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(Faith & Alexander) I didn't see your smile for a long time

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MessageSujet: (Faith & Alexander) I didn't see your smile for a long time (Faith & Alexander) I didn't see your smile for a long time EmptyLun 26 Aoû - 17:52

I didn't see your smile for a long time
feat. Faith & Alexander



Ca faisait quelques temps qu’il n’avait pas donné de concert à Pearl Trees et il se sentait un peu nerveux. Assis dans sa « loge » d’appoint (en gros, l’endroit où le gérant stockait toutes ses livraisons…) Alexander entendait le brouhaha qui provenait du bar. Il allait monter sur scène dans dix petites minutes et c’était toujours ces dix petites minutes-là qui le mettaient dans un état pas possible. Il n’avait jamais réussi à gérer son stress d’avant concert et aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle. C’était même encore pire que d’habitude à dire vrai. N’y tenant plus, il se leva de sa chaise et se mit à faire les cent pas, sortant de sa poche une feuille froissée sur laquelle il avait écrit l’ordre des chansons qu’il allait chanter durant la soirée. Marmonnant les titres de chaque chanson pour bien se les graver dans son esprit, il se retourna lorsqu’il entendit les voix provenant du bar devenir plus fortes : son vieux pote Bryan venait d’ouvrir la porte.

« Moins de dix minutes Alex… ! »

Alex souffla un coup, essayant de relâcher la pression et hocha la tête. Il ne savait pas s’il serait prêt mentalement dans moins de dix minutes. Pourtant, à chaque concert, il savait que ça se passait toujours ainsi : il était encore plus nerveux qu’un chihuahua chez le vétérinaire et à la fin du concert, il n’avait tout simplement plus envie de descendre de scène ! En tout cas, pour l’instant, il devait impérativement se calmer. Et pour cela, il n’avait qu’une seule solution : prendre sa guitare et faire quelques accords.

S’asseyant à nouveau sur la chaise en face du miroir, il sortit sa guitare de son étui et la posa sur ses genoux. Il réajusta les cordes puis fit courir son médiator sur ces dernières, laissant le son de son instrument recouvrir les cris du bar. Les tremblements de ses mains disparurent aussi vite qu’ils n’étaient arrivés. Seule sa guitare arrivait à accomplir un tel miracle et à lui enlever tout stress.

Lorsque, quelques instants plus tard, Bryan revint pour lui dire qu’il était temps d’y aller, c’est confiant qu’Alex se regarda une dernière fois dans le miroir.

Tout allait bien se passer. Il en était - presque - persuadé… Emportant sa guitare fétiche avec lui, il sortit de la pièce et prit la direction de la salle où des dizaines de personnes l’attendaient.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Les lumières du bar étaient éteintes lorsqu’il débarqua dans la salle. Prenant place sur le tabouret, il réajusta la hauteur du micro face à lui et passa une fois son pouce sur les cordes de sa guitare pour vérifier que le son était bon. Ce simple accord fit crier le public, qui commençait à s’impatienter dans la pénombre. Lorsqu’il fit les premiers accords et que la lumière envahit la pièce, les cris se furent plus nombreux. Plissant des paupières pour s’habituer à la lumière qui arrivait droit sur lui, Alexander se mit à fredonner les premières paroles de sa chanson. Il avait choisi une reprise pour commencer son concert, une bonne vieille chanson rock qui mettait l’ambiance et que le public aimait particulièrement : Wonderwall d’Oasis.

Scannant la salle de gauche à droite puis de droite à gauche, Alex essaya d’y trouver des visages familiers. Il y avait beaucoup d’habitants de Pearl Trees qui avaient fait le déplacement dont quelques-uns des commerçants du coin qui étaient devenus, au fil des années, des amis. Pearl Trees était une petite ville où tout le monde se connaissait. Même s’il avait eu du mal à s’intégrer au début, les habitants avaient fini par l’apprécier. Enfin… C’était ce qu’il espérait. Toujours est-il qu’ils étaient de plus en plus nombreux à venir à ses concerts et cela lui faisait chaud au cœur de les voir venir entre amis ou en famille assister à l’un de ses shows.
Beaucoup de gens étaient debout, sirotant une grande pinte de bière, certains étaient assis et grignotaient des biscuits apéritifs mais tous chantaient en chœur avec lui le refrain de la chanson. Et alors qu’il entamait la phrase « And all the roads that lead you there are winding », les yeux d’Alex se posèrent sur un visage qu’il ne connaissait que trop bien.

Faith.

