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Aux pays des billets de 1 dollar - Alery

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Adrian S. Fisher


Adrian S. Fisher

http://www.pearl-trees.com/t375-adrian-s-fisher

Aux pays des billets de 1 dollar - Alery Gassmile

▌AVATAR : Gaspard Ulliel
▌CRÉDITS : ChloP (Bazzart)/ Merci à Kréou pour le gif <3
▌PSEUDO : /
▌HISTOIRES POSTÉES : 308
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 19/11/2013
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 4695
▌DATE DE NAISSANCE : 03/08/1986
▌MON ÂGE : 37
▌QUARTIER : Pines Square - Le Peuplier
▌EMPLOI/ÉTUDES : Chargé de redresser une usine de parfum au bord de la faillite
▌CÔTÉ COEUR : La p'tite junkie commence à s'installer

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▌EN CE MOMENT : Quoi de plus beau qu'une balade en forêt le dimanche? Apparemment Alery n'est pas vraiment d'accord.
▌RPs EN COURS : Alex et Alery : Allo bobo ou le début de nouvelles emmerdes
Alery : Tais toi et pédale!
Jude : Le monde est petit

▌DC : Casey J. Chapman

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MessageSujet: Aux pays des billets de 1 dollar - Alery Aux pays des billets de 1 dollar - Alery EmptyDim 11 Mai - 18:42

Suite à leur terrible dispute de dimanche à la forêt, les deux ne s’étaient pas revu. A noter quand même, que l’un des deux faisait preuve de plus de maturité face à la question. Bien entendu il s’agissait d’Adrian. Il lui avait envoyé un sms dans le but de se voir pour boire un café et discuter de tout ce bazar mais madame était sûrement trop occupé pour daigner même lui répondre ! Du gros foutage de gueule en somme. Vous n’allez pas lui faire croire qu’une fille de son âge ne reste pas non stop près de son portable ! Soit. Elle ne voulait pas lui répondre, très bien. Contrairement à elle, il était mature et adulte. Si elle ne souhaitait pas en parler directement au téléphone, il allait venir chez elle. Il connaissait le chemin par cœur et elle serait bien chez elle à un moment. Hélas non.

La première fois qu’il est venu chez elle, c’était le matin vers 10h, autant dire que depuis leur dispute, son job était passé au second plan. C’était un horaire où il était absolument sûr de la voir. Elle se levait généralement par là vu qu’elle travaillait tard la veille. Il frappa à sa porte, rien. Il recommença rien. Elle voulait jouer à ça ? Très bien. Il tambourina comme un malade contre la porte jusqu’à ce qu’une voisine vienne pour l’engueuler du bruit. Honteux, il partit immédiatement. Il recommença une seconde fois en fin d’après-midi. Il frappa deux/trois fois puis attendit. Au bout de 15 minutes, il s’assied contre la porte. Au bout de 30 minutes, il se sentit complètement stupide et partit. Il tenta une troisième fois. Cette fois, il resta dans sa voiture en face de l’immeuble d’Alery. Et il attendit. Il ne regarda même pas combien de temps il était resté. Sa fierté étant déjà bien entamé, autant ne pas en rajouter une couche. Il finit par partir en se disant qu’il était en train de perdre un temps immense et que ses testicules étaient en train de s’enfuir. Non mais sérieusement, on aurait dit un psychopathe à la recherche de sa proie. Tout ça pour une vulgaire fille ! Une stupide stripteaseuse. C’est à ce moment que la terrible vérité lui sauta aux yeux. S‘il voulait voir Alery, il n’y avait qu’une seule solution, se rendre sur le lieu de travail de la jeune femme. Bon, bien entendu il venait d’espionner une strip teaseuse et maintenant il allait se rendre à son lieu de travail pour la confronter. Prions pour que personne ne le remarque, sinon il allait finir au poste de police pour harcèlement.

Bien entendu, il allait devoir faire les choses avec classe. Il ne devait pas regarder d’autres filles, ni lui demander un moment en privée pour lui payer, elle le prendrait mal et hors de question de la payer pour lui adresser la parole. Mon Dieu, il n’avait aucune idée de comment ça se passait à l’intérieur. Il ne connaissait que ce que l’on voyait dans les films ou dans les émissions comme « envoyé spéciale ». En gros il n’avait aucune réelle vision des choses. Il aurait bien aimé demander l’avis de quelqu’un mais il aurait trop honte d’appeler qui que ce soit de ses connaissances pour lui demander conseils. Pourquoi Alery n’avait-elle pas répondu à ce foutu SMS ?! Il se prépara en mettant les habits les moins cher de sa garde robe. Il ne voulait en aucun cas risquer de tacher ses vêtements avec heum… Toute chose dégoutante que l’on peut trouver là bas. Il laissa aussi son portefeuille, ne prenant qu’une carte d’identité et quelques billets. Il ne voulait pas prendre le risque de se faire voler ses papiers ou sa carte de crédit. Il est probable qu’il aurait prit une arme s’il en avait une, mais il ne fallait peut-être pas exagérer, non ? Certes il avait la sensation d’entrer dans un club de trafiquant de drogue colombien, mais il devait se montrer fort.

