la tache pour mon poste de professeur...

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MessageSujet: Re: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptyJeu 12 Déc - 13:35





Liam & Caleb
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Est-ce qu'il avait mal pris mes propos ? Est-ce que Liam m'avait gentiment renvoyé chier en m'assurant encore qu'il pouvait se débrouiller ? Je savais que ce n'était pas méchant, je le voyais dans son regard, j'avais simplement voulu être gentil et protecteur avec lui, comme à mon habitude. Je sais que c'est un défaut. Pas d'être protecteur non, mais de l'être trop comme moi. Je sais que je devrais laisser plus de liberté à mes enfants par exemple, mais vu ce qu'ils font, vu comment ils agissent, je ne peux pas me le permettre. C'est pour leur bien que je suis aussi chiant et je sais que je suis loin d'être le père parfait, que j'ai raté beaucoup de choses dans leur éducation alors que leur mère s'y serait sans doute mieux pris que moi. Quoiqu'il en soit, la vie avait décidé de me confier leur éducation alors j'avais fait du mieux que j'ai pu et je fais encore de mon mieux pour réussir à les rendre bon, à en faire de bonnes personnes. J'étais ainsi, surprotecteur et c'était un de mes traits de caractère que je ne pouvais pas laisser tomber. Étant donné le sort de la plupart des gens que j'ai aimé, je ne peux m'empêcher de retenir celles qui me restent le plus fort possible pour ne pas avoir à perdre quelqu'un encore une fois. Le monde est cruel, bien plus qu'on ne le pense et je ne veux pas que cette cruauté s'abatte sur ceux que j'aime. Bon, j'admets que ce n'est pas en buvant comme un vrai poivron que je vais réussir à garder tout le monde en sécurité. Mais j'avais besoin de ça, j'avais besoin de me laisser aller, j'avais besoin d'oublier. J'avais besoin d'une aide en fait. Et l'alcool avait été l'aide que j'avais trouvé. Mais finalement, ce monde si cruel a peut-être trouvé bon de faire un geste pour moi. De m'apporter l'aide dont j'ai réellement besoin. Une personne qui m'aiderait tout simplement.

Liam semble vouloir me rassurer, me disant que le regard des autres est une absurdité, que je dois simplement laisser couler. Je le sais, je le vis déjà, mais là c'est différent. Je sais qu'il a raison de toute façon, que je dois laisser couler, mais j'ai du mal pour je ne sais quelle raison. Son sourire a pourtant raison de mes craintes et je le laisse me rassurer, oubliant pour le moment ces regards qui peuvent être posés sur nous. Je me confiais à lui, un inconnu. Mais il me semblait digne de confiance, comme si notre rencontre n'était pas due au hasard. Comme si c'était lui, le petit geste que ce monde avait fait pour moi. L'avantage avec Liam, c'est qu'il ne me jugeait pas, qu'il m'écoutait et tentait de me conseiller simplement. J'avais deviné que lui aussi était du genre plutôt attiré par les hommes, je l'avais bien compris à sa manière de me regarder de toute façon, ce qui ne m'avait d'ailleurs pas tant dérangé que ça. Je l'observais, tentant de répondre dans ma tête à ses questions avant de le lui dire tout haut. " Je... Je ne sais pas quoi en penser... Je sais que j'en ai le droit, je sais que ce n'est pas un mal, mais c'est un changement tellement... important ! C'est tout ma vie qui change et puis, si c'était juste une phase... ? Ou si... je ne sais pas. C'est vrai qu'on a tous le droit au bonheur avec n'importe qui, je n'ai jamais été fermé d'esprit, mais c'est tellement un gros changement... Je me dis que c'est impossible de changer du jour au lendemain comme ça, je ne comprends pas... " Oui, j'étais perdus, mais ses paroles à lui étaient vraies. Ceux qui me tournaient le dos n'étaient que des abrutis que je devais abandonner. Mais mes enfants ? Je ne pouvais pas les abandonner eux. Est-ce qu'ils m'accepteraient vraiment ?

