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| you can't lie to me ☆ lana&zach | |
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| Sujet: you can't lie to me ☆ lana&zach Lun 18 Nov - 10:34 | |
| lana & zachary ☆ ☆ ☆ ☆ ☆sur le canapé, je me fais réveiller par ma sœur jumelle. Elle secoue pas, elle passe juste sa main sur ma joue. « Zach réveille toi. » me dit-elle doucement. J’ouvre difficilement les yeux et finis par me redresser dans le canapé pour m’étirer. Je me suis encore endormi dans le salon. Je passe une main sur mon visage et frotte mes yeux encore à moitié ouvert. Je me sens fatiguer et baille longuement. Zorah cherche mon regard et je finis par lui ouvrir mes bras. Je sais qu’elle a entendu ma dispute avec papa hier soir. La maison est grande, mais pas assez pour dissimuler les cris de deux hommes, mais surtout d’un homme saoul. Depuis le décès de maman, notre père se laisser totalement aller. Il ne prend plus soin de lui ou de nous, il passe son temps à boire et hier en rentrant à la maison vers vingt-trois heures il m’a appris qu’il avait de nouveau reçu un avertissement à son travail. Au prochain, il perdra son poste et on se retrouvera à la rue. J’ai essayé de lui faire comprendre qu’il fallait qu’il arrête ses conneries sinon on finira réellement par tout perdre. Mais il était ivre mort et il ne voulait pas écouter son sale gosse lui donner une leçon de morale. Alors le ton était monté rapidement et j’avais été obligé de le monter dans sa chambre. Pour qu’il ne reparte pas je ne sais où durant la nuit, j’avais décidé de camper dans le canapé du salon. J’avais finis par m’endormir… Zorah me ramène doucement sur terre en se serrant un peu plus contre moi. « Tu crois que ça va aller ? » me demande-t-elle doucement. « Bien sûr que ça va aller ma puce. » Je dépose un baiser sur son front et me relève. « Aller va prendre ton petit déj, on va être en retard sinon. » Comme toujours, Zorah ne rechigne pas et se dirige vers la cuisine. Nous avons le même âge puisque nous sommes jumeaux, mais dans le fond, depuis le décès de maman, c’est moi qui suis devenu l’adulte de la maison. Je porte ma sœur et mon père à bout de bras. Je fais de mon mieux, mais je me dis que je ne pourrais sûrement pas tenir encore bien longtemps. Pourtant je me bats et c’est plus décidé que jamais à relever ma famille que je finis par me diriger vers la salle de bain. Je me douche et m’habille rapidement. Je vais lever mon père. Comme toujours il s’excuse pour hier soir et je me contente d’hausser les épaules. Je lui rappel juste de ne pas foirer au travail aujourd’hui. Je rejoins Zorah dans la cuisine et avale rapidement un café avant de prendre mes affaires de cours. Au même moment, le bus scolaire s’arrête devant la maison. Perfect timing.
J’ai tellement mal dormi cette nuit que la matinée se passe plutôt mal. J’ai du mal à rester concentrer en cours. Surtout que mon premier cours était un cours de mathématiques. C’est la pire des matières qui puisse exister selon moi. On nous demande de réfléchir sur des problèmes stupides. Comme si je n’avais pas assez de problèmes dans ma vie. L’année dernière j’étais encore assis à côté de ma jumelle et cela se passait plutôt bien. Mais elle, elle a réussi son bac l’année dernière et désormais elle est en première année de faculté. Alors que moi j’ai tout raté. A force de m’occuper de ma famille j’avais laissé mes études de côté et puis en voyant mes différents échecs, je n’avais pas choisi de me battre pour réussir. Au moins, je pouvais rester auprès de Lana. Parce que c’est dernier temps, elle est la seule personne que j’ai réellement envie de voir. D’ailleurs je suis censé la retrouver à la pause déjeuner comme toujours. C’est la seule chose qui me motive pour le reste de la journée. Je fais de mon mieux pour ne pas m’allonger sur ma table et soupire encore longuement. Je vais en cours de français en traînant des pieds et de nouveau je lutte pour ne pas m’endormir sur ma table. Je joue avec mon stylo et dessine sur ma feuille. Enfin la cloche sonne la pause de midi et c’est d’un seul coup bien plus motivé que je me lève pour me précipiter dans le couloir du Lycée. Je jette littéralement mes affaires dans mon casier et me dirige vers le self pour m’acheter un sandwich et une cannette de soda. Finalement je sors du bâtiment et me dirige vers le stade de foot et plus précisément vers les gradins. Lana est déjà là et rien qu’en voyant sa silhouette un sourire se dessine sur mon visage. Je monte les escaliers quatre à quatre et arrive vers elle. Je me penche et dépose un baiser sur sa joue avant de me laisser tomber sur le gradin à ses côtés. « Salut ma belle. » Je laisse mon sac tomber à mes pieds et soupire longuement. Je pose ma tête sur l’épaule de la jeune femme et ne bouge plus. Je me sens bien là. Uniquement là. « T’as passé une bonne matinée ? » demandais-je tout en déballant mon sandwich pour mordre dedans à pleine dents. « ‘Tain j’ai cru que j’atteindrais jamais midi. » me dis-je en soupirant de nouveau. Moi un râleur ? Jamais.
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| Sujet: Re: you can't lie to me ☆ lana&zach Lun 18 Nov - 15:58 | |
| « Lana, ça fait déjà deux fois que je te demande de te lever. Tu vas vraiment finir par être en retard ! Dépêche-toi ! » tonna la voix de ma belle-mère depuis la salle à manger. Avec un profond soupir je me réfugiais sous l’épaisseur de ma couette afin de faire écran entre moi et le monde extérieur. J’avais juste besoin de quelque minute de plus, une dizaine de secondes supplémentaire pour fermer les yeux et prétendre que nous étions samedi et que j’avais la matinée de libre. C’est ce que je me répétais inlassablement avant que ma couette ne disparaisse subitement de mon corps et que le froid me touche de ces tentacules glacés. Je me roulais en boule en relevant furieusement la tête, affrontant le regard déterminé de Martha. « Non mais ça va pas ?!! T’es malade ?!!» criais-je en cherchant à tâtons un drap ou quelque chose susceptible de me tenir chaud. Martha me lança mon plaid et je m’enroulais immédiatement dedans, retrouvant mon petit cocon de chaleur qui m’avait si brutalement quitté quelque instant plus tôt. « Tu ne peux pas dire que je ne t’avais pas prévenue Al, tu vas louper ton bus. » Pour seule réponse je la fusillais du regard et claquer la porte de la salle de bain. Ma routine quotidienne. Incapable de me lever en temps et en heure. Et ce n’était pourtant pas faute d’essayer. J’avais programmé mon réveil pour qu’il sonne toutes les 2 minutes, et curieusement je trouvais toujours le moyen de l’éteindre avant de me rendormir. Alors évidemment c’était Martha qui devait employer les grands moyens pour enfin me voir émerger des couettes. Je m’en voulais un peu de réagir aussi violemment alors qu’elle ne voulait que mon bien, mais la culpabilité ne faisait généralement pas long feu. Les remords, c’est pas vraiment mon truc. Parce que de son côté belle-maman se vengeait plutôt bien en racontant toutes les démonstrations d’affections que j’avais pour elle à mon oncle. Et à chaque fois c’était le même refrain, la même leçon de morale. « Sois gentille Lana, tu sais que c’est difficile pour tout le monde » « Lana, Martha est la femme la plus douce et aimable que je connaisse, qu’est-ce que tu lui reproche au juste ? » TOUT ! TOUT ! Je lui reprochais tout. D’être là justement alors qu’elle n’y avait pas sa place. De s’être incrustait dans nos vies et de s’être nourrit de notre énergie comme une sangsue. C’était peut-être pour ça qu’Eliott avait pris la fuite du jour au lendemain. Parce qu’elle avait bouleversée nos vies, elle et ses deux gosses, et qu’il avait pris peur. Ah ! Et j’oubliais le plus important. Je lui reprochais surtout de draguer mon propre oncle, le frère de son putain de mari, le mari qu’elle est censé pleurer. Quoi de plus simple qu’oublier ses problèmes dans les bras d’un proche parent n’est-ce pas ? A croire que personne ne trouvait que cette connerie ne rimait à rien. Personne sauf moi pensais-je en appuyant violement sur le bouton d’arrêt de la douche. Putain, je déteste le lundi ! Encore plus lorsque je vis le bus scolaire passait devant mon nez. J’allais devoir me coltiner la Martha jusqu’au lycée. Fantastique. Bien entendu je n’avais pas décroché un seul mot de tout le trajet, court bien heureusement, avant de claquer la portière et de courir dans l’établissement sans un merci, sans un au revoir, sans rien. Le vide sidéral. Qu’est-ce que j’aurais pu lui dire de toute façon ?
La matinée commença relativement bien avec sport. Nous étions dans le cycle danse, ma passion depuis ma plus petite enfance. Alors évidemment, ce n’était franchement pas une plaie pour moi de m’échauffer. Bien au contraire, j’avais besoin de lâcher prise, d’expulser ma frustration et ma colère de ce matin. Joie qui disparût rapidement lorsque j’enchainais l’heure suivante avec Français, puis Géographie. Et pour arranger le tout un petit contrôle surprise qui fait toujours plaisir. Accablée, je cognais ma tête contre mon pupitre. Putain, ça allait être long. Lorsque la cloche sonna midi, je fus la première à quitter la salle, pour changer. Je courus presque jusqu’à mon casier afin de déposer les affaires qui ne me seraient d’aucune utilité pour le reste de la journée. Sandwich et bouteille de soda en main, je me dirigeais d’un pas rapide jusqu’au gradin du stade de foot. Ici, c’était mon deuxième chez moi. Le lieu de rendez-vous par excellence avec Zachary. L’été, on passait tout notre temps assis ici, pour sécher, pour réviser, pour parler ou pour être ensemble, tout simplement. Je m’installais à ma place habituel et attendit patiemment l’arrivé de Zach. J’étais en train d’ouvrir mon paquet de chips lorsque j’entendis des pas dans l’escalier. Je tournais la tête et découvris le visage souriant de mon meilleur ami, le plus beau de tous. « Salut ma belle.» s’exclama-t-il en déposant un baiser sur ma joue. Ouais, j’étais enfin chez moi. J’entendis distinctement son soupir avant qu’il ne pose sa tête contre mon épaule. Lui non plus ça n’avait pas était la grande fiesta ce matin. Je lâchais tout ce que j’avais dans les mains avant d’enrouler mes bras autour de son cou. « Mon Zach» murmurais-je simplement en l’embrassant à mon tour. Ouais, c’était con à dire mais c’était mon Zach. Point finale. J’étais souvent de mauvais poil quand une autre fille que moi l’approchait d’un peu trop près. Je n’ai jamais rien dit parce que je ne me gênais pas non plus de mon côté, mais ça avait tendance à m’énerver. A m’énerver vraiment. « Nan, c’était à chier. Tu t’attendais à quoi ? » soupirais-je en lui ébouriffant les cheveux. Je pris une bouchée de mon super sandwiche et fermais les yeux quelque secondes, savourant le délice que j’avais préparé la veille. « Tu vois ça ? C’est un sandwich. Mais pas n’importe quel sandwich. C’est un putain de Sandwich ! Goûte ! » Je lui tendis mon repas avant de détourner le regard vers le terrain de foot. « Et sinon toi ? Ta matinée ? » demandais-je en croquant dans une chips au barbecue. Assise en tailleur face à lui j’observais le profil parfait de mon meilleur ami, et encore une fois je me fis la réflexion que j’avais vraiment le cul bordé de nouille d’avoir un ami comme lui. Avec lui, j’étais Lana la guimauve. Horrible mais vraie. J’étais.. Ouais, on peut dire que j’étais moi-même. La vraie Lana, celle qui n’est pas en colère, celle qui n’est pas malheureuse. La vraie Lana. Celle qui n’apparaissait plus qu’avec une petite poignée de privilégiés. Sasha, Zach, Indiana. Ceux qui me connaissaient mieux que personne et qui m’appréciait malgré tout, même quand j’étais hargneuse ou odieuse. Un petit sourire satisfait traversa mon visage. Ouais, j’étais chanceuse. « J’ai appris un truc ce matin ! Rosie, tu sais la fille avec qui je danse ? Apparemment elle aurait accepté le poste de tutrice. Attends attends, c’est là que ça devient drôle. Son élève c’est London. LONDON !! Ce connard prend des cours du soir ! Il paraît même qu’ils s’apprécient un peu trop. Remarque, je pourrais lui dire s’il est bon au pieu ou pas. Des cours du soir, j’en reviens pas j’te jure. » annonçais-je en levant les yeux au ciel tout en mordant une nouvelle fois dans mon sandwich.