Il arriva aux alentours de minuit et demi devant le club. Quelques voitures de garés, un videur de trois mètres de haut à l’entrée et des néons colorés. Il se croirait en plein film hollywoodien. Pourquoi diable avait-elle choisis de travailler ici ? Elle aurait pu faire du secrétariat, du baby sitting, n’importe quoi mais pas ça ! Il se trouvait devant son pire cauchemar. Une fois garé, il n’avait aucune envie de trainer comme un vieux pervers dans sa pervers sur ce genre de parking. Il quitta sa voiture en essayant d’avoir l’air assuré et se dirigea vers le Cerbère qui servait de videur. Il entra sans problème, sa main ouvrit la porte massif et il entra dans le temple de la dépravation. Beaucoup d’homme en costume, un peu comme lui en fait. La moitié ressemblait à des hommes complètement normaux, d’honnête travailleur en fait. Il y avait quand même quelques spécimens particulièrement dégoutant mais bon, c’était pas si terrible. Sauf pour les filles. Il imagina Alery avec un de ses mecs et il ressentit le besoin intense de boire un verre. Il se précipita au bar et commanda un whisky sec. Étonnamment, on ne lui servit pas un truc trop dégoutant. Posé sur son petit tabouret, il regarda autour de lui. Quelques filles en lingerie se baladait, ou alors c’était des serveuses. Les serveuses étaient aussi en lingerie ? Il sirota son verre en laissant son regard se disperser dans les environs. Une ravissante brune typé latine arriva vers lui l’air aguicheuse. Tout le corps d’Adrian se raidit, il n’avait aucune envie qu’une strip teaseuse vienne lui parler. Un tas de chose répugnante lui vint à l’esprit, jusqu’à ce qu’il se rappelle qu’Alery devait être une de ses collègues. Décidément, il allait devoir prendre sur lui et oublier ses préjugés s’il voulait la reconquérir. La jolie brune lui demanda s’il voulait un petit show en privé. Son regard ne put s’empêcher de relooker la jeune femme de la tête au pied. Cette femme était vraiment un pure canon de beauté et ce n’est pas spécialement l’envie qui lui aurait manqué. Cependant il se devait d’être fort et concentré. S’il avait été croyant, il aurait pu croire que c’était un test envoyé par Dieu. Même si ce monsieur aurait sûrement autre chose à faire que de lui envoyé des stripteaseuse dans les pattes. Bref, il garda son calme et refusa la proposition. Adrian demanda à la latino si elle connaissait Alery. La jeune femme lui répondit que oui, justement elle allait monter sur scène.

Adrian ne comprit pas tout de suite ce que ça signifiait mais il savait que ce n’était pas bon. La lumière changea et une musique un peu plus forte commença. Sur scène entra une jeune fille en sous vêtement blanc, des ailes dans le dos. Il ne put s’empêcher de pouffer un peu de rire. Alery en ange ? Bien sûr… Une autre jeune femme déguisé en diable monta à son tour sur scène. Le visage d’Adrian se ferma. Il ne savait absolument pas ce qui allait se passer, mais il n’avait aucune envie de voir ça. Il n’avait pas non plus envie qu’Alery pense qu’il était venu pour voir ça. Il décida donc de réagir en homme viril et alla se cacher dans les toilettes. Quinze minutes plus tard, il sortit de sa cachette. Le show était finit et il retourna au bar commander un verre et demander à quelqu’un où il pouvait voir Alery.
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Alery Queenston


Alery Queenston

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▌AVATAR : Mary Kate Olsen
▌CRÉDITS : Signature : @sweet peach | Gif : Ahilan <33 @Tumblr Avatar : Tumblr@
▌PSEUDO : Alery Queenston
▌HISTOIRES POSTÉES : 1427
▌ARRIVÉ(E) À PT LE : 07/08/2013
▌IMPORTANCE DANS LE ROMAN : 8088
▌DATE DE NAISSANCE : 12/10/1990
▌MON ÂGE : 33
▌QUARTIER : Oak Ridge - Métis
▌EMPLOI/ÉTUDES : J'étudie la psychologie le jour - Strip-teaseuse la nuit
▌CÔTÉ COEUR : Un mec qui tient plus à ses principes qu'à mon corps

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▌EN CE MOMENT :
Le monde que je vois semble si loin de la réalité. Les meubles se transforment en des sortes d'animaux mutants, les murs ne sont que des biscuits géants, sans oublier moi qui me prend pour Peter Pan et qui veut parcourir la ville en volant.


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MessageSujet: Re: Aux pays des billets de 1 dollar - Alery Aux pays des billets de 1 dollar - Alery EmptyJeu 12 Juin - 20:35

Quelques jours s'étaient déjà écoulés depuis la dispute avec Adrian et je ne savais absolument pas comment gérer la situation. Bien sur que je voulais le revoir et bien sur que je n'allais pas faire le premier pas. Alors quoi ? J'allais rester bouder dans mon coin ? Absolument. Ce qui est positif c'est que je peux me concentrer sur autre chose que sa petite personne ! Enfin du temps libre !! Enfin un peu de repos et de temps pour me remettre aux études et à mon travail. Avec le retard que j'avais accumulé depuis ces dernières semaines je n'avais pas une minute à perdre ! Mes journées étaient rythmées de la même façon. Levée aux aurores direction l'université, sport puis travail. Autant dire que j'avais du pain sur la planche pour me remettre à jour. Mais j'y prenais plaisir puisque je recommençais à apprécier mes études. Je l'avais perdue en même temps que moi-même peu de temps après l'acquisition de mon travail à temps plein. Il faut dire qu'être strip-teaseuse et étudier la psychologie sont deux mondes complètement opposés. Au bout d'un moment on se plonge dans l'un d'entre eux.. et j'ai choisi le mauvais chemin.