En parlant de mes enfants, c'était aussi un autre problème et bien évidemment, ayant la langue dénoué par l'alcool, je le lui avais dit. " Oui, évidemment ce n'est jamais facile, mais avec ce que je vis en ce moment, j'ai l'impression de ne plus arriver à rien... " Je l'écoutais à son tour alors qu'il se confiait à moi aussi. Au fond, j'étais content qu'il le fasse, c'était signe qu'il me faisait confiance et j'avais déjà tellement d'estime pour lui, pour la personne qu'il était. Il me sourit et je ne sais pas si c'est l'alcool ou quoi, mais je pose mes mains sur la table et attrape les siennes pour les serrer doucement. Je lui souris, comme un signe de remerciement. " Merci Liam, c'est gentil... Tu es vraiment quelqu'un d'incroyable, pour quelqu'un que je viens de rencontrer à l'instant. " Je rigole doucement et sort un stylo de ma poche puis j'écris mon numéro de portable sur sa main. C'est la première fois que je le fais avec un homme, mais avec lui j'arrive plus facilement à avoir confiance. " Parce que je ne veux pas perdre le contact avec toi alors n'hésite pas à m'appeler aussi, pour quoique ce soit. " Je lui fais un clin d’œil et range mon stylo. D'avoirs tout confié m'a soulagé à vrai dire, je me sens plus d'humeur séductrice maintenant. Rapide comme changement, merci l'alcool. Je gardais ses mains dans les miennes et le fixait dans les yeux " Je ne veux pas t’embêter plus avec mes problèmes. Parle moi un peu de toi, enfin ce que tu fais dans la vie, si t'as... un petit ami je présume ou ce genre de choses. " Je voulais vraiment changer de sujet, penser à autre chose et je voulais vraiment le connaître un peu plus aussi. Et même si ça me faisait peur de sentir mon cœur battre un peu plus vite alors que je fixais ses yeux, je profitais simplement de ce sentiment de bien-être qui m'envahissait.

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MessageSujet: Re: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptyVen 13 Déc - 18:02


Blame It on The Alcohol
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Il est vrai que je suis déjà du genre plutôt solitaire et indépendant, alors quand on a tendance à me couver je me braque facilement. Mais, même si je lui avais fait remarquer, j'avais quand même laissé Faire Caleb. Je sentais bien qu'il n'y avait aucune volonté de sa part de garder tout contrôle sur ce qu'il fait ou sur les autres. J'avais déjà assez donné dans mon passé avec ce genre de personnes. Mais j'allais de l'avant, et chacun avait ses démons. Mais avec Caleb, l'enjeu était tout autre, je n'avais pas l'impression que c'était néfaste, au contraire ça avait l'air même plutôt rassurant. Et plus je l'observais, plus je notais une certaine vulnérabilité, une fragilité certaine dans les yeux de Caleb. Et contrairement, à ce que certains peuvent penser, ce n'est pas de la pitié ou de la compassion. Mais il y a des personnes qui méritent simplement qu'on leur tende un main.

J'ai connu tous les regards que nous lancent les inconnus, des regard remplis de haine, mais ce n'est pas en y répondant que l'on arrange les choses, bien au contraire on ne fait qu'empirer la situation. Au début, j'étais souvent révolté, je n'hésitais pas à leur rentrer dedans, résultats, j'ai régulièrement terminé avec un beau cocard en dessous des yeux. Quand j'ai compris que la bagarre ne menait à rien, j'ai décider de les ignorer. Bien sûr ce n'est pas aussi facile que ce que je dis, il m'a fallut énormément de volonté pour parvenir à garder mon calme, et c'est encore parfois difficile, mais je sais garder mon sang-froid. La plupart du temps je les ignore, mais parfois ils m'arrivent de leur lancer quelques réflexions, quand leurs regards sont trop appuyés. Mais là, ça restait encore raisonnable. Même si certains avaient l'air carrément dégouté, ils avaient changé de place. Et je préférais nettement m'intéresser à Caleb actuellement. Je lui souris pour l'encourager à se confier. Je ne pouvais pas le forcer, mais je sentais qu'il avait besoin d'en parler, même si, je sais que je ne pourrais pas lui apporter toutes les réponses qu'il souhaite, je ferais de mon mieux. Je hoche simplement la tête pour dire que j'ai compris ce qu'il ressent, je ne peux pas prétendre dire que je sais par quoi il passe parce que c'est faux, mais je peux tout à fait imaginer à quel point ça peut être difficile. « Je peux tout à fait comprendre que ça puisse faire peur, mais... Qu'est-ce qui te fait dire que ce n'est qu'une phase ? Et alors qu'est-ce qui t'empêche d'en profiter ? À Part ta famille.. ? Es-tu certain que cela ne fait pas un petit moment, inconsciemment, que tu te poses des questions ? » . Je ne cherchais pas à le juger, ni à comprendre totalement ce qui le bloquait, je voulait juste qu'il trouve des réponses à ce qu'il se pose comme questions, qu'il puisse peut-être juste avancer, et s'accepter. Parce que les autres ne l'accepteront pas si lui-même n'est pas en accord avec ça, j'ai vu beaucoup d'homosexuels refoulés se retrouver seuls, parce qu'ils n'arrivaient tout bonnement pas à s'accepter.