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| Sujet: Re: you can't lie to me ☆ lana&zach Lun 18 Nov - 21:29 | |
| lana & zachary ☆ ☆ ☆ ☆ ☆Retrouver Lana pour la pause déjeuné c'est littéralement la meilleure chose qui puisse m'arriver dans une journée. Encore plus lorsque cette journée est un lundi et que la veille je me prenais - encore une fois - la tête avec mon paternel. C'est donc avec un immense sourire sur les lèvres que je finis par sortir du Lycée. Cette matinée avait été incroyablement longue et je n'ose pas encore imaginer ce que va donner l'après-midi surtout que je finis tard. Il y a de grandes chances pour que je finisse par sécher les cours. Mais bon. Une chose a la fois. Je sors donc rapidement du bâtiment pour me diriger vers les gradins du stade de foot. Contrairement a ce que l'on pourrait croire ce n'est pas l'endroit réservé aux sportifs ou a ceux qui aimeraient se défoncer le crâne avec des produits illicites. C'est plutôt le coin du Lycée le plus vide qui existe durant la pause déjeuner et c'est pour cela que c'était devenu notre lieu de rendez vous avec Lana. D'ailleurs pour une fois c'est elle qui est là la première. Habituellement je suis toujours celui qui l’attend. J'accélère un peu le pas et retrouve ma meilleure amie. La seule et l'unique. La sublime Lana. Comme toujours mon regard se perd sur son visage d'ange avant que je ne vienne déposer un petit baiser sur sa joue. Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de nous voir ce weekend et je dois avouer qu'elle m'avait cruellement manqué. Comme toujours. Je ne peux pas me passer d’elle plus de deux jours. C’est l’enfer sur terre pour moi sinon. Réellement. J’ai besoin de la voir tout le temps. Enfin. Pas besoin de se poser la question, je suis avec elle. Je me laisse littéralement tomber à ses côtés et pose ma tête sur son épaule en soupirant. Avec elle je n’ai pas besoin de faire semblant que tout va bien. Je ne fais plus semblant. Je peux lui montrer mon vrai visage. Je peux lui dire que je suis fatigué, que j’ai passé un weekend de merde et que j’en ai littéralement marre de ma vie de famille. La jeune femme passe son bras autour de mes épaules et se colle contre moi. Un sourire se dessine sur mes lèvres. C’est tout ce que je voulais. « Mon Zach. » Un nouveau sourire. Je me tourne vers elle et l’embrasse de nouveau sur la joue. Je me sens tellement bien là, dans ses bras. Je voudrais ne plus bouger pour le reste de la journée. Comme toujours je questionne ma meilleure amie sur le début de sa journée. « Nan, c’était à chier. Tu t’attendais à quoi ? » Je rigole et tourne les yeux vers elle pour plonger mon regard dans le sien. « Les lundis c’est toujours à chier. » On le sait tous. C’est le jour le plus pourri de la semaine. Elle passe sa main dans mes cheveux et je me retiens de hurler pour son geste. Je déteste que l’on touche mes cheveux. C’est genre quelque chose de sacré pour moi. Mais bon. Je ne peux jamais râler contre Lana. C’est plus fort que moi. Alors que je me relevais pour mordre dans mon sandwich, Lana me colle littéralement le sien sous le nez. Je fronce les sourcils. « Tu vois ça ? C’est un sandwich. Mais pas n’importe quel sandwich. C’est un putain de Sandwich ! Goûte ! » Je croque un bout de son sandwich et l’avale un peu difficilement. « Bordel t’as mis quoi là-dedans ? » C’est pas vraiment ce qu’il y a de meilleur quand même. « Chacun son sandwich et les moutons seront bien garder, hein ! » Je rigole et mords de nouveau dans le mien avant d’avaler une gorgée de mon soda.
« Et sinon toi ? Ta matinée ? » De nouveau, je me relève quelque peu et croise le regard de ma meilleure amie. Je m’assois pour pouvoir la voir tout le temps et lui souris tendrement avant de baisser un peu les yeux. « Pas top… » J’aime pas trop parler de cela, des problèmes qu’il y a chez moi, mais je sais que je peux faire confiance à la jeune femme. « Mon père est encore rentré bourrer hier soir et je me suis endormi sur le canapé pour qu’il ne parte pas pendant la nuit. Du coup, j’ai mal dormi… » Je soupire quelque peu et passe une main sur mon visage. Soudainement mon sandwich devient très intéressant. Et oui. J’ai un peu honte de dire à voix haute que ma famille part totalement en live. Un léger silence s’installe entre nous et je continue à manger en regardant le sol. Heureusement ma très chère Lana trouve toujours quelque chose à dire. « J’ai appris un truc ce matin ! Rosie, tu sais la fille avec qui je danse ? Apparemment elle aurait accepté le poste de tutrice. Attends attends, c’est là que ça devient drôle. Son élève c’est London. LONDON !! Ce connard prend des cours du soir ! Il paraît même qu’ils s’apprécient un peu trop. Remarque, je pourrais lui dire s’il est bon au pieu ou pas. Des cours du soir, j’en reviens pas j’te jure. » Bordel elle parle vite. Je suis obligé de relever les yeux vers elle pour être sûr d’avoir tout compris. Bon alors. Rosie je visualise, mais London… Ah si. Oui effectivement ce mec est un connard. Je l’ai jamais réellement apprécié et je crois qu’il a finit par le comprendre le pauvre. Enfin. Je me fiche littéralement de ce qu’elle me parle et ne retiens que la fin de son petit discours. « Comment ça tu pourras lui dire s’il est bon au pieu ou pas ? » Non. Ne me dites pas que… Il manquerait plus que ça. Que Lana ai couché avec cet abrutit. Putain. Je déteste ça. Je déteste savoir que d’autres hommes ont eu la chance de poser leurs mains sur elle, de l’embrasser et tout le reste. Moi je suis le bon copain et c’est tout. Fait chier. Je me lève subitement et évite royalement le regard de Lana. « T’as couché avec cet abrutit ? » Non. Non je veux pas l’entendre en fait. « Non en fait je veux pas savoir. Je m’en fou ! » Je m’en fou, mais je vais quand même m’asseoir deux gradins plus bas. Oui je boude. [justify]
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| Sujet: Re: you can't lie to me ☆ lana&zach Lun 18 Nov - 23:00 | |
| Zachary. Sacré Zachary. Le mec le plus frappé de tous l’univers. Le plus mignon aussi, bien entendu. Peut-être même un peu trop d’ailleurs. Il suffisait d’observer toutes les barbies poufs du bahut qui bavent dès qu’il entre dans une salle de cour, dans un couloir ou dans le réfectoire. Ou encore celles qui gloussent dès qu’il parle ou qu’il rit. Ce genre de nanas qui me sort par les trous de nez et que j’ai envie d’écraser contre les casiers à chaque fois que je les croise entrain de reluquer MON Zach. Il faut dire que j’ai toujours eu beaucoup de mal avec les filles et Zachary. J’ai jamais vraiment compris pourquoi. Il était mon meilleur ami certes, mais je ne m’expliquais pas ce sentiment de possession que je ressentais à chaque fois que l’une d’elles jouait un peu trop sur mes plates-bandes. On ne peut pas dire que Zach soit un gentil garçon dans tous les domaines. En amour par exemple. Il y a quelque année, il avait enchaîné avec une rapidité effarante tous types de conquêtes. Blondes, Rousses, Brunes. Il avait tout testé. Comme si il cherchait quelque chose sans jamais vraiment le trouver. Autant dire qu’à cet époque je n’étais pas contente, mais alors pas contente du tout. Alors j’avais fait pareil. Puéril je sais. Mais je me sentais sur le banc de touche, et ce n’est pas que j’adore être le centre d’attention, pas du tout, c’est juste qu’avec Zach, être mise sur le côté c’est tout simplement un supplice. Pas besoin de dire que je n’ai jamais apprécié une seule de ses copines. De toute façon, soit elle ne savait pas me voir avant de me connaître par le biais de ma réputation au lycée, soit elle jouait à la copine modèle ce qui m’exaspérée très vite, ou alors j’étais juste de très mauvaise humeur et qu’elle soit belle, intelligente et gentille, je la traitais comme une véritable merde. Ce qui au finale revenait toujours au même. De mon côté, je n’ai jamais vraiment réussi à me caser. C’était plus des jeux lors de soirées trop alcoolisés, des flirts sans lendemains ou juste un petit bonjour au revoir dans le placard à balais pendant les pauses clopes. Je n’ai jamais présenté de garçon à Sasha. Sauf Zachary. Pendant un moment, il venait souvent dormir à la maison, mais pour une raison inexplicable, depuis que nous sommes tous les deux au lycée, mon oncle n’accepte plus le fait que nous dormions ensemble. Qu’est-ce qu’il croit au juste le tonton ? Il suffit de lire entre les lignes pour trouver la réponse. Zachary est un homme. Je suis une fille. La nature a fait que l’homme et la femme s’emboîte parfaitement. Voilà la raison. Il a juste peur que notre amitié devienne une amitié physique. Pas besoin de pousser mémés dans les orties, on l’avait tous compris. Il n’y a que Sasha qui pense être discret dans ses manigances. Quand on nous voit ensemble, il peut y avoir ambiguïté. Et je m’en fiche complètement. Je me fiche de ce que pense les gens. Nous savons ce que nous sommes l’un pour l’autre. C’est ce qui importe le plus.