Cela faisait une éternité qu’il ne l’avait pas vue et immédiatement il laissa un sourire s’étendre sur ses lèvres. C’était toujours une joie pour lui que de croiser le chemin de cette jolie blonde. Oh, n’allez pas vous faire des idées, il n’était pas amoureux d’elle, même s’il comprenait facilement qu’on puisse tomber amoureux d’une telle fille. De toute façon, même s’il avait été intéressé par elle, elle, n’était pas non plus intéressée par lui. De une, Faith était mariée. De deux… il n’avait pas le droit d’en parler… Et de trois, le cœur d’Alex était déjà pris depuis longtemps par une autre blonde. Non, Faith, même si elle était son amie, ne se résumait pas qu’à ça. Comment vous dire… Faith lui avait sauvé la vie. Aussi simple que ça. Si Alexander était encore de ce monde aujourd’hui, c’était grâce à elle. Et, ironie du sort, l’endroit où il avait failli mourir un soir, c’était ici, dans ce même bar.

Alors que la chanson touchait à sa fin, Alex regarda Faith dans le blanc des yeux et lui dédicaça les dernières phrases, résumant à elles seules ce qu’elle représentait pour lui…

And I said maybe, you're gonna be the one that saves me
You're gonna be the one that saves me
You're gonna be the one that saves me

Sa sauveuse.

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MessageSujet: Re: (Faith & Alexander) I didn't see your smile for a long time (Faith & Alexander) I didn't see your smile for a long time EmptySam 5 Oct - 22:04

I didn't see your smile for a long time
feat. Faith & Alexander



« Quoi?! Non mais Léo, t'es sérieux là? On avait dit qu'on sortait ce soir! » En faisant les cent pas dans son appartement, Faith continuait de présentement s'énerver contre son petit ami par téléphones interposés. Son portable en main, elle l'entendait lui annoncer comme une fleur une dizaine de minutes avant leur rendez-vous qu'il ne pourrait pas être là, trop pris par son travail. C'était peut-être un comble, au fond, qu'elle lui en veuille. C'était peut-être un comble dans le sens où elle-même lui avait plusieurs fois faussé compagnie un peu trop tôt pour retrouver celle qu'il pensait être sa meilleure amie. Si en étude préliminaire la réaction de la blondinette semblait donc totalement inappropriée, elle pouvait en fait se justifier par le fait même qu'elle ne soit pas entièrement fidèle à son mari -quoi qu'elle ne se considérait pas comme infidèle, mais c'était une autre histoire. En effet, par cet emportement certain, elle lui témoignait indirectement qu'elle tenait encore à lui, à sa ponctualité, au fait qu'elle pouvait compter sur lui. Finalement, il aurait été suspicieux qu'elle reste calme et comprenne son geste sans rechigner. Parce que ce n'était pas son genre. Parce que madame s'énervait facilement. Parce que madame aimait bien tenir les gens à distance de ses véritables émotions en jouant les têtes brûlées. D'autre part, ces reproches téléphoniques marquaient peut-être le fait qu'elle avait besoin de lui, malgré tout, ce soir. Elle avait besoin de sa présence, de savoir qu'il l'aimait, de sentir qu'elle-même l'aimait encore. Elle avait depuis quelques temps l'impression d'aller et venir aléatoirement, de manière lunatique, entre deux sentiments bien opposables. Tantôt folle de lui, tantôt prisonnière de son étreinte, elle voulait parfois le fuir et souvent se sentir plus proche de lui. Ce soir-là, le simple fait qu'il soit absent lui faisait désirer sa présence plus que l'accès à l'oxygène. « Éclate-toi bien avec ta paperasse qui peut pas attendre quelques heures. Je sortirai toute seule, tant pis. » Il n'avait pas l'air ravi du ton qu'elle employait, moins ravi encore du fait qu'elle sorte toute seule -et énervée qui plus elle. Il savait pertinemment qu'elle avait tendance à attirer les regards des jeunes gens, et savait tout aussi bien qu'elle savait que ça l'énervait prodigieusement. De fait, si elle était en colère contre lui, il y avait fort à parier qu'elle ne refuserait pas sa danse au type éméché qui le lui proposerait, ne serait-ce que par orgueil. Ce qui, en soi, était profondément stupide dans la mesure où il ne la verrait pas et ne le saurait que si elle le lui disait. Or elle ne le lui dirait pas, sauf s'il le demandait, peut-être. Et il ne le demanderait pas.

De manière plus pragmatique, Faith avait dû mettre près d'une heure à choisir sa robe, dompter sa crinière, souligner ses yeux et agrandir son regard à coup de mascara et fard à paupières. Il aurait été totalement contre productif d'attendre son mari devant un plat de lasagnes mal décongelées après tant d'investissement temporel dans sa préparation. Et puis, soyons francs, la classe certaine de sa robe sobre ne collait absolument pas avec le carton d'emballage de lasagnes à la composition pour le moins peu certaine. « Ciao. » Sèche, elle raccrocha. C'est alors qu'elle se sentit éprise d'un tout nouveau sentiment: la culpabilité. Toujours parsemée d'une colère certaine, celle-ci semblait témoigner du fait qu'elle cherchait à tout prix à lui mener la vie dure, à le faire souffrir, presque, à lui dire des choses affreuses pour constater à quel point tenter de l'atteindre lui pouvait lui faire du mal à elle. Le blesser pour se détruire. Le viser pour s'atteindre. Il fallait qu'elle se change les idées, qu'elle pense à autre chose, à quelqu'un d'autre. Pas à Cara. Elle était perdue, et réaliser à quel point elle aimait sa meilleure amie n'arrangerait rien. Elle avait prévue d'écouter le concert de Alex avec Léo? Soit. Elle écouterait le concert d'Alex. Avec ou sans ce tiers au fond peu utile dans cette histoire.