J'ai croisé le chemin d'Adrian et c'est grâce à lui si aujourd'hui je prends à nouveau du plaisir dans ce que j'entreprends. Certes nous venions de nous disputer mais cela ne veut pas dire que tout était finit. Je savais que l'on se reverrait bientôt même si cette fois ci il faudra un peu plus de temps avant de se pardonner. Je n'étais pas encore passé à autre chose. Ce qui s'était dit et fait m'avait profondément blessé et même si je peux admettre avoir été trop loin, il me devait des excuses. J'attendais avec impatiente le jour où l'on se reverra. Mais s'il croyait qu'un sms suffisait pour qu'on se reparle et qu'on se voit il se mettait le doigt dans l'oeil ! S'il voulait vraiment me revoir et qu'on essaie de repartir sur de bonnes bases qu'il vienne chez moi me le dire en face ! Certes, je n'étais jamais chez moi et maintenant je fermais systématiquement la porte derrière moi. Bien qu'avant je la laissais carrément ouverte, une peur soudaine m'a prise et je la ferme. En psychologie on dirait surement que c'est un moyen quelconque pour avoir refermé mon coeur car je souffre.

Mon appartement est un endroit que j'évitais toujours avant de fréquenter Adrian. Ça me rappelle à quel point je peux être seule et que je n'ai pas de vie.. Enfin j'en ai une mais rythmé par mes études et mon travail. Mes amis ? Ce n'est pas comme s'ils se comptaient sur les doigts d'une main. Je me suis renfermée dans mon monde et mes problèmes et aujourd'hui je suis seule. Du moins, presque. Bref, la journée déjà bien entamée, je devais déjà repartir pour le travail en ne sachant pas ce qu'il m'attendrait une fois là bas. Prenant un taxi car j'étais à la bourre, je filai direction ma loge d'à peine 8m² et ma tenue était totalement en désaccord avec mon humeur : Un ange. Très peu pour moi ! Mais bon, ce n'est pas comme si on me laissait le choix. Je pouvais bien sur proposer des idées mais pour les shows publics je n'avais pas mon mot à dire. Par contre pour les privés j'avais carte blanche ! Me préparant doucement, je sortie de mon tiroir un petit sachet blanc qui était censé être tous partit à la poubelle. Mais j'avais toujours une petite réserve, un tiroir à double face où je pouvais cacher cette petite poudre que je sortais en cas d'urgence. Ce soir il y avait une urgence, je me sentais extrêmement seule et triste, sans compter que je ne voulais absolument pas me dénuder devant des hommes en manquent. Quoi ? Ce n'est pas une urgence ? Voyons, ce n'est pas comme si je me cherchais des excuses ! Une fois ma poudre alignée sur un coin de la table, j'hésitai durant quelques secondes avant que l'on m'appelle à entrer sur scène.

Les filles qui m'accompagnaient étaient toutes déguisées en diablesses. Ça aurait été mieux si on avait inversé les rôles. Bien que.. La suite des événements étaient beaucoup plus prometteuse de cette façon. Leur but ? Me corrompre. La musique commença et le show pouvait commencer. Je vous laisse imaginer la suite. Quelques minutes plus tard nous retournions toutes dans les vestiaires nous changer pour passer à la suite. Alors que j'étais en train de me changer, une collègue passa me voir pour m'informer qu'un homme plutôt mûre, grand et brun voulait me voir. Il me suffit d'une seconde pour savoir que c'était Adrian. Et merde.. Voilà que j'avais prit justement une dose ce soir et j'étais plus ou moins en état de le recevoir. Mais je ne pouvais pas m’éclipser et partir alors qu'il m'a surement vu ce soir. Ne perdant pas une seconde je partie dans la salle à sa recherche. Le connaissant il devait se trouver au bar car c'était impossible qu'il se trouve aux devant de la scène. Fonçant et bousculant presque les clients je reconnu tout de suite Adrian au loin. Alors qu'une serveuse passa à côté avec des verres, j'en pris un au pif et le bu cul sec et le reposa sur le plateau. Arrivant devant lui, je ne lui laissa même pas le temps de dire quoi que ce soit que je le pris de force par le bras et l'emmena dans ma loge. Énervée, je fermai la porte derrière moi puis m'adossa contre celle ci. Putain Adrian, qu'est-ce que tu fous là ? Alors qu'il me dévisageait je m'aperçue qu'effectivement j'étais seulement en petite culotte et que je m'étais promener sein à l'air devant tout le monde. Bah, je suis strip-teaseuse, ce n'est pas comme si j'étais pudique. Cela ne me dérangeait aucunement alors que le regard d'Adrian en disait long ! Je pris un haut quelconque puis l'enfila avant de rajouter. Tu peux pas te ramener sur mon lieu de travail la bouche en coeur et t'attendre à ce que je te saute dessus ! Je ne savais pas lequel de nous deux étaient le plus énervé mais je ne pouvais pas faire comme si rien ne s'était passé. Je savais qu'il devait avoir fait un effort inconsidéré pour être venu jusqu'ici mais il aurait au moins pu prévenir ! Mon petit coeur ne supporterait pas davantage de surprises comme celles ci. Il devait battre au moins à mille à l'heure tellement mes émotions s'entremêlées. La tristesse, la joie, l'excitation sans compter l'énervement.. J'avais besoin d'une dose. Une dose de poudre là tout de suite pour réussir à me calmer. J'étais toujours sous l'effet de la première alors je ne savais pas exactement ce que je faisais ou disais mais sur le coup, Adrian me passa au dessus de la tête comme s'il n'était jamais venu. Comme s'il n'était qu'une hallucination. Je me dirigeais alors vers un meuble qui me sert de bureau et de coiffeuse pour sortir un petit sachet miracle.
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MessageSujet: Re: Aux pays des billets de 1 dollar - Alery Aux pays des billets de 1 dollar - Alery EmptyVen 13 Juin - 0:30