Prendre Zachary dans mes bras, c’est mon petit péché mignon de la journée. Sa présence m’apaise toujours. Son contact aussi. Je ne suis pas aussi tactile avec tout le monde. Mais avec Zachary, nous avons toujours fonctionnés ainsi. C’est pour ça que je ne m’étonne même pas lorsque je remarque un petit sourire de contentement sur ses lèvres pleines qu’il s’empresse de déposer sur ma joue. Mon Zach. Toujours aussi doux, aussi mignon. Pour toute réponse, je resserre légèrement mon étreinte sur ses épaules et le regarde droit dans les yeux. Il a un regard profond Zachary. Je peux toujours y déceler ses moindres secrets. Ce qu’il me cache, ce qu’il essaie de me cacher, quand il me ment, quand il est heureux, quand il ne l’est pas. Je le connais par cœur depuis tellement d’années. C’est mon Zach. « Les lundis c’est toujours à chier. » Je secoue la tête en prenant une gorgée de coca. La semaine en générale était à chier. Je détestais les cours. Comment pourrais-je avoir mon BAC dans ses conditions franchement ? Tout ce qui me motivait c’était le sport et Zach. Je continuais de venir au lycée parce que Sasha allait surement m’y traîner par la peau du cul si je n’y allais pas régulièrement et parce que Zachary était là. Je n’avais franchement pas envie de l’abandonner dans cet endroit sordide sans un peu de réconfort. « Comme le reste de la semaine d’ailleurs. En parlant de ça justement.. On ne sécherait pas cette après-midi ? Il fait encore bon et l’hiver sera bientôt là. Notre petit coin de paradis sera bientôt recouvert de neige et on ne pourra pas y revenir avant un petit moment. J’ai envie d’en profiter un peu.» marmonnais-je en mâchonnant pensivement une chips. Je n’avais pas franchement hâte que l’hiver arrive. J’avais toujours détestais la neige, la pluie et le froid. C’est bien simple, j’étais enfoui sous mon gros manteau, mon bonnet, mes gants et une grosse écharpe tous les ans. Et il fallait être très persuasif pour que je daigne seulement enlever mon bonnet en cours. Chauffage de merde. Mes pensées furent interrompues par le regard peu amène que lança Zachary à mon sandwich. Je levais un sourcil en signe d’étonnement. Quoi ? Il pue mon chef d’œuvre ? « Bordel t’as mis quoi là-dedans ? » s’exclama-t-il en repoussant ma main. Je lui tirais la langue et prit une grosse bouchée de mon sandwich avant de lui coller un bisou collant sur la joue. « Tout ce que j’aime et tout ce que tu n’aimes pas toi. Ne critique pas ma bouffe Zach ! » dis-je en me penchant sur son épaule pour jeter un coup d’œil dans son pain. « Eh Monsieur Sodebo, tu aurais au moins pu faire un truc un peu plus originale que jambon beurre ! » commentais-je en lui proposant gentiment une chips devant sa bouche. Je jetais un coup d’œil à son visage et compris aussitôt qu’il n’avait pas passé un week-end digne de ce nom. C’était souvent comme ça. Il fuyait mon regard lorsqu’il s’apprêtait à parler de sa situation familiale, de ses problèmes avec son père. Je n’avais jamais compris pourquoi. Après tout, nous n’avions aucuns secrets l’un pour l’autre. Zach connaissait tout de ma vie privée, de ma relation chaotique avec ma belle-mère, de l’absence de mon père et de ma mère.. « Mon père est encore rentré bourrer hier soir et je me suis endormi sur le canapé pour qu’il ne parte pas pendant la nuit. Du coup, j’ai mal dormi… » Le simple fait de le voir baisser la tête me fit mal au cœur. J’avais horreur de le voir dans cet état-là. Mon sandwiche terminait, j’essuyais mes doigts avec du sopalin avant de m’approcher davantage de lui et de glisser ma main dans son cou, caressant lentement sa peau, jouant avec les cheveux à la base de sa nuque, geste qui l’avait toujours apaisé. « Tu sais que tu ne devrais pas dormir sur ce canapé n’est-ce pas ? Si ton père avait vraiment envie de quitter la maison, il l’aurait fait, que tu sois dans ta chambre ou dans ton salon. Est-ce que tu en as parlé à ton médecin ? Peut-être qu’il pourrait l’aider ? Lui parler ? Ton père est malade Zach. Il a besoin d’aide. Et tu ne seras pas toujours là.. » C’était toujours la même chose. Je ne savais jamais quoi dire quand il me parlait de son père. Je ne savais pas quoi faire moi non plus. Je ne savais pas quoi dire pour le réconforter. Je voulais autant que lui que son père remonte la pente. Il avait perdu sa femme, je pouvais comprendre sa douleur. L’absence d’un être cher fait toujours mal. Et j’avais expérimenté la chose deux fois. Mais en s’abandonnant à l’alcool pour noyer sa peine, il en avait oublié ces enfants. Et ça c’était impardonnable. J’avais toujours adoré son père. Mais je ne le comprenais pas. Je ne comprenais pas ce besoin de tout oublier dans l’alcool. Il n’était pas le seul à avoir perdu quelqu’un. Zach et sa sœur avait perdu leur mère. Et il fallait bien continuer à vivre. J’avais déjà proposé plusieurs fois à Zachary de venir dormir à la maison de temps en temps. Mais il avait toujours refusé. Principalement pour sa sœur. Et moi je me sentais inutile. Alors pour entre autre lui changer les idées j’avais décidais de lui raconter ce que j’avais appris le matin même. Parce que je n’avais pas envie qu’il pense à tout ça maintenant. Je voulais revoir cette petite étincelle de bonheur dans ses yeux. Retrouver cette joie de vivre qui l’avait toujours caractérisé. Retrouver mon Zach. Il se concentra longuement pendant mon discours, essayant de visualiser de qui je parlais sans doute. Et puis d’un seul coup, son visage se ferma entièrement. Son regard aussi. « Comment ça tu pourras lui dire s’il est bon au pieu ou pas ? » demanda-t-il en se levant brusquement tout en fuyant mon regard. Je laissais retomber mes bras sur mes cuisses. Oh merde. Aurais-je oublié de mentionner auparavant que j’avais couché avec London ? Ouais, ok, je pouvais comprendre sa réaction. On s’était toujours tout dit et j’avais complètement zappé de lui donner cette information. C’était il y a si longtemps maintenant.. Sa réaction était trop.. trop violente. Qu’est-ce qu’il était en train de me faire au juste ?! « T’as couché avec cet abrutit ? Non en fait je ne veux pas savoir. Je m’en fou ! » Et comme ça, d’un coup, il descendit quelques gradins plus bas. Je poussais un soupir agacé avant de descendre rapidement les marches qui me séparé de lui. Je collais ma poitrine contre son dos tout en passant mes bras autour de son cou et de déposer un baiser sur sa mâchoire. « Qu’est-ce que tu me fais là on peut savoir ? C’était l’année dernière Zach, ça n’a franchement pas d’importance. Arrête de faire du boudin. Tu es en colère parce que je ne te l’ai pas dit ? » demandais-je en posant mon front contre sa tempe. « Tu sais très bien que je déteste quand tu fais la gueule » rajoutais-je en frottant doucement mon nez contre sa peau. Les câlins, quand Zachy est pas content, ça marche toujours.
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| Sujet: Re: you can't lie to me ☆ lana&zach Mer 20 Nov - 11:00 | |
| lana & zachary ☆ ☆ ☆ ☆ ☆
Immédiatement, je viens me blottir dans les bras de Lana. C’est une vraie habitude désormais. Enfin. Ca l’a toujours été d’une certaine manière. Depuis que nous sommes gamins, nous avons pour habitude de nous faire des câlins. Auparavant, c’était quelque chose de totalement innocent. Aujourd’hui, on va dire que c’est quelque chose de totalement différent. Parce que l’on a grandi et que mes sentiments envers elle commence à changer petit à petit. Je ne vais dire que je suis amoureux d’elle. Enfin. Je veux ne pas me l’avouer, je crois. C’est quelque chose d’encore assez compliquer pour moi. Je sais juste que j’aime être dans les bras de Lana. C’est quelque chose qui m’apaise. Le monde pourrait prendre fin, là maintenant tout de suite, que j’irais bien quand même. Parce que ma meilleure amie est à côté de moi. Bien entendu, on arrive quand même à se plaindre. Parce qu’on adore râler ensemble, surtout lorsqu’on se trouve au Lycée. Et c’est encore pire le Lundi. Premier de jour de la semaine. C’est obligatoirement une journée pourrie, même si le weekend à été génial. Ce qui n’a pas été le cas pour moi, malheureusement. « Comme le reste de la semaine d’ailleurs. En parlant de ça justement... On ne sécherait pas cette après-midi ? Il fait encore bon et l’hiver sera bientôt là. Notre petit coin de paradis sera bientôt recouvert de neige et on ne pourra pas y revenir avant un petit moment. J’ai envie d’en profiter un peu. » Un sourire se dessine sur mes lèvres et je croise le regard de la jeune femme. C’est marrant quand même, que l’on arrive à penser à la même chose en même temps. Parce que j’ai clairement envisagé de sécher le reste de mes cours également. Je n’ai que sports et histoire cette après-midi. Autrement dit, je ne vais pas manquer grand chose. Et puis de toute manière, je ne suis pas capable de refuser une après-midi en compagnie de ma meilleure amie. Puis j’ai déjà fait une Terminale. Pas besoin de me bourrer le crâne une deuxième année non plus. « Je pensais à la même chose, justement. J’ai sport et pas du tout la motivation de courir comme un abrutit. » Oui parce que c’est très drôle quand je cours. Je ne suis pas très sportif et tout le monde le sait. Puisque tout le monde se fou de ma gueule. Enfin. La plupart du temps. Avec cette idée de ne pas retourner en cours, je décide de profiter pleinement de mon moment. Même si, Lana me colle son sandwich sous le nez. Pour être poli, je croque dedans. Mais je savais que je n’aurais pas dû faire cela. Lana est du genre à faire des expériences culinaires assez particulières. Enfin. Je ne sais pas si c’est elle ou son oncle, mais je préfère ne même pas savoir dans le fond. Je mâche rapidement et avale de manière un peu brutale pour faire passer le goût assez… Particulier. Un jour elle va m’empoisonner avec un de ses sandwichs et je ne vais plus rien comprendre. « Tout ce que j’aime et tout ce que tu n’aimes pas toi. Ne critique pas ma bouffe Zach ! Eh Monsieur Sodebo, tu aurais au moins pu faire un truc un peu plus originale que jambon beurre ! » Elle me demande de ne pas critiquer sa nourriture, mais moi elle a le droit de me critiquer. Je lève les yeux au ciel et croque de nouveau dans mon sandwich. « Il est très bien mon jambon beurre ! » lui dis-je tout en lui tirant la langue comme un enfant. Et oui. On agit souvent comme des gamins tous les deux. Mais c’est ce qu’il y a de mieux entre nous, dans le fond.