« Je suis sûr que tu te rabaisses plus qu'il ne faut. Ce n'est pas parce qu'on se sent incapable qu'on l'est forcément. Je ne te connais peut-être pas tant que ça, mais j'ai l'intime conviction que tu es quelqu'un de bien Caleb. Tu traverses une période difficile, je suis certains que tes enfants le comprennent. » Je lui souris, heureux de voir que petit à petit, une certaine confiance s'instaure des deux côtés. C'est donc tout naturellement que je me suis confié sur ce que j'ai vécu. Peut-être que ça pourrait l'aider. J'allais reprendre la parole quand je sens ses mains sur les miennes, je baisse machinalement mon regard sur nos mains. Ma raison me dit de les retirer, mais je n'avais vraiment pas envie d'être raisonnable ce soir, alors je retourne simplement mes mains pour enserrer les siennes. Je le regarde, touché par ses mots, avant de lui répondre : « Merci... Je pourrais tout à fait te retourner le compliment. Comme je l'ai dis avant, tu es quelqu'un de bien... ».
Je le regarde faire, un sourire fixait sur mon visage. Je le sentais se détendre au fil des secondes, et c'était très plaisant. J'étais heureux qui prenne l'initiative. J'opine de la tête et me penche vers lui «  Je compte bien garder le contact, et puis.. La soirée ne fait que commencer... ». Mon sourire se fait un peu plus envieux, séducteur. Il venait d'ouvrir une brèche, et j'allais plonger dedans. Je ne pouvais pas le cacher, il était plutôt d'un physique très attirant. Mes mains toujours dans les siennes, je réfléchis à ce que je peux lui raconter. « Tu ne m'embêtes pas avec tes problèmes, je suis plutôt heureux de t'aider. Ça me change des problèmes d'adolescent que je résous chaque jour. ». Je rigole, et je dois bien avouer que parfois j'en ai un peu ma claque de passer un quart de mon temps à demander le silence et à désamorcer toutes sortes de conflits aussi puérils les uns que les autres. « Donc oui, je suis prof, de littérature plus précisément, au lycée et à l'université. J'aime bien ce boulot. Petit-ami ? Je crois que c'est mon chat !  Non, je suis seul.» Je souris doucement tout en commençant à bouger légèrement mes doigts tout contre ses mains en une caresse. « Et toi, alors ? ». moi qui croyait que la soirée allait être ennuyeuse, je m'étais royalement trompé. Le bruit dans le bar s'amplifie, et je commence à craindre que l'on finisse par ne plus s'entendre. En même temps je sais que c'est risqué de lui proposer de continuer notre conversion dans mon appartement. Car il pourrait mal le prendre et, surtout, je n'étais pas certain de rester sage..

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MessageSujet: Re: Caliam - Blame it on the alcohol Caliam - Blame it on the alcohol EmptyJeu 19 Déc - 14:05





Liam & Caleb
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Ahlala l'homosexualité. Nan plutôt, la sexualité en général, c'est un sacré débat hein. Comme plusieurs choses, on ne le comprend pas vraiment. Et comme tout ce que l'homme ne comprend pas, on essaie d'y mettre une définition, de réussir à comprendre le processus pour pouvoir en faire ce que l'on veut. Parce que l'homme a toujours été ainsi, à vouloir dominer et manipuler chaque chose pour pouvoir être le meilleur. Comment est-ce que moi je pouvais le comprendre ? Comment est-ce que je pouvais comprendre qu'une personne puisse d'un seul coup avoir des goûts différents ? Est-ce que ça veut dire que j'en avais depuis toujours, mais que je le refoulais ? Ou bien est-ce que c'est réellement un changement soudain ? Ou bien est-ce que j'ai trop été déçu par les femmes ? Je ne peux le savoir et je ne pourrais jamais le comprendre. Mais comment accepter un changement si brutal sans le comprendre ? C'est ça le problème. Je n'arrivais pas à l'accepter parce que je ne comprenais pas. Si seulement je pouvais savoir ce qui avait changé, alors peut-être que je l'accepterais plus facilement. La peur aussi. Oui, la peur de l'inconnu. Je n'ai jamais dragué d'hommes, je ne me suis jamais fait dragué par des hommes non plus. Je n'ai jamais goûter aux plaisirs charnels avec un homme et sachant comment ça se passe, j'avoue ne pas forcément vouloir me retrouver à me faire... Enfin voilà, il y avait plusieurs raisons qui me poussaient à ne pas m'accepter, à prétendre que ce n'était qu'une phase. Liam me remettait un peu en question. Est-ce que je m'en doute depuis un petit moment ? Honnêtement, oui. Enfin pas si longtemps que ça, mais ça ne date pas d'aujourd'hui jour pour jour. " Je pense oui... Mais je ne sais pas. Je t'avoue que ça me fait peur, je ne connais pas et c'est tout nouveau... Je me dis qu'avec le temps ça peut s'arranger. Que soit je finirais par retrouver les femmes, soit je m'accepterais comme tel. " Et je me doutais bien que ce serait plutôt la deuxième option, même si ça me faisait encore peur de l'avouer pleinement.