Après sa petite escapade dans les toilettes, afin d’éviter le spectacle troublant d’Alery se dandinant sur scène, notre très cher Adrian revint dans la pièce principale. La jeune femme n’était plus sur scène, ni ses amies démones qui l’accompagnaient. On pouvait assister à de nouveau show beaucoup plus basique. Des filles à la plastique agréable qui se trémoussait devant une bande de mâle en rude. Le plus gênant dans tout ça c’est qu’il avait le profil de tout ces hommes. La plupart était des hommes d’affaire stressé, avec de lourde responsabilité et probablement riche vu les costumes qu’ils portaient. Oui car Adrian s’y connaissait en mode masculine dans la mesure où il ne portait que des vêtements de créateur la plupart du temps. A ce moment précis, il aurait voulu porter autre chose, il ressemblait beaucoup trop aux clients. Il n’était pas un client de cet endroit, il était le… heum. C’est vrai ça, il est quoi pour Alery ? On ne peut pas dire qu’il soit son petit-ami, ni vraiment son ami et encore un client. Dans tout les cas, il n’était pas comme les autres, il entretenait une véritable relation avec l’une des filles. Tout cela commençait à l’agacer. Ce besoin vital de se différencier des autres hommes, de se sentir différent, de se persuader qu’il a un avenir avec Alery et surtout la galère dans laquelle il se mettait petit à petit. La jeune femme ne semblait pas se rendre compte des sacrifices qu’il faisait. Adrian avait tout. Il était beau, en forme, riche, intelligent et se destinait à devenir un homme d’affaire redoutable. En somme, il était un bon parti. Il aurait pu choisir n’importe quelle fille et il aurait probablement eu. Au lieu de miser sur un avenir de luxe et de pouvoir, il sombrait petit à petit pour la jeune femme. Son avenir avec elle serait beaucoup moins glamour. Elle se droguait, était une strip teaseuse et même si elle décidait d’arrêter elle ne pourra jamais revenir en arrière. Elle avait aussi un véritable caractère de chien qui compliquait toujours la situation. Si il la choisissait elle, ses amis lui tourneront le dos et sa carrière risquait de s’arrêter net. Alors pour l’amour de Dieu, qu’elle arrête de faire les gamines un instant et qu’ils mettent les choses au clair. Il était venu dans ce lieu maudit pour lui parler car elle refusait ses appels. Elle avait fortement intérêt à se montrer.

Il prit un nouveau verre au bar, demandant au passage à quelques femmes qui passaient si elle pouvait aller chercher Alery. Peut-être qu’elle avait un pseudo dans ce milieu du genre « Crystal » ou bien « Bébé », il n’espérait pas, cela ne rendrait les choses qu’encore plus bizarre. Adrian sirotait donc son verre paisiblement quand une espèce de furie l’attrapa par le bras et l’emmena dans sa loge sans dire un mot. Il ne prit même pas la peine de rouspéter, elle n’en aurait rien eu à faire de toute façon. Ce n’est qu’une fois la porte de la loge fermée qu’Alery daigna lui adresser quelques mots. Elle lui demanda de façon très agressive ce qu’il foutait ici. « Bonsoir à toi aussi » dit-il complètement exaspéré. Ce n’est seulement qu’après avoir dit ses mots qu’il se rendit compte de la tenu de la jeune femme. Alery portait seulement la culotte blanche de son show précédent, elle n’avait donc absolument rien pour cacher sa poitrine et s’était donc baladé dans l’établissement comme ça. Sérieusement, elle essayait de le provoquer dès le début ? Elle n’avait donc aucun respect pour lui ou comment ça se passe ? Certes, elle avait une très belle poitrine et une taille de guêpe mais était-ce une raison suffisante pour s’exhiber à tour de bras ? Elle finit enfin par mettre quelque chose sur son dos, finalement peut-être lui restait-il du bon sens.