La conversation devient un peu moins légère, d’un seul coup. Je sais que je peux tout dire à Lana. Elle connaît mon histoire par cœur. Après tout, c’est elle qui m’a aidé à tenir le coup quand ma mère est décéder. A l’époque, elle était constamment sur mon dos. Elle ne me laissait pratiquement jamais seul de peur que je fasse une bêtise. Lana a littéralement été mon pilier. Ma sœur aussi, mais c’était différent. Parce que Zorah avait vécu le même drame que moi, alors que Lana était un peu plus extérieur à la situation même si elle connaissait très bien ma mère. Ma meilleure amie sait que mon père c’est mis à boire et que plus rien ne va chez moi. Que la famille Baxter n’était plus aussi parfaite qu’auparavant. Je lui fais savoir que j’avais passé la moitié de la nuit debout, pour surveiller mon père. Honteusement je baisse la tête. Elle a beau tout savoir, je n’aime pas parler de cela. Lana se rapproche doucement de moi et pose sa main sur ma nuque, ce qui me laisse un petit sourire. « Tu sais que tu ne devrais pas dormir sur ce canapé n’est-ce pas ? Si ton père avait vraiment envie de quitter la maison, il l’aurait fait, que tu sois dans ta chambre ou dans ton salon. Est-ce que tu en as parlé à ton médecin ? Peut-être qu’il pourrait l’aider ? Lui parler ? Ton père est malade Zach. Il a besoin d’aide. Et tu ne seras pas toujours là... » Une nouvelle fois, je lève les yeux vers Lana et croise son regard. Bien sûr que je sais tout cela. Je le sais parfaitement. Mais je n’ai pas vraiment la force de me battre avec mon propre père. Depuis que je suis tout petit il est mon héros. Je le prenais vraiment comme modèle. Il était tout pour moi et j’ai assisté à sa chute sans comprendre le pourquoi du comment. Il a sombré et dans le fond moi aussi. On va dire que je m’en sors juste un peu mieux que lui. Mais je n’aime pas entendre Lana dire que mon père est malade. Je trouve cela assez perturbant en réalité. « Il est pas malade Lana. Il a juste perdu la femme de sa vie… » J’ai envie de lui dire que c’est bien pour cela que je me rapproche tant d’elle depuis le décès de ma mère. Parce que j’ai cruellement peur de la perdre également. J’ai peur de finir comme mon père aussi. Enfin. Je préfère ne plus penser à cela. Rien ne va chez moi, mais comme on dit avec Zorah, cela doit rester chez nous. Personne n’a besoin de venir se mettre entre nous. Maman n’était notre pilier et depuis nous sommes tous bancal. Malheureusement. Je soupire quelque peu et heureusement, Lana change rapidement de sujet. Elle nous oriente vers les derniers potins du Lycée. Nous sommes de vrais commères tous les deux. On a besoin de tout savoir sur ce qui se passe dans le Lycée. Et généralement, on sait tout. Mais là… J’aurais voulu ne pas savoir qu’elle a couché avec cet abrutit de London. Ce mec est un idiot de première. Je le connais depuis longtemps et je ne l’ai jamais pu l’encadrer. Et voilà que Lana m’apprends qu’elle a couché avec lui. D’un seul coup, je sens un sentiment de colère, mais avant tout de jalousie m’envahir. Je ne supporte pas l’idée que ce mec est pu poser ses mains sur Lana. Merde quoi. Je suis tellement énervé que je préfère me lever, pour m’éloigner un peu de la jeune femme. A croire que je n’aurais vraiment jamais ma chance avec elle. Alors que je rêve de cela. Je sais que c’est mal placé, mais c’est comme ça… Je ne sais pas pourquoi. Mais j’ai envie de l’embrasser. C’est idiot. Mais c’est comme ça. Vexé, je préfère m’éloigner de la jeune femme. Pourtant, Lana ne me laisse pas longtemps seul. Je l’entends se rapprocher de moi et elle passe ses bras autour de mon cou avant de venir m’embrasser sur la joue. Je déteste lorsqu’elle me prend par les sentiments de cette manière. « Qu’est-ce que tu me fais là on peut savoir ? C’était l’année dernière Zach, ça n’a franchement pas d’importance. Arrête de faire du boudin. Tu es en colère parce que je ne te l’ai pas dit ? Tu sais très bien que je déteste quand tu fais la gueule. » Je sens son nez frôler ma peau et je retiens un frisson. Quand elle agit de cette manière, j’ai juste envie de me retourner et de l’embrasser. Pour le moment, je me contente de me retourner. « Je fais la gueule parce que ce sera jamais mon tour ! » Et… Merde ! J’aurais mieux fait de me taire. Elle va comprendre. C’est certains. Elle va me dire que l’on ne peut pas partir dans une telle relation tous les deux et j’aurais plus qu’à partir et changer de Lycée. Mais quel abrutit ! Je lâche un petit rire nerveux et tente de trouver une solution. « Ahah ! Je t’ai eu. Je blague. » Mais bien sûr… Je ne sais pas mentir et elle le sait parfaitement. Bordel. Je soupire longuement et lui tourne le dos de nouveau. « Oublie très sérieusement ce que je viens de dire ! » En espérant que ça marchera…
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| Sujet: Re: you can't lie to me ☆ lana&zach Dim 24 Nov - 20:51 | |
| « Je pensais à la même chose, justement. J’ai sport et pas du tout la motivation de courir comme un abrutit. » répondit Zach lorsque je lui proposais de sécher pour le reste de la journée. Soyons clair, je sais que ce n’est pas bien. Je sais que je ne devrais pas lui proposer de faire ce genre de chose alors qu’il a déjà loupé son BAC l’année dernière. Je sais que ce n’est pas bien pour moi non plus. Et je sais que Sasha va me tuer s’il l’apprend. Mais c’était plus fort que moi. J’avais le sentiment d’étouffer. J’avais besoin de prendre une pause. Besoin d’être avec Zachary et personne d’autre. Besoin de m’éloigner de ce foutu lycée, de ces foutus gens, besoin d’être libre quelque heures. Je me foutais totalement de traîner dans les gradins, dans la pelouse ou même dans les chiottes. Je n’avais qu’une idée en tête, m’allonger, fermer les yeux et respirer le grand air. Il n’y a que comme ça que j’étais enfin bien. Pas de Martha. Pas de mauvaises ondes. Pas de rancœur. Pas de colère. Juste le silence. Et Zach. C’était amplement suffisant. Il ne me manquait qu’un petit paquet de gâteau et la situation était parfaite. Tout ce que j’aime. Blottit l’un contre l’autre je fis un léger sourire à Zach avant de le relâcher pour enlever mon manteau. Je remis correctement ma robe noire et enlevais l’élastique qui retenait mes longs cheveux blonds en un chignon lâche. Ils retombèrent en légères ondulation dans mon dos. «J’étais certaine que tu allais dire ça. Le seul problème, c’est qu’on va se dire ça tous les lundis après-midi. Et mon oncle va littéralement s’arracher les cheveux lorsqu’il verra le récapitulatif de mes absences. Et tu sais ce que je lui dirais ? » demandais-je en relevant les yeux vers lui. « Je lui dirais que tu me kidnappe tous les lundis pour jouer a Call Of Duty chez toi. Ou alors que tu me force à faire ton linge et ton repassage en tenue de soubrette. » Je lui fis un petit sourire malicieux avant de prendre la dernière gorgée de ma canette de coca. Je sortis mon paquet de cigarette et en proposais une à Zach. Il ne fumait pas vraiment. Juste de temps en temps. Majoritairement avec moi. J’avais vraiment une mauvaise influence sur lui et sur tous les autres. Briquet en main, je pris une première taffe. Bien entendu, Sasha n’était absolument pas au courant. Pour la clope, le joint, l’alcool, le sexe, et tout le reste. Et il ne fallait surtout pas qu’il le soit. Je n’avais pas envie de mourir. Pas maintenant en tout cas. Mon oncle était un peu du genre.. protecteur. C’était même pire que ça. Il en faisait littéralement une obsession. Le simple fait de me voir dans les bras de Zachary lorsqu’il venait me chercher au lycée de temps en temps le foutait dans une rage folle. Et pourtant il le connaissait depuis toujours. Je n’ose même pas imaginer sa réaction s’il me surprenait un jour dans mon lit avec un garçon inconnu. Et si cela avait tendance à m’énerver, au fond de moi j’étais tout de même contente qu’il réagisse ainsi. Parce que cela prouvait qu’il tenait à moi, qu’il s’inquiétait pour moi. Et pour une fille qui s’est fait larguée par ses deux parents, ça n’a pas de prix. Ses preuves d’affections m’avait toujours touchée, aussi bien maintenant qu’avant. Celles de Zachary aussi. Parce que si Sasha était de ma famille, Zachary n’était lié à moi que par l’amitié. Il n’avait pas était obligé de me supporter, il m’avait choisie. Moi. Pas une autre. Dans cette cours de récréation remplis d’enfants, de petites filles aux joues bien roses, il était venu vers moi. Et il ne m’avait jamais tourné le dos depuis. Je crois même qu’on ne s’est jamais disputé. Peut-être une ou deux petites querelles sans importance, pas de quoi fouetter un chat. Voilà pourquoi je ne me vexais même pas en le voyant déglutir avec difficulté la bouchée de mon sandwich qu’il venait de prendre. Il savait parfaitement que moi et la bouffe c’était une grande histoire d’amour. Il savait aussi que j’avais tendance à faire des mélanges bizarre que j’étais la seule à apprécier. J’avais tendance à mélanger les ingrédients que j’adorais sans me soucier de leur compatibilité. Zach, de son côté, n’était pas très exubérant. Pas très originale dans sa façon de faire ses sandwichs. Ni dans sa façon de cuisiner d’ailleurs. Un soir, lorsque Martha était partie voir un membre de sa famille avec les filles, Zachary était venu passer la soirée à la maison. Lorsque j’avais gentiment annoncée l’idée de préparer le repas il avait bondit du canapé comme si celui-ci l’avait mordu et c’était immédiatement proposé de le faire à ma place. Autant dire que j’avais immédiatement compris. « Il est très bien mon jambon beurre » s’exclama-t-il en me tirant la langue. Gamin. Pour la peine, j’attrapais son sandwich et prit une grosse bouchée. Comme je le disais, pas très original au goût, mais mangeable tout de même. Un mec qui fait la cuisine, c’est déjà beau, autant ne pas trop en demander.
Une main caressant gentiment ses cheveux, je contemplai son profil. Il semblait si triste lorsqu’il parlait de sa famille mon Zach. Toute joie déserté son visage. Son expression froide ressemblait si peu au garçon plein de vie que je connaissais autrefois. Je savais parfaitement que sa situation n’était pas facile. Il avait perdu sa mère, son père avait sombré dans la dépression, dans l’alcool et il avait dut laisser sa vie de côté pour assurer le rôle du père et du frère. Les responsabilités qu’il avait dut endosser l’avait changé. Comment cela aurait-il put être autrement ? Je le comprenais parfaitement mais il m’arrivait parfois de regretter la légèreté qu’il le caractérisé lorsqu’il était plus jeune. Tout comme il devait regretter la gamine que j’étais jadis. Un léger soupir m’échappa alors que ma main dévia sur sa mâchoire. Mon index caressa sa peau avec toute la douceur dont j’étais capable. Je ne pouvais faire que ça. Etre présente dans les bons comme dans les mauvais moments. Trouver les mots justes afin de lui rendre son si beau sourire. Malheureusement je n’étais pas vraiment douée pour ça, alors généralement je me contenté de quelque mots et de beaucoup de tendresse. C’est tout ce que je pouvais faire puisqu’arranger la situation chez lui m’était impossible. Je ne compté même plus le nombre de fois où j’avais débarquée chez lui pour l’aider alors que son père était tellement saoule qu’il ne reconnaissait même plus son propre fils. J’avais de la peine pour eux. Pour Zach, pour sa sœur, pour son père. C’était des gens biens. Ils n’avaient pas mérité cette souffrance, cette perte affreuse et douloureuse. Ils n’avaient pas mérités de voir leurs petites vies tranquilles basculées dans l’univers sombre du déclin. J’aimais beaucoup la mère de Zach. C’était une femme pétillante, drôle et douce. Une bonne mère. Qui avait pris soin de ses enfants, qui avait construit une vie de famille presque parfaite et qui avait disparue du jour au lendemain. Elle avait toujours était très gentille avec moi. Elle venait même me voir danser avec Zachary les jours de gala. Elle avait était présente lorsque mon père était partis. Elle avait trouvé les bons mots pour me réconforter, elle avait toujours sut comment me faire rire. Je la regrettée beaucoup. Encore aujourd’hui. Il manquait toujours un petit quelque chose lorsque j’entrée chez les Baxter. La petite étincelle qui faisait que cette maison était aussi chaleureuse avait disparu. Tout comme elle avait disparu des yeux de Zachary alors qu’il les releva vers les miens. « Il n’est pas malade Lana. Il a juste perdu la femme de sa vie… » Pouvait-on vraiment mourir par amour ? Il est vrai que je n’avais jamais vraiment compris le lien qui unissait le père et la mère de Zach. Je n’avais jamais vécu avec un couple amoureux. Je n’avais même pas de mère. Je ne savais pas ce que représentait vraiment l’amour. Je n’étais jamais tombée amoureuse. Je l’évitais le plus possible. Je faisais tout pour. Ma seule peur était de faire connaître à mes futurs enfants ce que j’avais dut subir. Alors oui, j’avais un véritable problème avec la confiance que j’accordais aux gens. J’avais beaucoup de mal à m’investir dans une relation. Peur d’être une nouvelle fois déçue peut-être. Le regard de Zach était luisant de larmes trop longtemps contenus. C’était un homme fort mon Zach. Il avait tellement de courage. Et je l’admirais pour ça. J’avais l’impression d’être une gamine capricieuse à côté de lui. « Tu sais qu’il est malade Zach. Tu ne veux juste pas te l’avouer. Il l’est. Et plus tôt tu t’en rendras compte, mieux sa sera. Il est temps qu’il reprenne sa vie en main. Je ne pense pas que ta mère aurait voulu le voir dans cet état. Elle était forte. Si elle avait été à sa place, elle se serait battue, elle se serait battue jusqu’à la dernière minute, pour vous. Il n’a pas le droit de vous oublier. Il n’a pas le droit d’être égoïste. Il n’a pas le droit de vous abandonner Zach. » Cela durait depuis trop longtemps. Il avait suffisamment pensé à sa douleur. Il était grand temps qu’il pense à celle de ses enfants. Qu’il reprenne sa place au sein de leur famille. Qu’il recommence à vivre. Ce n’était pas le rôle de Zach de faire la lessive, le ménage, la bouffe. Ce n’était pas à Zach de faires petits boulots sur petits boulots pendant les vacances pour ramener de l’argent. Ce n’était pas à Zach de payer les factures. Il était grand temps de faire quelque chose maintenant. Ils n’allaient plus tenir longtemps dans ses conditions. Et moi ça me rendait malade de les voir se détruire à petit feu. « Ouvre les yeux Zachy. Il est temps. Il est temps que tu vives toi aussi. Il est temps d’aider ton père. Et ce n’est certainement pas en lui trouvant des excuses que tu y parviendras. Fait le réagir. » rajoutais-je en déposant un baiser sur sa joue. Pour ramener un peu de légèreté dans notre conversation, je déposais deux doigts sur ses commissures et les lui relevait afin de lui faire un drôle de sourire. Le sourire que j’espérais voir réapparaître d’ici quelque minute.