***

Les lumières éteintes suggéraient à Faith d'abandonner son verre au comptoir pour aller profiter du concert qui allait bientôt s'offrir au public. Elle se faufila tant bien que mal au travers de la petite foule groupée devant la scène d'appoint, histoire d'être dans les trois premiers rangs, au moins, pour apercevoir son chouchou. Elle savait que bien des filles le considéraient comme tel -probablement l'effet de la guitare, couplée à son sourire angélique-, mais elle, ce n'était pas pareil. Il était son petit protégé, son "choupinou", son "Anderounet", son "chou à la crème". Son chouchou, oui. ça lui allait tellement bien. Depuis qu'elle avait eu la chance de le rencontrer, dans des circonstances peu communes toutefois, elle se considérait comme sa plus grande fan. C'est vrai, au fond, elle lui avait tout de même sauver la vie: ne valait-ce pas le titre de fan incontestée, incontestable, absolue? Si. Elle le pensait, en tout cas. Et la minette qui hurlait à s'en bousiller les cordes vocales à côté n'était qu'une amatrice. Une banale et puérile amatrice.

Bientôt, la lumière artificielle des projecteurs embauma la scène de sa clarté éblouissante pour les musiciens, laissant découvrir leurs visages. La voisine de coudes de Faith manqua de défaillir alors que la blondinette leva les yeux au ciel, un tantinet exaspérée de son comportement de groupie. Elle occulta ses cris stridents pour se concentrer sur les accords, sur la mélodie, puis sur la voix de Alexander, qui entamait désormais Wonderwall. Involontairement, les lèvres de Faith s'animèrent au rythme des paroles, susurrant au travers du bruit des mots silencieux qui se perdaient dans la foule. Soudain, elle vit le regard de Alex se planter droit dans le sien. Un joli sourire s'empara de ses lèvres, simplement parce qu'elle était contente de voir son ami. Manque de chance, la jeune fille à côté d'elle -qui devait loucher- crut que ces regards appuyés lui était destinés. Aussi s'emporta-t-elle, hurlant de plus belle, criant qu'il la regardait, répétant qu'il devait avoir flashé sur elle, qu'elle était la fille la plus chanceuse du monde, et autres paroles incompréhensibles qui ressemblaient plus à un cri d'hystérie. Excédée, Faith la poussa légèrement, histoire qu'elle redescende sur terre. « Non mais tu vas la fermer, Bob l'éponge? » -elle était blonde et sa coiffure laissait... à désirer. Une choucroute, concrètement. « Décale-toi de cinq cent mètres, peut-être que tu capteras que c'est pas toi qu'il regarde! » Force fut pour la blondinette de constater que, malheureusement, sa peu aimable interlocutrice avait raison. Effectivement, après réflexion, et une fois l'excitation passée au second plan au profit de la raison, il semblait bien que son regard était dirigé un peu plus vers la droite qu'il n'y paraissait a priori. Elle ne dit plus rien, s'éloigna un peu, dans le but de crier en paix.

En paix. Précisément, elle laissa Faith en paix. En paix avec Alexander. En paix tout les deux: il n'y avait plus qu'eux dans la salle, plus que ces mots qu'il lui chantait et qui sonnaient comme une véritable confidence. Le regard bien plus serein, les traits plus doux qu'au préalable, Faith rassembla ses mains contre son cœur, signe tacite qu'elle était touchée, et envoya un bisou aérien à son chanteur préféré, définitivement émue de la passion qu'il mettait dans ses chansons.

Ainsi le concert se déroula, ainsi Faith apprécia-t-elle la musique jusqu'à extinction des projecteurs. Rappel. Nouvelle performance. Trop brève. Disparition du musicien dans les pseudo coulisses aménagées pour l'occasion. Lorsque Alex descendit, Faith se fraya un chemin à travers la foule dans le but de le retrouver dans sa loge. Elle dut faire face à quelques groupies peu délicates qui répétaient qu'elles voulaient un autographe, et passée la tempête, elle put atteindre la porte derrière laquelle il se cachait désormais. Elle toqua trois petit coups, attendant patiemment qu'il lui ouvre. « Hey bud, c'est ton wonderwall. » Annonça-t-elle dans un sourire et d'un ton qui se voulaient taquins, qui s'avérèrent presque attendris. Il ne le réalisait peut-être pas, mais il était probablement aussi le sien. Son chouchou. Son chou à la crème. Son Alexounet. Son Wonderwall.
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