Elle continua de l’engueuler lui disant qu’il n’avait pas à être ici, qu’elle était au travail. Mais merde après tout, il avait le droit d’aller où il voulait. Après tout il avait consommé, donc il était un client. Cette idée lui inspira un fort dégoût, elle avait réussit à le faire devenir client de ce genre de club, vraiment, elle ne se rendait compte de rien. Cette fille n’était qu’une gamine égoïste. « Je me ramène sur ton lieu de travail si j’en ai envie. Après tout, j’avais peut-être envie de voir des filles en petites tenues pour me distraire vu que tu ne daigne même pas… » Alery ne semblait même pas écouter ce qu’il était en train de dire. Il avait l’impression de toujours parler dans le vide avec elle, c’était assez effrayant. A quoi bon essayait de la provoquer un peu si elle s’en fou complètement de vous ? Il n’aurait jamais dû l’aider dans cette maudite ruelle, elle n’apporte que des problèmes cette fille. Il aurait aussi dû écouter les conseils de ce gars qu’il avait croisé chez elle. D’ailleurs il devrait même se casser maintenant. Alery passa à côté de lui près de sa coiffeuse. Enfin elle réagissait ! Elle allait surement s’asseoir et s’excuser. Haha la réalité fut tout autre… Devant ses yeux, la jeune femme sortit un sachet blanc et commença à renverser un peu de poudre sur le bureau.

Adrian sentit son sang se glacer. Que faisait-elle ? Elle le provoquait ? Était-elle vraiment consciente de ce qu’elle faisait ? Une décision devait être prise maintenant. Soit il partait sur le champs et il ne la revoyait plus jamais, soit il lui en foutait une dans sa gueule. Il était contre la violence mais là il y avait des limites, elle avait besoin d’être remise en place. Le silence devenait pesant, Adrian n’arrivait pas à bouger, Alery était devant lui et avait bientôt finit sa ligne. Alors qu’elle allait sniffer sa dose, notre homme prit enfin son courage à deux mains, il s’approcha d’elle et amorça un geste pour lui mettre une gifle. Mais il ne put pas se résoudre à la frapper, à la place il renversa la poudre sur la table par terre. Il s’empara ensuite rapidement du sachet qu’il déchira. La poudre tomba doucement sur le sol. Il regarda un moment Alery avant d’exploser complètement. « Tu te fous de ma gueule ! Je viens me faire chier dans cet endroit malsain pour te retrouver car tu me manques. Oui car tu me manques Alery ! Je n’aime pas être loin de toi, je n’aime pas quand on se dispute et malgré tout je pense à rompre contact avec toi pratiquement tout les jours. Alery ne semblait pas vraiment le regarder, il l’attrapa alors par les épaules pour essayer de la regarder dans les yeux. Quand tu agis comme ça tu me rends dingue ! Elle ne semblait toujours pas vraiment le regarder. C’est là qu’il se demanda si elle n’en avait pas déjà prit avant. Combien de temps ça mettait à agir ce machin ? Vraiment, qu’elle plaie ! Mais là il était plus inquiet qu’autre chose. Alery ? Alery ? Réponds moi ! » Elle commença à reprendre ses esprits quand la porte de la loge s’ouvrit sur un homme d’une quarantaine d’année, sûrement averti par les cris venant de la loge. Cet homme commença à engueuler Alery, lui demandant ce qu’Adrian foutait ici. Il comprit rapidement qu’il s’agissait du patron de la jeune femme et qu’elle devait être en train de travailler et pas en train de prendre le thé avec ses amis. Ne voulant pas attirer de problème, et surtout il ne voulait pas que le patron se rende compte de la poudre sur le sol, il trouva une solution le plus rapidement possible. Il laissa Alery sur le côté, et se rapprocha du patron. Il lui dit pratiquement à l’oreille. « J’aime beaucoup cette jeune femme et j’ai très envie d’un moment d’intimité avec elle comme une petite danse privée ici. » Le patron émit un bruit de mécontentement avant qu’Adrian sorte de sa poche, son portefeuille qui devait contenir près de 200 dollar. Il ne chercha pas à compter, il prit la liasse de billet et la donna. L’homme les prit rapidement, jeta un coup d’œil à Alery et sortit comme s’il n’avait rien vu. Notre jeune homme souffla de soulagement, referma la porte et se laissa glisser jusqu’au sol contre elle. « Tu vas me rendre fou » Il prit sa tête entre ses mains. Il venait d’acheter Alery pour pratiquement rien au final, mais suffisamment pour rendre tout cela très malsain. Il sortit de sa poche ses cigarettes, à ce prix là il allait s’octroyer le droit de fumer. Il alluma sa clope et regarda la jeune femme à l’autre bout de cette petite pièce. « On ne sortira pas d’ici tant que les choses ne seront pas dîtes ».
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MessageSujet: Re: Aux pays des billets de 1 dollar - Alery Aux pays des billets de 1 dollar - Alery EmptyVen 13 Juin - 3:43