Comme à notre habitude, nous nous mîmes à parler des potins du lycée. Notre petit moment commères de la journée. C’est plutôt drôle de se mêler de la vie des gens de temps en temps. Nous avions beau vivre dans une petite ville, il y avait souvent de quoi s’en payer une belle tranche. En y réfléchissant bien j’aurais dut y réfléchir à deux fois avant de parler. J’avais réussi en à peine 2 minutes à l’énerver puis à faire en sorte qu’il me fuit. Bravo Tripps. Alors bien entendu j’avais joué ma plus belle carte. Celle des câlins. Je savais d’avance qu’il n’y résistait pas. Il était incapable de me bouder très longtemps lorsque je commençais à me coller contre lui. Je n’avais jamais compris pourquoi d’ailleurs. Je n’avais jamais cherché à comprendre non plus. J’en profitais tout simplement, et je savais pertinemment qu’il détestait ça. Je le vis à son visage lorsque sa lèvre se mit à frémir. Lorsque son dos se raidit légèrement alors que je frottais mon nez contre sa joue. « Je fais la gueule parce que ce sera jamais mon tour ! » s’écria-t-il soudain en se retournant et en me fusillant presque du regard. Je me reculais quelque peu afin de plonger mes yeux dans les siens. Il sembla soudain très confus et une certaine rougeur s’étala sur ses joues. Ok, ça c’était bizarre. Le silence était omniprésent autour de nous. Comme si toute vie sur terre avait cessé au moment où il avait prononcé cette phrase. J’étais incapable de dire quoi que ce soit. Ou tout du moins je n’en avais pas vraiment envie. J’étais plutôt occupé à réfléchir à cette phrase. « Ahah ! Je t’ai eu. Je blague » murmura-t-il en lâchant un rire nerveux. Je me retins de lever les yeux au ciel fasse à cette pathétique technique de retournement de situation. Il était incapable de mentir. Il savait que je le savais. Alors pourquoi est-ce qu’il essayait toujours ? Je me redressais complètement sans le lâcher du regard une seule seconde. J’avais besoin de ce contact visuel, besoin de lire sur son visage, besoin de comprendre ce qu’il ne me disait pas à voix haute. « Alors fait la queue, comme tout le monde. Tu as pris un ticket ? Quel est ton numéro ? » demandais-je en passant une main rapide dans mes cheveux afin de retirer une mèche coincée sur ma joue. L’humour m’avait toujours aidée en temps de crise. Un léger rire m’échappa. Je ne savais vraiment pas quoi en penser. Je ne savais pas non plus comment j’étais censé le prendre. Bien, sans doute. Ou peut-être pas. Et en réalité je ne m’en souciais pas vraiment. « Oublie très sérieusement ce que je viens de dire ! » Est-ce qu’il était sérieux ? C’était impossible. Même pour moi. Sa phrase repassait inlassablement dans ma tête. Cela ne m’effrayait pas vraiment. C’était plutôt flatteur. Surtout venant de lui. Mais j’avais du mal à cerné ce qu’il voulait vraiment. Et j’avais la parade pour m’éclaircir les idées. Je m’approchais lentement de lui, posais mes mains sur ses épaules et m’asseyais à califourchon sur ses cuisses. Ma robe remonta légèrement dévoilant davantage ma peau. Je lui fis un petit sourire en coin avant d’aller chercher le pendentif que je lui avais acheté il y a 4 ans sous son tee-shirt. Je le trifouillais quelque secondes sans rien dire avant de relever la tête. « Tu te rappel de notre premier baiser ? Nous avions 10 ou peut-être 11 ans à l’époque. On était tous les deux au collège et on en avait tellement marre d’entendre les autres parler de ça qu’on avait décidés de sauter le pas ensemble. » dis-je en cachant de nouveau son collier sous ses habits. Je passais mes bras autour de son cou et posais mon front contre le sien. « Qu’est-ce que tu attends de moi Zach ? » murmurais-je d’une voix douce. « Tu sais que tu peux tout me dire n’est-ce pas ? Qu’est-ce que tu me cache au juste ? Nous savons tous les deux que tu ne sais pas mentir. Et ce n’est pas dans tes habitudes d’essayer. Tu veux qu’on couche ensemble Zach ? » Je me reculais une nouvelle fois afin de le fixer d’un regard de lynx. « Tu m’as embrassée lorsque j’étais aussi plate qu’une pizza jambon gruyère. On s’est lavé ensemble des dizaines de fois à cette époque. J’ai grandis depuis. Alors je peux comprendre que tu te demandes ce à quoi je peux ressembler maintenant. » déclarais-je simplement en posant ma main sur son torse ferme. Après tout, moi aussi je me posais la question parfois. C’était normal non ?
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| Sujet: Re: you can't lie to me ☆ lana&zach Mar 26 Nov - 21:39 | |
| lana & zachary ☆ ☆ ☆ ☆ ☆
« J’étais certaine que tu allais dire ça. Le seul problème, c’est qu’on va se dire ça tous les lundis après-midi. Et mon oncle va littéralement s’arracher les cheveux lorsqu’il verra le récapitulatif de mes absences. Et tu sais ce que je lui dirais ? Je lui dirais que tu me kidnappe tous les lundis pour jouer à Call Of Duty chez toi. Ou alors que tu me force à faire ton linge et ton repassage en tenue de soubrette. » Je lève les yeux vers Lana et lui offre un petit sourire. On a toujours une bonne excuse pour sécher, alors que l’on sait parfaitement que ce n’est pas bien. Durant nos premières années de Lycée, on le faisait sans vraiment se soucier des conséquences. Je suis persuadé que son oncle me tient responsable pour le comportement quelque peu rebelle de sa nièce. Parce que je suis le plus vieux des deux et que j’ai été celui qui a lancer l’idée de sécher les cours. Maintenant c’est Lana qui propose. Son excuse, me fait doucement sourire. Aller savoir pourquoi, j’en viens à l’imaginer en tenue de soubrette. Très mauvaise idée, je sais, mais bon… Il ne faut pas parler de cela à un garçon. C’est plus fort que nous au final. Je ferme les yeux et fais genre de rêvasser. « Han… Je t’imagine bien en soubrette. » Un grand sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je rouvre les yeux pour croiser le regard de Lana. Elle lance l’idée et maintenant elle fait la demoiselle offusquée. On aura vraiment tout vu. « Femme tu as oublié de nettoyer la table ! » Je m’étends un peu sur les gradins et croise mes mains derrière ma nuque. « Je pourrais m’y habituer. » Cette fois j’explose littéralement de rire. Je sais que c’est quelque chose qui n’arrivera jamais, mais ça me fait rire. Parce que j’ai très sincèrement du mal à imaginer Lana comme une femme au foyer, qui prépare le dîner pour son petit mari. Oui ce n’est vraiment pas l’image que j’ai de ma meilleure amie. Ou alors elle aurait pris de la drogue depuis trop d’années. Bien trop. Je préfère oublier rapidement cette idée. Sinon je crois qu’elle va finir par m’étrangler ou quelque chose comme cela, rien que pour l’avoir imaginé en tenue de soubrette. Pourtant très rapidement, j’arrête de rire. Nous venons à parler de ma famille et plus particulièrement de mon père. Lana est la seule personne en dehors de la maison à connaître la situation de notre famille. Enfin. La seule à qui j’en parle ouvertement. Je suis conscient que les gens savent. Mon père boit pratiquement tous les soirs et généralement il ne boit pas à la maison, mais au bar du coin. Alors tout le monde sait, mais je ne veux pas me l’avouer. Personne ne doit savoir que notre famille est détruite. Je porte toutes les responsabilités et je ne me plains pas. Pourtant… Depuis quelques temps, je me sens plus triste que jamais. J’ai l’impression que mon père ne sera plus jamais l’homme qu’il a été auparavant. Avant, il était tendre avec nous. Il me proposait toujours un foot le weekend ou on retapait ma voiture ensemble. On était proche. Il était aussi très protecteur avec Zorah. Maintenant c’est comme si elle n’existait plus pour lui. C’est dur à gérer. Papa nous abandonne de plus en plus et moi je ne sais plus quoi faire. Lana me fait comprendre qu’il serait temps d’agir, mais je trouve encore des excuses à mon paternel. On a tous perdu quelqu’un. Il a perdu sa femme et nous notre mère. Après tout, moi je ne veux plus fêter mon anniversaire. Lui il ne veut plus vivre normalement. Je n’arrive pas à lui en vouloir. Je suis triste, mais je n’arrive pas vraiment à lui en vouloir. Parce qu’il est mon père et que si je pouvais, je ferais comme lui. Je me laisserais aller. « Tu sais qu’il est malade Zach. Tu ne veux juste pas te l’avouer. Il l’est. Et plus tôt tu t’en rendras compte, mieux sa sera. Il est temps qu’il reprenne sa vie en main. Je ne pense pas que ta mère aurait voulu le voir dans cet état. Elle était forte. Si elle avait été à sa place, elle se serait battue, elle se serait battue jusqu’à la dernière minute, pour vous. Il n’a pas le droit de vous oublier. Il n’a pas le droit d’être égoïste. Il n’a pas le droit de vous abandonner Zach. » Je lève les yeux vers Lana, tandis que ses doigts glissent doucement sur ma mâchoire. Je sais qu’elle a raison. Je ne devrais pas être celui qui prend soin de la famille. Je ne devrais pas être celui qui en rentrant du Lycée se prends la tête pour savoir comment on va bien pouvoir faire pour payer les nouvelles factures. Je sais tout cela, mais je ne suis pas prêt à me l’avouer. Parce que se l’avouer, ce serait avouer que ma mère ne reviendra jamais. « Ouvre les yeux Zachy. Il est temps. Il est temps que tu vives toi aussi. Il est temps d’aider ton père. Et ce n’est certainement pas en lui trouvant des excuses que tu y parviendras. Fait le réagir. » Je me blottis un peu plus contre Lana et soupire longuement avant de passer une main sur mon visage. « Comment veux tu que je le fasse réagir alors que moi-même, j’espère tous les soirs que ma mère passe la porte de la maison ? » Je soupire à nouveau. Je n’aime pas parler de cela. C’est quelque chose qui me blesse réellement. Je n’ai toujours pas accepté le décès de ma mère. Je voudrais qu’elle revienne. Parce qu’elle était l’équilibre chez nous. Je passe rapidement une main sous mes yeux. Ce n’est pas le moment de craquer. Franchement on n’a pas besoin de cela et puis je ne veux pas que Lana me voit comme cela. Ma meilleure amie se tourne vers moi et pose ses doigts sur mes lèvres pour les tirer dans un semi sourire. Je lui prends les mains et les serrent dans les miennes. « On devrait pas parler de ça… Je vais faire quelque chose. Je vais parler à mon père, je te promets, mais pas tout de suite. Il faut que je trouve comme faire. »
Je préfère que l’on change rapidement de sujet. Je sais que Lana fait tout cela uniquement dans l’idée de m’aider, mais je ne veux pas que l’on se déprime pour cela. Heureusement ma meilleure amie comprend très vite. Elle n’insiste pas et change elle même de sujet en me parlant des potins du Lycée. Bien entendu. Nous sommes très doués pour les potins. La jeune femme me parle de London. Un mec que je déteste. Et visiblement, un homme avec qui elle a couché. Apprendre cela me laisse sans voix. Lana à coucher avec cet abrutit… Sans même réfléchir, je me lève subitement et commence à lui faire une crise de jalousie. Parce que oui, je suis jaloux. Maladivement jaloux du fait que d’autres hommes est la chance de terminer dans son lit. Je ne vais pas dire que je rêve de cela depuis des années, mais plutôt que j’y songe très sérieusement depuis l’année dernière. Malheureusement, j’ai l’impression que Lana ne c’est jamais rendue compte de rien. Pour elle tout est normal. Pourtant je fais tout pour lui montrer que je tiens à elle d’une manière peut être plus qu’amical. Enfin. Je suis tellement énervé d’apprendre cela que je me grille carrément tout seul. Je lui fais comprendre que j’aurais bien aimé me retrouver à la place de London. Comme ça sans réfléchir. Comme si je lui demandais de me passer le sel. C’est dingue, hein ? D’un seul coup, je me sens honteux. Tellement que je fais croire à Lana que tout ceci est une blague. Comme si elle allait vraiment croire. « Alors fait la queue, comme tout le monde. Tu as pris un ticket ? Quel est ton numéro ? » « Ahah. Très drôle ! » Je ne suis pas vraiment d’humeur à faire de l’humour. J’étais sincère et j’ai l’impression qu’encore une fois, elle ne l’a pas remarqué. Alors oui, je ne veux pas qu’elle le remarque, mais quand même… Enfin je ne sais plus trop ce que je veux. Je crois. Alors pour ne pas envenimer la situation je préfère lui dire d’oublier et m’éloigner d’elle. Je m’assois un peu plus loin sur les gradins. Je sais que Lana va finir par me rejoindre. Elle ne met pas longtemps à se planter en face de moi. Je m’attendais à ce qu’elle me force à me lever ou quelque chose comme cela, mais au contraire, elle prend appui sur mes épaules et s’assois à califourchon sur moi. Comme si j’avais vraiment besoin de ça. Elle vient chercher ma chaîne sous mon tee-shirt et joue avec le pendentif qu’elle m’avait offert. Pendentif qui ne me quitte jamais. « Tu te rappel de notre premier baiser ? Nous avions 10 ou peut-être 11 ans à l’époque. On était tous les deux au collège et on en avait tellement marre d’entendre les autres parler de ça qu’on avait décidés de sauter le pas ensemble. » « Bien sûr que je me souviens. » On était deux enfants qui en avait marre d’entendre parler des baisers sur la bouche et on avait décidé de faire ça ensemble. En y repensant ce n’était pas un vrai baiser. Juste un petit bisou rapide comme ça. Mais c’était notre première fois et c’est le genre de truc qu’on n’oublie pas dans le fond. Lana pose son front contre le mien et je baisse les yeux. J’ai un peu de mal à la sentir aussi proche de moi. Je ne sais même pas où poser mes mains ! C’est vraiment perturbant.