Est-ce que j'étais réellement quelqu'un de bien comme il me le disait ? Allez savoir. Je n'étais pas mauvais, mais pas forcément bien non plus. Je ne m'étais jamais préoccupé que de ma famille et ma personne. En même temps, je ne voyais pas de quoi m'occuper d'autre. Enfin si, évidemment, je m'occupais de la sécurité de la ville, mais pas tout seul. Quoiqu'il en soit, je voulais le croire, je voulais lui faire confiance. Il savait trouver les mots, je devais le lui reconnaître au moins. Je dois bien avouer qu'avec ce visage de toute façon, il réussissait à m'amadouer sans effort. Voilà une preuve que je virais totalement gay hein. Enfin, j'avais préféré passer à autre chose, à une partie que je préférais en général. La séduction. Je n'avais jamais dragué un mec, mais j'avais bien envie d'essayer sur lui. De toute façon, je le sentais déjà assez sensible à mes charmes. C'était réciproque évidemment. Je repère à ses sourires que lui aussi d'ailleurs se fait plus séducteur. Ah bah finalement, ça promet une bonne soirée. Je me rends compte en plus que grâce à lui, je n'ai pas pensé à boire un coup. Je n'en ai même pas envie, j'ai simplement envie de discuter avec lui et de passer une soirée en sa compagnie. J'adore le contact de ses mains dans les miennes. Ce n'est rien pourtant, mais c'est agréable. Pourquoi me parle-t-il de problèmes d'adolescents ? Est-ce que lui aussi à des enfants ? Enfin j'apprendrais petit à petit. D'ailleurs, la réponse ne se fait pas tant tarder. Un professeur de littérature ? Au lycée ? Alors il doit peut-être connaître Jules et Annabelle. Enfin pour Jules, il doit le connaître sous le nom de Matthew comme il préfère se faire appeler. Lui avais-je dis mon nom ? En même temps, il ne retient pas forcément le visage de tous ses élèves. " Au lycée hein ? Mes deux derniers sont au lycée ! Matthew Johnson qui est en dernière année et Annabelle Johnson qui vient de rentrer au lycée, mais bon, je pense que tu dois voir tellement de tête qu'ils ne te diront rien. "

Aucun ne me ressemblait réellement. Si, Keilan avait un petit air, mais peut-être plus dans les mimiques. Jules ressemble plus à sa mère au niveau du caractère et Annabelle est le portrait craché de cette dernière. Quoiqu'il en soit, ça ne m'étonnerait pas qu'il ne les reconnaisse pas forcément. L'information importante que je retiens aussi est qu'il est seul. Il a aussi un chat accessoirement. Donc, j'ai le champ libre à ce niveau et ça me fait sourire d'une manière séductrice. " Moi ? Tu sais déjà que je suis flic, un bon flic j'espère. Sinon... je suis seul. Mon ex-femme est morte en mettant notre fille au monde et je n'ai jamais voulu avoir de relation sérieuse depuis. Maintenant, tu sais que mes goûts changent et je pense que je suis prêt à retenter de passer ma vie avec quelqu'un. " Je lui fais un clin d’œil qu'il saura forcément comprendre. Je ne dis pas que je passerais le reste de a vie avec lui, c'est trop flou pour le moment, mais je sais qu'il m'attire indéniablement. Je me rends compte que je commence à parler de plus en plus fort à cause du brouhaha qui augmente. Mais je ne veux pas quitter ce bar parce que... j'ai un peu peur de ce qui pourrait se passer sinon. Je ne pense pas qu'il me sauterait dessus, mais je ne me sens pas forcément prêt à rester seul à seul avec un homme. Pas ce soir en tout cas, mais si je lui ai donné mon numéro, c'est bien pour une seconde chance. Mais ce bruit m'agaçait et l'heure tournait malgré tout. Je me levais finalement et l'invitait à me suivre en dehors du bar. Après avoir payé, nous sommes restés un moment devant le bar. " J'aurais préféré rester avec toi encore, mais malheureusement je ne peux pas me permettre de rentrer chez moi trop tard... Enfin, rappelle-moi pour qu'on se revoit. " J'étais un peu gêné, ne sachant pas comment lui dire au revoir. Finalement, je l'ai poussé doucement contre le mur, posant mes deux mains à côté de lui pour le coincer et je suis allé goûter à ses lèvres avec les miennes, l'embrassant longuement et d'une manière douce. J'en avais envie et c'était très agréable, bien plus que je ne l'aurais pensé. Je lui souriais finalement avant de m'éloigner, décidé à le revoir très vite.

BY .TITANIUMWAY

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