Après une dispute qu'arrive t-il ? Une réconciliation ? Que nenni ! Une autre dispute bien entendu ! Mais je n'avais rien prévu de la tournure qu'allait prendre ma soirée. Ou plutôt ma nuit. Tout avait bien commencé pourtant, non ? Bon j'avais une fois de plus déraillé et pris de la drogue mais.. C'était pour une bonne raison ! Du moins, c'est ce dont j'étais convaincue il y a encore quelques minutes. Me voilà prête à bondir comme une lionne sur ma proie. Et c'est exactement ce que j'ai fait en amenant Adrian dans ma loge. J'avais déjà pas les idées claires en allant le chercher alors en lui parlant.. Qu'est-ce que ça allait apporter ? Rien de bon ne pouvait en ressortir alors que je venais d'aggraver mon cas en avalant un verre d'alcool à je ne sais combien de degrés cul sec. J'avais besoin de prendre du courage pour la situation à venir. Mais quelle situation à venir ? S'il était là, ce n'était certainement pas pour la plastique ou les jolies yeux des strip-teaseuses. Ce n'était absolument pas dans son caractère de venir ici pour reluquer des femmes à moitié à poil. Même si tous les hommes présents avaient environ la tranche d'âge d'Adrian et étaient plutôt des hommes mûres et riches, rien qu'en voyant le regard dégoûté de celui-ci envers mes collègues et même les autres hommes, on pouvait facilement distinguer qu'il n'aimait pas ce genre d'endroit. Je n'avais pas de quoi m'inquiéter et je n'avais pas à lui demander quoi que ce soit. S'il voulait venir ici, ce n'est certainement pas moi qui lui refuserait. Et puis.. Ce n'est pas comme si mes ex ne venaient pas me voir lors de mes shows. En y repensant.. Ils étaient plutôt conciliants. Mais je n'appellerais pas ça de l'amour. Comment peut-on autoriser la personne que l'on aime à s'exhiber devant d'autres hommes voir pire ?

Bien que je piquerais un scandale à celui qui m'empêchera d'exercer mon job, je comprendrais néanmoins qu'il aurait des réticentes et qu'il s'inquiéterait un minimum pour moi ou pour notre couple. Mais bon.. Quand on est en couple avec ce métier c'est que forcément on le veut. Ce n'est pas comme si nous ne pouvions pas nous offrir de meilleur partit. S'en était de même pour Adrian ! Je ne comprends toujours pas pourquoi il tient tant à moi et pourquoi il cherche à avoir une relation avec moi alors qu'il n'est même pas capable de me dire ce qu'il attend de moi ! Mais merde, je n'étais pas à sa disposition quand il le souhaitait ! Moi aussi j'ai des émotions et des sentiments ! C'est d'ailleurs pour ça que j'ai accepté de l'attendre, que j'ai accepté d'être posée le temps qu'il ressente quelque chose pour moi, ou pas, et de le laisser me venir dès qu'il sera prêt ! Et mes envies à moi, il y pense ? Comme s'il était le seul à souffrir de ces non dits ! C'est certain qu'il était temps qu'on est une discussion de notre relation et sur ce qu'on attendait l'un de l'autre. Mais était-ce pour autant une bonne idée de le faire sur mon lieu de travail ? J'avais un métier bordel et j'avais des obligations. Et non je ne pouvais pas prendre ne serait-ce que deux minutes pour lui. Il aurait du attendre la fin de mon service ! Là les choses auraient pu être différentes. La drogue se serait un minimum dissipée alors que là elle venait à peine d'entrer dans mes veines ! Et j'aurais eu les idées moins embrouillées que maintenant..

Le pire dans cette histoire c'est le vacarme qu'il était en train de faire ! Il voulait me faire virer ou quoi ? Ne sait-il pas qu'il faut se taire ? Les murs ont des oreilles ici et les parois sont bien trop fines pour avoir une quelconque intimité. D'habitude ça excitaient mes ex. Mais avec lui, il fallait bien qu'il me fasse une scène ! Sinon, pourquoi d'autre serait-il venu ici ? Et non, je ne compris pas toute notre conversation et je ne savais moi-même pas ce que j'étais en train de faire. Je voulais empirer mon cas en prenant une nouvelle dose et devant Adrian soit dite en passant ! Comment faire pire ? Le regard vide, mes pupilles complètement explosées, la drogue commençait à faire effet et même si j'en avais l'habitude.. Maintenant que j'avais considérablement diminué la quantité j'oubliais un peu l'effet qu'elle me faisait. Mais c'était si bon de se laisser complètement aller et de se foutre des conséquences même si la chute sera vertigineuse. Et puis il n'était pas censé être là ! Qu'est-ce qu'il lui prenait tout d'un coup ? Je l'intéresse un minimum ou comment ça se passe ?