« Qu’est-ce que tu attends de moi Zach ? Tu sais que tu peux tout me dire n’est-ce pas ? Qu’est-ce que tu me cache au juste ? Nous savons tous les deux que tu ne sais pas mentir. Et ce n’est pas dans tes habitudes d’essayer. Tu veux qu’on couche ensemble Zach ? Tu m’as embrassée lorsque j’étais aussi plate qu’une pizza jambon gruyère. On s’est lavé ensemble des dizaines de fois à cette époque. J’ai grandis depuis. Alors je peux comprendre que tu te demandes c’à quoi je peux ressembler maintenant. » Sa question me perturbe. Tout mon corps est littéralement en train de crier oui, mais je ne me vois pas vraiment poser des mots là-dessus. D’un seul coup, je me sens honteux. J’aurais vraiment mieux fait de me taire. J’ai l’impression que l’on est déjà en train de foncer dans le mur et cela me perturbe. Elle glisse sa main sur mon torse et je sens un frisson m’envahir tout doucement. Je relève les yeux vers Lana et lui offre un tout petit sourire. Son front est toujours coller au mien et je sens son souffle chaud sur ma peau. Je lève une main et la pose doucement sur sa joue. Je sais déjà que je suis en train de faire une connerie, mais je crois que c’est plus fort que moi. Si je ne fais pas le premier pas, je ne saurais jamais comment elle aurait pu réagir. Je me rapproche un peu d’elle et finis par venir poser mes lèvres sur les siennes. D’abord tout doucement puis avec un peu plus de passion. Ce baiser dure quelques secondes avant que je finisse par m’éloigner. Je n’ose pas croiser le regard de Lana. Je dépose un baiser sur sa mâchoire puis quelqu’un dans le creux de son cou avant de poser mon front contre son épaule. « Je suis désolé. » C’est tout ce que j’arrive à dire. Parce que je ne sais pas si ce que je viens de faire est une bonne idée. D’un seul coup, j’ai l’impression de me sentir plus faible que jamais. Je n’aime pas cela. On dirait un petit garçon vulnérable. Mais de toute manière, c’est ce que je suis face à Lana. Un petit garçon qui a peur des conséquences de ce qu’il pense être des sentiments. Je ne suis sûr de rien et le silence qui se poursuit commence à me faire peur…
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| Sujet: Re: you can't lie to me ☆ lana&zach Ven 29 Nov - 18:29 | |
| « Han… Je t’imagine bien en soubrette. » s’exclama Zachary en affichant à la terre entière un grand sourire jusqu’aux oreilles. Automatiquement je plissais les yeux. Dans un premier temps pour moi. Parce que j’avais été stupide de prononcer cette connerie. Et dans un deuxième temps, pour lui. Parce qu’il était en train de s’imaginer des choses qui n’arriverait probablement jamais et que cela le faisait rire. Parce que soyons sérieux, moi ? En tenue de soubrette ? Jamais de la vie. Je sais comment faire le ménage. Je ne suis pas non plus une fille indigne qui ne touche jamais à un seul torchon vaisselle. Mais autant dire qu’il faut me motiver pour que je passe à l’acte, c’est aussi simple que ça. Et j’étais certaine que mon mari plus tard, si je me mariais un jour bien entendu, allez lui aussi devoir mettre la main à la patte. Il était absolument hors de question que je me coltine toute la merde pendant que lui se la coule douce les pieds en éventails devant l’écran plat. Pas du tout mon genre. Je n’allais certainement pas être la parfaite femme d’intérieur, qui prépare le repas, s’occupe des gosses et du ménage. Je n’allais pas être ce genre de femme-là. Pas comme Martha. Moi, je rêvais d’indépendance. Je m’imaginais facilement en tenue de femme d’affaire avec un beau tailleur, un beau chignon, de beaux escarpins et un super building pour bureau. Il était inconcevable pour moi, que je reste toute la journée à la maison. Inconcevable que je vive sur les revenus des autres. Inconcevable de dépendre de quelqu’un. Inconcevable de rendre des comptes à qui que ce soit. J’étais libre comme l’air, et ce depuis toute petite. En y réfléchissant bien, j’avais toujours eut beaucoup de mal avec l’autorité. Je n’étais pas une gamine capricieuse mais je savais ce que je voulais faire et ce que je ne voulais pas faire. Point. Il n’y avait pas à discuter. J’étais têtue, bornée et clairement rebelle. Encore aujourd’hui. Mais est-ce que c’était réellement un défaut ? J’avais simplement un bon foutu caractère. Et en tant que femme, il fallait en avoir des couilles pour s’imposer dans le monde d’aujourd’hui. Faute d’avoir les objets en question, il fallait bien que je compense avec autre chose. Alors ouais, j’étais une chieuse, mais je n’en avais strictement rien à foutre. « Femme tu as oublié de nettoyer la table ! Je pourrais m’y habituer. » ajouta-t-il en s’allongeant presque sur le gradin, les mains derrière la nuque et toujours ce foutu sourire plaqué sur les lèvres. Je croisais les bras sur ma poitrine en faisant la moue. Mes yeux lançaient des étincelles. Je n’avais qu’une envie, lui griffer sa jolie petite gueule. «Profite bien de ton image de rêve parce que ce n’est qu’un rêve justement. Le jour où tu me verras avec un balai, tue moi. » répondis-je en haussant les épaules. C’était une métaphore bien sûr. Il allait bien falloir qu’un jour je m’y mettre vraiment. A moins que j’épouse un homme soumis qui m’obéirait aux doigts et à l’œil. «Par contre, toi, je te vois bien en soubrette. Ton petit cul emballé dans un superbe caleçon noir. Un aspirateur pour rendre la scène encore plus réaliste. Et moi, dans un sofa, avec un cocktail dans la main ou sur une terrasse, dans une chaise longue au bord de la piscine pendant que tu me feras du vent avec une feuille de palmier. Ouais, ça c’est très bien, c’est même très bien. » Clairement, c’était moi qui était ravie maintenant. Un petit sourire flottant sur mes lèvres roses, je m’y voyais déjà. Zachary en esclave. J’en riais déjà. Bien entendu, il était hors de question qu’une AUTRE femme que moi l’imagine ainsi. C’était MON idée nom de dieu. Et Zachary était pour le moment à moi. Quoi qu’on en dise. Il m’appartenait, tout comme je lui appartenais.