Je venais de préparer une dose de drogue sur la table quand Adrian réagit. Il était bien présent alors. Ce n'est pas mon imagination qui me jouait de tour. Mais comment aurais-je pu de toute façon l'imaginer ? Même sous l'effet des stupéfiants, même avec la fatigue c'était absolument impossible de l'imaginer ici. Si je le voyais c'était qu'il était là car il ne serait venu pour rien au monde ce mêler à ce genre de personnes. Bref, pour je ne sais pour quelle raison j'allais ingurgiter ma dose quand Adrian vint s'en mêler. Complètement stone, je le regardais le regard vide et noir assise complètement démunie alors qu'il leva la main pour.. Me frapper ? Sérieusement ? Il voulait me remettre les idées en place mais ce geste ne le ressemblait pas. C'est tout ce qu'il avait à dire et à faire après ces quelques semaines séparées ? Non, je ne pouvais pas le croire. Mais je ne dis rien. Ou plutôt, rien ne sortait de ma bouche. C'est alors qu'il renversa ma poudre par terre au lieu de m'en mettre une. C'était une bonne idée, s'il aurait ne serait-ce que toucher un de mes cheveux, il serait repartit aussi vite qu'il serait arrivé ! C'est alors qu'il me prit les épaules et continua à me parler de je ne sais trop quoi. Je ne compris pas tout mais assez pour comprendre que je lui manquais et qu'il s'inquiétait pour moi. J'avais merdé ce soir mais c'était presque le seul depuis notre dispute. Et il avait choisi pile ce jour ci ! Autant dire que je n'avais pas eu de chance.

Je n'avais pas de chance non plus vu qu'Adrian parlait plutôt fort et comme quelques collègues nous avaient aperçues entrer dans ma loge, il ne fallu pas de temps pour que le patron rapplique. Les loges étaient strictement interdites aux clients. C'était comme ça, il y avait des règles à respecter. Et oui même ici, même si un certain Monsieur Adrian en doute. Quelques copains ou copines pouvaient bien sur passer, mais discrètement et en avertissant bien évidemment le supérieur. Mais quand on rapplique une tiers personne et qu'en plus on fait un scandale, bien sur qu'on allait pas s'en tirer comme ça ! Il voulait définitivement me faire virer ! Mais je ne pouvais pas me le permettre. Je ne pouvais pas ne plus avoir de travail. Déjà que j'avais à peine de quoi vivre et me nourrir. Bien que mon job ne me plaisait guère, c'était celui avec lequel je pouvais gagner le plus d'argent. Je ne compris guère ce qu'il venait de se passer entre mon patron et Adrian mais une chose est sur.. Avec de l'argent on a tout ce qu'on veut !

Merde.. Venait-il vraiment de donner de l'argent pour m'avoir quelques minutes ? Venait-il vraiment de m'acheter pour s'offrir ma compagnie ? Était-ce vraiment difficile d'attendre la fin de mon service ? Lui qui était contre toutes ses valeurs, venait-il de s'y corrompre ? Pour moi ? Pour mes beaux yeux ? Non.. Il n'aurait pas du faire ça, il ne pouvait pas faire ça. Il se laissa tomber par terre, allumant une cigarette et ajouta qu'il fallait se dire les choses. Quelles choses ? Je n'avais rien à lui dire moi.. Assise sur la chaise, je déposai ma tête sur mes bras posés sur la table et commença un peu trop directement. T'attends quoi de moi ? Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu viens foutre dans mon club alors que je vais à l'encontre de tous tes principes ? Je faisais preuve à nouveau d'un calme absolu. Même si la drogue avait pénétré dans mes veines et dans mon esprit, je pouvais néanmoins comprendre la situation et faire preuve d'une tranquillité à toute épreuve. Ce qui était une des raisons pour laquelle je pouvais rendre fou les personnes autour de moi. Je n'étais qu'une peste, égoïste, râlant sur le moindre truc. Mais dans des situations de crise, rare était les moments où j'élevai la voix. Si tu crois qu'on a des choses à se dire tu te mets le doigt dans l'oeil. Tu viens me voir sur mon lieu de travail me piquer un scandale devant tous mes collègues en risquant de me faire virer et tu veux qu'on parle ? C'est l'hôpital qui se fou de la charité.. Je me redressai puis rajouta en regardant l'heure. Et en plus tu me fais perdre du temps et de l'argent ! C'est alors que de l'eau coula de mes yeux pour tomber sur mes jambes nues. Je pleurais. Mais de quoi au juste ? Je ne savais pas exactement.. La drogue est un mélange plutôt complexe et la dose qu'on prend l'est tout autant. Puis contre toute attente, je déposai à nouveau ma tête sur le bureau avant de rajouter. Comment pourrais-tu ne serait-ce m'apprécier ?Je ne comprends pas.. Je te comprends pas..
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Adrian S. Fisher


Adrian S. Fisher

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Aux pays des billets de 1 dollar - Alery Gassmile

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▌EN CE MOMENT : Quoi de plus beau qu'une balade en forêt le dimanche? Apparemment Alery n'est pas vraiment d'accord.
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MessageSujet: Re: Aux pays des billets de 1 dollar - Alery Aux pays des billets de 1 dollar - Alery EmptySam 14 Juin - 21:45

Adrian était toujours sous le choc de l’acte qu’il venait de commettre. Il avait donné de l’argent au patron d’Alery pour qu’il les laisse tranquille, et il avait fait ça juste pour couvrir sa droguée d’amie. Bon aussi pour l’obliger à prendre un peu ses responsabilités, mais il vaut mieux se dire qu’il l’a sauvé d’un renvoi imminent. Bien entendu, elle ne verrait pas les choses de cette manière, elle voyait tout de travers et cherchait toujours la petite bête. Elle était vraiment chiante, toute cette histoire n’aurait jamais eu lieu si elle avait tout simplement accepté sa journée en forêt. Désormais il était assis contre la porte, fumant une cigarette et se sentant au bout de ses forces. Jamais aucune femme ne lui avait fait vivre des émotions aussi fortes, en fait aucune de ses ex ne l’avait jamais contrarié. C’était reposant mais tellement ennuyeux, avec Alery il avait l’impression de vivre au moins. Tout les deux savaient cependant que la situation ne pouvait continuer comme ça bien longtemps, c’était douloureux et compliqué alors que leur vie pouvait être si simple. Ils étaient justement enfermé dans cette pièce pour mettre les choses au clair, alors allons-y ! Visiblement cette nouvelle initiative ne plaisait pas à la jeune femme, pour changer…

Adrian venait clairement en paix, et elle continuait à l’agresser verbalement tout en semblant étrangement calme. Elle lui demanda vulgairement ce qu’il venait faire ici et qu’est-ce qu’il lui voulait. Clairement, elle ne faisait même pas l’effort de comprendre la situation. « A-t-on avis ? Qu’est-ce que je viens faire ici ? Tu ne réponds à aucun de mes messages, tu voulais que je fasse quoi ? Que j’abandonne et qu’on ne se revoit plus ? Tu crois pas qu’on a plutôt des choses à se dire ? » Visiblement les propos du jeune homme ne motivèrent pas Alery pour parler à cœur ouvert. En même temps il s’imaginait quoi ? Elle avait dû être élevé dans un clan de barbare sans aucune notion de dialogue. Voilà son soucis, elle n’avait absolument aucune idée de comment on communique avec quelqu’un, voilà ce qu’elle avait : un problème évident de communication. Au lieu de lui dire tout simplement qu’elle acceptait de parler, elle se braqua une nouvelle fois et l’engueula encore sur le fait qu’il était sur son lieu de travail. La goutte de trop fut quand elle se releva, et osa se plaindre de lui faire perdre de l’argent. Non mais oh ! Il venait de payer suffisamment cher pour seulement discuter avec elle. Vu le prix qu’il avait mit, beaucoup d’homme aurait exigé une partie de jambe en l’air. Adrian se choqua un peu suite à cette pensée qui lui traversa l’esprit. Voilà qu’il devenait un véritable connard, bien il y avait du progrès. Cette femme avait une terrible influence sur lui, puis il n’avait aucune idée des prix du marché. Cependant là n’était pas la question. « En quoi je te pique un scandale ? Tu m’expliques ? J’ai juste bu un verre au bar en attendant que tu te montre. C’est toi qui est devenu folle en venant me chercher les seins à l’air ! C’est fou tu n’arrives jamais à parler simplement avec quelqu’un. »

Adrian était vraiment énervé, il en avait marre de ce jeu et commençait à se demander pourquoi il était venu ici. Surtout si elle devait perdre de l’argent par sa faute, pauvre petite ! Il se redressa rapidement, sentant la colère monter de plus en plus. « Si je te fais perdre ton temps, je vais juste partir et ne plus jamais revenir. Moi aussi j’ai une vie, un travail et de l’argent a gagner. » Alors qu’il se retournait pour vraiment partir, il entendit Alery poser sa tête sur le bureau et des bruits de sanglot. Il se concentra rapidement sur la poignée de la porte, tentant de se persuader que partir était le meilleur choix. Hélas, il ne pouvait se résoudre à la laisser en pleure sur le côté surtout après ce qu’elle eut à dire. Touché par les mots de la jeune femme, il se retourna et la regarda un moment sans rien dire. Il se rapprocha ensuite d’elle. Il hésita à la toucher de peur de se prendre une bonne gifle mais tant pis, il venait en paix. Il déposa une de ses mains dans les cheveux de la jeune femme qu’il caressa doucement. « Je ne comprends pas non plus. Je ne comprends pas non plus comment une fille comme toi, peut aimer passer du temps avec moi. » Adrian se mit aussi au même niveau qu’elle puis se colla doucement contre la jeune fille. « Ne pleure pas, ça n’a pas de sens. Tout va bien, je suis juste venue te voir car je m’inquiétais de n’avoir aucune réponse. Je ne cherche pas à te gêner dans ton travail. » Même si pour Adrian, se mettre nue en dansant vulgairement, n’était pas vraiment un travail en soit mais plutôt un geste de désespoir. Pour ne pas envenimer la situation, il préféra ne rien dire, m’enfin pas tout. « Même si je continue de penser que cet endroit n’est pas le lieu idéal pour toi… »

Il finit par prendre Alery dans ses bras qui sembla se laisser faire. Ouf, ce n’était que le calme avant la tempête la connaissant. Adrian restait tout de même en colère contre elle. Elle ne pouvait pas juste s’en tirer en se mettant à pleurer, c’était trop simple ! Mais il se voyait mal l’enfoncer pour autant, décidément elle était pénible jusqu’au bout. « Écoute, il faut vraiment que je te parle. Notre dispute dans la forêt m’a fait réfléchir à différente chose. Tu me plais beaucoup Alery mais… Mais ça ne peut pas durer comme ça. Je me demande toujours si tu ne veux pas faire une overdose, si on te touche, si on profite de toi. Si tu fais des concessions, j’accepterais d’en faire aussi. »
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