« Comment veux-tu que je le fasse réagir alors que moi-même, j’espère tous les soirs que ma mère passe la porte de la maison ? » murmura Zachy d’une voix triste et morne quelque minutes plus tard alors que nous parlions de sa vie de famille. Cette nouvelle interrogation me fit bien plus mal au cœur que toutes les autres. Parce que si j’étais clairement consciente que le père Baxter n’avait plus toute sa tête, je refusais catégoriquement de voir que Zach n’allait pas bien non plus. Ou tout du moins de l’admettre. Parce que Zach était le courageux. Il avait toujours était mon roc, ma bouée de sauvetage. Il m’avait littéralement ramassée à la petite cuillère lorsqu’Eliott était parti. Je savais bien, après la mort de sa mère, qu’il n’allait jamais plus être comme avant. Lorsqu'un de nos proches disparaît, il emporte toujours un petit quelque chose de nous avec lui. J’avais était là pour lui dans les mauvais jours. Je l’avais bercé pendant des heures dans mes bras, j’avais séché ses larmes, je l’avais aidée pour organiser les funérailles, je l’avais accompagnée lors de l’enterrement. Sasha me disait toujours que j’avais fait ce qu’il fallait. Que j’avais tout fait pour lui. Que ma présence lui suffisait. Aujourd’hui j’en doutais sincèrement. Parce que quoi que je fasse, la douleur ne disparaîtra pas. Parce que sa mère ne reviendra jamais. Parce qu’elle était partie pour toujours. Et le simple fait de ne pas pouvoir soulager sa peine me faisait souffrir aussi. Parce que Zach était mon ami et que je détestais le savoir malheureux. Alors oui, j’avais toujours était là, mais est-ce que ça avait vraiment changé quelque chose au fond ? J’avais la bête impression d’avoir faillis quelque part. De ne pas avoir remplis le contrat que je m’étais fixé. Et que j’avais fixé avec sa mère. Je ne l’avais jamais dit à Zach. Mais quelque heures avant sa mort, Mme Baxter m’avait pris à part dans sa chambre et m’avait confiée à voix basse combien elle comptait sur moi après son départ. Elle voulait que j’aide Zach et sa famille à remonter la pente. Elle voulait que je soutienne leur famille parce qu’elle ne serait plus là pour le faire. Elle voulait que j’aide Zach. Que je l’accompagne. Elle ne voulait pas qu’on pleure sa mort, elle voulait qu’on pleure sa vie. Parce qu’elle avait une vie heureuse. Parce qu’elle n’avait jamais voulu plus. Elle n’avait aucun regret. Son heure était arrivée et il était temps pour elle de quitter la barque. Elle avait voulu que je lui promette d’aider Zach. Et c’est ce que j’avais fait. Je le lui avais promis. Du plus profond de mon cœur. Alors oui, le fait d’entendre de vive voix qu’il espérait encore au jour d’aujourd’hui voir sa mère franchir la porte de leur maison me donna envie de pleurer. Un sentiment d’impuissance mais aussi d’insatisfaction se fit sentir. Parce que j’avais faillis à ma tâche, tout simplement. « Je sais Zach. Pendant des semaines j’ai espérée moi aussi qu’Eliott passe le pas de notre porte et vienne me prendre dans ses bras. Mais ce n’est jamais arrivé. Et ça n’arrivera plus jamais. Je me suis fait une raison. Et il faut que tu fasses ton deuil toi aussi. » murmurais-je d’une petite voix en serrant ses mains froides dans les miennes. « Personne ne la remplacera jamais. Même pas moi. Mais tu sais que je suis là. Et tu sais aussi bien que moi que vous ne pouvez plus vivre ainsi. Tu ne peux pas vivre comme ça Zach. Ce n’est pas ton rôle. Ce n’est pas ta place. Ton père doit reprendre la sienne avant qu’il ne soit trop tard. Parce qu’un jour ou l’autre vous quitterez la maison, et lorsqu’il comprendra qu’il ne pourra plus rien faire pour vous retenir, il aura des regrets. Et les regrets, c’est ce qu’il y a de pire au monde. Ne le laisse pas avoir de remords Zach. Ne laisse jamais une telle chose se produire. Il faut faire quelque chose. Il est temps. » déclarais-je en relevant la tête et en plongeant mon regard dans le sien. Mon expression ressemblait presque à de l’indifférence alors qu’intérieurement un poids lourd avait élu domicile dans mon estomac. Le simple fait de prononcer son prénom m’avait retourné. J’avais beau avoir fait le deuil de mon père depuis des années, la colère était toujours là. Ma souffrance était toujours là. Le mot abandon clignota dans mon crâne et je serais les dents. Mes yeux luisaient de larmes retenues. Et il était hors de question que je pleure. Il ne le méritait pas. Je m’étais juré de ne plus jamais pleuré après son départ. Jusqu’ici j’avais toujours tenu bon. Je n’allais pas abandonner tous mes efforts aujourd’hui. « On devrait pas parler de ça… Je vais faire quelque chose. Je vais parler à mon père, je te promets, mais pas tout de suite. Il faut que je trouve comme faire. » J’acquiesçai lentement de la tête, guère convaincue pour le moment. Ce n’était pas la première fois que nous avions ce discours. Et à chaque fois il ne trouvait pas le courage de faire face à son père. Ce que je pouvais comprendre. Je l’avais toujours laissé faire jusqu’à présent mais aujourd’hui, il était peut-être temps que j’intervienne. Que je le bouscule un peu. Pour les choses bougent enfin. C’était le moment.
Alors comme d’habitude après une discussion sérieuse j’avais essayée de détendre l’atmosphère. Et comme d’habitude j’avais littéralement tout fait foiré. Pas que ce soit vraiment étonnant venant de moi mais on peut toujours espérer. Zach s’était mis en boule, et puis je l’avais réconforté. Encore. Cela arrivait de plus en plus souvent depuis quelque temps. Peut-être l’approche de l’hiver, les gens étaient souvent plus irritables lorsque le froid faisait son apparition. Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre de toute façon ? Je doutais sincèrement que Zach ait ses règles soit dit en passant. Et puis il avait lâché une bombe. L’information capitale du jour. Et forcément j’étais restée sur le cul. Parce que j’avais était surprise. Très surprise. Autant dire que je ne m’attendais pas du tout à ce genre de révélation. J’étais restée figée sur place pendant quelque minute, mon cerveau tournant à 100 à l’heure pour trouver une réponse correcte. Finalement j’avais utilisée l’humour. « Ahah. Très drôle ! » Apparemment j’avais fait un bide. Bien bon, il n’était pas d’humeur. Enervée par cette distance que j’avais instaurée entre nous sans le vouloir, je m’étais assise sur ses cuisses, sans penser un seul instant à ma tenue vestimentaire et au fait qu’une robe n’était pas franchement idéal pour ce genre de position. Et puis je lui avais remémoré notre premier baiser. Nous n’en avions jamais vraiment reparlé depuis ce jour-là. Et nous n’en avions jamais senti le besoin non plus. C’était en quelque sorte notre petit secret. Une expérience comme une autre. Je fus ravie dans un sens qu’il s’en souvienne. Même si je n’en étais pas surprise. Zachary n’oubliait jamais rien à mon sujet. Il se souvenait toujours de tout, dans les moindres détails. Mais il était si... timide. Comme si j’étais soudainement redevenu une étrangère. Je veux dire, ce n’était pas la première fois que je m’asseyais comme ça sur lui et d’habitude il m’enlaçait toujours, d’une façon ou d’une autre. Aujourd’hui, rien. C’était comme si il n’osait pas me toucher, comme si il ne pouvait pas me toucher. Comme si il se l’interdisait. Alors avec un soupir d’exaspération je pris ses mains et les posais sur mes hanches. « Je t’interdis de faire ta sainte nitouche Baxter. Je t’interdis de me fuir. Compris ? » demandais-je en vrillant mon regard dans le sien. Je n’étais pas habituée à ça. Et les changements, surtout les changements de ce genre n’étaient pas les bienvenues. Zach était… tout ce que j’avais. Je n’étais pas prête à ce qu’il s’éloigne de moi. Ma main se posa d’elle-même sur son torse ferme et je sentis son corps trembler. C’était la première fois que mon contact lui faisait cet effet-là. Ou alors je n’y avais jamais prêté attention avant. Il n’empêche que cela m’étonna. J’entrai en terrain inconnu avec Zach et je ne savais franchement plus quoi faire. Me sentir aussi démunie m’énerva plus qu’autre chose. Je n’avais pas l’habitude d’être aussi… lente. Tous ces gestes ne m’étaient pas familiers avec lui. C’était... une nouveauté. Il me tira de mes pensées lorsqu’il posa sa main sur ma joue. Et sans que j’y pense vraiment, ses lèvres étaient déjà sur les miennes. Au début, je fus incapable de faire le moindre geste. Parce que je ne savais pas comment réagir. Je ne savais pas ce que j’étais censé faire. Puis, lassée de réfléchir autant, j’ai décidée de me laisser aller. D’abord doucement, le laissant dominer à sa guise. Puis en prenant davantage les rennes lorsque ses lèvres bougèrent avec plus de fougue contre les miennes. Sans réellement m’en rendre compte, je passais mes bras autour de son cou et enfouis mes doigts dans ses cheveux. C’était bizarre d’embrasser son meilleur ami. Pas que je n’y avais jamais pensée. Après tout, j’aimais Zach et il était si beau.. Difficile de ne pas s’imaginer la scène au moins une fois de temps en temps. Mais c’était très différent de ce que j’expérimentais habituellement. Plus fort. Plus… Oui, différent. Impossible pour moi de réfléchir correctement. Impossible jusqu’à ce qu’il recule la tête. J’ouvris lentement les yeux, observant le vent jouer dans les mèches brunes que j’avais ébouriffées. Je sentis un tendre baiser se poser sur ma mâchoire, puis une autre petite série le long de mon cou. Un frisson me traversa de la tête au pied. Zach venait de trouver mon point faible. J’avais toujours était très sensible sur cette partie de mon corps. Surtout depuis que j’avais découverts le sexe. Mais encore une fois, ça avait était différent. Parce que c’était Zach, et parce que tout était beaucoup plus fort avec lui. « Je suis désolé. » murmura-t-il, la tête baissée, le front posé contre mon épaule. Je fus incapable de répondre. Trop perturbée. Trop… trop tout. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne savais pas quoi penser. J’avais juste envie de recommencer. Encore et encore. Et ne plus jamais m’arrêter. Et c’est cette seule pensée qui me pétrifia totalement. Parce que j’avais toujours considéré Zach comme étant mon meilleur ami. J’avais aimée embrasser l’homme que je considérais comme mon frère depuis des années. Et ça, c’était fou, même pour moi. Le silence s’éternisa pendant un moment. Je ne trouvais pas les mots adéquats. Je n’arrivais pas à réfléchir. Je ne savais pas quoi faire. Puis je clignais des yeux et glissais mon doigt sous son menton. Avec douceur, je relevais son visage vers le mien et prenant appui sur mes pieds je me collais littéralement contre lui. J’embrassais d’abord sa mâchoire, puis sa joue, la commissure de ses lèvres avant de frôler ces dernières des miennes. Je lissais du bout des doigts les contours de son dos, m’émerveillant quelque peu de ses muscles. Finalement, je relevais les yeux vers les siens et son regard perdu me donna envie de pleurer encore une fois « Je ne veux pas que tu t’excuses. Je t’aime Zach. Mais j’ai peur.» murmurais-je d’une petite voix en fermant les yeux afin de retenir mes larmes. Je ne voulais pas pleurer mais pour une raison ou pour une autre, mon corps avait choisi ce mot là pour ouvrir les vannes. Alors, lorsque les premières perles d’eau salée glissèrent sur ma peau, je plaquais mes lèvres sur celles de Zach afin de cacher mes sanglots. Je le serrais contre moi à m’en faire mal au bras. J’avais juste besoin de lui, de sa chaleur, de sa présence. Besoin de mon Zach et de personne d’autre. Je l’embrassais comme je n’avais jamais embrassée personne. Avec amour. Avec passion. Mais avec une touche de tendresse que je ne me connaissais pas. « Sers moi contre toi Zach. Touche moi. Aime moi. Aime moi comme personne ne m’a jamais aimée. » murmurais-je d’une petite voix entre deux baisers. Incapable de m’arrêter. Incapable d’être raisonnable. J’avais besoin de lui. De lui plus que quiconque. J’étais prête à tout pour lui. Je le voulais lui. Je ne voulais pas réfléchir. Je voulais des actes. Pour oublier ma colère, ma peine et ma souffrance. Pour oublier Eliott et ma mère. Parce que Zach m’aimait d’une façon que je ne comprenais pas et qui me touchait au plus profond de mon cœur. Parce que je l’aimais moi aussi et parce que j’étais perdue. J’avais besoin qu’il m’aide à comprendre.
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| Sujet: Re: you can't lie to me ☆ lana&zach Jeu 5 Déc - 10:08 | |
| lana & zachary ☆ ☆ ☆ ☆ ☆
Oui je suis littéralement en train d’imaginer ma meilleure amie en tenue de soubrette. Il n’y a rien de sexuel là-dedans, enfin… Non. Il ne faut pas que je commence à penser à cela. Je l’imagine juste en train de faire le ménage en tenue de soubrette, un petit plumeau à la main. Je n’ai jamais vu la jeune femme faire le ménage, alors je dois dire que cela ne peut être qu’un rêve. Une douce illusion. Qui ne plaît pas du tout à Lana. A moitié affalé sur les gradins, je continue à rêvasser un petit sourire sur les lèvres. Je sens que Lana commence à bouillir à côté de moi. Je tourne la tête et croise son regard noir. Ah si les regards pouvaient tuer, je serais mort depuis bien longtemps avec elle. Je vois bien qu’elle ce la joue vexée. C’était un peu le but en même temps. J’aime l’emmerder. Je crois bien que c’est mon jeu favori. Je pourrais passer ma journée entière à faire cela. Et sans jamais culpabiliser bien entendu. Alors voilà. Je la taquine. Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit de Lana. Avec elle, la vengeance n’est pas forcément un plat qui se mange froid. « Profite bien de ton image de rêve parce que ce n’est qu’un rêve justement. Le jour où tu me verras avec un balai, tue moi. » Je lève les yeux vers elle et rigole doucement. Le jour où je la verrais avec un balai à la main, je prendrais d’abord une photo et après je ferais peut être quelque chose d’autre. On verra. Selon la situation. Mais comme je le disais, Lana, veux se venger. « Par contre, toi, je te vois bien en soubrette. Ton petit cul emballé dans un superbe caleçon noir. Un aspirateur pour rendre la scène encore plus réaliste. Et moi, dans un sofa, avec un cocktail dans la main ou sur une terrasse, dans une chaise longue au bord de la piscine pendant que tu me feras du vent avec une feuille de palmier. Ouais, ça c’est très bien, c’est même très bien. » Cette fois, c’est a moi de me relever pour lui lancer un regard noir. Non mais elle a craqué ou quoi ? Je l’aime, c’est certain, mais jamais je ne jouerais à l’esclave pour elle. Elle serait vraiment capable de m’utiliser en plus. J’en suis certain. Parce qu’elle est le genre de femme qui veulent faire des hommes le sexe faible. Lana a des idées un peu trop révolutionnaire parfois. Je secoue quelque peu la tête et soupire longuement. « Je te ferais dire que de nous deux je suis quand même celui qui doit mieux maîtriser la partie ménage. » dis-je alors en riant. Parce qu’il est certain que Lana n’en fiche pas une chez elle. Je crois même ne l’avoir jamais vu avec un balai ou un torchon à la main. « Tu serais pas très bonne à mariée. » ajoutais-je tout en reprenant mon petit sourire en coin. Oui parce qu’elle peut me taquiner, mais je peux également être doué à ce jeu là. Très doué même.
Mais finalement la conversation s’oriente vers un sujet bien moins drôle. Beaucoup moins même. On parle de ma mère, mais plus particulièrement du cas de mon père. Parce qu’il est clair que quelque chose ne va pas dans ma famille. Au plus profond de moi même je le sais parfaitement, mais je préfère ne pas me l’avouer. On est juste un peu bancal depuis le décès de maman, mais je me prends a espérer que les choses vont finir par s’arranger. Même si cela fait plus de deux ans désormais… Mais Lana ne semble pas être de cet avis. Selon elle il serait temps que je demande de l’aider pour aider mon père. Il doit se sortir de son addiction à l’alcool, je sais, mais je n’ose pas l’affronter. Parce qu’affronter clairement les problèmes de mon paternel, reviendrais à totalement accepter le décès de ma mère. Et c’est quelque chose que je ne suis vraiment pas prêt à accepter. Je ne l’ai jamais réellement dit à Lana, mais je vois dans son regard qu’elle est quelque peu surprise. Une nouvelle fois, je baisse la tête. Je ne suis pas fier de cela. Vraiment pas. Parce que je sais que j’aurais dû tourner la page depuis le temps. Ne pas oublier ma mère, mais juste accepter son décès. Elle n’aurait pas voulu que je m’apitoie sur mon sort ou que je pleure seul dans mon coin tard le soir après que papa soit rentré bourrer pour la troisième fois de la semaine. Lana reste blottit contre moi et je dois dire que cela fait du bien. Je voudrais que l’on ne dise rien. Que l’on change de sujet, mais je sais que Lana ne laissera pas tomber aussi facilement. « Je sais Zach. Pendant des semaines j’ai espérée moi aussi qu’Eliott passe le pas de notre porte et vienne me prendre dans ses bras. Mais ce n’est jamais arrivé. Et ça n’arrivera plus jamais. Je me suis fait une raison. Et il faut que tu fasses ton deuil toi aussi. Personne ne la remplacera jamais. Même pas moi. Mais tu sais que je suis là. Et tu sais aussi bien que moi que vous ne pouvez plus vivre ainsi. Tu ne peux pas vivre comme ça Zach. Ce n’est pas ton rôle. Ce n’est pas ta place. Ton père doit reprendre la sienne avant qu’il ne soit trop tard. Parce qu’un jour ou l’autre vous quitterez la maison, et lorsqu’il comprendra qu’il ne pourra plus rien faire pour vous retenir, il aura des regrets. Et les regrets, c’est ce qu’il y a de pire au monde. Ne le laisse pas avoir de remords Zach. Ne laisse jamais une telle chose se produire. Il faut faire quelque chose. Il est temps. » Une nouvelle fois je tourne la tête vers Lana. Depuis quand elle aussi est triste comme cela ? Je sais que le départ de son père l’as littéralement anéanti. J’étais là pour elle. J’ai tout fait pour que tout aille bien pour elle. Je suis le premier à lui avoir demandé d’oublier ce qui c’était passer. J’étais le seul qu’elle laissait entrer dans sa chambre alors qu’elle venait de passer des heures à pleurer. Je savais qu’elle n’oublierait jamais réellement cette partie de sa vie, mais je ne pensais pas que cela continuer à l’affecter autant. Regardez nous. On a dix-huit ans et nous n’avons pas réellement été gâtés par la vie. On ne devrait pas avoir connu de telles choses à notre âge ! On devrait être encore plein d’innocence. On devrait dire merde au monde sans vraiment savoir le pourquoi du comment. Mais la vie en a décider autrement pour nous… On doit faire face à des choses qui nous dépassent. Je regarde Lana et finis par la prendre doucement dans mes bras. « Je vais m’en sortir. Je m’en sors toujours. » Lui dis-je alors doucement. Je ne veux pas m’étaler sur le sujet. Je sais qu’il faut que je fasse mon deuil, mais j’ai du mal avec tout cela. Ma sœur contrairement à moi a finis par faire le sien. Elle m’avait proposé d’aller voir un psy, pour parler de tout ce que je ressens, mais je ne veux pas. Parler pour quoi dire ? Que ma mère me manque. Je n’ai pas besoin que l’on analyse cela pour moi.
Alors on change de sujet. Lana trouve la bonne idée de me parler de potins. Cela aurait pu être une très bonne idée. Parce que j’aime bien connaître toutes les dernières rumeurs sur mes camarades de Lycée. Mais cette information, j’aurais préférer ne pas la connaître du tout. Je sais que Lana fréquente bien d’autres hommes. Bien sûr que je le sais, mais elle ne m’en avait jamais réellement parlé. Là elle me fait carrément un énorme sous entendu. Et je m’emballe. Parce que c’est quelque chose que je ne supporte plus. De la savoir dans les bras d’un autre homme. Lana essaye encore de détendre l’atmosphère en faisant une blague, mais cette fois ça ne prends pas. Je n’en peux plus. J’ai essayé de cacher tout cela trop longtemps. Je l’aime. Je ne sais pas comment, je ne sais pas à quel point, mais je sais qu’elle est bien plus qu’une amie pour moi. Je ne voulais pas lui en parler, mais je crois que c’est trop tard désormais. Un silence gênant s’installe entre nous. Lana viens s’asseoir sur mes genoux à califourchon et cette fois, j’ai réellement l’impression que je ne pourrais pas m’en sortir avec un petit mensonge et une pirouette. Je me suis mis dans la merde tout seul. Je n’ose même pas regarder Lana dans les yeux. Elle semble s’énerver sur mes genoux et je cherche absolument à regarder ailleurs. « Je t’interdis de faire ta sainte nitouche Baxter. Je t’interdis de me fuir. Compris ? » Me dit-elle avant d’attraper mes mains pour les poser sur ses hanches. J’ai conscience que mon comportement semble bizarre pour elle. Je n’ai jamais agis de cette manière. Je n’ai jamais été distant avec elle. Mais voilà… Il y a un début à tout. Mais quand Lana finit par venir poser son front contre le mien, je perds pied. D’un seul coup, je n’ai qu’une seule envie : l’embrasser. J’hésite un peu, mais finis par rapprocher mes lèvres des siennes. Je l’embrasse tout doucement, presque timidement. Je n’ose pas aller plus loin. Mais je sens les lèvres de la jeune femme bouger contre les miennes. Ses bras s’enroulent autour de mon cou et nous nous donnons corps et âme dans ce baiser. J’ai l’impression que mon cœur va exploser. J’attendais cela depuis tellement longtemps. J’ai juste le sentiment d’être en train de rêver. Mais mes mains glissent sur ses hanches et je comprends que je ne rêve pas. Je suis bel et bien en train d’embrasser ma meilleure amie. C’est une sensation bizarre, mais absolument parfaite par la même occasion. C’est incroyable. Je n’ai plus envie que cela s’arrête. Pourtant j’ai bien conscience que je dois mettre fin à tout cela. Parce que je ne sais pas ce que sera la réaction de Lana. J’ai imaginé ce moment un bon million de fois, mais je n’ai jamais vraiment imaginé la réaction de la jeune femme. D’un seul coup, je prends peur. Ce baiser pourrait totalement détruire notre amitié et c’est quelque chose que je ne supporterais pas. Je le vivrais plus mal que jamais. Alors je me sens plutôt faible. Je viens cacher mon visage dans le creux du cou de Lana. C’est peut être le dernier contact tendre que l’on aura tous les deux. Si elle me rejette, je ne sais vraiment pas ce que je pourrais faire. Je me retrouvais seul au monde. Je perdrais mon pilier et ce serait mon pire cauchemar. « Je ne veux pas que tu t’excuses. Je t’aime Zach. Mais j’ai peur. » D’un seul coup, j’ai l’impression que le monde est en train de s’écrouler. Je crois que je m’attendais à tout sauf à une réponse comme celle-ci. Je plonge mon regard dans celui de la jeune femme et un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Mais très vite, je me rends compte que les yeux de Lana s’emplissent de larmes. J’allais dire quelque chose, mais Lana fut bien plus rapide que moi. Elle se rapproche de nouveau de moi et m’embrasse doucement. Son corps vient se blottir contre le mien et je prolonge ce baiser comme si c’était le dernier. A cet instant précis, je comprends que j’aurais toujours besoin de Lana dans ma vie. C’est un besoin vitale pour moi. Elle est tout ce dont j’ai besoin et désormais je ne doute plus. J’ai de réels sentiments pour elle. C’est quelque chose que j’ai du mal à expliquer, mais c’est comme cela. On ne décide pas qui on aime après tout. Lana m’embrasse comme jamais et jusqu’à ce que l’on perde notre souffle. « Sers-moi contre toi Zach. Touche-moi. Aime-moi. Aime-moi comme personne ne m’a jamais aimée. » Cette fois c’est moi qui bouge quelque peu. Je me relève et la serre dans mes bras comme jamais. Je la serre contre moi. Mes lèvres se rapprochent de son oreille et je viens doucement lui murmurer : « Je t’aime déjà comme cela. Crois-moi. »
C’est tout nouveau. Pour la première fois depuis un an j’exprime réellement ce que je ressens pour elle. J’aurais encore beaucoup de choses à dire, mais je préfère me taire et profiter de l’instant présent. J’ai peur que Lana change d’avis subitement. Qu’elle ne veuille pas de moi comme de son petit ami. Après tout, je n’ai toujours été que son meilleur ami. Le bon copain. Le frère qu’elle n’a jamais eu, mais rien de plus. Qu’est-ce que les gens vont dire ? Mon dieu son oncle va vouloir m’étriper vivant. Je ne me suis jamais réellement poser la question. Parce que pour moi, mes sentiments devaient rester secrets à jamais. Je ne voulais pas parler de cela. Jamais. Mais peut être qu’il était temps de le faire. Je n’en sais trop rien. Je me sens vraiment perdu. J’ai l’impression d’être larguer dans un monde devenu bien trop grand et bien trop compliquer pour moi. Je ne sais plus où donner de la tête. « Lana… » dis-je doucement tout en m’écartant quelque peu de la jeune femme pour croiser son regard. « Ce n’est pas une blague pour moi. » Je ne sais plus trop quels mots choisir. J’ai tellement peur de dire quelque chose qui la vexera et qui finira par la faire fuir. « Je… Enfin… Ca fait un moment que je pense à ça. Toi et moi. Mais j’ai tellement peur de te perdre. Tu es ce que j’ai de mieux dans ma vie en ce moment alors si… Enfin si tu ne veux pas de ça, je comprendrais. Je t’assure. » Enfin je crois que je pourrais comprendre. Ce sera sans aucun doute compliquer au début, mais je finirais par comprendre c’est certains. « Je veux pas te forcer et je veux pas faire d’erreur Lana. »
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